Le crime de Robert Napper (presse GB)
Après avoir mis à la Une un adolescent qui a tué, involontairement, un enfant, la presse britannique s'intéressait hier, à la fin d'une très longue enquête qui a coûté plusieurs millions de livres sterling. Le visage de Robert Napper (dont la mère aurait prévenu la police expliquant qu'il était dangereux) qui a confessé l'assassinat d'une jeune femme, Rachel Nickell (tuée de 49 coups de couteau en 1992), voisine avec celui de sa victime. Une enquête bâclée lui avait permis d'échapper à la police malgré de nombreux indices.
Chaque quotidien sérieux ou populaire consacre plusieurs pages intérieures à cette affaire : quatre dans le Guardian, par exemple.
Mise en page identique pour The Independent (Une mort annoncée) et pour l'Evening Standard paru la veille au soir (L'homme qui a vraiment tué Rachel allusion à un dénommé Colin Stagg, qui fut accusé à tort du meurtre et emprisonné, avant de recevoir les excuses de la police).
"L'homme qui a grandi pour tuer Rachel" et "S'il n'y avait pas les erreurs de la police, ces femmes seraient vivantes"
"L'assassin de Nickell a aussi poignardé Scot" et "Les erreurs de la police ont permis le meurtre de Nickell"
"106 agressions sexuelles pour le meutrier de Rachel" et "Au moment le le véritable assassin de Rachel est finalement inculpé, les erreurs de la police qui ont permis au maniaque de tuer Rachel Nickell"
"Sam et sa fille seraient vivantes si la police avait arrêté l'assassin de Rachel" et "Un tueur que la police aurait pu arrêter"
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