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La presse française, et son ami Ben Ali
Pourquoi n'avons-nous rien vu venir ? Pourquoi la France n'avait-elle pas prévu la fuite du dictateur Ben Ali, le 14 janvier 2011 ? Peut-être parce qu'une très grande partie des élites hexagonales, politiques, intellectuelles et médiatiques, entretenaient de très bons rapports avec le régime.
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Derniers commentaires
J'ignore si le paragraphe faisait allusion à d'autres déclarations, mais en l'occurence, le développement économique de la Tunisie était réel. Le problème résultait du fait que tous les gains de développement, économiques, logistiques, financiers et sociaux, étaient confisqués par le clan au pouvoir qui s'accaparait tous les leviers économiques. Le seul bénéfice qu'en tiraient réellement les Tunisiens était l'amélioration de leur éducation, nécessaire pour disposer de salariés bien formés, mais qui devaient être corvéables à merci. En effet, le tourisme suppose des employés bien formés, mais aussi les centres d'appel, et les entreprises de textile, qui semblaient l'avenir pour ce pays. Donc l'enrichissement de la clique Ben Ali/Trabelsi passait par ce développement.
Et croyez-moi, j'allais souvent dans ce pays que j'adore, à mes frais, évidemment, l'amélioration économique était tangible. C'est une des raisons de la chute de Ben Ali. Le commentateur ne mentait pas sur ce point, il se voilait la face sur l'intérêt pour le peuple tunisien de ce développement, mais c'est un autre problème.
Le journaliste de base travaillait à sa besogne habituelle : faire des reportages sur mesure... Tout journaliste en mission a des frais de mission, une "régie" pour ses dépenses "annexes". Dans l'ancien Maghreb, ils ne risquaient pas grand chose... Travail facile, témoins "fournis" ...
Au-dessus d'eux, des directeurs d'Informations, ou Rédacteurs en Chef, "auto-proclamés spécialistes" ou éditorialistes qui se gobergent dans des Palaces au frais du pauvre petit paysan du cru, au détriment des travailleurs locaux, maintenus surtout et avant tout bien au chaud dans son petit cocon hôtelier, loin de tous ces "peuples affamés ou quémandeurs". En Tunisie, la police fliquait les quémandeurs, mais je donnerais ma main à couper que ces "nobles" hôtes ne sortaient jamais de leurs hôtels, si ça n'était pour fouler les tapis des Ministères ou la moquette confortable de quelques agences immobilières.
Et après, on s'étonne que la révolution du jasmin ait surpris tout le monde en France alors que la révolte couvait du côté de Gafsa -où a de nouveau eu lieu le suicide d'un travailleur récemment- depuis de longs mois.
Je me souviens d'un directeur de Rédaction qui avait séjourné à Alger dans un hôtel de luxe, juste avant l'arrivée au pouvoir de Boutef... ou peut-être pour son accession au pouvoir... Et je me demande tout à coup s'il n'était pas invité par le pouvoir algérien (dont on connaît la probité) alors qu'il avait fort probablement touché des frais de mission par la boîte avant son départ (et une régie conséquente... proportionnelle au grade du chef qui part) !
Et quand je pense qu'on m'a refusé une "prime de risque" à mon retour de 3 semaines à Mogadiscio en 94, sous prétexte que j'avais "fait déjà beaucoup d'heures supplémentaires" (en revanche, les journalistes ont tous eu leur prime de risque)...
Zut, je dépasse 5 lignes ;o))
http://anthropia.blogg.org
Ce qui ne les empêche pas de continuer à parader et à nous enfumer.
Merci d'avoir mis le projecteur là-dessus, ce qui devrait inciter "légens" à aller voir "Les nouveaux chiens de garde", le film de Gilles Balbastre et Yannick Kergoat, qui sort le 12 janvier.
Notons que les personnalités énumérées se comptent aussi bien à gauche qu'à droite.
Enfin, gauche, faut l'dire vite
Aucun n'a exprimé de vrai remords, aucun n'a rabattu de sa capacité à donner l'analyse.
Ainsi va la vie.
* Pourquoi voudrait-on que ce qui a marché une fois ne marche pas une deuxième ?
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