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11 septembre 2001, 15 h 30 : TF1 et France 2 cassent leurs programmes
Dans l'après-midi du 11 Septembre 2001, aux alentours de 15 heures 30, TF1 et France 2 décident de "casser leurs programmes", pour une longue tranche d'info en direct, qui ne cessera que tard dans la nuit.
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Comment distinguer le vrai du faux ?
C'est facile, dans un premier temps, vous sélectionnez ce qui est manifestement faux, par exemple la notice rouge d'interpol contre Jean-Claude Mas pour "présomption de conduite en état d'ivresse" au Costa Rica, ou le suicide du militaire israelien sur le toit de l'aéroport de Tel Aviv en présence de Sarkozy, Peres, Olmert à l'aide d'un fusil d'assaut.
Ensuite vous cherchez les articles plus détaillés dans la presse nationale, et si vous n'êtes toujours pas convaincu il suffit de recouper les différentes versions entre des médias de différents pays, sachant que tous mentent et que tous parlent dans leur intérêt, les plus objectifs sont ceux qui ne sont pas concernés, mais les plus partiaux apportent souvent des détails qui donnent une coloration particulière.
Croire que les médias français sont moins nazes que les médias russes, c'est exactement ça : une croyance.
C'est facile, dans un premier temps, vous sélectionnez ce qui est manifestement faux, par exemple la notice rouge d'interpol contre Jean-Claude Mas pour "présomption de conduite en état d'ivresse" au Costa Rica, ou le suicide du militaire israelien sur le toit de l'aéroport de Tel Aviv en présence de Sarkozy, Peres, Olmert à l'aide d'un fusil d'assaut.
Ensuite vous cherchez les articles plus détaillés dans la presse nationale, et si vous n'êtes toujours pas convaincu il suffit de recouper les différentes versions entre des médias de différents pays, sachant que tous mentent et que tous parlent dans leur intérêt, les plus objectifs sont ceux qui ne sont pas concernés, mais les plus partiaux apportent souvent des détails qui donnent une coloration particulière.
Croire que les médias français sont moins nazes que les médias russes, c'est exactement ça : une croyance.
Après 10 ans de silence, l'ex-agent de la CIA Susan Lindauer témoigne sur le 11 Septembre et ses propos sont détonants :
- les services de renseignement US savaient.
- Mohammed Atta était un agent US.
- Des camionnettes sont venus pendant une semaine dans les sous-sols du WTC avant l'attentat.
http://www.agoravox.tv/actualites/international/article/l-ex-agent-de-la-cia-susan-33192
- les services de renseignement US savaient.
- Mohammed Atta était un agent US.
- Des camionnettes sont venus pendant une semaine dans les sous-sols du WTC avant l'attentat.
http://www.agoravox.tv/actualites/international/article/l-ex-agent-de-la-cia-susan-33192
Un autre 11 septembre possible ? Débat Michel Collon / Ministre de la Guerre
Michel Collon
18 septembre 2011
Investig'Action - VIDEO : Un autre 11 septembre possible ? Débat Michel Collon / Ministre de la Guerre Pour les 10 ans de l’attaque sur les tours du World Trade Center à NY. RTL a invité Michel Collon, Isabelle Durand (Ecolo), Pieter De Crem (Ministre de la Défense) et d’autres experts favorables aux invasions de l’Irak, l’Afghanistan et la Libye.
le lien ici : http://michelcollon.info/VIDEO-Un-autre-11-septembre-est-il.html
Michel Collon
18 septembre 2011
Investig'Action - VIDEO : Un autre 11 septembre possible ? Débat Michel Collon / Ministre de la Guerre Pour les 10 ans de l’attaque sur les tours du World Trade Center à NY. RTL a invité Michel Collon, Isabelle Durand (Ecolo), Pieter De Crem (Ministre de la Défense) et d’autres experts favorables aux invasions de l’Irak, l’Afghanistan et la Libye.
le lien ici : http://michelcollon.info/VIDEO-Un-autre-11-septembre-est-il.html
Étonné de l'absence de réaction d'Alain Korkos dois-je en penser que j'ai heurté son américanisme?
Peut-être, effrayé par ça, est-il influencé par ça:
« QUOI DE PLUS TRAÎTREUSEMENT AMÉRICAIN QUE LE LOGO DE L’UMP ?
Le logo de l’UMP a été très travaillé par une agence de communication. Il présente des lettres blanches sur un fond bleu-rouge, partagé moitié-moitié, ce qui vise à symboliser l’amour de la patrie (par l’apparence tricolore), et l’équilibre entre la droite et la gauche.
Au milieu du logo se dresse la silhouette blanche d’un arbre au tronc épais et au feuillage touffu, reposant sur une ligne horizontale. Cet arbre massif, qui ressemble fort au goût affiché de François Mitterrand pour les arbres, est censé évoquer la stabilité, la durabilité, la solidité, la prospérité, la paix, les valeurs paysannes ancestrales et le bon sens.
Tout cela constituerait un logo de bon aloi pour un parti politique dirigeant la France si l’on ne relevait pas un détail étrange : contrairement à l’impression que l’on en a de prime abord, les couleurs du logo de l’UMP ne sont pas celles du drapeau français.
En effet :
le bleu n’est pas du tout le bleu marine foncé de notre drapeau national mais une sorte de bleu pétrole, éclairci et brouillé par une forte proportion de rouge et de vert. Dans la palette RVB (Rouge-Vert-Bleu), le bleu du drapeau français est approximativement R0-V10-B94 alors que le bleu du logo UMP est à peu près R46-V89-B151 :
de même, le rouge n’est pas le rouge profond du drapeau français (approximativement R214-V19-B19) mais un rouge framboise, grisé et rosi par une forte proportion de bleu (approximativement R201-V19-B67).
Ces changements de couleurs sont-ils des détails ? Pas du tout. Dans un logo, a fortiori un logo conçu par une agence de communication très professionnelle, rien n’est dû au hasard. Si le logo de l’UMP ne reprend pas nos couleurs nationales mais des couleurs sensiblement différentes, c’est qu’il y a une volonté derrière.
Quelle volonté ?
Pour la découvrir, il suffit de remarquer que ces couleurs, discrètement substituées à nos couleurs nationales, sont en fait des couleurs typiquement américaines. On les retrouve dans un très grand nombre de logos officiels, sportifs, religieux, associatifs, et même politiques, outre-Atlantique.
...
Ces comparaisons sont irréfutables : le logo de l’UMP est bel et bien un logo dont les couleurs et la tonalité sont typiquement celles d’un organisme états-unien. »
Resterons-nous indifférents à la chute d'Icare ou travaillerons-nous à l'envolée de l'intelligence humaine?
Peut-être, effrayé par ça, est-il influencé par ça:
« QUOI DE PLUS TRAÎTREUSEMENT AMÉRICAIN QUE LE LOGO DE L’UMP ?
Le logo de l’UMP a été très travaillé par une agence de communication. Il présente des lettres blanches sur un fond bleu-rouge, partagé moitié-moitié, ce qui vise à symboliser l’amour de la patrie (par l’apparence tricolore), et l’équilibre entre la droite et la gauche.
Au milieu du logo se dresse la silhouette blanche d’un arbre au tronc épais et au feuillage touffu, reposant sur une ligne horizontale. Cet arbre massif, qui ressemble fort au goût affiché de François Mitterrand pour les arbres, est censé évoquer la stabilité, la durabilité, la solidité, la prospérité, la paix, les valeurs paysannes ancestrales et le bon sens.
Tout cela constituerait un logo de bon aloi pour un parti politique dirigeant la France si l’on ne relevait pas un détail étrange : contrairement à l’impression que l’on en a de prime abord, les couleurs du logo de l’UMP ne sont pas celles du drapeau français.
En effet :
le bleu n’est pas du tout le bleu marine foncé de notre drapeau national mais une sorte de bleu pétrole, éclairci et brouillé par une forte proportion de rouge et de vert. Dans la palette RVB (Rouge-Vert-Bleu), le bleu du drapeau français est approximativement R0-V10-B94 alors que le bleu du logo UMP est à peu près R46-V89-B151 :
de même, le rouge n’est pas le rouge profond du drapeau français (approximativement R214-V19-B19) mais un rouge framboise, grisé et rosi par une forte proportion de bleu (approximativement R201-V19-B67).
Ces changements de couleurs sont-ils des détails ? Pas du tout. Dans un logo, a fortiori un logo conçu par une agence de communication très professionnelle, rien n’est dû au hasard. Si le logo de l’UMP ne reprend pas nos couleurs nationales mais des couleurs sensiblement différentes, c’est qu’il y a une volonté derrière.
Quelle volonté ?
Pour la découvrir, il suffit de remarquer que ces couleurs, discrètement substituées à nos couleurs nationales, sont en fait des couleurs typiquement américaines. On les retrouve dans un très grand nombre de logos officiels, sportifs, religieux, associatifs, et même politiques, outre-Atlantique.
...
Ces comparaisons sont irréfutables : le logo de l’UMP est bel et bien un logo dont les couleurs et la tonalité sont typiquement celles d’un organisme états-unien. »
Resterons-nous indifférents à la chute d'Icare ou travaillerons-nous à l'envolée de l'intelligence humaine?
« Je dis ça pour suggérer de décaler la discussion sur un plan un peu plus fructueux, potentiellement. » IT
Or dans quelle opposition nous voilà !
D'un côté les conspirationnistes qui seraient victimes des théoriciens du complot.
De l'autre, les conspirationnistes qui seraient victimes de la machination de l'appareil d’État de l'Empire.
Qui, dans l'un et l'autre camp (je ne considère que les gens honnêtes), se reconnaît dans ce dans quoi l'enferme l'autre camp ?
Mon échange avec Djac Baweur me semble avoir fait apparaître ce à quoi chacun dans ces deux "camps" aspire : le dépassement (et sa difficulté) de ce que l'on sent bien être des positions sclérosantes qui ne correspondent pas au désir d'humanité de chacun.
Nous vivons dans un moment du monde dans lequel l'individu moyen, même informé (parce qu'il est "actif" dans la recherche d'information), ne peut se prévaloir d'aucune certitude. Autant sur le sens de la vie en société que sur les sources d'information auxquelles se fier.
Dans ce contexte, les grandes peurs dont les sociétés humaines ont connu de nombreux épisodes dans les périodes troublées, trouvent un terreau fertile. (N'avons-nous pas connu la peur du "bug" de l'an 2000 ? Ne parle-t-on pas de la fin du monde en 2012?)
Aucun d'entre-nous, dans ce forum, ne met en doute les stratégies et les manipulations de l'Empire principalement représenté par l'appareil d’État états-unien. (Je ne retiens ni les théories du lobby juif, francs-maçon, ou autres illuminatis. L'intérêt objectif des grands capitalistes me suffit amplement.)
Aucun d'entre-nous ne met en doute l'utilisation de ces périodes d'insécurité sociale et spirituelle par des groupes aux intérêts obscurs qui surfent sur les terreurs de masse pour promouvoir des thèses millénaristes obscurantistes mais lucratives pour eux. Et nous savons que les rideaux de fumée sont nombreux et opaques. Par exemple, ne peut-on s'interroger sur le fait que les sites "identitaires", "nationalistes", d'extrême-droite (ou Sarkozy récupérant des penseurs de "gauche"), développent des thèmes critiques sur la mondialisation, l'Europe, etc. sous des formes qui récupèrent sans vergogne ce que dénoncent historiquement l'extrême-gauche ou les "marxistes" ? Ne peut-on y lire une occupation de l'espace critique qui rendent inaudibles les analyses de ces derniers en les renvoyant à reprendre les thèses de l'extrême-droite ? Complot, ou stratégie intelligente ?
Aucun non plus qui doute que ces deux mâchoires de l'étau vont utiliser les méfaits et mensonges l'une de l'autre pour semer le doute et utiliser nos fragilités psychologiques d'individus isolés et séparés par un système que nos "égos" intéressent.
Face à ce défi, nous n'avons chacun que notre fragile raison dont on sait qu'elle peut être facilement pervertie de multiples façons. Les "pouvoirs" de tous ordres, l'histoire nous le montre abondamment, ont "logiquement" intérêt à nous priver de l'assurance que les collectifs de vie, de production, d'affinités avaient patiemment et souvent douloureusement construite pour que nous soyons conscients de notre force. Ils s'y sont employés avec violence au cours du temps, rompant toutes les solidarités. Aux solidarités des travailleurs des campagnes et des usines ils ont opposés les "foules" et les "masses" urbaines indifférenciées et anonymes plus facilement manipulables.
Internet est l'aboutissement de cette schizophrénie qui fait de nous des individus isolés devant une machine qui leur permet de "communiquer" avec des masses virtuelles qui ne sont plus les masses des totalitarismes fascistes .
Quoi d'étonnant alors que certains d'entre nous utilisent leur propre rationalité pour dénoncer les dangers des manipulateurs sectaires prompts à capter les proies égarées au risque de se réfugier dans les bras d'un pouvoir qui bien que perçu notoirement imparfait représenterait le "moindre mal", dût-on le payer au prix de notre liberté ?
Que d'autres, mettant plus l'accent sur l'intolérable arrogance de pouvoirs autoritaires et trompeurs se revendiquant d'une démocratie qu'ils volent à nos imaginaires, n'hésitant pas à fabriquer à partir des égarés en tout genre que génère leur gestion du monde, des ennemis publics de tous ordres, essaient de s'accrocher au faible espoir, à l'utopie ?, que nous retrouvions nos capacités instituantes pour changer la "nature" même du pouvoir ? Quitte à lui donner un autre nom.
Est-ce que tenter de se réfuter à coups d'arguments techniques ou pseudo-techniques, logiques ou pseudo-logiques, de références pertinentes ou sulfureuses, mettant en jeu des rapports à la vérité, au vrai, au concevable que, jour après jour, les appareils de "décérébration" s'évertuent à rendre facteurs de division plutôt que de progrès humain, nous permet de réduire notre impuissance collective à peser sur le cours de ce qui pourtant concerne nos vie ?
Internet, tant vanté lorsqu'il s'agit de se donner rendez-vous sur une place publique, ce qui est un bon usage, ne doit-il plus être qu'un réceptacle d'affrontement d'opinions lorsqu'il s'agit d'une entreprise de presse en ligne ? C'est qu'on veut nous faire accroire que le débat public s'y résume et que le réseau se substitue à l'institution.
En tout lieux (entreprise, habitat, reproduction de la force de travail, école), depuis l'origine de son temps, le patronat, propriétaire (par le vol et l'expropriation) des moyens de production et de distribution-diffusion, veut nous faire croire que, employés ou clients, nous n'avons qu'à fermer nos gueule et laisser décider ceux qui "savent", ceux dont la condition de propriétaire garantit la capacité gestionnaire et le souci de l'intérêt commun puisque celui-ci coïnciderait avec leur intérêt particulier. S'y soumettre, n'est-ce pas cela la soumission volontaire ? N'est-ce pas abdiquer avant que de combattre le pouvoir de notre acte de parole ?
Certes , les combats décisifs n'auront pas lieu sur la toile. Mais la capacité à élaborer collectivement
les solutions à nos besoins individuels et sociaux supposent en toutes circonstances la capacité à prendre des décisions par l'utilisation d'un langage commun*. Et les conditions d'exercice de ce langage définissent son statut.
Selon la catégorisation aristotélicienne, la rhétorique, qui fait partie des techniques de preuve les plus faibles, est le type de discours utilisé dans les joutes oratoires, les conversations ordinaires.
La dialectique, elle, est la technique persuasive d'usage dans les débats formels qui se déroulent, par exemple, dans l'enceinte du palais ou au sein des assemblées populaires (Paul Jorion).
Mais Aristote voulait le pouvoir aux philosophes (philosophie, reine des sciences) qui dominent la maîtrise de l'analytique qui est la méthodologie de la preuve constitutive de la connaissance certaine (épistémè).
Or, aujourd'hui, science n'est pas raison. Et celle qui prétend diriger le monde sous les atours de la rationalité n'a plus grand chose à voir avec la philosophie.
Investir le champ du politique aujourd'hui passe certainement par notre capacité collective à réinscrire les échanges dans l'efficacité opérationnelle de la dialectique. Et à considérer que notre statut institutionnel d'abonnés excède notre condition de client dans la dimension de responsabilité qui s'impose à ceux qui choisissent de mettre leur parole sur la place publique.
* les AMAP, les coopératives de production et de consommation, les coordinations, les ateliers populaires, la "base" de certains syndicats, sont des laboratoires où s'expérimentent péniblement cette réappropriation. Encore faut-il ne pas se contenter de penser qu'il suffit de bonne volonté et de cœurs purs, voire de sain bon sens ou de solide logique rationnelle pour déjouer les pièges du pouvoir qui prend les formes du discours. Les multiples "sectes" philosophiques grecques (logiciens, stoïciens, sophistes, idéalistes, ...) ne se sont pas affrontées pour le seul plaisir des mots depuis que Solon à "inventé" la démocratie.
Or dans quelle opposition nous voilà !
D'un côté les conspirationnistes qui seraient victimes des théoriciens du complot.
De l'autre, les conspirationnistes qui seraient victimes de la machination de l'appareil d’État de l'Empire.
Qui, dans l'un et l'autre camp (je ne considère que les gens honnêtes), se reconnaît dans ce dans quoi l'enferme l'autre camp ?
Mon échange avec Djac Baweur me semble avoir fait apparaître ce à quoi chacun dans ces deux "camps" aspire : le dépassement (et sa difficulté) de ce que l'on sent bien être des positions sclérosantes qui ne correspondent pas au désir d'humanité de chacun.
Nous vivons dans un moment du monde dans lequel l'individu moyen, même informé (parce qu'il est "actif" dans la recherche d'information), ne peut se prévaloir d'aucune certitude. Autant sur le sens de la vie en société que sur les sources d'information auxquelles se fier.
Dans ce contexte, les grandes peurs dont les sociétés humaines ont connu de nombreux épisodes dans les périodes troublées, trouvent un terreau fertile. (N'avons-nous pas connu la peur du "bug" de l'an 2000 ? Ne parle-t-on pas de la fin du monde en 2012?)
Aucun d'entre-nous, dans ce forum, ne met en doute les stratégies et les manipulations de l'Empire principalement représenté par l'appareil d’État états-unien. (Je ne retiens ni les théories du lobby juif, francs-maçon, ou autres illuminatis. L'intérêt objectif des grands capitalistes me suffit amplement.)
Aucun d'entre-nous ne met en doute l'utilisation de ces périodes d'insécurité sociale et spirituelle par des groupes aux intérêts obscurs qui surfent sur les terreurs de masse pour promouvoir des thèses millénaristes obscurantistes mais lucratives pour eux. Et nous savons que les rideaux de fumée sont nombreux et opaques. Par exemple, ne peut-on s'interroger sur le fait que les sites "identitaires", "nationalistes", d'extrême-droite (ou Sarkozy récupérant des penseurs de "gauche"), développent des thèmes critiques sur la mondialisation, l'Europe, etc. sous des formes qui récupèrent sans vergogne ce que dénoncent historiquement l'extrême-gauche ou les "marxistes" ? Ne peut-on y lire une occupation de l'espace critique qui rendent inaudibles les analyses de ces derniers en les renvoyant à reprendre les thèses de l'extrême-droite ? Complot, ou stratégie intelligente ?
Aucun non plus qui doute que ces deux mâchoires de l'étau vont utiliser les méfaits et mensonges l'une de l'autre pour semer le doute et utiliser nos fragilités psychologiques d'individus isolés et séparés par un système que nos "égos" intéressent.
Face à ce défi, nous n'avons chacun que notre fragile raison dont on sait qu'elle peut être facilement pervertie de multiples façons. Les "pouvoirs" de tous ordres, l'histoire nous le montre abondamment, ont "logiquement" intérêt à nous priver de l'assurance que les collectifs de vie, de production, d'affinités avaient patiemment et souvent douloureusement construite pour que nous soyons conscients de notre force. Ils s'y sont employés avec violence au cours du temps, rompant toutes les solidarités. Aux solidarités des travailleurs des campagnes et des usines ils ont opposés les "foules" et les "masses" urbaines indifférenciées et anonymes plus facilement manipulables.
Internet est l'aboutissement de cette schizophrénie qui fait de nous des individus isolés devant une machine qui leur permet de "communiquer" avec des masses virtuelles qui ne sont plus les masses des totalitarismes fascistes .
Quoi d'étonnant alors que certains d'entre nous utilisent leur propre rationalité pour dénoncer les dangers des manipulateurs sectaires prompts à capter les proies égarées au risque de se réfugier dans les bras d'un pouvoir qui bien que perçu notoirement imparfait représenterait le "moindre mal", dût-on le payer au prix de notre liberté ?
Que d'autres, mettant plus l'accent sur l'intolérable arrogance de pouvoirs autoritaires et trompeurs se revendiquant d'une démocratie qu'ils volent à nos imaginaires, n'hésitant pas à fabriquer à partir des égarés en tout genre que génère leur gestion du monde, des ennemis publics de tous ordres, essaient de s'accrocher au faible espoir, à l'utopie ?, que nous retrouvions nos capacités instituantes pour changer la "nature" même du pouvoir ? Quitte à lui donner un autre nom.
Est-ce que tenter de se réfuter à coups d'arguments techniques ou pseudo-techniques, logiques ou pseudo-logiques, de références pertinentes ou sulfureuses, mettant en jeu des rapports à la vérité, au vrai, au concevable que, jour après jour, les appareils de "décérébration" s'évertuent à rendre facteurs de division plutôt que de progrès humain, nous permet de réduire notre impuissance collective à peser sur le cours de ce qui pourtant concerne nos vie ?
Internet, tant vanté lorsqu'il s'agit de se donner rendez-vous sur une place publique, ce qui est un bon usage, ne doit-il plus être qu'un réceptacle d'affrontement d'opinions lorsqu'il s'agit d'une entreprise de presse en ligne ? C'est qu'on veut nous faire accroire que le débat public s'y résume et que le réseau se substitue à l'institution.
En tout lieux (entreprise, habitat, reproduction de la force de travail, école), depuis l'origine de son temps, le patronat, propriétaire (par le vol et l'expropriation) des moyens de production et de distribution-diffusion, veut nous faire croire que, employés ou clients, nous n'avons qu'à fermer nos gueule et laisser décider ceux qui "savent", ceux dont la condition de propriétaire garantit la capacité gestionnaire et le souci de l'intérêt commun puisque celui-ci coïnciderait avec leur intérêt particulier. S'y soumettre, n'est-ce pas cela la soumission volontaire ? N'est-ce pas abdiquer avant que de combattre le pouvoir de notre acte de parole ?
Certes , les combats décisifs n'auront pas lieu sur la toile. Mais la capacité à élaborer collectivement
les solutions à nos besoins individuels et sociaux supposent en toutes circonstances la capacité à prendre des décisions par l'utilisation d'un langage commun*. Et les conditions d'exercice de ce langage définissent son statut.
Selon la catégorisation aristotélicienne, la rhétorique, qui fait partie des techniques de preuve les plus faibles, est le type de discours utilisé dans les joutes oratoires, les conversations ordinaires.
La dialectique, elle, est la technique persuasive d'usage dans les débats formels qui se déroulent, par exemple, dans l'enceinte du palais ou au sein des assemblées populaires (Paul Jorion).
Mais Aristote voulait le pouvoir aux philosophes (philosophie, reine des sciences) qui dominent la maîtrise de l'analytique qui est la méthodologie de la preuve constitutive de la connaissance certaine (épistémè).
Or, aujourd'hui, science n'est pas raison. Et celle qui prétend diriger le monde sous les atours de la rationalité n'a plus grand chose à voir avec la philosophie.
Investir le champ du politique aujourd'hui passe certainement par notre capacité collective à réinscrire les échanges dans l'efficacité opérationnelle de la dialectique. Et à considérer que notre statut institutionnel d'abonnés excède notre condition de client dans la dimension de responsabilité qui s'impose à ceux qui choisissent de mettre leur parole sur la place publique.
* les AMAP, les coopératives de production et de consommation, les coordinations, les ateliers populaires, la "base" de certains syndicats, sont des laboratoires où s'expérimentent péniblement cette réappropriation. Encore faut-il ne pas se contenter de penser qu'il suffit de bonne volonté et de cœurs purs, voire de sain bon sens ou de solide logique rationnelle pour déjouer les pièges du pouvoir qui prend les formes du discours. Les multiples "sectes" philosophiques grecques (logiciens, stoïciens, sophistes, idéalistes, ...) ne se sont pas affrontées pour le seul plaisir des mots depuis que Solon à "inventé" la démocratie.
.
Sur mon lieu de travail, la "théorie" la plus en vogue est que Bush a commandité les destructions des tours pour permettre un vaste projet de (re)construction garantissant ainsi du travail aux Américains...
(Je relance comme je peux...)
(Je relance comme je peux...)
Ben, ils peuvent continuer là http://www.arretsurimages.net/forum/read.php?3,1174857#msg-1175895, à se dire des gracieusetés ces Messieurs...non ?
La récré est terminée mais, comme disent les autres :
"Nous sommes légion
Nous ne pardonnons pas
Nous n'oublions pas
Attendez vous à nous revoir"
"Nous sommes légion
Nous ne pardonnons pas
Nous n'oublions pas
Attendez vous à nous revoir"
[large]Pour des questions de lisibilité, ce forum sera définitivement fermé lorsqu'il atteindra 500 messages.[/large]
Il restera consultable par tous, mais aucune réponse ne pourra être ajoutée.
Merci de votre compréhension !
Attention : argument d'autorité terrible, l'enquête journalistique.
Pour mémoire :
"D’abord, je ne fais pas grand cas de ces théories, mais je suis assailli de lettres à leur sujet. Ce n’est pas seulement une énorme industrie, c’est une industrie assez fanatique. (…) C’est presque une sorte de fanatisme religieux.
Il faut quand même se poser des questions. D’abord sur les preuves matérielles. Il y a des coïncidences inexpliquées, des témoignages personnels, etc., mais cela ne pèse pas lourd. On en trouve dans n’importe quel événement mondial complexe. Au sujet des preuves matérielles, peut-on vraiment devenir un expert très qualifié en génie civil et mécanique en passant une heure ou deux sur Internet ? Si oui, il faut dissoudre les sections génie civil et mécanique du Massachusetts Institute of Technology. (…) Si vous croyez réellement à l’une ou l’autre de ces preuves, c’est simple : adressez-vous à des spécialistes capables de les évaluer. Peut-être avez-vous trouvé un physicien quelque part, mais, à ma connaissance, personne n’a voulu proposer quoi que ce soit à une revue professionnelle sérieuse, soumise à la discipline de l’"examen par les pairs". Même sans aller jusque-là, on peut consulter les départements universitaires de génie civil et mécanique. Peut-être les membres du "mouvement pour la vérité sur le 11 septembre" pensent-ils qu’ils sont tous dans le coup ? Si le complot est vaste à ce point, on peut aussi bien l’oublier. Les adeptes du mouvement disent qu’ils ont peur. Il n’y a pas de quoi avoir peur. C’est une des positions les plus sûres pour un opposant, tous ceux qui ont un peu d’expérience en la matière vous le diront. En fait, les autorités se montrent assez tolérantes à cet égard.
Ce qui nous amène à une seconde question. Pourquoi ce débat autour du 11 septembre est-il si bien toléré ? Je soupçonne le pouvoir de le voir d’un bon oeil. Il capte énormément d’énergies et les détourne des véritables crimes de l’administration, infiniment plus graves. (…) Pensons à l’invasion de l’Irak, ou au Liban. Ou à ce qu’ils font subir à la population ouvrière des Etats-Unis. (…) Ils commettent des crimes réels, qui suscitent très peu de protestations. Une des raisons - pas la seule, bien entendu -, c’est qu’on dépense énormément d’énergie militante potentielle dans ces polémiques autour du 11 septembre. Du point de vue des gouvernants, c’est excellent. On donne même à ces militants du temps d’antenne (…), on met leurs livres bien en vue dans les librairies. Très tolérant, comme réaction. (…) Ce n’est pas le genre de réaction qu’on provoque quand on touche aux sujets sensibles.
(…) Et je ne crois pas que leurs preuves soient sérieuses. Ni même que ceux qui les exposent soient capables de les évaluer. Ce sont des questions techniques compliquées. On n’a pas l’air de le comprendre, mais ce n’est pas pour rien que les scientifiques font des expériences, qu’ils ne se contentent pas de filmer ce qu’ils voient par la fenêtre. Car ce qu’on voit par la fenêtre est la résultante de tant de variables qu’on ne sait pas ce qu’on a dans cet imbroglio si complexe. On peut y trouver toutes sortes de coïncidences inexpliquées, d’apparentes violations des lois de la nature. (…) Donc, découvrir qu’il s’est passé ceci, qu’il est arrivé cela, etc., ça ne veut rien dire.
L’argument "à qui profite le 11 septembre ?" n’a guère de poids. Dans ma première interview après le 11 septembre, je crois avoir fait cette prédiction pas particulièrement brillante : tous les pouvoirs du monde allaient immédiatement exploiter l’événement à leurs propres fins. La Russie allait durcir ses atrocités en Tchétchénie, Israël en Cisjordanie, l’Indonésie à Aceh, et la Chine dans ses provinces occidentales. Aux Etats-Unis on s’en est servi de la façon que l’on sait, mais aussi de beaucoup d’autres, moins médiatisées.
(…) Presque tous les gouvernements ont pris des mesures pour surveiller plus étroitement leur population et ce genre de choses. L’administration Bush l’a fait aussi. Donc, "à qui profite le crime ?" n’est pas une preuve suffisante de culpabilité.
L’idée même n’est pas crédible. Pour qu’il y ait une once de vérité dans les théories sur le 11 septembre, il faudrait qu’il y ait eu un énorme complot, incluant les compagnies aériennes, les médias, la préparation des faux avions. Il aurait fallu mettre au courant quantité de gens dans l’administration. Ils ne s’en seraient jamais tirés. Même une dictature n’aurait pas pu. C’est une opération vraiment risquée. LA probabilité d’une fuite est très élevée : ça se serait su tout de suite. Et la moindre fuite aurait aligné tous les dirigeants devant le peloton d’exécution, et sonné le glas du Parti républicain à jamais. Et pour gagner quoi ? Un prétexte pour faire ce qu’ils auraient fait de toute manière, sous un autre prétexte qu’ils auraient pu trouver".
"Les théories sur le 11 septembre (…) exercent le même attrait que le fondamentalisme religieux. (…) Il y a des gens qui n’aiment pas ce qui se passe, qui ont vécu des moments très difficiles, n’ont confiance en personne, et qui n’ont aucun moyen de réagir. Alors ils se raccrochent à quelque chose. Et Internet a un effet pervers. Si c’est un outil merveilleusement efficace pour obtenir des informations, pour l’action politique, pour toutes sortes de choses, il a cependant un gros inconvénient : n’importe qui peut lancer une théorie sur un blog ; cela n’a pratiquement aucun poids, mais ensuite cinq personnes la lisent, et très vite elle entre en croissance exponentielle, jusqu’à devenir une énorme industrie qui s’auto-alimente. Des industries de ce type, il y en a à foison.
(…) Je reçois une avalanche d’e-mails. Et une grande part, plusieurs par jour, envoyés par des gens honnêtes et sincères, me demandent : "Dites-moi ce que je peux faire". Les auteurs de ces courriers appartiennent pour la plupart aux milieux aisés, privilégiés. Ils ne sont pas richissimes, mais assez aisés pour s’asseoir à une table un soir et écrire une lettre à quelqu’un. Dans les pays du tiers-monde les habitants ne vous demandent pas : "Dites-moi ce que je peux faire", ils vous disent ce qu’ils font. Mais, là où les populations sont infiniment plus libres, les gens posent toujours cette question : "Que puis-je faire ?" Et un jour ils se disent : Ah, voilà ce que je peux faire : devenir en une heure ingénieur qualifié en génie civil et prouver que c’est Bush qui a fait sauter les tours jumelles.
Je suis sûr qu’à Washington ils applaudissent des deux mains. (…)"
Noam Chomsky.
"D’abord, je ne fais pas grand cas de ces théories, mais je suis assailli de lettres à leur sujet. Ce n’est pas seulement une énorme industrie, c’est une industrie assez fanatique. (…) C’est presque une sorte de fanatisme religieux.
Il faut quand même se poser des questions. D’abord sur les preuves matérielles. Il y a des coïncidences inexpliquées, des témoignages personnels, etc., mais cela ne pèse pas lourd. On en trouve dans n’importe quel événement mondial complexe. Au sujet des preuves matérielles, peut-on vraiment devenir un expert très qualifié en génie civil et mécanique en passant une heure ou deux sur Internet ? Si oui, il faut dissoudre les sections génie civil et mécanique du Massachusetts Institute of Technology. (…) Si vous croyez réellement à l’une ou l’autre de ces preuves, c’est simple : adressez-vous à des spécialistes capables de les évaluer. Peut-être avez-vous trouvé un physicien quelque part, mais, à ma connaissance, personne n’a voulu proposer quoi que ce soit à une revue professionnelle sérieuse, soumise à la discipline de l’"examen par les pairs". Même sans aller jusque-là, on peut consulter les départements universitaires de génie civil et mécanique. Peut-être les membres du "mouvement pour la vérité sur le 11 septembre" pensent-ils qu’ils sont tous dans le coup ? Si le complot est vaste à ce point, on peut aussi bien l’oublier. Les adeptes du mouvement disent qu’ils ont peur. Il n’y a pas de quoi avoir peur. C’est une des positions les plus sûres pour un opposant, tous ceux qui ont un peu d’expérience en la matière vous le diront. En fait, les autorités se montrent assez tolérantes à cet égard.
Ce qui nous amène à une seconde question. Pourquoi ce débat autour du 11 septembre est-il si bien toléré ? Je soupçonne le pouvoir de le voir d’un bon oeil. Il capte énormément d’énergies et les détourne des véritables crimes de l’administration, infiniment plus graves. (…) Pensons à l’invasion de l’Irak, ou au Liban. Ou à ce qu’ils font subir à la population ouvrière des Etats-Unis. (…) Ils commettent des crimes réels, qui suscitent très peu de protestations. Une des raisons - pas la seule, bien entendu -, c’est qu’on dépense énormément d’énergie militante potentielle dans ces polémiques autour du 11 septembre. Du point de vue des gouvernants, c’est excellent. On donne même à ces militants du temps d’antenne (…), on met leurs livres bien en vue dans les librairies. Très tolérant, comme réaction. (…) Ce n’est pas le genre de réaction qu’on provoque quand on touche aux sujets sensibles.
(…) Et je ne crois pas que leurs preuves soient sérieuses. Ni même que ceux qui les exposent soient capables de les évaluer. Ce sont des questions techniques compliquées. On n’a pas l’air de le comprendre, mais ce n’est pas pour rien que les scientifiques font des expériences, qu’ils ne se contentent pas de filmer ce qu’ils voient par la fenêtre. Car ce qu’on voit par la fenêtre est la résultante de tant de variables qu’on ne sait pas ce qu’on a dans cet imbroglio si complexe. On peut y trouver toutes sortes de coïncidences inexpliquées, d’apparentes violations des lois de la nature. (…) Donc, découvrir qu’il s’est passé ceci, qu’il est arrivé cela, etc., ça ne veut rien dire.
L’argument "à qui profite le 11 septembre ?" n’a guère de poids. Dans ma première interview après le 11 septembre, je crois avoir fait cette prédiction pas particulièrement brillante : tous les pouvoirs du monde allaient immédiatement exploiter l’événement à leurs propres fins. La Russie allait durcir ses atrocités en Tchétchénie, Israël en Cisjordanie, l’Indonésie à Aceh, et la Chine dans ses provinces occidentales. Aux Etats-Unis on s’en est servi de la façon que l’on sait, mais aussi de beaucoup d’autres, moins médiatisées.
(…) Presque tous les gouvernements ont pris des mesures pour surveiller plus étroitement leur population et ce genre de choses. L’administration Bush l’a fait aussi. Donc, "à qui profite le crime ?" n’est pas une preuve suffisante de culpabilité.
L’idée même n’est pas crédible. Pour qu’il y ait une once de vérité dans les théories sur le 11 septembre, il faudrait qu’il y ait eu un énorme complot, incluant les compagnies aériennes, les médias, la préparation des faux avions. Il aurait fallu mettre au courant quantité de gens dans l’administration. Ils ne s’en seraient jamais tirés. Même une dictature n’aurait pas pu. C’est une opération vraiment risquée. LA probabilité d’une fuite est très élevée : ça se serait su tout de suite. Et la moindre fuite aurait aligné tous les dirigeants devant le peloton d’exécution, et sonné le glas du Parti républicain à jamais. Et pour gagner quoi ? Un prétexte pour faire ce qu’ils auraient fait de toute manière, sous un autre prétexte qu’ils auraient pu trouver".
"Les théories sur le 11 septembre (…) exercent le même attrait que le fondamentalisme religieux. (…) Il y a des gens qui n’aiment pas ce qui se passe, qui ont vécu des moments très difficiles, n’ont confiance en personne, et qui n’ont aucun moyen de réagir. Alors ils se raccrochent à quelque chose. Et Internet a un effet pervers. Si c’est un outil merveilleusement efficace pour obtenir des informations, pour l’action politique, pour toutes sortes de choses, il a cependant un gros inconvénient : n’importe qui peut lancer une théorie sur un blog ; cela n’a pratiquement aucun poids, mais ensuite cinq personnes la lisent, et très vite elle entre en croissance exponentielle, jusqu’à devenir une énorme industrie qui s’auto-alimente. Des industries de ce type, il y en a à foison.
(…) Je reçois une avalanche d’e-mails. Et une grande part, plusieurs par jour, envoyés par des gens honnêtes et sincères, me demandent : "Dites-moi ce que je peux faire". Les auteurs de ces courriers appartiennent pour la plupart aux milieux aisés, privilégiés. Ils ne sont pas richissimes, mais assez aisés pour s’asseoir à une table un soir et écrire une lettre à quelqu’un. Dans les pays du tiers-monde les habitants ne vous demandent pas : "Dites-moi ce que je peux faire", ils vous disent ce qu’ils font. Mais, là où les populations sont infiniment plus libres, les gens posent toujours cette question : "Que puis-je faire ?" Et un jour ils se disent : Ah, voilà ce que je peux faire : devenir en une heure ingénieur qualifié en génie civil et prouver que c’est Bush qui a fait sauter les tours jumelles.
Je suis sûr qu’à Washington ils applaudissent des deux mains. (…)"
Noam Chomsky.
Suite de là.
Merci de revenir à une argumentation plus objective, ce pourquoi je me permets de reprendre avec mes excuses pour une certaine longueur.
Tout d'abord, mes visites à bastion.net ne datent pas d'aujourd'hui, j'aime bien l'exhaustivité, si je peux arriver à l'atteindre, ce qui, dans le cas précis est une sacré gageure. Un large éventail de faits, plus ou moins avérés, ne peut qu'être bénéfique à une réflexion. Le tout est d'arriver à discriminer lesquels sont les faits et lesquels sont les élucubrations.
Mais, comme j'ai pu le mentionner, ma bêtise scientifique est grande et, si j'aime les jolies courbes et les schémas pleins de chiffres pour leur esthétisme, leur sens profond m'échappe complètement. Surtout qu'il y a autant de beaux graphiques et des tas de chiffres du côté obscur devant lesquels j'ai le même air béat. Donc, lorsque vous vous dites m'avoir fourni [I]« un ensemble de démonstration, qui apporte des explications simples et rationnelles à tous les problèmes qui se posent » vous vous retrouvez confronté à mon air béat pour lequel, "c'est insuffisant". Uniquement parce que je suis inculte et/ou bête, je vous l'accorde. Pour avoir longtemps travaillé pour la promotion de l'industrie pharmaceutique, je sais comment il est simple de distordre, ô combien légèrement, une réalité démontrée par les nombres. Mais je n'ai pas les moyens débattre là-dessus.
J'ai donc lu avec attention, passant sur les probablement magnifiques et détaillés développements scientifiques qui égosillaient à mon ignorance, pour arriver aux conclusions qui sont, à mes yeux, de par le fait de mon manque de diplômes en physique des matériaux, sismologie, etc. etc., simples et rationnelles… de part et d'autre. Et, pour debunker une de vos assertions, ce n'est pas tant des doutes que j'ai, plutôt un flou à ce propos. Il ne suffit pas de répéter quatre fois "simple(s) et rationnelle(s)" pour que magiquement, "en toute logique" selon vous, ça le devienne.
Et je me base sur cette même logique pour trouver curieux que, le même jour, trois bâtiments se retrouvent pulvérisés dans des conditions que vous avez vous-même traitées d'"inconcevables". Et pourtant, je n'écarte absolument pas qu'il puisse y avoir d'excellentes explications à cela, même qu'elles soient en accord avec la Version Officielle ou tout autre que vous défendiez. Contrairement à ce que vous souhaitez vouloir m'affubler, je ne cherche pas à faire coller la réalité à mes convictions ou à mes croyances. Pour une simple (et rationnelle?) raison: sur ce sujet, je n'ai pas de convictions ni de croyances, juste une quantité de questions auxquelles je n'ai pas de réponses.
Ou plutôt, pour être honnête, j'ai une conviction: que tout ça me semble un peu trop facile. Evidemment, je peux me tromper, c'est peut-être beaucoup plus simple qu'il n'y paraît. Je pense souvent au chemin de la moindre résistance, ainsi que les apparences et nos préconceptions masquent souvent une réalité beaucoup élémentaire que celle que nous imaginons. Néanmoins, si j'en appelle à une certaine logique sur la chute des tours, mes questionnements ne sont pas tournés vers l'aspect scientifique sur lequel je n'ai aucune prise. Ils portent plutôt sur ce qui est sous-tendu dans cet événement: les intérêts en jeu.
Le lien que vous m'avez envoyé sur Bastion.net couvre en détail les facettes qui pratiquement m'indiffèrent, sur lesquelles je ne peux rien opposer qu'une stupéfaction que beaucoup partagent. Il n'aborde en aucune manière les motivations et les raisons qui ont pu conduire à ce qui a profondément modifié toute la structure de notre société. Dans le cadre d'une investigation criminelle, ce qui me semble être le cas ici, on cherche à savoir à qui le crime profite, qui pouvait avoir la motivation de le commettre. Les éléments matériels, scientifiques, ne font que supporter les conclusions de l'enquête. Parce que ce crime ne se borne pas à son aspect scientifique. Il a été organisé, planifié, financé et exécuté par des hommes (apparemment pas de femmes, désolé pour la parité).
Et vous mentionniez mes doutes, oui, j'en ai, sur ce plan là. Mais vous allez sans doute pouvoir rapidement les dissiper avec des explications simples et rationnelles. Le premier, c'est que Ben Laden en tant que chef d'Al Qaeda a été immédiatement désigné comme responsable de ces attentats, ce qui a légitimé l'invasion de l'Afghanistan. Mais je n'ai aucune connaissance d'une vidéo ou d'un communiqué où il les revendique clairement. On pourrait penser qu'après un acte aussi magistral, il aurait pu se fendre de quelques sautillements de joie et de narguer la puissance qu'il venait de mettre à genoux. Rien. Qui plus est, sa fiche signalétique sur le site du FBI ne comporte toujours pas, 10 ans après, sa mise en accusation pour les attentats du 11 Septembre.
En fait, je n'ai pas souvenir que ces attentats aient été revendiqués par quiconque. Genre "on a juste fait ça pour rigoler, on n'avait pas pensé à exiger quoi que ce soit". De plus, nombre des terroristes présumés, dont les photos et les identités ont été rapidement dévoilés, ont même été retrouvés bien vivants, certains n'ayant jamais voyagé hors de leur pays -- je prends bien soin de ne pas utiliser de liens vers les sites de mes potes complotistes, c'est la BBC, là, en 2001. Mais, du reste, les deux liens que j'avais fournis vers l'essai de Kevin Ryan, chimiste, débarqué de son entreprise après avoir critiqué le rapport du NIST, ne parle pas de faits scientifiques, il ne tente que de mettre en lumière les relations qui unissent les différents protagonistes.
Il détaille avec des "faits vérifiés" par nombre de sources, les liens parfois surprenants des acteurs ou spectateurs de ce jour funeste. Je n'ai pas démêlé cet imbroglio dont la lecture est pourtant édifiante. Il ne fait juste que poser d'autres questions, et de proposer des pistes pour la résolution de cette énigme: QUI a commis ce crime ? Il apparaît que tout le monde ergote sur le comment de la chute des tours, en évitant soigneusement de s'interroger sur le ou les coupables.
Pour faire un peu d'humour, je vais reprendre les chiffres donnés par un site pro-officiel sur les montants alloués à différentes enquêtes suite à des catastrophes amerlocaines (comme dirait Korkos):
1986: Explosion de la navette Challenger: $75 millions (38,88 m de long)
2004: Explosion de la navette Columbia: $50 millions (37,24 m de long)
1998: l'affaire Clinton-Lewinsky: $40 millions (20 cm de long - estimation)
2002-2004: La commission du 9/11: $14 millions (2 x ~416 m + 226 m de haut + Pentagone + Pennsylvanie)
Encore une fois, c'est de l'humour, je ne cherche rien à démontrer. Ou que, pour rassurer certains, la taille n'a pas d'importance comme le démontre cet État confronté à sa plus considérable agression qui ne juge pas utile de mettre tous les moyens pour en déterminer les causes.
Pour finir, et revenir sur mes sympathies conspirationnistes et autres valeureux chasseurs d'extra-terrestres, je vais citer Jean-Luc Mélenchon (qui manquait quand même dans ce fil) lors de son exposé du 9 mai 2011 à l'occasion de l'anniversaire de l'élection de François Mitterrand:
« Pour ce qui me concerne, je dois donc commencer par vous dire que je n’encombrerai pas l’effort de conviction que je vais faire […] de la nature des relations que j’ai pu avoir personnellement avec lui. Je les mets donc de côté. Je le dis parce que le goût des caricatures et de la pensée simple, en quelques mots qui tiennent dans des phrases courtes, c’est-à-dire le format médiatique, nous condamnent à être, soit des ennemis aveuglés de François Mitterrand, soit des mitterrandolâtres. Entre les deux, il n’y a de place pour rien. En tout cas, il semblerait qu’entre les deux qu’il n’y ait pas de place pour l’intelligence. Je pense que, précisément, c’est l’effet qui est recherché. »
C'est la même chose pour les rangements dans les petites cases "qui croit au simple et rationnel" et "qui est complitiste, conspirationniste et chasseur d'extra-terrestres". Il n'y a rien au milieu, ce dont vous m'avez abreuvé de démonstrations très convaincantes.
Merci de revenir à une argumentation plus objective, ce pourquoi je me permets de reprendre avec mes excuses pour une certaine longueur.
Tout d'abord, mes visites à bastion.net ne datent pas d'aujourd'hui, j'aime bien l'exhaustivité, si je peux arriver à l'atteindre, ce qui, dans le cas précis est une sacré gageure. Un large éventail de faits, plus ou moins avérés, ne peut qu'être bénéfique à une réflexion. Le tout est d'arriver à discriminer lesquels sont les faits et lesquels sont les élucubrations.
Mais, comme j'ai pu le mentionner, ma bêtise scientifique est grande et, si j'aime les jolies courbes et les schémas pleins de chiffres pour leur esthétisme, leur sens profond m'échappe complètement. Surtout qu'il y a autant de beaux graphiques et des tas de chiffres du côté obscur devant lesquels j'ai le même air béat. Donc, lorsque vous vous dites m'avoir fourni [I]« un ensemble de démonstration, qui apporte des explications simples et rationnelles à tous les problèmes qui se posent » vous vous retrouvez confronté à mon air béat pour lequel, "c'est insuffisant". Uniquement parce que je suis inculte et/ou bête, je vous l'accorde. Pour avoir longtemps travaillé pour la promotion de l'industrie pharmaceutique, je sais comment il est simple de distordre, ô combien légèrement, une réalité démontrée par les nombres. Mais je n'ai pas les moyens débattre là-dessus.
J'ai donc lu avec attention, passant sur les probablement magnifiques et détaillés développements scientifiques qui égosillaient à mon ignorance, pour arriver aux conclusions qui sont, à mes yeux, de par le fait de mon manque de diplômes en physique des matériaux, sismologie, etc. etc., simples et rationnelles… de part et d'autre. Et, pour debunker une de vos assertions, ce n'est pas tant des doutes que j'ai, plutôt un flou à ce propos. Il ne suffit pas de répéter quatre fois "simple(s) et rationnelle(s)" pour que magiquement, "en toute logique" selon vous, ça le devienne.
Et je me base sur cette même logique pour trouver curieux que, le même jour, trois bâtiments se retrouvent pulvérisés dans des conditions que vous avez vous-même traitées d'"inconcevables". Et pourtant, je n'écarte absolument pas qu'il puisse y avoir d'excellentes explications à cela, même qu'elles soient en accord avec la Version Officielle ou tout autre que vous défendiez. Contrairement à ce que vous souhaitez vouloir m'affubler, je ne cherche pas à faire coller la réalité à mes convictions ou à mes croyances. Pour une simple (et rationnelle?) raison: sur ce sujet, je n'ai pas de convictions ni de croyances, juste une quantité de questions auxquelles je n'ai pas de réponses.
Ou plutôt, pour être honnête, j'ai une conviction: que tout ça me semble un peu trop facile. Evidemment, je peux me tromper, c'est peut-être beaucoup plus simple qu'il n'y paraît. Je pense souvent au chemin de la moindre résistance, ainsi que les apparences et nos préconceptions masquent souvent une réalité beaucoup élémentaire que celle que nous imaginons. Néanmoins, si j'en appelle à une certaine logique sur la chute des tours, mes questionnements ne sont pas tournés vers l'aspect scientifique sur lequel je n'ai aucune prise. Ils portent plutôt sur ce qui est sous-tendu dans cet événement: les intérêts en jeu.
Le lien que vous m'avez envoyé sur Bastion.net couvre en détail les facettes qui pratiquement m'indiffèrent, sur lesquelles je ne peux rien opposer qu'une stupéfaction que beaucoup partagent. Il n'aborde en aucune manière les motivations et les raisons qui ont pu conduire à ce qui a profondément modifié toute la structure de notre société. Dans le cadre d'une investigation criminelle, ce qui me semble être le cas ici, on cherche à savoir à qui le crime profite, qui pouvait avoir la motivation de le commettre. Les éléments matériels, scientifiques, ne font que supporter les conclusions de l'enquête. Parce que ce crime ne se borne pas à son aspect scientifique. Il a été organisé, planifié, financé et exécuté par des hommes (apparemment pas de femmes, désolé pour la parité).
Et vous mentionniez mes doutes, oui, j'en ai, sur ce plan là. Mais vous allez sans doute pouvoir rapidement les dissiper avec des explications simples et rationnelles. Le premier, c'est que Ben Laden en tant que chef d'Al Qaeda a été immédiatement désigné comme responsable de ces attentats, ce qui a légitimé l'invasion de l'Afghanistan. Mais je n'ai aucune connaissance d'une vidéo ou d'un communiqué où il les revendique clairement. On pourrait penser qu'après un acte aussi magistral, il aurait pu se fendre de quelques sautillements de joie et de narguer la puissance qu'il venait de mettre à genoux. Rien. Qui plus est, sa fiche signalétique sur le site du FBI ne comporte toujours pas, 10 ans après, sa mise en accusation pour les attentats du 11 Septembre.
En fait, je n'ai pas souvenir que ces attentats aient été revendiqués par quiconque. Genre "on a juste fait ça pour rigoler, on n'avait pas pensé à exiger quoi que ce soit". De plus, nombre des terroristes présumés, dont les photos et les identités ont été rapidement dévoilés, ont même été retrouvés bien vivants, certains n'ayant jamais voyagé hors de leur pays -- je prends bien soin de ne pas utiliser de liens vers les sites de mes potes complotistes, c'est la BBC, là, en 2001. Mais, du reste, les deux liens que j'avais fournis vers l'essai de Kevin Ryan, chimiste, débarqué de son entreprise après avoir critiqué le rapport du NIST, ne parle pas de faits scientifiques, il ne tente que de mettre en lumière les relations qui unissent les différents protagonistes.
Il détaille avec des "faits vérifiés" par nombre de sources, les liens parfois surprenants des acteurs ou spectateurs de ce jour funeste. Je n'ai pas démêlé cet imbroglio dont la lecture est pourtant édifiante. Il ne fait juste que poser d'autres questions, et de proposer des pistes pour la résolution de cette énigme: QUI a commis ce crime ? Il apparaît que tout le monde ergote sur le comment de la chute des tours, en évitant soigneusement de s'interroger sur le ou les coupables.
Pour faire un peu d'humour, je vais reprendre les chiffres donnés par un site pro-officiel sur les montants alloués à différentes enquêtes suite à des catastrophes amerlocaines (comme dirait Korkos):
1986: Explosion de la navette Challenger: $75 millions (38,88 m de long)
2004: Explosion de la navette Columbia: $50 millions (37,24 m de long)
1998: l'affaire Clinton-Lewinsky: $40 millions (20 cm de long - estimation)
2002-2004: La commission du 9/11: $14 millions (2 x ~416 m + 226 m de haut + Pentagone + Pennsylvanie)
Encore une fois, c'est de l'humour, je ne cherche rien à démontrer. Ou que, pour rassurer certains, la taille n'a pas d'importance comme le démontre cet État confronté à sa plus considérable agression qui ne juge pas utile de mettre tous les moyens pour en déterminer les causes.
Pour finir, et revenir sur mes sympathies conspirationnistes et autres valeureux chasseurs d'extra-terrestres, je vais citer Jean-Luc Mélenchon (qui manquait quand même dans ce fil) lors de son exposé du 9 mai 2011 à l'occasion de l'anniversaire de l'élection de François Mitterrand:
« Pour ce qui me concerne, je dois donc commencer par vous dire que je n’encombrerai pas l’effort de conviction que je vais faire […] de la nature des relations que j’ai pu avoir personnellement avec lui. Je les mets donc de côté. Je le dis parce que le goût des caricatures et de la pensée simple, en quelques mots qui tiennent dans des phrases courtes, c’est-à-dire le format médiatique, nous condamnent à être, soit des ennemis aveuglés de François Mitterrand, soit des mitterrandolâtres. Entre les deux, il n’y a de place pour rien. En tout cas, il semblerait qu’entre les deux qu’il n’y ait pas de place pour l’intelligence. Je pense que, précisément, c’est l’effet qui est recherché. »
C'est la même chose pour les rangements dans les petites cases "qui croit au simple et rationnel" et "qui est complitiste, conspirationniste et chasseur d'extra-terrestres". Il n'y a rien au milieu, ce dont vous m'avez abreuvé de démonstrations très convaincantes.
Dimanche dernier, 11 septembre, c'était aussi l'ouverture de la chasse. Le traditionnel retour des tueurs en treillis et entre deux vins.
Aux promeneurs en milieu hostile : Evitez absolument ce genre de plaisanterie d'inspiration slave.
Revêtez une tenue aux couleurs vives, style Arlequin, ornée de clochettes tintinnabulantes. Ne sifflez pas, sous peine d'être pris pour une buse ou un bécasseau. Si vous croisez une bande armée jusqu'aux dents, abstenez vous de traiter ses membres d'abrutis ou de crétins congénitaux. N'oubliez jamais qu'ils le sont réellement.
Si vous tombez nez à nez avec un de leurs chiens, commencez par l'amadouer avec un "oh, qu'il est beau le toutou !", caressez le prudemment, puis vous étant assuré qu'il n'est pas trop agressif et que son maître ne traîne pas dans les parages, bottez lui violemment l'arrière-train, à ce meilleur ami des viandards. Ça défoule. Et puis il n'ira pas le répéter.
Pour d'autres conseils utiles anti-chasseurs, je reste à votre disposition.
Aux promeneurs en milieu hostile : Evitez absolument ce genre de plaisanterie d'inspiration slave.
Revêtez une tenue aux couleurs vives, style Arlequin, ornée de clochettes tintinnabulantes. Ne sifflez pas, sous peine d'être pris pour une buse ou un bécasseau. Si vous croisez une bande armée jusqu'aux dents, abstenez vous de traiter ses membres d'abrutis ou de crétins congénitaux. N'oubliez jamais qu'ils le sont réellement.
Si vous tombez nez à nez avec un de leurs chiens, commencez par l'amadouer avec un "oh, qu'il est beau le toutou !", caressez le prudemment, puis vous étant assuré qu'il n'est pas trop agressif et que son maître ne traîne pas dans les parages, bottez lui violemment l'arrière-train, à ce meilleur ami des viandards. Ça défoule. Et puis il n'ira pas le répéter.
Pour d'autres conseils utiles anti-chasseurs, je reste à votre disposition.
A DANIEL SCHNEIDERMAN.
Je suis intervenu, en fin de semaine dernière, après la lecture de « LE 11-SEPTEMBRE, LA SEPIA ET LE RELIGIEUX », d’Alain Korkos, dans « Signaler une faute ». Après l’explication de la faute, je disais qu’il y avait un autre 11 septembre, celui de l’année 1973, qui a vu Pinochet, marionnette de la CIA, assassiner Allende et des milliers de Chiliens. Me doutant qu’on allait nous rebattre les oreilles avec l’attentat des tours jumelles tout en occultant le 11 septembre 1973, je demandais qu’ASI, un média pas comme les autres, n’oublie pas cette date. Déception, car aujourd’hui 13 septembre, à part trois personnes sur ce forum qui en ont parlé en deux ou trois lignes, RIEN. Je me suis trompé, ASI est un média comme les autres puisqu’il a mêlé sa voix, certes à sa façon, au concert assourdissant des autres. Il y aura une session de rattrapage en 2013 car les médias adorent les chiffres ronds. Mais je doute fort qu’on en parlera dans deux ans. A croire qu’il n’y a qu’un seul 11 septembre dans les cerveaux et que nous sommes tous Etats-uniens ! Impérialisme oblige…
Je suis intervenu, en fin de semaine dernière, après la lecture de « LE 11-SEPTEMBRE, LA SEPIA ET LE RELIGIEUX », d’Alain Korkos, dans « Signaler une faute ». Après l’explication de la faute, je disais qu’il y avait un autre 11 septembre, celui de l’année 1973, qui a vu Pinochet, marionnette de la CIA, assassiner Allende et des milliers de Chiliens. Me doutant qu’on allait nous rebattre les oreilles avec l’attentat des tours jumelles tout en occultant le 11 septembre 1973, je demandais qu’ASI, un média pas comme les autres, n’oublie pas cette date. Déception, car aujourd’hui 13 septembre, à part trois personnes sur ce forum qui en ont parlé en deux ou trois lignes, RIEN. Je me suis trompé, ASI est un média comme les autres puisqu’il a mêlé sa voix, certes à sa façon, au concert assourdissant des autres. Il y aura une session de rattrapage en 2013 car les médias adorent les chiffres ronds. Mais je doute fort qu’on en parlera dans deux ans. A croire qu’il n’y a qu’un seul 11 septembre dans les cerveaux et que nous sommes tous Etats-uniens ! Impérialisme oblige…
Les deux Amériques face à l'Islam
A propos de la construction d'un centre culturel islamique près de Ground Zero.
A propos de la construction d'un centre culturel islamique près de Ground Zero.
Et dire que je trouvais les forums d'@si soporifiques...
Je continue cette conversation ici parce qu'elle soulève quelques points intéressants et qu'il n'y a plus de place en haut.
Comme le souligne abondamment freudqo, je suis assez ignare. J'ignore tout des bâtiments, de la démolition contrôlée, de comment piloter des avions de la manière dont ils l'ont été et j'en passe. Je me fie donc à l'avis de gens qui savent et j'essaye de faire jouer mon sens critique, comme le demande Djac.
Je suis alors confronté au problème suivant.
Dans les gens qui savent, j'ai, d'un côté, les architectes et les ingénieurs qui ont conçu et construit ces tours auxquels je décide d'accorder quelque crédit sur leurs capacités à mener correctement leur entreprise, avec des résultats pouvant assurer au maximum la sécurité des personnes destinées travailler dedans, de même que celles évoluant autour, dans le cas d'un effondrement moins propre que celui auquel on est confronté.
J'ai, de l'autre, un gouvernement qui a subi quatre détournements d'avions simultanés et qui n'a pu réagir comme on aurait pu s'y attendre en tel cas, permettant que deux viennent s'incruster avec précision dans chacune des deux tours du World Trade Center. Ledit gouvernement se déclare alors attaqué, en état de guerre et trouve même rapidement les traces des coupables alors que les tours s'effondrent. Jusque là, tout va bien. Il diligente ensuite une, puis deux commissions pour faire toute la lumière sur ces événements, lesquelles arrivent à des conclusions qui confirment ce qui avait été suggéré par ledit gouvernement.
Rétrospectivement, là, je tique un peu. Je n'ai, je le rappelle, aucune connaissance technique dans quelque domaine que ce soit, mais je pars du principe que les architectes et les ingénieurs en avaient un tant soit peu, ayant même prévu, d'après Wikipédia, qu'un avion puisse percuter leur oeuvre, voire même plusieurs, ainsi, évidemment, qu'elle puisse être le théâtre d'un gros incendie. Donc, me dis-je, même si à l'époque le plus gros avion envisagé était un peu plus petit que ceux ayant effectivement participé au drame, un certain nombre de facteurs catastrophiques avaient été pris en compte, selon des modèles et des principes bien décrits par Djac.
Maintenant, les commissions ont démontré aux moyens des mêmes principes (je pense que ceux des matériaux tels que l'acier et le béton n'ont quand même pas pu changer autant en 40 ans), mais certainement avec des modèles beaucoup plus performants, qu'un effondrement de ce type était possible, qu'un suffisamment gros incendie d'environ 1 heure survenant dans les étages supérieurs pouvait conduire à la pulvérisation pure et simple d'un bâtiment de 400 mètres de haut en quelques secondes. Pardon, de deux bâtiments de 400 mètres de haut en autant de secondes. Le même jour, de façon exactement identique. Et même d'un troisième, dans des mêmes conditions, même sans avion dedans.
Et là ma question est: pourquoi les architectes et les ingénieurs qui ont bâti ces tours n'ont pas été traduits en justice, ni même inquiétés? Parce que je veux bien croire que les paramètres étaient inédits, exceptionnels, on a les exemples d'incendies ravageurs qui ne laissent que des ruines fumantes, des squelettes de métal et de béton, affaissés par endroits. Mais tout le monde a encore en tête l'image d'après la catastrophe: il n'y a pas de ruines, juste quelques moignons de métal sortant du sol, tout le reste a été vaporisé en un gros nuage de poussière. Trois fois.
Et puis je m'ajoute que nous vivrions dans un monde bien différent si ces experts avaient pu trouver autre chose, qu'il était finalement impensable, du moins pour le gouvernement américain qui les a commissionnés, que la chute des tours ne soit pas la conséquence des deux avions kamikazes et de celle-ci uniquement -- en omettant alors l'inconscience criminelle de ses constructeurs.
Comme le souligne abondamment freudqo, je suis assez ignare. J'ignore tout des bâtiments, de la démolition contrôlée, de comment piloter des avions de la manière dont ils l'ont été et j'en passe. Je me fie donc à l'avis de gens qui savent et j'essaye de faire jouer mon sens critique, comme le demande Djac.
Je suis alors confronté au problème suivant.
Dans les gens qui savent, j'ai, d'un côté, les architectes et les ingénieurs qui ont conçu et construit ces tours auxquels je décide d'accorder quelque crédit sur leurs capacités à mener correctement leur entreprise, avec des résultats pouvant assurer au maximum la sécurité des personnes destinées travailler dedans, de même que celles évoluant autour, dans le cas d'un effondrement moins propre que celui auquel on est confronté.
J'ai, de l'autre, un gouvernement qui a subi quatre détournements d'avions simultanés et qui n'a pu réagir comme on aurait pu s'y attendre en tel cas, permettant que deux viennent s'incruster avec précision dans chacune des deux tours du World Trade Center. Ledit gouvernement se déclare alors attaqué, en état de guerre et trouve même rapidement les traces des coupables alors que les tours s'effondrent. Jusque là, tout va bien. Il diligente ensuite une, puis deux commissions pour faire toute la lumière sur ces événements, lesquelles arrivent à des conclusions qui confirment ce qui avait été suggéré par ledit gouvernement.
Rétrospectivement, là, je tique un peu. Je n'ai, je le rappelle, aucune connaissance technique dans quelque domaine que ce soit, mais je pars du principe que les architectes et les ingénieurs en avaient un tant soit peu, ayant même prévu, d'après Wikipédia, qu'un avion puisse percuter leur oeuvre, voire même plusieurs, ainsi, évidemment, qu'elle puisse être le théâtre d'un gros incendie. Donc, me dis-je, même si à l'époque le plus gros avion envisagé était un peu plus petit que ceux ayant effectivement participé au drame, un certain nombre de facteurs catastrophiques avaient été pris en compte, selon des modèles et des principes bien décrits par Djac.
Maintenant, les commissions ont démontré aux moyens des mêmes principes (je pense que ceux des matériaux tels que l'acier et le béton n'ont quand même pas pu changer autant en 40 ans), mais certainement avec des modèles beaucoup plus performants, qu'un effondrement de ce type était possible, qu'un suffisamment gros incendie d'environ 1 heure survenant dans les étages supérieurs pouvait conduire à la pulvérisation pure et simple d'un bâtiment de 400 mètres de haut en quelques secondes. Pardon, de deux bâtiments de 400 mètres de haut en autant de secondes. Le même jour, de façon exactement identique. Et même d'un troisième, dans des mêmes conditions, même sans avion dedans.
Et là ma question est: pourquoi les architectes et les ingénieurs qui ont bâti ces tours n'ont pas été traduits en justice, ni même inquiétés? Parce que je veux bien croire que les paramètres étaient inédits, exceptionnels, on a les exemples d'incendies ravageurs qui ne laissent que des ruines fumantes, des squelettes de métal et de béton, affaissés par endroits. Mais tout le monde a encore en tête l'image d'après la catastrophe: il n'y a pas de ruines, juste quelques moignons de métal sortant du sol, tout le reste a été vaporisé en un gros nuage de poussière. Trois fois.
Et puis je m'ajoute que nous vivrions dans un monde bien différent si ces experts avaient pu trouver autre chose, qu'il était finalement impensable, du moins pour le gouvernement américain qui les a commissionnés, que la chute des tours ne soit pas la conséquence des deux avions kamikazes et de celle-ci uniquement -- en omettant alors l'inconscience criminelle de ses constructeurs.
Cet infâme révisionniste continue sa propagande :
http://www.dailymotion.com/video/xl0yf6_mathieu-kassovitz-parle-du-11-septembre-2001-vous-avez-le-droit-de-douter-de-la-version-officielle_news#from=embediframe
Honte à lui, est-il fou ? Est-il un abruti ?
Je ne sais pas.
http://www.dailymotion.com/video/xl0yf6_mathieu-kassovitz-parle-du-11-septembre-2001-vous-avez-le-droit-de-douter-de-la-version-officielle_news#from=embediframe
Honte à lui, est-il fou ? Est-il un abruti ?
Je ne sais pas.
Je sais bien qui tu es, Ulysse, et je n'ai jamais prétendu le contraire.
Le seul point sur lequel nous ne sommes pas d'accord, c'est ceci : Ce que rejette, c'est cette réaction primaire de ceux qui considèrent que tous les citoyens des USA sont des coupables en puissance, et que les 3000 morts du 09/11 ont payé, reçu un châtiment mérité. Car c'est bien ce qui ressort du message de AA.
Et bien non. Je crois que c'est ce que tu en retiens.
Et AA posait une question que je trouve intéressante, et digne de débat.
Le seul point sur lequel nous ne sommes pas d'accord, c'est ceci : Ce que rejette, c'est cette réaction primaire de ceux qui considèrent que tous les citoyens des USA sont des coupables en puissance, et que les 3000 morts du 09/11 ont payé, reçu un châtiment mérité. Car c'est bien ce qui ressort du message de AA.
Et bien non. Je crois que c'est ce que tu en retiens.
Et AA posait une question que je trouve intéressante, et digne de débat.
[quote=15h49 lu la photo la plus controversée du 11-Septembre Par Alain Korkos le 09/09/2011
Un article du Guardian, publié le 2 septembre dernier, rappelle l'histoire de cette très étrange image : Photo © Thomas Hoepker/Magnum "Sur cette photo prise par Thomas Hoepker le 11 septembre 2001, écrit Jonathan Jones, on peut voir un groupe de New-yorkais assis, en train de discuter dans un parc ensoleillé de Brooklyn. Derrière eux, au delà d'une eau bleue scintillante, dans un ciel d'azur, un terrible nuage de fumée et de poussières survole le bas de Manhattan. Il part des deux tours qui ont été frappées par les terroristes le matin même et qui se sont effondrées, tuant par le feu, la fumée, la chute ou l'écrasement environ 3 000 personnes."
Thomas Hoepker, continue-t-il, attendra 2006 avant de publier cette photo dans un livre. Elle fera débat, évidemment. Frank Rich, dans un article du New York Times, "vit dans cette photographie troublante une image de l'Amérique, incapable de tirer des leçons de ce jour tragique : « Les jeunes gens visibles sur la photo de M. Hoepker ne sont pas forcément insensibles. Ils sont juste Américains »". Mais la personne qui, à l'extrême droite de l'image, a l'air de prendre un bain de soleil avec sa petite amie, réagit en déclarant qu'ils étaient en fait "dans un état de choc profond".
L'auteur de l'article, lui, manifeste son scepticisme en écrivant : "Bah ! Il est impossible de photographier un sentiment." ("Well, you can't photograph a feeling.") Mouais.
Ce gars-là, Jonathan Jones, devrait contempler plus souvent des photos et des tableaux dans les expositions et les musées, avant d'écrire de telles généralités ressemblant tellement à de la bêtise qu'on pourrait presque confondre. Impavide, il continue en affirmant la chose suivante : "Cette image d'un cataclysme historique nous montre quelque chose qui se vérifie lors de tous les événements historiques : la vie ne s'arrête pas sous prétexte qu'il se produit une bataille ou un acte de terrorisme à deux pas. Les artistes et les écrivains n'ont cessé de le dire, à travers les âges.
Ainsi, dans son tableau La Chute d'Icare, le peintre de la Renaissance Pieter Bruegel met en scène un paysan labourant son champ pendant qu'un jeune homme tombe à l'eau et se noie. C'est une observation très similaire à laquelle se livre Hoepker."
Jonathan Jones a l'art de faire des raccourcis saisissants, pas forcément appropriés. Il nie d'abord la déclaration de la personne assise à droite de l'image, il compare ensuite la tragédie du 11-Septembre à La Chute d'Icare en attribuant à cette catastrophe le message du tableau.
Sauf qu'il y a une immense différence entre les deux événements : La Chute d'Icare est due à la prétention et l'imprévoyance d'une seule et unique personne, un gamin qui a voulu voler trop près du soleil grâce à des ailes collées avec de la cire ; et ce n'est pas la chute de ce jeune prétentieux, nous dit Bruegel, qui va empêcher le monde de tourner. Il en a vu d'autres. C'est sûr. L'écroulement du World Trade Center, lui, ne s'est pas produit par la faute des 2 995 personnes qui sont mortes à cette occasion. Ce n'était que des employés de bureau, des passants, des policiers et des pompiers. Peut-être que cet événement ne changera pas la face du monde, qui continuera de tourner comme avant. Mais toutes ces victimes n'avaient pas défié le soleil en se collant des ailes dans le dos, elles ne méritaient pas forcément cette fin.]
Voilà un point de vue (exprimé par Alain Korkos) qui me semble illustrer ce que nous propose de questionner IT : « C'est pourquoi j'ai tendance à être plus curieux des systèmes de représentation eux-mêmes que de cette vérité. »
Analyste d'image, Alain Korkos, retient pour "dénigrer" « ce gars-là, Jonathan Jones », la comparaison avec le tableau La Chute d'Icare, bien que Jones cite aussi Stendhal et Tony Blair.
À sa "lecture" on peut en opposer une autre.
Attribuer le plongeon d'Icare « à la prétention et l'imprévoyance d'une seule et unique personne, un gamin qui a voulu voler trop près du soleil grâce à des ailes collées avec de la cire » me semble dénaturer la situation. Je ne sais si Bruegel "nous dit" « que ce n'est pas la chute de ce jeune prétentieux, qui va empêcher le monde de tourner » ou si c'est la lecture personnelle (ou tirée d'autres, peu importe) d'Alain Korkos, mais le sens de la chute d'Icare me paraît avoir une autre dimension dans l'histoire humaine que celle qu'il lui attribue. Voler comme un oiseau n'est pas la seule prétention d'un gamin, la suite de l'histoire des hommes me semble l'avoir confirmé.
« WH Auden's lines on this painting in his poem Musée des Beaux Arts apply perfectly to the photograph: "In Breughel's Icarus, for instance: how everything turns away / Quite leisurely from the disaster …" » cite Jones. « Les commentaires de WH Auden's sur cette peinture dans son poème Musée des Beaux Arts s'applique parfaitement à la photo : "dans L'Icare de Breughel, par exemple : Comme tout tourne tranquillement le dos au désastre" ».
On y voit l'indifférence du paysan (mais pas que) aux expériences les plus folles du génie humain qui veut atteindre le soleil de la vérité, de la science, annonçant Les Lumières au monde sublunaire. L'Icare suivant y réussira, pour notre plus grand bien ou notre plus grand malheur,... selon le point de vue.
À cette aventure humaine, Alain Korkos oppose « l'écroulement du World Trade Center, (qui) lui, ne s'est pas produit par la faute des 2 995 personnes qui sont mortes à cette occasion. » Autrement dit la chute des victimes "n'équivaut" pas la chute d'Icare, celui-ci étant responsable de son malheur, les autres « ne le méritant pas ».
Voire !
Les "gratte-ciel" ne sont-ils pas le symbole de la « prétention et (de) l'imprévoyance » humaine ?
Voir ici, ici, ici.
Le paysan lui-même n'étant plus indifférent au désastre, y participant même :
Ces "tours" ne sont-elles pas une des expressions de la vanité des hommes?
« Mais, globalement, la concurrence fait rage entre les villes d’un même pays et entre les pays. La rivalité historique dans la construction de gratte-ciel entre Chicago (Sears Tower, John Handcock Tower) et New York (Woolwoth Building, Chrisler building, Twin Towers) est bien connue. Elle est latente entre Londres et Paris, où selon T. Paquot (2008), "un petit groupe de personnalités branchées s’active autour du maire pour qu’il lance la construction de tours afin de na pas faire honte à la capitale, car il s’agit de cela, et d’imiter les autres grandes agglomérations comme Londres, Barcelone, Vienne, Dubaï, Shanghai et que sais-je encore". Les gratte-ciel sont ainsi, "une sorte de lien entre le réel (ce qu’il sont, un bâtiment de haute taille) et un système de valeur, basée sur la culture et l’idéologie d’une certaine partie de la population mondiale au 20ème siècle" (Godart, 2001). »
Les twins towers, elles-mêmes, n'étaient-elles pas le signe de l'arrogance de l'Occident ?
Ces « employés de bureau, passants, policiers et pompiers » ne participent-ils pas de cette arrogance ? Ne demande-t-on pas aux Américains d'être fiers de ces symboles de la puissance de leur nation ?
Ne sont-ils pas « imprévoyants » en allant travailler dans ces "arbres" monstrueux ?
"Leur" King Kong n'a-t-il pas été impuissant à protéger ces tours qui se croient des montagnes ?
Ne « méritent-ils » pas ce qui leur arrive, ces « prétentieux » qui se veulent les rois du monde sur leur Titanic ?
Par ailleurs, "ce" Jonathan Jones « impavide » n'évoque-t-il pas le pendant de ces morts du Centre du Commerce du Monde : « 12,000 killed by suicide bombers in Iraq … ». « 12000 tués dans les attentats suicide en Irak »?
Morts et mutilés qui se perpétuent jour après jour dans le monde (voir les salutaires rappels de Gavroche sur ce fil) pendant que monsieur Korkos publie ses chroniques sur @si et que nous, nous les lisons . Et que certains d'entre-nous se retrouvent pour « discuter dans un parc ensoleillé » (au moins par leurs sourires!).
« The people in the foreground are us ». "Choqués" ou pas, « ces gens au premier plan, c'est nous ».
« A 10-year-old event belongs to history, not the present. To feel the full sorrow of it now you need to watch a documentary – and then you will switch to something lighter, either because it is painfully clear that too much blood has been spent around the world in the name of this disaster, or simply because changing channels is what humans do. The people in this photograph cannot help being alive, and showing it. » « Un événement vieux de 10 ans appartient à l'histoire, pas au présent. Pour en sentir la pleine émotion maintenant vous devez regarder un documentaire - et ensuite vous passerez à quelque chose de plus léger, parce que c'est douloureusement clair que trop de sang a été versé dans le monde au nom de ce désastre, ou simplement parce que changer de chaînes c'est ce que les gens font. Les gens de cette photographie ne peuvent pas s'empêcher d'être vivants et c'est ce qu'elle exprime.. »
Vous en pensez quoi, vous ?
Un article du Guardian, publié le 2 septembre dernier, rappelle l'histoire de cette très étrange image : Photo © Thomas Hoepker/Magnum "Sur cette photo prise par Thomas Hoepker le 11 septembre 2001, écrit Jonathan Jones, on peut voir un groupe de New-yorkais assis, en train de discuter dans un parc ensoleillé de Brooklyn. Derrière eux, au delà d'une eau bleue scintillante, dans un ciel d'azur, un terrible nuage de fumée et de poussières survole le bas de Manhattan. Il part des deux tours qui ont été frappées par les terroristes le matin même et qui se sont effondrées, tuant par le feu, la fumée, la chute ou l'écrasement environ 3 000 personnes."
Thomas Hoepker, continue-t-il, attendra 2006 avant de publier cette photo dans un livre. Elle fera débat, évidemment. Frank Rich, dans un article du New York Times, "vit dans cette photographie troublante une image de l'Amérique, incapable de tirer des leçons de ce jour tragique : « Les jeunes gens visibles sur la photo de M. Hoepker ne sont pas forcément insensibles. Ils sont juste Américains »". Mais la personne qui, à l'extrême droite de l'image, a l'air de prendre un bain de soleil avec sa petite amie, réagit en déclarant qu'ils étaient en fait "dans un état de choc profond".
L'auteur de l'article, lui, manifeste son scepticisme en écrivant : "Bah ! Il est impossible de photographier un sentiment." ("Well, you can't photograph a feeling.") Mouais.
Ce gars-là, Jonathan Jones, devrait contempler plus souvent des photos et des tableaux dans les expositions et les musées, avant d'écrire de telles généralités ressemblant tellement à de la bêtise qu'on pourrait presque confondre. Impavide, il continue en affirmant la chose suivante : "Cette image d'un cataclysme historique nous montre quelque chose qui se vérifie lors de tous les événements historiques : la vie ne s'arrête pas sous prétexte qu'il se produit une bataille ou un acte de terrorisme à deux pas. Les artistes et les écrivains n'ont cessé de le dire, à travers les âges.
Ainsi, dans son tableau La Chute d'Icare, le peintre de la Renaissance Pieter Bruegel met en scène un paysan labourant son champ pendant qu'un jeune homme tombe à l'eau et se noie. C'est une observation très similaire à laquelle se livre Hoepker."
Jonathan Jones a l'art de faire des raccourcis saisissants, pas forcément appropriés. Il nie d'abord la déclaration de la personne assise à droite de l'image, il compare ensuite la tragédie du 11-Septembre à La Chute d'Icare en attribuant à cette catastrophe le message du tableau.
Sauf qu'il y a une immense différence entre les deux événements : La Chute d'Icare est due à la prétention et l'imprévoyance d'une seule et unique personne, un gamin qui a voulu voler trop près du soleil grâce à des ailes collées avec de la cire ; et ce n'est pas la chute de ce jeune prétentieux, nous dit Bruegel, qui va empêcher le monde de tourner. Il en a vu d'autres. C'est sûr. L'écroulement du World Trade Center, lui, ne s'est pas produit par la faute des 2 995 personnes qui sont mortes à cette occasion. Ce n'était que des employés de bureau, des passants, des policiers et des pompiers. Peut-être que cet événement ne changera pas la face du monde, qui continuera de tourner comme avant. Mais toutes ces victimes n'avaient pas défié le soleil en se collant des ailes dans le dos, elles ne méritaient pas forcément cette fin.]
Voilà un point de vue (exprimé par Alain Korkos) qui me semble illustrer ce que nous propose de questionner IT : « C'est pourquoi j'ai tendance à être plus curieux des systèmes de représentation eux-mêmes que de cette vérité. »
Analyste d'image, Alain Korkos, retient pour "dénigrer" « ce gars-là, Jonathan Jones », la comparaison avec le tableau La Chute d'Icare, bien que Jones cite aussi Stendhal et Tony Blair.
À sa "lecture" on peut en opposer une autre.
Attribuer le plongeon d'Icare « à la prétention et l'imprévoyance d'une seule et unique personne, un gamin qui a voulu voler trop près du soleil grâce à des ailes collées avec de la cire » me semble dénaturer la situation. Je ne sais si Bruegel "nous dit" « que ce n'est pas la chute de ce jeune prétentieux, qui va empêcher le monde de tourner » ou si c'est la lecture personnelle (ou tirée d'autres, peu importe) d'Alain Korkos, mais le sens de la chute d'Icare me paraît avoir une autre dimension dans l'histoire humaine que celle qu'il lui attribue. Voler comme un oiseau n'est pas la seule prétention d'un gamin, la suite de l'histoire des hommes me semble l'avoir confirmé.
« WH Auden's lines on this painting in his poem Musée des Beaux Arts apply perfectly to the photograph: "In Breughel's Icarus, for instance: how everything turns away / Quite leisurely from the disaster …" » cite Jones. « Les commentaires de WH Auden's sur cette peinture dans son poème Musée des Beaux Arts s'applique parfaitement à la photo : "dans L'Icare de Breughel, par exemple : Comme tout tourne tranquillement le dos au désastre" ».
On y voit l'indifférence du paysan (mais pas que) aux expériences les plus folles du génie humain qui veut atteindre le soleil de la vérité, de la science, annonçant Les Lumières au monde sublunaire. L'Icare suivant y réussira, pour notre plus grand bien ou notre plus grand malheur,... selon le point de vue.
À cette aventure humaine, Alain Korkos oppose « l'écroulement du World Trade Center, (qui) lui, ne s'est pas produit par la faute des 2 995 personnes qui sont mortes à cette occasion. » Autrement dit la chute des victimes "n'équivaut" pas la chute d'Icare, celui-ci étant responsable de son malheur, les autres « ne le méritant pas ».
Voire !
Les "gratte-ciel" ne sont-ils pas le symbole de la « prétention et (de) l'imprévoyance » humaine ?
Voir ici, ici, ici.
Le paysan lui-même n'étant plus indifférent au désastre, y participant même :
Ces "tours" ne sont-elles pas une des expressions de la vanité des hommes?
« Mais, globalement, la concurrence fait rage entre les villes d’un même pays et entre les pays. La rivalité historique dans la construction de gratte-ciel entre Chicago (Sears Tower, John Handcock Tower) et New York (Woolwoth Building, Chrisler building, Twin Towers) est bien connue. Elle est latente entre Londres et Paris, où selon T. Paquot (2008), "un petit groupe de personnalités branchées s’active autour du maire pour qu’il lance la construction de tours afin de na pas faire honte à la capitale, car il s’agit de cela, et d’imiter les autres grandes agglomérations comme Londres, Barcelone, Vienne, Dubaï, Shanghai et que sais-je encore". Les gratte-ciel sont ainsi, "une sorte de lien entre le réel (ce qu’il sont, un bâtiment de haute taille) et un système de valeur, basée sur la culture et l’idéologie d’une certaine partie de la population mondiale au 20ème siècle" (Godart, 2001). »
Les twins towers, elles-mêmes, n'étaient-elles pas le signe de l'arrogance de l'Occident ?
Ces « employés de bureau, passants, policiers et pompiers » ne participent-ils pas de cette arrogance ? Ne demande-t-on pas aux Américains d'être fiers de ces symboles de la puissance de leur nation ?
Ne sont-ils pas « imprévoyants » en allant travailler dans ces "arbres" monstrueux ?
"Leur" King Kong n'a-t-il pas été impuissant à protéger ces tours qui se croient des montagnes ?
Ne « méritent-ils » pas ce qui leur arrive, ces « prétentieux » qui se veulent les rois du monde sur leur Titanic ?
Par ailleurs, "ce" Jonathan Jones « impavide » n'évoque-t-il pas le pendant de ces morts du Centre du Commerce du Monde : « 12,000 killed by suicide bombers in Iraq … ». « 12000 tués dans les attentats suicide en Irak »?
Morts et mutilés qui se perpétuent jour après jour dans le monde (voir les salutaires rappels de Gavroche sur ce fil) pendant que monsieur Korkos publie ses chroniques sur @si et que nous, nous les lisons . Et que certains d'entre-nous se retrouvent pour « discuter dans un parc ensoleillé » (au moins par leurs sourires!).
« The people in the foreground are us ». "Choqués" ou pas, « ces gens au premier plan, c'est nous ».
« A 10-year-old event belongs to history, not the present. To feel the full sorrow of it now you need to watch a documentary – and then you will switch to something lighter, either because it is painfully clear that too much blood has been spent around the world in the name of this disaster, or simply because changing channels is what humans do. The people in this photograph cannot help being alive, and showing it. » « Un événement vieux de 10 ans appartient à l'histoire, pas au présent. Pour en sentir la pleine émotion maintenant vous devez regarder un documentaire - et ensuite vous passerez à quelque chose de plus léger, parce que c'est douloureusement clair que trop de sang a été versé dans le monde au nom de ce désastre, ou simplement parce que changer de chaînes c'est ce que les gens font. Les gens de cette photographie ne peuvent pas s'empêcher d'être vivants et c'est ce qu'elle exprime.. »
Vous en pensez quoi, vous ?
//Parce qu'elle nous permet de nous replonger dans le choc//
Donc, je zappe. J'avais mis deux jours avant de le faire il y a 10 ans, là hop. De l'émotionnel, ralbol. Des questions sur l'état du monde après, oui
Donc, je zappe. J'avais mis deux jours avant de le faire il y a 10 ans, là hop. De l'émotionnel, ralbol. Des questions sur l'état du monde après, oui
Au fait, qui a tué Kennedy les gars ?
lol
lol
Je voulais signaler ici, une petite erreur de rien du tout dans la chronologie minute par minute livrée un peu partout. Il nous est effectivement indiqué qu'à 15h42, tous les vols commerciaux sont annulés, que tous les avions sont obligés de se poser, ou ont interdiction de décoller. C'est presque vrai, tous sauf un; l'avion qui transporte la famille du principal accusé, la famille Ben Laden, est autorisé à prendre l'air pour l'Arabie Saoudite. Oh vous voyez, c'est une erreur de rien du tout, juste une bête omission journalistique. Il ne faut surtout pas y voir un quelconque arrangement avec quelques hauts membres de l'administration, sur ce départ de la famille Ben Laden, fort heureusement tous regroupé ce jour là, prêt à prendre tous le même avion.
Non, il est n'est pas nécessaire non plus de revoir Farenheit 911, qui débute par ce sympathique rappel, preuve de politiques prêts à tout, sur l'élection présidentielle de 2000, et les fraudes électorales avérées de l'équipe Bush, pour se faire élire. Ce jour là, ils avaient déjà volé la démocratie! Farenheit 911 continue ensuite sur les liens étroits de Bush, Rumsfeld et Cheney avec la famille Ben Laden, toujours bien de se le remémorer…
Et puis je voulais adresser un mot à mes amis conspirationnistes. Vous faites fausse route, les amis. Si vous croyez que ceux qui ont créé les attentats ne luttent pas pour que la vérité ne fassent jamais surface, vous vous trompez!! Si vous croyez qu'ils n'ont pas lancé de beaux écrans de fumée avec débats à tiroir comme la destruction contrôlée ou non, vous vous trompez! Les tours sont tombées, rien de choquant quand la structure principale est à ce point endommagée. Et le WTC7, renfermant une cellule de la CIA et une de la SEC, avait lui toutes les raisons d'être destructibles à tout moment. Donc le point est évacué, et nul besoin de perdre dans de longs débats.
Non, si l'on veut trouver des points de comparaison, des évènements identiques ayant produit des effets dissemblables, il suffit de regarder les vidéos de l'impact des avions. Le premier explose dès qu'il entre dans le building, le second, malgré que ses ailes soient tranchées par de multiples poutrelles d'acier n'explose que "bien plus tard" à l'intérieur même du building. Là on peut se poser des questions
Et ces avions, dont on nous dit que c'est un jeu d'enfant de les diriger contre un immeuble, peu importe les trajectoires rocambolesques utilisées…le deuxième est en plein virage sur l'aile…pas facile de viser, et bingo, droit dans le mille, avec 20 heures de cours… Pour le Pentagone, c'est encore plus compliqué.. Mais non, c'est possible puisque le responsable d'un simulateur de formation a fait la démonstration devant des journalistes ébahis… Non promis juré, le gars, ne connaissait rien à l'aviation et n'avait jamais fait joujou avec son simulateur… On attend toujours que nos debunkers officiels, nous fassent la démonstration… on attend, on attend, dix ans déjà… Pierre Hasky, Daniel Schneidermann, Elizabeth Levy (non, pas elle, c'est pas possible, elle a part avec un gros handicap intellectuel), que font ils?? pourquoi n'ont ils jamais essayé, pour démontrer la faisabilité?? c'est pas compliqué un 757 à faire voler, 20 heures de cours, pas plus que pour une twingo!!
10 ans… 10 ans de faillite de nos démocraties, de nos moyens de contrôle démocratiques, que sont politiques et médias. Et aujourd'hui, tout le monde fait comme si de rien n'était, avec les mêmes infos qu'il y 10 ans!! Quelle crédibilité pour les médias et les politiques, alors même que le nombre de personnes qui doutent ne cesse de progresser. Bien sur, il est plus aisé de titrer sur "les faillites des USA le 11/09" que de titrer sur "10 ans d'échec démocratique et médiatique" à faire la lumière.
Alors il y a bien sur, les super confiants.. ceux qui pensent en une question avoir trouver la clef de l'énigme pour clore définitivement tout débat:"Mais et les victimes des avions??" On pourrait leur répondre sur le même ton "et les victimes de la guerre d'Irak, plusieurs centaines de milliers (sans parler d'un pays ruiné, anéanti, pillé) que ces mêmes gens ont lancé sur la base d'un mensonge?" Pourquoi se soucier de quelques centaines d'hommes et femmes, lorsqu'on en néglige plusieurs centaines de milliers, lorsqu'on néglige les valeurs de la démocratie en trichant ouvertement, en mentant ouvertement, en emprisonnant à Guatanamo, en torturant (le gars qui a avoué le 11/09, a subi plus d'une centaine de simulation de noyade (le waterboarding)… qui ne l'aurait pas avoué????)?
10 ans de faillite morale. 10 ans de faillite démocratique. 10 ans de mensonges. et 10 ans d'insultes et de menaces pour ceux qui osent poser des questions!!
Et plus le temps passe, plus il sera impossible de faire le moindre bout de chemin en arrière…
Réfléchissez donc, messieurs les journalistes, avant de faire l'impasse sur quelques enquêtes sérieuses, avant de ne serait ce que publier les faits qui montrent que l'administration Bush était un ramassis de corrompus prêts à tout pour le pouvoir et les dollars!! Réfléchissez bien, oui!! Demain dans 10 ans, il sera trop tard.
Non, il est n'est pas nécessaire non plus de revoir Farenheit 911, qui débute par ce sympathique rappel, preuve de politiques prêts à tout, sur l'élection présidentielle de 2000, et les fraudes électorales avérées de l'équipe Bush, pour se faire élire. Ce jour là, ils avaient déjà volé la démocratie! Farenheit 911 continue ensuite sur les liens étroits de Bush, Rumsfeld et Cheney avec la famille Ben Laden, toujours bien de se le remémorer…
Et puis je voulais adresser un mot à mes amis conspirationnistes. Vous faites fausse route, les amis. Si vous croyez que ceux qui ont créé les attentats ne luttent pas pour que la vérité ne fassent jamais surface, vous vous trompez!! Si vous croyez qu'ils n'ont pas lancé de beaux écrans de fumée avec débats à tiroir comme la destruction contrôlée ou non, vous vous trompez! Les tours sont tombées, rien de choquant quand la structure principale est à ce point endommagée. Et le WTC7, renfermant une cellule de la CIA et une de la SEC, avait lui toutes les raisons d'être destructibles à tout moment. Donc le point est évacué, et nul besoin de perdre dans de longs débats.
Non, si l'on veut trouver des points de comparaison, des évènements identiques ayant produit des effets dissemblables, il suffit de regarder les vidéos de l'impact des avions. Le premier explose dès qu'il entre dans le building, le second, malgré que ses ailes soient tranchées par de multiples poutrelles d'acier n'explose que "bien plus tard" à l'intérieur même du building. Là on peut se poser des questions
Et ces avions, dont on nous dit que c'est un jeu d'enfant de les diriger contre un immeuble, peu importe les trajectoires rocambolesques utilisées…le deuxième est en plein virage sur l'aile…pas facile de viser, et bingo, droit dans le mille, avec 20 heures de cours… Pour le Pentagone, c'est encore plus compliqué.. Mais non, c'est possible puisque le responsable d'un simulateur de formation a fait la démonstration devant des journalistes ébahis… Non promis juré, le gars, ne connaissait rien à l'aviation et n'avait jamais fait joujou avec son simulateur… On attend toujours que nos debunkers officiels, nous fassent la démonstration… on attend, on attend, dix ans déjà… Pierre Hasky, Daniel Schneidermann, Elizabeth Levy (non, pas elle, c'est pas possible, elle a part avec un gros handicap intellectuel), que font ils?? pourquoi n'ont ils jamais essayé, pour démontrer la faisabilité?? c'est pas compliqué un 757 à faire voler, 20 heures de cours, pas plus que pour une twingo!!
10 ans… 10 ans de faillite de nos démocraties, de nos moyens de contrôle démocratiques, que sont politiques et médias. Et aujourd'hui, tout le monde fait comme si de rien n'était, avec les mêmes infos qu'il y 10 ans!! Quelle crédibilité pour les médias et les politiques, alors même que le nombre de personnes qui doutent ne cesse de progresser. Bien sur, il est plus aisé de titrer sur "les faillites des USA le 11/09" que de titrer sur "10 ans d'échec démocratique et médiatique" à faire la lumière.
Alors il y a bien sur, les super confiants.. ceux qui pensent en une question avoir trouver la clef de l'énigme pour clore définitivement tout débat:"Mais et les victimes des avions??" On pourrait leur répondre sur le même ton "et les victimes de la guerre d'Irak, plusieurs centaines de milliers (sans parler d'un pays ruiné, anéanti, pillé) que ces mêmes gens ont lancé sur la base d'un mensonge?" Pourquoi se soucier de quelques centaines d'hommes et femmes, lorsqu'on en néglige plusieurs centaines de milliers, lorsqu'on néglige les valeurs de la démocratie en trichant ouvertement, en mentant ouvertement, en emprisonnant à Guatanamo, en torturant (le gars qui a avoué le 11/09, a subi plus d'une centaine de simulation de noyade (le waterboarding)… qui ne l'aurait pas avoué????)?
10 ans de faillite morale. 10 ans de faillite démocratique. 10 ans de mensonges. et 10 ans d'insultes et de menaces pour ceux qui osent poser des questions!!
Et plus le temps passe, plus il sera impossible de faire le moindre bout de chemin en arrière…
Réfléchissez donc, messieurs les journalistes, avant de faire l'impasse sur quelques enquêtes sérieuses, avant de ne serait ce que publier les faits qui montrent que l'administration Bush était un ramassis de corrompus prêts à tout pour le pouvoir et les dollars!! Réfléchissez bien, oui!! Demain dans 10 ans, il sera trop tard.
C' est devenu une spécialité, surtout quand on n'a rien de nouveau à dire, de recourir à la boucle, à la répétition, au pilonnage, parfois même en attendant que l'événement attendu se produise.
Le 11 SEPTEMBRE 2001, la collision des avions contre les tours, et pour le dixième anniversaire on recommence en délocalisant les rédactions. Pour ma part, plus ils ressassent et moins je les écoute.
Une méthode journalistique qui mériterait qu'on l'étudie un peu.
Le 11 SEPTEMBRE 2001, la collision des avions contre les tours, et pour le dixième anniversaire on recommence en délocalisant les rédactions. Pour ma part, plus ils ressassent et moins je les écoute.
Une méthode journalistique qui mériterait qu'on l'étudie un peu.
J'en ai marre des "commémorations."
On pleure 3000 morts civils américains.
On pleure même nos vaillants soldats morts en Afghanistan, alors que la guerre est leur métier...
Et les millions de morts partout dans le monde, des civils aussi, femmes, enfants, en Irak, en Afghanistan, en Afrique ?
Certaines libertés ont aussi disparu avec le 11 septembre...
Un complot ? Peut-être pas. Une politique antidémocratique, c'est certain.
A lire (ou relire) : Naomi Klein, la Stratégie du choc...
Comme quoi, on peut faire avaler n'importe quelle pilule...
On pleure 3000 morts civils américains.
On pleure même nos vaillants soldats morts en Afghanistan, alors que la guerre est leur métier...
Et les millions de morts partout dans le monde, des civils aussi, femmes, enfants, en Irak, en Afghanistan, en Afrique ?
Certaines libertés ont aussi disparu avec le 11 septembre...
Un complot ? Peut-être pas. Une politique antidémocratique, c'est certain.
A lire (ou relire) : Naomi Klein, la Stratégie du choc...
Comme quoi, on peut faire avaler n'importe quelle pilule...
Merci pour cette émission...
Ca y est les terroristes sont de retour !
Tout à l'heure, j'ai éteint ma télé après avoir entendu l'annonce d'un débat sur BFM sur le thème de l'après 11 septembre entre Alexandre Adler et le philosophe (sic) Luc Ferry.
Je vais sur le site du Monde et.... en première page, les réflexions de Glucksman sur le monde de l'après 11 septembre.
Je vais donc me cloisonner chez moi, ne plus écouter les médias jusqu'au 12 septembre minimum, car je sens bien venir la matinale du 11 septembre sur France Inter avec comme invité spécial BHL.
Et Caroline Fourest qui est ces jours-ci sur Toulouse.... On n'est plus à l'abri nulle part...
Tout à l'heure, j'ai éteint ma télé après avoir entendu l'annonce d'un débat sur BFM sur le thème de l'après 11 septembre entre Alexandre Adler et le philosophe (sic) Luc Ferry.
Je vais sur le site du Monde et.... en première page, les réflexions de Glucksman sur le monde de l'après 11 septembre.
Je vais donc me cloisonner chez moi, ne plus écouter les médias jusqu'au 12 septembre minimum, car je sens bien venir la matinale du 11 septembre sur France Inter avec comme invité spécial BHL.
Et Caroline Fourest qui est ces jours-ci sur Toulouse.... On n'est plus à l'abri nulle part...
http://www.dailymotion.com/video/xkz23g_france3-brise-l-omerta-sur-le-11-septembre-et-le-wtc7_news
Pourquoi la vidéo est aujourd'hui bien plus petite en dimension (HxL) et donc de bien moins bonne qualité qu'il y a quelques jours (et où l'on voyait en capture sur la vidéo une image différente, avec Hélène Risser) ?
[s]Mais j'ai peut-être rêvé[/s] non, je ne crois pas.
Est-ce un problème de droits d'auteurs avec F5 ?
[s]Mais j'ai peut-être rêvé[/s] non, je ne crois pas.
Est-ce un problème de droits d'auteurs avec F5 ?
Dans l'après-midi du 11 Septembre 2001, aux alentours de 15 heures 30, TF1 et France 2 décident de "casser leurs programmes", pour une longue tranche d'info en direct, qui ne s'arrêtera que tard dans la nuit.
Trois jours plus tard, Olivier Mazerolle, directeur de l'information de France 2, est sur le plateau d'Arrêt sur images (La Cinquième), pour répondre à nos questions de l'époque, dont voici quelques unes: quand exactement avez-vous décidé de casser votre grille de programmes ? fallait-il passer en boucle les images de l'effondrement des tours ? Fallait-il, dans le flot du direct, diffuser quelques informations fantaisistes comme cette revendication par une orgabisation terroriste japonaise souhaitant "venger les morts d'Hiroshima" ?... > Lire l'intégralité du texte
Je joins ma voix à certains commentaires qui demandent à @si de faire une émission honnête sur le 11 septembre.
L'analyse des théories du complot interne est nécessaire. Comment voulez-vous que nous continuions à vivre dans un monde dans lequel 2 informations cohabitent sans dialoguer ? Les gens ont entendu dire beaucoup de choses sur le 11 septembre, mais les médias main stream ne se penchent que très rarement sur ces questions : les exercices militaires qui se déroulaient pendant le 11 septembre : vrai ou faux ? L'effondrement du WTC 7 qui serait une démolition contrôlée (il suffit de voir la vidéo de l'effondrement pour avoir un gros doute) : vrai ou faux ? Le nombre de procédures de sécurité nationale bafouées le jour du 11 septembre (Bush dans une école alors que l'attaque terroriste est avérée) : quelles explications ? Pourquoi les mensonges de l'administration Bush ont-ils eu si peu de répercussions ? (Condolizza Rice et le mémo d'août 2001).
L'émission avec Malterre et Atmoh date un peu aujourd'hui. N'est-il pas temps de faire l'émission que Guillaume Durand n'a pas eu le courage de faire ?
L'analyse des théories du complot interne est nécessaire. Comment voulez-vous que nous continuions à vivre dans un monde dans lequel 2 informations cohabitent sans dialoguer ? Les gens ont entendu dire beaucoup de choses sur le 11 septembre, mais les médias main stream ne se penchent que très rarement sur ces questions : les exercices militaires qui se déroulaient pendant le 11 septembre : vrai ou faux ? L'effondrement du WTC 7 qui serait une démolition contrôlée (il suffit de voir la vidéo de l'effondrement pour avoir un gros doute) : vrai ou faux ? Le nombre de procédures de sécurité nationale bafouées le jour du 11 septembre (Bush dans une école alors que l'attaque terroriste est avérée) : quelles explications ? Pourquoi les mensonges de l'administration Bush ont-ils eu si peu de répercussions ? (Condolizza Rice et le mémo d'août 2001).
L'émission avec Malterre et Atmoh date un peu aujourd'hui. N'est-il pas temps de faire l'émission que Guillaume Durand n'a pas eu le courage de faire ?
"dix ans du 11 septembre, les medias français cassent les couilles des lecteurs"
Si le Figaro n'est plus sensible à l'humour de Sarkozy où va-t-on ?
Je me souvenais assez bien de ce qui avait été dit dans cette émission, et particulièrement de cette dame qui disait que c'était une image faite à destination des Américains. J'avais déjà regretté qu'elle ne continue pas.
Sauf que j'avais oublié qu'il s'agissait d'Arrêt sur Images.
Comme quoi même les grands fans finissent par oublier.
A part ça, j'ai écrit ça
Sauf que j'avais oublié qu'il s'agissait d'Arrêt sur Images.
Comme quoi même les grands fans finissent par oublier.
A part ça, j'ai écrit ça
C'était vital pour la stratégie de com d'Obama "d'éliminer" Ben Laden avant l'anniversaire des 10 ans.
Bien joué à toute l'équipe.
Quant au reste ... il y a ceux qui pensent qu'un pays "le plus puissant du monde" n'a pas de couverture radar de son territoire, et ceux qui pensent que si.
Parmi ceux qui pensent que les USA n'étaient pas à l'age de pierre en 2001, il y a ceux qui savent ce qu'est un exercice militaire et ceux qui préfèrent commenter la réaction de quelques excités à l'autre bout du monde à titre de diversion.
Pour profiter d'une série d'exercices militaires pour faire les attentats alors que Rumsfeld en personne a modifié leur date quelques semaines avant, ça implique par nécessité des complicités de haut niveau au pentagone.
Heureusement, on peut faire diversion ou semblant de l'ignorer.
Bien joué à toute l'équipe.
Quant au reste ... il y a ceux qui pensent qu'un pays "le plus puissant du monde" n'a pas de couverture radar de son territoire, et ceux qui pensent que si.
Parmi ceux qui pensent que les USA n'étaient pas à l'age de pierre en 2001, il y a ceux qui savent ce qu'est un exercice militaire et ceux qui préfèrent commenter la réaction de quelques excités à l'autre bout du monde à titre de diversion.
Pour profiter d'une série d'exercices militaires pour faire les attentats alors que Rumsfeld en personne a modifié leur date quelques semaines avant, ça implique par nécessité des complicités de haut niveau au pentagone.
Heureusement, on peut faire diversion ou semblant de l'ignorer.
Il faisait jeune, Daniel, à l'époque !
Je crois que c'est le 5e ou 6e "ASI télé" que je vois ^^
Je crois que c'est le 5e ou 6e "ASI télé" que je vois ^^
Super idée ! On va la regarder ce soir avec ma fille qui garde elle aussi un souvenir précis malgré son jeune âge et l'absence de télé à la maison.
Bon alors , soyons clair : à tous les théorieducomplotistes , vous n'arriverez JAMAIS à la cheville de notre chère et bien aimée regrettée NITROLE qui vous bat tous à plates coutures ! :-))
ça ne parle que de chocs cette émission...les tours qui s'effondrent c'est choquant, les palestiniens qui sont contents c'est choquant...
J'avais 15 ans et le seul choc pour moi ça a été ces minutes de silence obligatoires (et respectées par tous) à l'école. Avec une ou deux copines qui chialaient en prime. ça puait la guerre. On les déteste, et quand ils sont enfin attaqués on fait les choqués ! J'ai pas compris.
J'avais 15 ans et le seul choc pour moi ça a été ces minutes de silence obligatoires (et respectées par tous) à l'école. Avec une ou deux copines qui chialaient en prime. ça puait la guerre. On les déteste, et quand ils sont enfin attaqués on fait les choqués ! J'ai pas compris.
Merci pour ce retour sur images, c'est pour moi une découverte de la couverture française de l'époque. Je travaillai ce jour là à 500 mètres du WTC, et je n'avais pas de télé. Je suis épaté que O. Ben Laden était déjà désigné comme premier responsable présumé le jour même auprès des écoliers français, il a fallu quelques jours pour que ce diagnostic parvienne au quidam lambda à NYC.
Ce flashback est aussi une occasion de mesurer comment @si a évolué. Pour moi en bien, car même si l'analyse du traitement médiatique il y a 10 ans me semblait nécessaire et pertinente, je trouve les émissions actuelles beaucoup plus riches et plus stimulantes.
Ce flashback est aussi une occasion de mesurer comment @si a évolué. Pour moi en bien, car même si l'analyse du traitement médiatique il y a 10 ans me semblait nécessaire et pertinente, je trouve les émissions actuelles beaucoup plus riches et plus stimulantes.
Très intéressant. Ma fille avait justement presque l'âge des enfants dont vous parlez en fin d'émission, elle avait été fort impressionnée par les minutes de silence à l'école (vous imaginez 3 vraies minutes de silence dans une classe de maternelle?).
Tiens, je vais lui montrer ça maintenant.
Tiens, je vais lui montrer ça maintenant.
c'est intéressant ton neutre invité de qualité g appris que héléne risser celle qui fait deshabillons les sur public sénat était a asi. C'était marrant. elle fait de très bonnes émissions sur cette chaine.
Merci ... Mais ça serait possible de la télécharger cette émission ? :-)
Moi je me souviens très bien ce que je faisais le dimanche 16 septembre 2001 à 12h35.
Ah ! c'est génial.
Merci infiniment Daniel. C'est toujours très intéressant de voir et/ou d'écouter ce qui a été dit à chaud lors d'un évènement majeur, et de le comparer avec le discours rodé des mois ou des années après.
De voir comment les choses et les gens ont évolué... ou pas. A commencer par nous.
Ça laisse rêveur, hilare ou en colère, mais jamais indifférent.
Et puis, une de vos anciennes émissions, c'est trop cool.
D'ailleurs, pourquoi ne pas nous faire cet immense plaisir qui consisterait à en mettre de temps en temps en ligne ?
Merci infiniment Daniel. C'est toujours très intéressant de voir et/ou d'écouter ce qui a été dit à chaud lors d'un évènement majeur, et de le comparer avec le discours rodé des mois ou des années après.
De voir comment les choses et les gens ont évolué... ou pas. A commencer par nous.
Ça laisse rêveur, hilare ou en colère, mais jamais indifférent.
Et puis, une de vos anciennes émissions, c'est trop cool.
D'ailleurs, pourquoi ne pas nous faire cet immense plaisir qui consisterait à en mettre de temps en temps en ligne ?
Ce qui est frappant avec les images des attentats du 11 septembre c'est la difficulté pour le cerveau humain de se les représenter comme réelle, c'est à dire de se projeter dedans et de comprendre comment un avion peut faire s'effondrer une tour gigantesque. Cette limite de notre imagination nous force à nous poser toute sortes de question pour que nous puissions comprendre comment tout cela est possible. C'est pourquoi il ne faut pas s'étonner du nombre de personnes qui doute de la version "officielle".
Merci pour cette rediffusion. Il est très intéressant de se remémorer l'air du temps à chaud à la lumière de la décennie passée. Je pense évidemment à "Loose Change" et compagnie. Comme beaucoup je partage leurs doutes mais pas leurs certitudes.
Je relève 3 points dans cette émission :
1/ On parlait déjà de Ben Laden le jour J ("Il y a un monsieur riche qui veut tuer tous les gens" dixit un enfant de 6 ans).
2/ On a vite monté en épingle certaines réactions du monde arabe (polémique des images de Gaza ou Jérusalem-Est passées en boucle).
3/ On avait déjà au moins une vidéo propre de l'effondrement des tours. Sur ce point je suis très perturbé (arguments de la chute libre, de la résistance uniforme des étages (coeur vs. couronne), des micro explosions latérales très visibles, de la propagation du front d'onde des micro-explosions plus rapide que l'effondrement naturel, etc.) par cette vidéo (qui a dû sortir plus tard sûrement) :
http://www.youtube.com/watch?v=hSApOavkHg8&feature=related
Personnellement je suis assez en colère vu la légèreté avec laquelle les arguments de Loose Change N'ont PAS été traités sérieusement. Pour ces 10 ans, j'attends particulièrement les media au tournant. Deux points récents qui m'ont marqué et que je veux bien partager ici :
- un @si d'@si sur l'émission du 11 septembre revue et corrigée par Reopen911 (avec brio d'après moi vu que Stéphane Maleterre de Canal+ avait été odieux et que le gars de Reopen en face était trop timide et scolaire pour faire le poids). Comme nombre d'@sinautes j'avais été extrêmement frustré par cette émission vu l'épaisseur du sujet :
http://www.reopen911.info/video/jeudi-investigation-un-jeudi-noir-de-l-information.html
- un article récent d'Atlantico (lien depuis Yahoo, suis pas un fan de ce truc) où l'auteur, Antoine Dreyfus, a essayé de dire "pourquoi les gens qui doutaient sur le 11/9 étaient des imbéciles". Il s'est littéralement fait lyncher. Ca me semble très révélateur de la pénétration des arguments de Loose Change en France. Je n'imagine même pas aux US. En revoyant votre émission je me suis aussi rendu compte que YouTube n'existait pas ! Sans ça il n'y aurait jamais eu un tel essor du doute sur cet événement. Voilà l'article :
http://www.atlantico.fr/decryptage/11-septembre-rumeurs-contre-enquete-world-trade-center-missile-pentagone-158888.html
Dans le même genre jamais été extrêmement déçu par le dossier de Rue89 réalisé en partenariat avec le CFJ :
http://www.rue89.com/desintox-11-septembre-2001/2009/02/04/le-vrai-et-tous-les-faux-complots-du-11-septembre
Bon c'était mieux que rien mais c'est pas avec le CFJ qu'il faudrait mener ce genre d'enquête mais avec des écoles d'ingénieurs comme l'ESTP ou l'IFMA ! Je suis sûr qu'ils ne diraient pas non (ai moi-même une formation technique) :D ! Je reste un fan des docu "démonstration" mais pas des des petits airs de musique flippant derrière... (on ne peut pas tout avoir !).
Je relève 3 points dans cette émission :
1/ On parlait déjà de Ben Laden le jour J ("Il y a un monsieur riche qui veut tuer tous les gens" dixit un enfant de 6 ans).
2/ On a vite monté en épingle certaines réactions du monde arabe (polémique des images de Gaza ou Jérusalem-Est passées en boucle).
3/ On avait déjà au moins une vidéo propre de l'effondrement des tours. Sur ce point je suis très perturbé (arguments de la chute libre, de la résistance uniforme des étages (coeur vs. couronne), des micro explosions latérales très visibles, de la propagation du front d'onde des micro-explosions plus rapide que l'effondrement naturel, etc.) par cette vidéo (qui a dû sortir plus tard sûrement) :
http://www.youtube.com/watch?v=hSApOavkHg8&feature=related
Personnellement je suis assez en colère vu la légèreté avec laquelle les arguments de Loose Change N'ont PAS été traités sérieusement. Pour ces 10 ans, j'attends particulièrement les media au tournant. Deux points récents qui m'ont marqué et que je veux bien partager ici :
- un @si d'@si sur l'émission du 11 septembre revue et corrigée par Reopen911 (avec brio d'après moi vu que Stéphane Maleterre de Canal+ avait été odieux et que le gars de Reopen en face était trop timide et scolaire pour faire le poids). Comme nombre d'@sinautes j'avais été extrêmement frustré par cette émission vu l'épaisseur du sujet :
http://www.reopen911.info/video/jeudi-investigation-un-jeudi-noir-de-l-information.html
- un article récent d'Atlantico (lien depuis Yahoo, suis pas un fan de ce truc) où l'auteur, Antoine Dreyfus, a essayé de dire "pourquoi les gens qui doutaient sur le 11/9 étaient des imbéciles". Il s'est littéralement fait lyncher. Ca me semble très révélateur de la pénétration des arguments de Loose Change en France. Je n'imagine même pas aux US. En revoyant votre émission je me suis aussi rendu compte que YouTube n'existait pas ! Sans ça il n'y aurait jamais eu un tel essor du doute sur cet événement. Voilà l'article :
http://www.atlantico.fr/decryptage/11-septembre-rumeurs-contre-enquete-world-trade-center-missile-pentagone-158888.html
Dans le même genre jamais été extrêmement déçu par le dossier de Rue89 réalisé en partenariat avec le CFJ :
http://www.rue89.com/desintox-11-septembre-2001/2009/02/04/le-vrai-et-tous-les-faux-complots-du-11-septembre
Bon c'était mieux que rien mais c'est pas avec le CFJ qu'il faudrait mener ce genre d'enquête mais avec des écoles d'ingénieurs comme l'ESTP ou l'IFMA ! Je suis sûr qu'ils ne diraient pas non (ai moi-même une formation technique) :D ! Je reste un fan des docu "démonstration" mais pas des des petits airs de musique flippant derrière... (on ne peut pas tout avoir !).
Qu'est-ce qu'il parlait vite, Daniel... vive les émissions aujourd'hui sans durée fixe (ou presque) qui lui laissent peut-être le temps de s'exprimer normalement,. Oserais-je dire qu'on sent une frustration de ne pas pouvoir poursuivre le décryptage? Mais il y avait aussi beaucoup d'intervenants qui s'interchangeaient.
C'est plus qu'intéressant de revoir ces documents d'époque, à chaud. Merci. Aucun problème sur un retour sur 9/11 vendredi, surtout si on peu éviter DSK. Mais l'originalité est aussi bienvenue.
C'est plus qu'intéressant de revoir ces documents d'époque, à chaud. Merci. Aucun problème sur un retour sur 9/11 vendredi, surtout si on peu éviter DSK. Mais l'originalité est aussi bienvenue.
Excellente émission, j'aurais aimé la voir à l'époque.
N'en déplaise à O. Mazerolle, beaucoup d'élèves étaient seuls chez eux au alentour de 17h30, 18h. Car oui, les parents peuvent être absent à l'heure où les enfants rentrent de l'école, c'était le cas de mon frère (6 ans à l'époque) et moi. Mes parents étaient au boulot, point. Rhalala, la suffisance et les recommandations morales ont le don de m'exaspérer.
Personnellement, j'avais treize au moment des faits. En rentrant du bus, j'avais allumé la télévision par habitude. Malgré mon age "avancé", j'avais été interpellé par la beauté des images tournées lors de l'explosion des tours jumelles en pensant qu'il s'agissait d'un reportage au sein d'un film. C'est en zappant et en voyant ces images sur toutes les chaînes que je me suis rendue compte qu'il s'agissait de l'actualité.
C'est très bizarre comme sensation de se faire tromper à ce point-là. Le seul élément, m'ayant mis la puce à l'oreille, était l'heure de diffusion du "film". La confusion n'a pas durée très longtemps mais suffisamment pour me marquer et remarquer que la frontière est poreuse entre la réalité et la fiction à la télévision.
L'intervention de l'écrivain était intéressante, elle remet les choses à leur place. En effet, les scènes de joie à Jérusalem ouest, étaient parfaitement compréhensibles. Je me souviens qu'à l'époque, elles ne m'avaient pas choqué en tout cas...
N'en déplaise à O. Mazerolle, beaucoup d'élèves étaient seuls chez eux au alentour de 17h30, 18h. Car oui, les parents peuvent être absent à l'heure où les enfants rentrent de l'école, c'était le cas de mon frère (6 ans à l'époque) et moi. Mes parents étaient au boulot, point. Rhalala, la suffisance et les recommandations morales ont le don de m'exaspérer.
Personnellement, j'avais treize au moment des faits. En rentrant du bus, j'avais allumé la télévision par habitude. Malgré mon age "avancé", j'avais été interpellé par la beauté des images tournées lors de l'explosion des tours jumelles en pensant qu'il s'agissait d'un reportage au sein d'un film. C'est en zappant et en voyant ces images sur toutes les chaînes que je me suis rendue compte qu'il s'agissait de l'actualité.
C'est très bizarre comme sensation de se faire tromper à ce point-là. Le seul élément, m'ayant mis la puce à l'oreille, était l'heure de diffusion du "film". La confusion n'a pas durée très longtemps mais suffisamment pour me marquer et remarquer que la frontière est poreuse entre la réalité et la fiction à la télévision.
L'intervention de l'écrivain était intéressante, elle remet les choses à leur place. En effet, les scènes de joie à Jérusalem ouest, étaient parfaitement compréhensibles. Je me souviens qu'à l'époque, elles ne m'avaient pas choqué en tout cas...
Moi ça m'a passionnée en tout cas ! la preuve il est une heure du mat !
Mazerolle sur le grill : un vrai régal (la connerie le dispute au cynisme)
entre parenthèses, contrairement à vous Daniel, il n'a pas pris une ride...
Un plaisir de retrouver Alain Reymond aussi ! qu'est-ce qu'il devient ?
On comprend mieux maintenant pourquoi on vous a virés de la télé et on remercie internet !
Sur ce, bonne nuit...
Mazerolle sur le grill : un vrai régal (la connerie le dispute au cynisme)
entre parenthèses, contrairement à vous Daniel, il n'a pas pris une ride...
Un plaisir de retrouver Alain Reymond aussi ! qu'est-ce qu'il devient ?
On comprend mieux maintenant pourquoi on vous a virés de la télé et on remercie internet !
Sur ce, bonne nuit...
Yes super une ancienne émission télé, ARRET SUR IMAGES
Personne n'est intéressé, il n'y a plus de nostalgique de l'émission de la 5 ;-))
Personne n'est intéressé, il n'y a plus de nostalgique de l'émission de la 5 ;-))
(Moi je reste quand même nostalgique du générique : j'adorais cette présentation du sujet du jour sous le forme d'un enchainement rapide de toutes les images le concernant. Bon. En même temps, je me demande si c'est vraiment intéressant cet avis.)
Je suis d'accord, ce générique (surtout celui-ci) appliqué à ce sujet là, rétrospectivement je trouve que c'est une petit chef d’œuvre vidéo. Il dit énormément de choses par lui même.