300 000 emplois non pourvus ? Hollande repart à l'assaut d'un mythe
Et revoilà les emplois non pourvus. Ces fameux emplois qui ne trouvent pas preneurs malgré le nombre élevé de chômeurs. Lors de son discours d'ouverture de la conférence sociale, François Hollande a estimé entre 200 000 et 300 000 le nombre des offres non pourvues, des chiffres alarmant censés justifier un "plan d'urgence" pour la formation professionnelle. De quoi agacer le leader de la CGT, Thierry Lepaon, qui a aussitôt dénoncé une "opération de communication".
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Derniers commentaires
http://www.dailymotion.com/video/x255d8q_s-inscrire-a-pole-emploi_news
Rappel :
– Nombre d’emplois disponibles chez pôle emploi : 200.000
– Nombre de demandeur d’emploi : 5.5 millions toutes catégories confondues
A préciser que les démarches d’inscription sont d’autant plus complexes lorsque l’on a travaillé dans une SCOP, forme d’entreprise pourtant soutenu par le gouvernement actuel.
Bref encore une mesure déguisée pour faire des cadeaux aux patrons.
Il ne faut pas avoir l'esprit très mal tourné pour imaginer que les entreprises vont en profiter, et faire volontairement des offres avec des salaires plus bas que d'habitude. Voire même de le faire en accord avec le nouvel embauché. Et avec une estimation de départ 10 fois supérieure au problème réel, qui pourrait croire que le calcul des têtes d'œuf qui nous gouverne est mauvais, et que l'on perdra plus d'argent que ça nous en rapporte ?
Pour ceux qui préfèreront toujours écraser un inférieur "les yeux dans les yeux", les camps de rétention regorgent d'esclaves prêts à l'emploi.
Sans vouloir casser l'ambiance,il suffit de penser au développement des imprimantes 3D, des robots de compagnie, de l'enseignement en ligne, des applications médicales sur smartphone, la liste serait trop longue...
L'innovation technique étant au coeur de la valorisation du capital ainsi que l'attention de l'individu aux mirages de la consommation illimitée, il suffit de laisser le temps régler nos petites querelles entre feignants de tous poils...
Que nous nous transformions nous même sans cesse pour être en mesure d'être valorisé grace à notre visibilité sur le marché par l'attention qu'il accordera à quelques heureux élus.
Je conseille la lecture d'un article d'Yves Citton: "l'économie de l'attention", dans La Revue Des Livres, mai-juin 2013.
En attendant la nouvelle facilité accordée par notre chantre du dialogue social au MEDEF terrifié par le sociétalisme en action, dans un climat malsain de "chasse aux riches", avec les bases de données de CV, les ruptures de contrat volontaires(?) entre salarié et employeurs, licenciés réembauchés comme auto-entrepreneurs, et l'ANI qui n'a pas encore donné toute sa mesure, nous bénéficions de quelques centaines de milliers de "travailleurs détachés étrangers", embauchés aux conditions en vigueur dans leur pays d'origine (notamment de ces cigales des pays du sud mais pas que), recrutés par des agence d'intérim avec pignon sur rue, chiffre d'affaires exponentiel. Etonnant d'ailleurs qu'ils n'aient encore eu droit à la visite d'un de nos ministres aux secteurs de pointe
Savez-vous qu'on se les arrache? Avec l'argument qui tue: ce ne sont pas des gaulois qui réclament une prime à la première intempérie, qui rechignent aux heures supplémentaires. Et question rendement, y'a pas photo.
Ces malheureux immigrés sont exploités, on imagine à quelles conditions quand on connait celles qui sont décrites dans ce forum et qu'on ne vit pas en ermite, de ceux qui sont censés avoir le droit du travail pour eux, enfin d'après Mme Parisot et les Commissions Théodule, Et rencontrent souvent l'hostilité déclarée de ceux qui essaient de maintenir les droits qu'on ne cesse de leur ôter et à qui on les montre en exemple du matin au soir.
Alors les querelles mesquines entre privé-public, jeunes-vieux, feignants-courageux, etc... toujours pour s'aligner sur le moins-disant social... Ca occupe le terrain jusqu'aux prochaines élections...
Nous sommes au XXI ème siècle, dans un des pays les plus riches de la planète, regardons plutôt ensemble ce qu'on nous met place insidieusement mais à vitesse accélérée.
Et essayons de ne plus nous tromper dans nos choix dictés le plus souvent par l'urgence supposée ou une émotion bien sentie.
Et l'Apec est bien placée pour le savoir, car cette pratique a été dénoncée par Envoyé Spécial en mai 2013 pour une offre d'emploi postée... sur le site de l'association !"
Il était temps que l'Apec s'en aperçoive ! En 1996 j'avais tenté de signaler un abus. Il s'agissait d'une société qui, à quelques mois d'intervalle publiait la même annonce mais en fait n'embauchait personne, et en prime obtenait des traductions gratis ! On m'a répondu avec ironie et un certain mépris en insinuant que j'agissait sous le coup du dépit parce que je n'avais pas obtenu le poste.
The mistakes now being made in the eurozone mirror those in the United States and Germany early in the Great Depression »
http://www.guardian.co.uk/business/2013/may/31/eurozone-crisis-unemployment-austerity
C'est une spécialité française dont on parle peu dans les médias et pourtant c'est très répandu. Les sites comme l'APEC sont truffés de ces offres, je les connais bien parce que la boite pour laquelle je bossais continuer à fournir des offres d'emplois alors qu'elles licenciait d'un autre côté car plus de mission à offrir. C'est un détournement du droit du travail généralisé qui se développe dans tous les secteurs. Surement du à la rigidité des CDI français, les grosses boites ont peur d'embaucher, donc elles sous-traitent massivement. Le revers de la médaille, c'est que les ingénieurs passent de boites en boites, et du coup, il y a un maximum de pertes de compétences, les gars repartent sans préavis donc sans passage de connaissance.. Les gens qui bossent dans ces boites parlent peu de ces situations, ils sont peu syndiqués car ils ne restent jamais très longtemps dans la même société, il s'agit souvent de souvent jeunes diplômés (ces sociétés font aussi beaucoup la sortie des écoles) donc inexpérimentés dans le droit du travail.
Je travail dans une entreprise qui a du mal à recruter. Compétence rares, salaires moyens (on ne va pas payer plus un nouveau qu'un ancien, ce serait la révolution !) position géographique exentrée.
La position géographique de l'entreprise, ne permettant que difficilement au conjoint de trouver du travail est un des principal argument des candidats pour refuser le poste. On pese à une relocalisation dans une métrople régionnale sous forme d'agence pour changer la donne...
Oui, les emplois non pourvus existent, mais je doute qu'un effort (surement temporaire) de l'Etat sur le salaire change quelque chose, l'atractivité ne sera pas durablement améliorée.
Dans mon entreprise nous avons besoin d'un collaborateur.
Nous avons une personne, que nous avions engagée en CDD dans le cadre d'un stage professionnel.
Elle désirait effectuer un second stage de deux ans.
Nous souhaitions la prendre pour ce stage de deux ans.
Mais voilà, les conventions collectives nous obligent à le rémunérer à une valeur impossible à payer pour nous
La personne était bien consciente du problème (la comptabilité de notre entreprise est consultable par tout collaborateur), et désirait effectuer ces deux ans chez nous, en acceptant un salaire inférieur au salaire prévu par ces conventions collectives.
Malheureusement, nous n'avons pu l'embaucher parce que le "manque à gagner" des différentes caisses fait peser su nous un risque de devoir verser le non-perçu à tout moment, avec pénalités et intérêts de retards!!!
Du coup, on ne trouve pas de collaborateur, et notre ex-collaborateur, lui, ne trouve pas d'emploi.
Affligeant!!!
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J'ai compris le ton ironique de la question ;-)
Cela me fait penser au film "comment se débarrasser de son patron" sortie dans les année 80
ça marche si le patron est fonctionnaire :-)
=> C'est quelqu'un qui travaillait avec le régime de Vichy. :D
Je vais faire mon Consensus 39 qui est pourtant inimitable.
C'est vrai que les conventions collectives sont une plaie pour l'employeur… elles garantissent abusivement un salaire honnête aux salariés, ça devrait être interdit.
Un bac+5 qui a échappé aux lois de la jungle pendant des années ne devrait pas être payé plus qu'un non diplômé.
Rassurez-vous, ça existe.
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Well donc mon ami djeuste au-dessus, oui, voulait dire que cela être une simple formality, n'est-il-pas ?
Très bon oui, je veux dire: dans mon opinion.
- ou bien ce "collaborateur" apporter une plus-value à l'entreprise, qui se traduit par une augmentation du chiffre d'affaires, et dans ce cas-là, il n'y a aucune raison de ne pas le payer;
- ou bien il ne "rapporte" rien, et alors vous n'avez qu'à vous en passer.
S'enrichir en employant des esclaves c'est très facile, mais c'est encore - un peu - prohibé.
Parce que l'argument selon lequel la personne aurait accepté d'être payée en dessous du tarif conventionnel ne vaut... que ce qu'elle vaut, et pas plus. Comme je l'ai dit plus haut, des salariés qui acceptent les heures sup gratuites, les salaires affligeants, les stages non indemnisés à la faveur d'une entourloupe quelconque, et qui acceptent en plus de se faire houspiller et harceler pour pas un rond, ya qu'à se baisser pour les ramasser. Rien que dans mon entourage immédiat, pas des plus misérables, j'ai assez d'exemples pour que mes deux mains ne suffisent pas à les compter.
Ce que je trouve affligeant c'est ces "entrepreneurs" qui ne prennent surtout aucun risque, qui ont des "besoins" (je suppose pour augmenter le CA et la marge) mais n'ont pas les moyens de leur ambitions (de leur rêve? Façon on dirait que je serai un entrepreneur ) et tout ça ce n'est pas de leur faute mais de celle des conventions collectives, des "différentes caisses" du droit du travail, des 35 Heures, des aides insuffisantes etc… etc … Aucun doute, votre entreprise est taillée pour la compétition, je lui voit un grand avenir.
Ben oui, des fois que ça donne des idées aux chômeurs de postuler ou de se former pour…
C'est en effet ce que m'avait avoué mon consultant Apec. Et je suis particulièrement écouerée par cette pratique. Des gens cherchent un boulot, répondent à une annonce en se cassant la tête dans la rédaction de leur CV et de leur lettre de motivation etc. pour des postes fictifs. C'est tout simplement dégueulasse.
Mais d'autre pratiques existent aussi. Une consultante de Pole Emploi Cadres m'avait avoué que les recruteurs font appel à eux pour avoir des profils Cadres mais refusent de les embaucher à ce statut et avec la rémunération adéquate. Nous avons donc aussi des entreprises cherchant à embaucher de hauts profils, qu'elles feront bosser comme des cadres mais ne payeront pas.
Ras-le-bol du management à la française!
Avez-vous idée à quel point c'est usant de devoir démontrer sans cesse son implication, ses compétences, son adaptabilité, devoir sans cesse prouver qu'on est un bon petit soldat de la guerre de tous contre tous et de ne se bouffer que des portes à l'arrivée? Avez-vous idée du nombre d'offres fake qui doivent ainsi circuler tous les jours sur les jobboards, du nombre de gens qui perdent leur temps et leur ressources dans cette sinistre farce?
J'ai raconté ma dernière histoire d'emploi non pourvu de mes couilles, c'était il y a plus d'un an, du temps de Sarko, et vous savez quoi? Ça me dégoûte, mais ça n'a pas pris une ride : http://blog.monolecte.fr/post/2012/02/06/Dans-les-choux
Mais quel gâchis!
On verra.