Plusieurs années, parfois plusieurs décennies après les faits, plusieurs comédiennes françaises ont déposé plainte contre leurs réalisateurs pour viols ou agressions sexuelles. Du côté des plaignantes : Judith Godrèche évidemment, mais aussi Adèle Haenel ou Isild Le Besco. Du côté des réalisateurs mis en cause : des chouchous de la critique, dont on lisait régulièrement les éloges dans Le Monde, Libé ou Télérama, comme Benoit Jacquot, ou Jacques Doillon.
Comment, à la lumière de ces plaintes, revoit-on aujourd'hui les films qu'ils et elles ont tournés ensemble ? Comment ces films ont-ils servi à justifier, légitimer les situations d'emprise aujourd'hui dénoncées, entre des hommes prestigieux et de très jeunes femmes ? Et quels sont les mécanismes qui ont rendu possibles ces situations ? Le point avec Geneviève Sellier, autrice du Culte de l'auteur, Les dérives du cinéma français, aux éditions La Fabrique, accompagnée de notre chroniqueur cinéma Rafik Djoumi.
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