Relaxe DSK : "noirci par la presse, blanchi par la justice" ?
"L'opinion peut s'interroger." Dans son édito de Libération, titré "Décalage", Laurent Joffrin, directeur du journal, revient sur la relaxe, vendredi 12 juin, de Dominique Strauss-Kahn, à l'issue de son procès pour "proxénétisme agravé". "Noircis par la presse, blanchis par la justice… [...] L’opinion peut s’interroger. Tout ça pour ça ? Pourquoi ce décalage entre les éléments à charge maintes fois diffusés et la relaxe finale ? lance le patron du quotidien, avant de tenter une justification. La presse peut d’abord rappeler que, dans les deux affaires, c’est la justice qui est l’initiatrice : sans enquête, sans mise en examen, sans renvoi devant le tribunal, point d’articles. [Et] en éclairant d’une lumière crue ces pratiques, la presse a p...
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