Commentaires
A chacun son Mandela
La mort de Nelson Mandela, survenue le 5 décembre dernier, a fait la une de la presse mondiale. Quelles sont les photos qui ont le plus été utilisées par les journaux ? Que nous disent-elles, quelle image de Mandela s'imposera à nos mémoires ? Tentative de dissection d'une soixantaine de unes de quotidiens papier et ouèbe, et de suppléments spéciaux.
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Derniers commentaires
Magnifique, tous ces tartuffes occidentaux qui se bousculent pour essayer d'entrer dans l'Histoire de l'Afrique en parasitant Mandela! !
Notre peur la plus profonde
«Notre peur la plus profonde n'est pas d'être nul et incapable.
Notre peur la plus profonde, c'est d'être puissant au-delà de toute mesure.
C'est notre lumière, et non pas notre ombre, qui nous effraie le plus.
Nous nous demandons :
«Qui suis-je pour être brillant, talentueux et génial?»
Mais la vraie question devrait dire :
«Qui êtes-vous pour ne pas l'être?»
Vous êtes un enfant de Dieu.
Rester jouer dans votre école maternelle
n'offre aucun service au monde d'aujourd'hui.
Il n'y a rien de saint ou d'illuminé à vous rétrécir
et à vous cacher pour ne pas insécuriser votre entourage.
Nous sommes nés pour manifester
la gloire de Dieu qui est en nous.
Ce n'est pas limité à certains, c'est en nous tous.
Quand nous laissons briller notre lumière, les autres ressentent inconsciemment
la permission de faire de même.
Quand nous nous libérons de notre propre peur,
notre présence libère automatiquement les autres».
Source: Discours d'inauguration de Nelson Mandela, 1994
Quelle chance ont eu les sud-africains d'avoir un Mandela à la tête de leur État et non les couilles-molles qui se succèdent à la nôtre !!
Et à propos de petit prez, et comme je n'ai pas la charité chrétienne d'un Mandela, j'espère qu'à ses obsèques, "l'homme africain toujours pas entré dans l'histoire", fera entrer notre Naboléon dans la légende en lui interdisant l'accès au territoire !....
Quel faux-cul, celui qui a rempli nos camps d'étrangers pendant son quinquennat, pour la seule raison qu'ils étaient....étrangers, d'aller pleurer sur la tombe d'un Mandela !!
«Notre peur la plus profonde n'est pas d'être nul et incapable.
Notre peur la plus profonde, c'est d'être puissant au-delà de toute mesure.
C'est notre lumière, et non pas notre ombre, qui nous effraie le plus.
Nous nous demandons :
«Qui suis-je pour être brillant, talentueux et génial?»
Mais la vraie question devrait dire :
«Qui êtes-vous pour ne pas l'être?»
Vous êtes un enfant de Dieu.
Rester jouer dans votre école maternelle
n'offre aucun service au monde d'aujourd'hui.
Il n'y a rien de saint ou d'illuminé à vous rétrécir
et à vous cacher pour ne pas insécuriser votre entourage.
Nous sommes nés pour manifester
la gloire de Dieu qui est en nous.
Ce n'est pas limité à certains, c'est en nous tous.
Quand nous laissons briller notre lumière, les autres ressentent inconsciemment
la permission de faire de même.
Quand nous nous libérons de notre propre peur,
notre présence libère automatiquement les autres».
Source: Discours d'inauguration de Nelson Mandela, 1994
Quelle chance ont eu les sud-africains d'avoir un Mandela à la tête de leur État et non les couilles-molles qui se succèdent à la nôtre !!
Et à propos de petit prez, et comme je n'ai pas la charité chrétienne d'un Mandela, j'espère qu'à ses obsèques, "l'homme africain toujours pas entré dans l'histoire", fera entrer notre Naboléon dans la légende en lui interdisant l'accès au territoire !....
Quel faux-cul, celui qui a rempli nos camps d'étrangers pendant son quinquennat, pour la seule raison qu'ils étaient....étrangers, d'aller pleurer sur la tombe d'un Mandela !!
la couverture de Paris Match..., copie fidèle de la une de Time
Pas vraiment fidèle, il penche moins à gauche chez match.
--
Pas vraiment fidèle, il penche moins à gauche chez match.
--
Special dédicace for Towanda : Tartuffe Se Rendra Aux Obsèques De Nelson Mandela.
Belle et instructive étude…
Mandela est mort, mais il nous reste Hollande ! De quoi nous plaignons nous ?
PG
Mandela est mort, mais il nous reste Hollande ! De quoi nous plaignons nous ?
PG
Y'en a qui vont se le partager, Mandela...
https://twitter.com/vnataf/status/409678580268797953/photo/1
Hollande qui invite Sarkozy à la cérémonie à Jo'burg ! Les télés vont nous gonfler et là, ça va vraiment être l'over dose ...
Je me garde mon Nelson Mandela "Tata" à moi et qu'ils aillent se faire f... tous !
https://twitter.com/vnataf/status/409678580268797953/photo/1
Hollande qui invite Sarkozy à la cérémonie à Jo'burg ! Les télés vont nous gonfler et là, ça va vraiment être l'over dose ...
Je me garde mon Nelson Mandela "Tata" à moi et qu'ils aillent se faire f... tous !
Étant sensible de l'estomac, je commence à faire une sérieuse indigestions de bons sentiments. Suis-je le seul ?
" C'est avec de bons sentiments qu'on fait de la mauvaise littérature" (Gide)
Il est vrai que les Misérables sont une des oeuvres les plus médiocres de la littérature.
qui est ce "petit" écrivain qui se permet de juger ainsi ce roman ? de façon aussi définitive ?
J'en perd même mon orthographes !
C’est si rare, et si justifié, j’en reprendrais bien plusieurs louches.
les bons sentiments d'Oblivion rejoignent les mauvais sentiments de TCHD.
J’ai comprendu que TCHD n’est pas empli de mauvais sentiments, mais plutôt gavé par l’exploitation lucrative de certains.
Mieux vaut être un parfait égoïste qu'un mauvais altruiste.
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Au pays des journalistes "faux-cul" il y a du monde !! Mais tant que ça fait vendre du papier....
Vu samedi 7/12 sur Arte (*) le docu : "Nelson Mandela le réconciliateur" qui m'a semblé assez fidèle aux bios que j'ai pu lire sur Mandela.
(*) Rediffusion prévue le 12 !
Super chro M. K !
;-)
(*) Rediffusion prévue le 12 !
Super chro M. K !
;-)
Partir.
Comme il y a des hommes-hyènes et des hommes-
panthères, je serais un homme-juif
un homme-cafre
un homme-hindou-de-Calcutta
un homme-de-Harlem-qui-ne-vote-pas
l’homme-famine, l’homme-insulte, l’homme-torture
on pouvait à n’importe quel moment le saisir le rouer
de coups, le tuer – parfaitement le tuer – sans avoir
de compte à rendre à personne sans avoir d’excuses à présenter à personne
un homme-juif
un homme-pogrom
un chiot
un mendigot
mais est-ce qu’on tue le Remords, beau comme la
face de stupeur d’une dame anglaise qui trouverait
dans sa soupière un crâne de Hottentot?
Je retrouverais le secret des grandes communications et des grandes combustions. Je dirais orage. Je
dirais fleuve. Je dirais tornade. Je dirais feuille. Je dirais arbre. Je serais mouillé de toutes les pluies,
humecté de toutes les rosées. Je roulerais comme du sang frénétique sur le courant lent de l’oeil des mots
en chevaux fous en enfants frais en caillots en couvre-feu en vestiges de temple en pierres précieuses assez loin pour décourager les mineurs. Qui ne me comprendrait pas ne comprendrait pas davantage le rugissement du tigre.
Et vous fantômes montez bleus de chimie d’une forêt de bêtes traquées de machines tordues d’un jujubier de chairs pourries d’un panier d’huîtres d’yeux d’un lacis de lanières découpées dans le beau sisal d’une peau d’homme j’aurais des mots assez vastes pour vous contenir
et toi terre tendue terre saoule
terre grand sexe levé vers le soleil
terre grand délire de la mentule de Dieu
terre sauvage montée des resserres de la mer avec
dans la bouche une touffe de cécropies
terre dont je ne puis comparer la face houleuse qu’à
la forêt vierge et folle que je souhaiterais pouvoir en
guise de visage montrer aux yeux indéchiffreurs des
hommes
Il me suffirait d’une gorgée de ton lait jiculi pour qu’en toi je découvre toujours à même distance de mirage – mille fois plus natale et dorée d’un soleil que n’entame nul prisme – la terre où tout est libre et fraternel, ma terre.
Partir. Mon coeur bruissait de générosités emphatiques. Partir… j’arriverais lisse et jeune dans ce pays mien et je dirais à ce pays dont le limon entre dans la composition de ma chair : « J’ai longtemps erré et je reviens vers la hideur désertée de vos plaies ».
Je viendrais à ce pays mien et je lui dirais : Embrassez-moi sans crainte… Et si je ne sais que parler, c’est pour vous que je parlerai».
Et je lui dirais encore :
« Ma bouche sera la bouche des malheurs qui n’ont point de bouche, ma voix, la liberté de celles qui s’affaissent au cachot du désespoir. »
Et venant je me dirais à moi-même :
« Et surtout mon corps aussi bien que mon âme, gardez-vous de vous croiser les bras en l’attitude stérile du spectateur, car la vie n’est pas un spectacle, car une mer de douleurs n’est pas un proscenium, car un homme qui crie n’est pas un ours qui danse… »
Aimé CÉSAIRE
Recueil : "Cahier d'un retour au pays natal"
Comme il y a des hommes-hyènes et des hommes-
panthères, je serais un homme-juif
un homme-cafre
un homme-hindou-de-Calcutta
un homme-de-Harlem-qui-ne-vote-pas
l’homme-famine, l’homme-insulte, l’homme-torture
on pouvait à n’importe quel moment le saisir le rouer
de coups, le tuer – parfaitement le tuer – sans avoir
de compte à rendre à personne sans avoir d’excuses à présenter à personne
un homme-juif
un homme-pogrom
un chiot
un mendigot
mais est-ce qu’on tue le Remords, beau comme la
face de stupeur d’une dame anglaise qui trouverait
dans sa soupière un crâne de Hottentot?
Je retrouverais le secret des grandes communications et des grandes combustions. Je dirais orage. Je
dirais fleuve. Je dirais tornade. Je dirais feuille. Je dirais arbre. Je serais mouillé de toutes les pluies,
humecté de toutes les rosées. Je roulerais comme du sang frénétique sur le courant lent de l’oeil des mots
en chevaux fous en enfants frais en caillots en couvre-feu en vestiges de temple en pierres précieuses assez loin pour décourager les mineurs. Qui ne me comprendrait pas ne comprendrait pas davantage le rugissement du tigre.
Et vous fantômes montez bleus de chimie d’une forêt de bêtes traquées de machines tordues d’un jujubier de chairs pourries d’un panier d’huîtres d’yeux d’un lacis de lanières découpées dans le beau sisal d’une peau d’homme j’aurais des mots assez vastes pour vous contenir
et toi terre tendue terre saoule
terre grand sexe levé vers le soleil
terre grand délire de la mentule de Dieu
terre sauvage montée des resserres de la mer avec
dans la bouche une touffe de cécropies
terre dont je ne puis comparer la face houleuse qu’à
la forêt vierge et folle que je souhaiterais pouvoir en
guise de visage montrer aux yeux indéchiffreurs des
hommes
Il me suffirait d’une gorgée de ton lait jiculi pour qu’en toi je découvre toujours à même distance de mirage – mille fois plus natale et dorée d’un soleil que n’entame nul prisme – la terre où tout est libre et fraternel, ma terre.
Partir. Mon coeur bruissait de générosités emphatiques. Partir… j’arriverais lisse et jeune dans ce pays mien et je dirais à ce pays dont le limon entre dans la composition de ma chair : « J’ai longtemps erré et je reviens vers la hideur désertée de vos plaies ».
Je viendrais à ce pays mien et je lui dirais : Embrassez-moi sans crainte… Et si je ne sais que parler, c’est pour vous que je parlerai».
Et je lui dirais encore :
« Ma bouche sera la bouche des malheurs qui n’ont point de bouche, ma voix, la liberté de celles qui s’affaissent au cachot du désespoir. »
Et venant je me dirais à moi-même :
« Et surtout mon corps aussi bien que mon âme, gardez-vous de vous croiser les bras en l’attitude stérile du spectateur, car la vie n’est pas un spectacle, car une mer de douleurs n’est pas un proscenium, car un homme qui crie n’est pas un ours qui danse… »
Aimé CÉSAIRE
Recueil : "Cahier d'un retour au pays natal"
Merci pour cette revue de presse...
Très intéressant, le témoignage du journaliste anglais... et la petite histoire des quelques pas de libertés "incognito" sur la plage ;o)
Très intéressant, le témoignage du journaliste anglais... et la petite histoire des quelques pas de libertés "incognito" sur la plage ;o)
Grand grand bonhomme.
Rien à ajouter, à part peut-être l'une des meilleurs chansons du monde
Mandela Day de Simple Minds
extraite d'un des meilleurs albums pop rock des années 80.
Rien à ajouter, à part peut-être l'une des meilleurs chansons du monde
Mandela Day de Simple Minds
extraite d'un des meilleurs albums pop rock des années 80.
Une grande diversité d'images, au point qu'on remarque ceux qui ont pris la même. Presque on les accuserait de plagiat alors que c'est un phénomène banal qu'on voit souvent dans les articles de Gilles Klein, la reprise d'une même image par plusieurs journaux.
J'avais repéré le journal grec pour la main ouverte tendue vers le passé, et le portrait à la bague, où il a pris la pose, du journal canadien dans la revue de presse de Gilles Klein sur Mandela http://www.arretsurimages.net/breves/2013-12-06/Mandela-a-la-Une-partout-dans-le-monde-id16528 . Mais elles sont hors catégories.
La tête du gars comme posée sur son épaule droite dans cette photo du parisien, (c'est un garde du corps?) m'a bien plu aussi http://www.leparisien.fr/images/2013/12/07/3385445_1_545x341.JPG
Bon je baille, mon insomnie est finie, bonne nuit!
J'avais repéré le journal grec pour la main ouverte tendue vers le passé, et le portrait à la bague, où il a pris la pose, du journal canadien dans la revue de presse de Gilles Klein sur Mandela http://www.arretsurimages.net/breves/2013-12-06/Mandela-a-la-Une-partout-dans-le-monde-id16528 . Mais elles sont hors catégories.
La tête du gars comme posée sur son épaule droite dans cette photo du parisien, (c'est un garde du corps?) m'a bien plu aussi http://www.leparisien.fr/images/2013/12/07/3385445_1_545x341.JPG
Bon je baille, mon insomnie est finie, bonne nuit!