Les échecs de la Cour pénale internationale (Branco / Hors-Série)
Quatorze ans après la création de la Cour pénale internationale (CPI), qu’en est-il de cet organe censé juger les crimes les plus graves et incarner une justice universelle et mondiale ? Invité de l’émission Aux Sources, produite par notre partenaire Hors-Série, le conseiller juridique de Julian Assange et auteur du livre "L’ordre et le monde", Juan Branco rembobine l’histoire de cette institution créée en 2002. Et le bilan qu’il tire de ces quatorze années d’activité n’est pas reluisant. Un exemple parmi d’autres : Branco revient sur l’élimination de Mouammar Kadhafi légitimée par la CPI, "un énorme échec pour la Cour qui aurait pu montrer qu’elle était capable de protéger aussi les criminels." Au lieu de cela, "la CPI va accompagner la violence et la nourrir, malgré elle." Quant à juger le chef d’Etat libyen, "les forces occidentales n’avaient aucun intérêt à faire arrêter Kadhafi parce qu’il aurait pu révéler peut-être bien trop de secrets", considère Branco.
La faiblesse de la CPI? "Elle n’incarne rien" analyse Branco. "La meilleure preuve, c’est que quand vous allez à la CPI, il n’y a aucun symbole, hormis le neutre et l’universel." A l’échec de la Cour pénale internationale, Branco oppose l’exemple de Nuit Debout. "Là il y a une communauté politique réelle à une échelle très locale qui est en train de se construire symboliquement."
Pour voir l'intégralité de cette émission : "L'Ordre et le monde"
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