2010 : quand les médias bashaient Bachelot
En pleine pandémie de grippe H1N1, certains médias moquaient déjà la ministre de la Santé d’alors, Roselyne Bachelot, qui avait commandé deux milliards de masques et 94 millions de dose de vaccins. Les critiques médiatiques et politiques n’ont pas cessé… jusqu’à ce début d’année 2020.
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Quel est le but de cet article ?
Nous rappeler que les médias lèchent, lâchent, puis lunchent ? Et éventuellement relèchent, comme avec Bachelot ces temps-ci ?
Ou contribuer à la réhabilitation du soldat Roselyne ?
Soldat qui a largement contribué, en t(...)
Donc l'erreur de la ministre de 2009 qui a pris des dispositions totalement disproportionnées par rapport au danger réel, est lavé par l’erreur du gouvernement de 2020 qui n'a pris aucune disposition face a un danger cette fois bien réelle ? Heu(...)
R BACHELOT : PARLER DES MASQUES POUR NE PAS PARLER DU VACCIN H1N1
A quoi sert un article mettant en scène la polémique opposant R Bachelot et certains média qui lui reprochaient, plusieurs mois après l'épidémie, l'achat inutile de masques et de &(...)
Derniers commentaires
Si ma mémoire ne me fait pas défaut, je n'ai jamais entendu que l'on reprochait à Madame Bachelot d'avoir acheté des masques, il s'agissait d'achats de vaccins. Les lois Bachelot ne sont-elles pas la conséquence de ce qui arrive aujourd'hui à l'hôpital public? Cette Dame veut se refaire une santé, c'est un peu gros et plutôt indigeste.
Il y avait surtout une sacré controverse, s'agissant d'argent publique, sur le secret qui entoura le montant du contrat signé avec le labo GSK (pas encore de secret des affaires à cette époque en théorie), mais peut-être que c'est ma mémoire qui me trompe.
Je reconnais avoir bien bashé Bachelot à l'époque. Ce stock énorme de masques et de vaccins me paraissait ridicule. On lui reprochait ses liens avec Big Pharma. Cela dit, le risque du H1N1 avait été surévalué. Mais il ne faudrait pas passer du bashing à la contrition sur Bachelot. Soit, elle avait anticipé le pire mais avec le Covid-19, le problème est différent. Le vaccins n'existe pas et l'arme la plus efficace est la dépistage massif des groupes à risques associé au traçage des porteurs de virus. Pas sur du tout que Bachelot aurait été plus à la hauteur que les décideurs d'aujourd'hui avec un système de santé publique qu'elle a contribué à demanteler
MERCI ! Enfin !
Et bien sur, sur les chaines d’infos, qu’elle squatte à longueur d’antenne, en pérorant sans complexe, en affirmant les choses et leur contraire, aucun journaliste n’a trouvé un interstice pour lui rafraîchir la mémoire sur sa loi scélérate ! Bingo, comme d’hab !
Quant à notre « chef de guerre », lui aussi pérore dans les médias italiens (une de ses spécialités : s’exprimer vers l’étranger) pour justifier la justesse de sa stratégie en France
(voir aussi les commentaires...).
Tout cela est renversant, de l’ordre de l’insensé. !!
Le véritable problème qui nous éclate à la gueule c'est,que toutes tendances confondues,ceux qui gouvernent depuis 40 ans ont fait de la France un champ de friches industrielles au nom de la mondialisation heureuse .
Si ,sur le territoire national,existaient des infrastructures capables de fabriquer des masques,des tests,des médicaments,du matériel médical, la question des stocks ne se poserait pas à chaque possible épidémie avec une telle acuité avec,en outre cet autre avantage non négligeable,que le taux de chômage serait sûrement moindre.
je ne défends pas Mme Bachelot que j'éxècre surtout pour avoir initier la tarification à l'acte qui dévasta le système hospitalier et j'enrage de la voir pérorer sur les chaînes d'info ,comme tous ceux qui nous ont amenés là et qui prétendent,aujourd'hui,nous expliquer comment en sortir.Il ne peut pas y avoir de décision intelligente dans un système qui ne l'est pas.
Quant aux médias,c'est aussi un effet de système:on ne peut pas tenir l'antenne 24/24 sans dire un nombre proportionnel de conneries.
Qu'ils s'en aillent tous! comme dit l'autre....
R BACHELOT : PARLER DES MASQUES POUR NE PAS PARLER DU VACCIN H1N1
A quoi sert un article mettant en scène la polémique opposant R Bachelot et certains média qui lui reprochaient, plusieurs mois après l'épidémie, l'achat inutile de masques et de doses vaccinales en 2009, sans résumer les éléments factuels du débat de l'époque sur le vaccin dès l'été 2009.
Alors on va s'y mettre :
1) Sur l'épidémie de grippe H1N1 variante porcine, le monde médical était partagé en deux camps.
- D'un côté le camp de « la pandémie mortelle pour laquelle il faut un vaccin »:
Avec Madame Margaret CHAN Directrice générale de l'OMS pour l'international.Avec pour la France, plusieurs experts chargés de conseiller la Ministre, tous connus pour leurs liens avec la firme SANOFI-PASTEUR : Bruno LINA, Pr FLAHAUT, Claude HANNOUN...etc.
- De l'autre côté pratiquement tous les autres médecins, puisque la chronologie de l'épidémie permettait à tout un chacun de suivre son développement sur internet (en cherchant les bonnes informations).
Quelques noms importants :
Dr Martin WINCKLER « Une escroquerie à l'échelle planétaire » 12/09/2009
Professeur GENTILINI « la pandémie de l'indécence »Docteur Marc GIRARD (expert auprès des Tribunaux) « L'effarante efficacité des lobbies, l'impuissance des politiques ».
Professeur Tom JEFFERSON, épidémiologiste.
« Toute une industrie qui espère une pandémie » Der Spiegel du 21/07/2009.
2) Rappel de la chronologie de l'épidémie.
Début avril 2009, au Mexique, des cas de grippe apparaissent, localisés près d'un élevage de porcs. Quelques cas importés sont comptabilisés dans la Californie voisine.
Le virus est rapidement identifié comme un Virus H1N1 « variant » d'origine porcine.
Le H1N1 est connu (sans doute celui de 1918, réapparu dans les années 50).
Dès ce printemps, on constate que ce H1N1 « variant » est plus contagieux que le virus saisonnier H3N2 qui prévalait dans ces années là, mais plutôt moins dangereux.
De fait, profitant de l'automne , il descend dans l'hémisphère sud (Amérique du sud, Australie notamment), et en septembre 2009 nous aurons un recul de 5 mois pour considérer cette épidémie . Dès l'été on savait que cette épidémie n'était pas plus grave que les grippes saisonnières précédentes.
Une explication : Ce H1N1 était plus contaminant pour les jeunes que pour les personnes âgées ( On a émis l'hypothèse que celles-ci avaient pu être immunisées dans les années 50).
3) Alors pourquoi cette obstination, encore en septembre, à annoncer pour l'automne dans l'hémisphère nord une pandémie terrible et cette propagande ministérielle pour la vaccination de masse.
Incidemment je rappelle que la polémique ne concernait pas les masques mais bien le vaccin
4) Parlons donc du vaccin.
Concernant les vaccins de la grippe, 2 firmes se partageaient le monde :
- GSK fournissait le continent américain, le Japon et l'Australie.- SANOFI-PASTEUR-MSD avait l'exclusivité pour l'EUROPE, entre autres.
Il faut maintenant remonter à 2005 :
Certains virus grippaux peuvent se transmettre du porc à l'homme puis d'homme à homme.
D'autres peuvent se transmettre d'un oiseau à l'homme mais pas d'homme à homme.En 2005, en Asie du Sud Est, sont apparues quelques petites « épidémies » de H5N1 par contact direct entre l'homme et des oiseaux d'élevage.
Cette « grippe aviaire » transmise à l'homme était assez grave avec un taux de mortalité relativement important.
Le bruit s'est répandu que si ce virus H5N1 « s'humanisait » l'humanité devrait faire face à une pandémie catastrophique. Les firmes se lancèrent donc dans la mise au point d'un vaccin H5N1.SANOFI- PASTEUR bénéficia de l'aide de l’État français :
Le 16 novembre 2005, une mission d’information de l’Assemblée nationale entendait Didier HOCH Président de SANOFI sur le contrat de recherche et développement signé avec l'ETAT.
Ce contrat portait sur l'achat de 1 400 000 doses de vaccin H5N1.Et surtout sur 28 millions de traitements ( comprenant une ou deux doses) pour UN FUTUR VACCIN PANDEMIQUE .
Deux usines dédiées à cette fabrication on vu le jour , en 2008 aux Etats Unis et en France en 2009.
Pour SANOFI le vaccin H5N1 était un « vaccin prototype » qui permettrait de mettre rapidement en fabrication un vaccin à partir du virus mutant « pandémique » tant attendu.5) Ce virus mutant tant espéré ne fut pas le H5N1 mais seulement le « gentil » H1N1 porcin.
Qu'à cela ne tienne, les industriels étaient prêts pour fabriquer et vendre du vaccin.En 2005, devant la commission de l'Assemblée, les responsables de SANOFI disaient que s'ils mettaient en place une usine de vaccins « c'était pour qu'elle tourne ».
6) Et c'est ainsi que , bafouant l'évidence, la propagande médiatique s'est mise en marche avec Rosine Bachelot au premier rang pour convaincre le peuple que la vaccination de masse était sa seule chance de salut.
On connaît la suite : Le franc succès rencontré par cette vaccination et le discrédit qui s'est attaché durablement à la parole des ministres et des experts en cette matière.
Références :
Pour Martin WINCKLER : http://martinwinckler.com/article.php3?id_article=973
Pour Tom JEFFERSON : https://www.spiegel.de/international/world/interview-with-epidemiologist-tom-jefferson-a-whole-industry-is-waiting-for-a-pandemic-a-637119.html
Pour la mission de l'Assemblée nationale (16/11/2005) : http://www.assemblee-nationale.fr/12/miga/05-06/c0506008.asp
Pour Marc GIRARD : http://www.rolandsimion.org/spip.php?article47
Commentaire qui mériterait de figurer au bas de l'article.
Merci Chee
Votre commentaire lapidaire a sans doute fait de l'effet : l'article est monté.
"PARLER DES MASQUES POUR NE PAS PARLER DU VACCIN H1N1"
C'est exactement ça, on entend depuis quelques temps une petite musique lacunaire. C'est surtout pour les vaccins commandés en masse et au prix fort, pas utilisés et rapidement invalides, que Roselyne Bachelot avait été critiquée, à juste titre selon moi.
Pour les masques (qui, malgré leur date de péremption, ne se périment pas vraiment, ou je me trompe?) elle avait plutôt raison. La décentralisation du stock n'était d'ailleurs peut être pas une mauvaise idée, si elle avait été confiée aux hôpitaux et rendue obligatoire.
J'ai été étonnée de voir des stocks de masques sortir, petit à petit, de différentes entreprises dont ce n'était manifestement pas le rôle. Quelqu'un peut expliquer ça?
Noter qu'avec le Covid, on nous a refait le coup du vaccin au lieu de se soucier d'abord de protéger et de soigner. On a vraiment besoin d'informations sérieuses sur l'industrie du vaccin. Et, entre opposants sectaires et partisans méprisants, ces informations, on les a pas.
Bonjour Cultive
Toujours là.
C'est un plaisir de vous lire.
Bonjour, et merci de ce clin d'oeil.
Dans le sens inverse, les antivax nous refont le coup du vaccin à l'envers pour dire qu'il ne serait pas une solution. Dans les éléments qui ont fait que H1N1 n'était pas si problèmatique, il y a eu l'hypothèse que les anciens avaient déjà croisé un proche de ce H1N1 et étaient donc immunisés naturellement. On peut donc envisager que ce type de pandémie ressortent régulièrement et qu'avoir une panoplie de solutions (dont les vaccins) ne sera pas inutile pour l'arrivée suivante où une partie de la population ne sera pas immunisée. Il y a bien une étude en Australie lancée sur le BCG qui aurait un effet positif pour résister au Covid19.
Comme je le dis dans mon message en parallèle, vous partez comme la plupart avec vos oeillères et à priori (vous c'est contre les vaccins, d'autres c'est les frontières) alors qu'on doit prendre le temps de tout regarder, y compris la solution vaccin si ces pandémies deviennent régulières.
Intéressante chronologie mais l'autre question n'est-elle pas aussi : parler du vaccin pour ne pas parler des masques? En gros, beaucoup refont l'histoire obnubilé sans jamais le dire par leur haine des vaccins (Rivasi, sort de ce corps). On peut certainement à postériori se dire que le vaccin était de trop (même si à l'époque, on parlait aussi du risque de mutation): c'est dommage que dans votre documentation, vous ne fassiez pas à décharge justement les argumentaires des pro-vaccins (plutôt que de les balayer en disant qu'ils étaient achetés par Sanofi) et des antivax primaire qui ont aussi contribué à polluer le débat.
Mais regardons à la sortie de tout cela ce que nous en avons fait et ce qu'on fait les pays d'Asie à la sortie d'épisode type SRAS:
- nous nous sommes écharpé au niveau politique pour accuser Bachelot de gabegie et n'avons rien gardé de sa préparation (le bébé avec l'eau du bain, les masques avec les vaccins)
- nos journaux, nos humoristes et tout le toutim en on fait le scandale financier sans rien retenir d'intéressant
- là dessus, collectivement, une petite musique s'est installée pour minimiser le risque de pandémie. Même le Raoult porté aux nues aujourd'hui et pourtant alarmiste sur le risque des épidémies a fait une vidéo minimisant la pandémie actuelle (mortalité du niveau des accidents de trottinettes)
On peut le dire pour le gouvernement actuel (et je ne vais pas le défendre, il a fait ses propres erreurs parfois grossières telles les élections), il n'y avait aucune préparation réelle. La garde a été baissée collectivement et le procès contre Bachelot à l'époque a été porté par tous les bords (à la commission parlementaire, il y avait tout le monde et l'ancêtre de LFI était à la barre).
Du coté de l'Asie, qu'ont-ils fait? Un cumul de mesure qu'ils ont conservé quels que soient les bords politiques (ok, certains sont des dictatures, mais Taiwan a changé de bord plusieurs fois depuis le SRAS):
- une culture ancienne du masque qui a permis à chacun d'avoir ses stocks. A noter que même avec cette culture, certains pouvaient être juste et ils n'ont pas imposé le port du masque généralisé
- des systèmes de réaction rapide avec sa propre production d'information, transparente pour certains comme à Taiwan, surtout indépendante de la source biaisée qu'est la Chine. A Taiwan, les stocks sont publics
- des systèmes de santés souples et aptes à digérer un danger par nature imprévisible (mais pas toujours plus gros que les nôtres, Taiwan de mémoire dépense beaucoup moins que nous ce qui entraîne des tensions)
Que va-t-on tirer comme conclusion chez nous? On peut déjà le voir avec un débat qui se passe au mauvais moment:
- on cherche des réponses au pourquoi pendant la tempête ce qui est totalement inutile à ce moment là. Dans la tempête, on regarde les moyens que l'on a, ce que l'on peut avoir rapidement et on fait avec. Là dessus, le gouvernement n'a pas été transparent et ses accusateurs se sont concentrés sur une attaque politique pour pointer des erreurs plutôt que de pousser à une meilleure gouvernance : là je jette l'ensemble
- l'étape suivante est en préparation : on va rester sur cette idée de jugement (la preuve, en pleine tempête, certains trouvent du temps pour déposer plainte pour prendre la place pour la suite).
- les leçons qui vont être tirées seront différentes suivant le bord d'où l'on parle:
- à gauche on renforce l'hôpital : mais jusqu'où, doit on prévoir 1-10-20% de la population à l'hopital? Taiwan s'en est sorti en investissant moins, est-ce une solution?
- à droite, on fait des stocks de masque :mais quid des gants, des surblouses, de respirateurs non entretenus etc.
- chez les souverainistes, on mobilise l'armé : mais doit-on revenir à une armé de conscrit qui n'aurait servit à rien ici? Est-ce à l'armé d'avoir les moyens médicaux?
- à l'extrême droite on ferme les frontières : mais est-ce que cela marche sur un virus que l'on ne détecte pas avant qu'il soit grave comme ici? Est-ce que la Russie par ex n'a pas joué la politique de l'Autruche en ayant fermé ses frontières et en faisant comme si tout allait bien? Est-ce que le fait que le virus circulait en Italie bien avant que l'on s'en inquiète ne prouve pas que la fermeture des frontières est une illusion?
- pour tous les bords, on va produire local : mais qu'est-ce que local, est-ce la Picardie ,la France, l'Europe? si on pousse jusqu'au bout, est-ce que tous les pays doivent avoir leur usine de masque, de respirateur y compris le Luxembourg, l'Irlande du Nord etc.). Est-ce que l'usine locale tournera alors qu'elle n'aura pas assez de commande? Si on lui garantit les commandes, est-ce qu'elle se forcera à faire des produits de qualité?
Sommes-nous prêt à faire un retour d'expérience objectif qui cumule toutes les erreurs de cet évènement, des actions passées et des différentes formes que pourrait avoir le problème suivant, puis coordonner la réponse pour être prêt ensemble? Mon optimisme me dirait que oui, ce que je lis aujourd'hui partout me fait dire que non : nous sommes déjà en train de perdre la bataille suivante en querelle d'égo, en peur d'être jugé ce qui interdit la transparence du gouvernement actuel, en recyclage nauséabond des idées d'hier... et comme dans le cas de Roseline, on va passer d'un extrême à l'autre (glorification aujourd'hui en ne voyant que ce qu'elle a fait de bien, honte jetée sur elle à l'époque en oubliant ce qu'elle avait fait de bien).
L'article de départ aurait pu être plus poussé, mais il pointe dans la bonne direction à savoir la superficialité des discussions.
Après l'emission d'Elise Lucet d'hier sur France 2 , ce post très intéressant qui rappelle la chronologie de l'épisode du H5N1 n'en est que plus salutaire. On a assisté hier à un méa culpa général auprès de Bachelot présente sur le plateau, en oubliant de lui rappeler ce qui figure dans votre billet et le démantèlement du système de santé public français qu'elle a grandement contribué à affaiblir.
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
94 millions de doses de vaccins pour 67 millions d'habitants alors qu'il suffit d'atteindre un taux de vaccination de 45% pour stopper une contagion. C'est-à-dire que 30 millions de doses auraient suffi.
Donc l'erreur de la ministre de 2009 qui a pris des dispositions totalement disproportionnées par rapport au danger réel, est lavé par l’erreur du gouvernement de 2020 qui n'a pris aucune disposition face a un danger cette fois bien réelle ? Heu… Nop !
A la limite j'aurais pu pardonner a une Bachelot qui aurait reconnu s'être planté de bonne foi. « Oui j'ai dépensé un milliard pour rien, mais je préfère ça, face à l'autre possibilité d'avoir voulu faire des économies et me retrouver responsable d'une épidémie mortelle en France ».
J'aurais pu respecter une telle prise de position. Mais non ! Elle n'a jamais admis s'être planté. Même le nez dans le caca elle continue de te dire que ça sent bon.
Et ce gouvernement est taillé dans le même moule. Ces gens-là non JAMAIS tord ! Et c'est une des nombreuses raisons pour lesquelles on ne peut pas leur faire confiance.
Après le bashing, le Panthéon ?
Pourtant, elle devrait se faire toute petite, mais elle n'y arrivera pas : à l'impossible , nul n'est tenu !
Quel est le but de cet article ?
Nous rappeler que les médias lèchent, lâchent, puis lunchent ? Et éventuellement relèchent, comme avec Bachelot ces temps-ci ?
Ou contribuer à la réhabilitation du soldat Roselyne ?
Soldat qui a largement contribué, en tant que parlementaire et en tant que ministre, à la déconstruction des services publics et de la protection sociale.
Autant Macron et son gouvernement ont eut la main légère (et c'est un euphémisme), en matière de prévention (j'ai rappelé ailleurs, le rapport de 2019 qu'ils ont rangé dans un placard), autant Bachelot a eu la main lourde et dépensière ; quand dans le même temps elle serrait les cordons de la bourse aux hôpitaux avec sa loi HPST de 2009.
Un procès en incompétence des uns ou des autres, ne doit pas faire oublier qu'il y a dans les deux cas une propension à faire passer les intérêts privés avant l'intérêt général. Ceux de l'industrie pharmaceutique dans l'affaire du H1N1, du CAC 40 dans la situation actuelle.
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Une seule chose ne change pas depuis 10 ans, le mécontentement quasi général de la population française.
D'ailleurs, il est facile de critiquer le gouvernement quand gère celui avec lequel on n'est pas d'accord mais est ce que celui pour lequel j'ai voté aurait mieux géré? Regardez les chinois, ils n'ont pas moufté et aujourd'hui il y a une insurrection. Je recommande à chacun de se reposer
J'ai fait un méa-culpa , le jour même de la prescription de Tamiflu qui sauva ma fille ... notre médecin n'avait pas tenu compte des ragots médiatiques , sitôt le diagnostic à son cabinet réalisé la décision a été prise . Bachelot n'est pas de mon bord , mais au moins , elle avait le job !
Gouverner est toujours un art difficile.
C'est toujours l'Histoire qui juge.
C'est pour ça que je m'abstiens de juger maintenant nos Dirigeants. Ce qui ne m’empêche pas de penser à ce qui aurait pu et du être fait...
N'oubliez jamais que le formatage culturel et idéologique est efficace; ceci expliquant cela, nos Dirigeants ne peuvent faire autrement que ce qu'ils font... et nous sommes responsables de ça.