De l'information brute
Deuxième exemple, le Premier ministre Paulson, pardon, Fillon,
et la ministre Lagarde veulent monter un fonds européen de 300
milliards, pour aider les
banques-qui-ne-risquent-rien-parce-que-le-système-bancaire-français-est-solide,
mais sait-on jamais. Il y a deux manières de donner l'information. De
cette manière : c'est l'information brute. Ou en ajoutant: "mais le gouvernement, pour monter ce fonds européen, a besoin de l'accord des autres pays européens, par exemple des Allemands"
(lesquels font savoir qu'il n'en est pas question). L'ajout de ce
membre de phrase à la nouvelle, serait-ce du commentaire, ou serait-ce
la suite de l'information brute ?
Paulson-Fillon, encore, dans une interview,
manifeste l'intention de s'attaquer
aux excédents du livret A., pour sauver les banques-qui-etc. Là encore,
deux manières de donner l'information. Telle quelle. Ou alors en
ajoutant simplement, tout de suite, sans reprendre son souffle, ce
membre de phrase: "les fonds du livret A, dont le but est de financer le logement social". L'ajout de ce membre de phrase : un commentaire, ou de l'information brute ?
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