Brève

Le Premier ministre belge se perd dans ses tweets et ses SMS

Gilles Klein

23 juin 2011 Maj: 23 juin 2011

Le Premier ministre belge accumule les soucis, avec des messages étranges publiés par erreur sur son compte Twitter (visible par ses 20 000 abonnés), et une femme qui dit avoir eu une relation intime avec lui, et avoir reçu plus de 800 SMS de sa part. L'information fait la Une de la presse belge.

Het Laaste Nieuws jeudi 23 juin, La Capitale mercredi 22 juin

De Morgen du 22 juin parle de "SMS-gate"

L'hebdomadaire flamand Story a publié cette semaine le récit de Marijke, une femme de la région d'Anvers, qui dit avoir eu une relation amoureuse avec Leterme lorsqu'il était ministre des Affaires étrangères. Elle dit ne pas avoir été destinatrice des messages sur Twitter, mais avoir reçu plus 849 SMS dont certains "piquants" (coquins) de sa part. Il serait même intervenu, selon elle, pour qu'elle obtienne un emploi au ministère des Affaires étrangères.

Story dit avoir été contacté par cette personne, il y a un an lorsqu'un message twitter étrange était apparu sur le compte Twitter du ministre en déplacement au Congo. Le journal se serait tu pour respecter sa vie privée.

Entre-temps Leterme est devenu Premier ministre, et la femme aurait recontacté récemment le magazine en donnant des détails précis, y compris sur la résidence du premier ministre où elle se serait rendue. Story aurait alors décidé de publier son histoire. Le Premier ministre se dit "choqué" et dément toute intervention en faveur de cette personne.

Dernière Heure 22 juin 2011

Quel était le message étrange qui a déclenché le récit de Marijke ? Le 30 juillet 2010, au cours d'un déplacement officiel au Congo pour le 50e anniversaire de cette ancienne colonie belge, Leterme écritvait sur compte twitter "Pas du tout. Envie d'apprendre à vous connaître. Vous aussi?"

Comme le racontait 7sur7.be, le Premier ministre s'est rendu compte de son erreur et a effacé le message, puis indiqué: "Excusez-moi pour le malentendu avec ce message qui s'adressait à un correspondant que j'ai croisé hier à la réception. Ca doit être la chaleur..."

Mercredi dernier, il a écrit un autre message inattendu, avant de l'effacer une heure après : "Peut-être que ça ne marche pas alors. Mais tu me le diras dimanche soir hein? Tu travaillais pour Adecco? Si je t'en demande trop dis-le moi, je ne désire pas te harceler."