"A Fukushima, il y a eu déni d'information"
Avons-nous été correctement informés sur la catastrophe nucléaire de Fukushima ? Plus généralement, comment juger l'information sur le nucléaire ? On vient d'apprendre que l'autorité de sûreté nucléaire japonaise a plus que doublé son estimation de la quantité de rejets radioactifs libérés durant la première semaine suivant le tremblement de terre et le tsunami. Quasi-simultanément, le gouvernement japonais a reconnu que les cuves de trois réacteurs de la centrale avaient très probablement été percés par du combustible en fusion. Ces questions se posent donc aujourd'hui, trois mois après la catastrophe, avec une acuité particulière.
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Derniers commentaires
Selon une étude publiée mi-février 2012 par la European Geosciences Union, conduite par trois chercheurs, le risque sismique sur le site de la centrale nucléaire de Fukushima s’est accru depuis le séisme de magnitude 9 qui a frappé le Japon le 11 mars 2011. Exploitant des données qui concernent 6000 séismes survenus au Japon de juin 2002 à octobre 2011, les auteurs de l’étude montrent que le séisme du 11 mars a réactivé une faille sismique proche de la centrale.
Le 11 avril 2011, un séisme de magnitude 7 a en effet frappé Iwaki, à 60 km au sud-ouest de la centrale de Fukushima, et à 200 km de l’épicentre du séisme du 11 mars. Selon le communiqué annonçant la parution de l’étude, à proximité d’Iwaki, le réseau de sismographes japonais a enregistré plus de 24 000 secousses du 11 mars au 27 octobre 2011. Seulement 1300 secousses avaient été détectées pendant les neuf années précédentes...
Bien qu’ils ne puissent pas prédire quand un tremblement de terre se produira à Fukushima Daiichi, les chercheurs affirment que les fluides ascendants observés dans la zone indiquent qu’un tel événement est susceptible de se produire dans un futur proche.
Selon Arnie Gundersen ingénieur nucléaire et expert agréé en matière de sûreté nucléaire qui a coordonné des projets dans 70 centrales nucléaires américaines au cours des ses quarante ans de carrière, le réacteur n°4 ne résisterait pas à un séisme de magnitude 7,5.
Selon le Professeur Robert Alvarez, expert reconnu des questions nucléaires, ex-conseiller auprès du Federal Department of Energy du gouvernement américain (1993-1999) : "La piscine n°4 est située à environ 30 mètres au-dessus du sol ; sa structure est endommagée et elle est exposée à l’air libre. Si un séisme ou tout autre événement entraînait sa vidange, il pourrait en résulter un incendie radiologique catastrophique, avec près de dix fois la quantité de césium-137 relâchée par la catastrophe de Tchernobyl.
Alvarez ajoute que les quelques 11 138 assemblages combustibles usés stockés dans l’ensemble de la centrale de Fukushima contiennent environ 134 millions de curies de césium-137. Selon le Conseil National des États-Unis pour la Protection Radiologique (NCRP), cela représente à peu près 85 fois la quantité de césium-137 relâchée par Tchernobyl.
Akio Matsumura, diplomate ayant travaillé trois décennies pour divers organes des Nations-Unies et d’autres institutions internationales, estime qu’un effondrement de la piscine n°4 en cas de séisme "détruirait l’environnement mondial et notre civilisation. Ce n’est pourtant pas sorcier, et ce n’est pas non plus en rapport avec le débat vigoureux pour ou contre les centrales nucléaires. C’est une question de survie de l’humanité."
Mitsuhei Murata, ex-ambassadeur du Japon en Suisse et au Sénégal a par ailleurs déclaré que "L’existence du réacteur n°4 est désormais un enjeu majeur de sécurité nationale pour le monde entier, dont la gravité ne le cède en rien même à la question des missiles nords-coréens." Murata a même estimé que "si un accident devait se produire sur le réacteur n°4, ce pourrait être le début de la catastrophe ultime pour le monde. […] Bien sûr, Tokyo deviendrait inhabitable."
http://www.rfi.fr/asie-pacifique/20120505-japon-le-dernier-reacteur-nucleaire-marche-est-provisoirement-arrete
Je suis tombé sur ce blog avec 2 infos (à vérifier)
les disparus de fukushima (160 disparus administratifs)
http://fukushima.over-blog.fr/article-les-disparus-de-fukushima-93065109.html
Un ingénieur pense à une explosion nuclléaire mais ce n'est pas n'importe qui:
"Cet ancien inspecteur âgé de 62 ans, ayant dénoncé des irrégularités dans les rapports d’inspection concernant la sécurité d’installations nucléaires au Japon, a été forcé par le JNES à prendre une retraite anticipée en mars 2010"
http://fukushima.over-blog.fr/article-selon-un-ingenieur-japonais-l-explosion-du-reacteur-3-etait-une-explosion-nucleaire-92374053.html
Les articles m'ont l'air sérieux et bien documentés ce qui fait peur.
En espérant ne pas faire doublon avec d'autres messages.
20 décembre 2011 | Par Jade Lindgaard
EDF demande à ses cadres de présenter, avant le 31 décembre, à tous les agents des centrales nucléaires un argumentaire en défense de l'atome. Il s'agit de fournir le bon argumentaire à répercuter auprès de leurs familles et de leurs amis. . Abonnés Médiapart Nous publions cette note
http://www.courrierinternational.com/article/2011/12/19/tous-unis-ou-presque-contre-le-nucleaire
Le même compteur de radiations de fabication japonaise SOEKS-1M ( détectant les rayonnements gammas, bétas mais pas les alphas) peut être trouvé sur internet
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http://jr-international.fr/lot-20-compteur-geiger-counter-soeks_DRPM20_itm_french.html
Il suffit de raboter le territoire et de vendre la terre dans les jardineries!
En début de vidéo on voit que la limite gouvernementale de 0,17µSv/h n'est pas dépassée: le compteur affiche 0,07µSv/h Mais en posant ce compteur sur les sacs de terreau...
Sacs de terreau peut être bientôt importés en France? jardinerie
Au Japon "L'opérateur de la centrale nucléaire accidentée Fukushima Daiichi, Tepco, va demander une première tranche d'aide publique de quelque 700 milliards de yens (6,7 milliards d'euros) pour financer une partie de l'indemnisation des victimes, selon la presse nippone de mardi."
"En principe, la compagnie d'électricité doit rembourser cette somme plus tard."
Ce n'est pas une première tranche de centrale, mais une première tranche d'aide publique.
http://www.tsr.ch/info/monde/3519588-l-operateur-de-fukushima-veut-une-aide-publique.html
Le 18/03/1967, le Torrey Canyon fait naufrage et le pétrole pollue gravement les côtes bretonnes. Les déchets récupérés sont stockés en urgence, dans des fosses, sur l'île d'Er.
Depuis, il y sont toujours.
Ce n'est qu'aujoud'hui, 44 ANS PLUS TARD, qu'ils vont être traités ....... par les enfants et petits-enfants de ceux qui en ont été les victimes et qui les ont ramassés et entreposés !
http://www.univers-nature.com/inf/inf_actualite1.cgi?id=4844
Avec les déchets nucléaires, combien de générations vont être concernées ?
Allez, à vos stylos. Vous avez 45000 ans (à un million d'années près !)
Croisons les doigts
Parce qu'autrement?
"La troisième leçon de Tchernobyl nous amène donc fort logiquement à questionner ce que nous faisons. Ainsi, il y a vingt-trois ans, l’explosion du réacteur n°4 de la centrale Lénine, destinée à devenir la plus grande usine de production d'électricité nucléaire au monde, eut lieu dans des conditions que nous persistons encore souvent à vouloir ignorer. Loin d’être un accident lié au hasard, la catastrophe de Tchernobyl découle de la mise en œuvre d’une véritable expérience sur le réacteur : il s'agissait de voir comment, en cas d'arrêt d'urgence du système, on pouvait utiliser le dégagement calorifique résiduel pour la production supplémentaire d'énergie électrique. Au moment de l'expérience, la puissance du réacteur chuta brutalement et il s’ensuivit, suite à une série d’opérations mal maîtrisées, une explosion thermique qui eut pour effet d’éventrer le réacteur et de provoquer un incendie de plusieurs dizaine de milliers de tonnes de graphite ultra-radioactif qui se répandirent sur l’ensemble de l’hémisphère nord.
Mais il y a plus grave, et là encore, ces faits sont ignorés de la majeure partie des populations européennes, pourtant les plus directement concernées. Ainsi, le Pr. V. Nesterenko, de l'Académie des sciences du Belarus, qui fut l’un des physiciens nucléaires directement en charge de la liquidation des conséquences de l'accident a écrit : « Mon opinion est que nous avons frisé à Tchernobyl une explosion nucléaire. Si elle avait eu lieu, l'Europe serait devenue inhabitable »(1). Il avait en effet estimé, avec ses collaborateurs du département de la physique des réacteurs de l'Institut de l'énergie atomique de l'Académie des sciences de Biélorussie, que 1300-1400 kg du mélange uranium+graphite+eau constituaient une masse critique susceptible de provoquer une explosion, atomique cette fois, d'une puissance de 3 à 5 Mégatonnes, entre 50 et 80 fois la puissance de l'explosion d'Hiroshima. Il suffisait que la masse en fusion du réacteur perçât la dalle de béton sur laquelle il reposait et pénétrât dans les chambres de béton pleines d’eau pour que soient réunies toutes les conditions favorables à une explosion atomique.
Une explosion d'une telle puissance pouvait provoquer des lésions radiologiques irréversibles sur les habitants d’un rayon de plus de 300 km (englobant les villes de Minsk et de Kiev, deux capitales) et toute l'Europe pouvait se trouver victime d'une forte contamination radioactive rendant toute vie normale impossible. A titre d’exemple, les retombées d’une explosion d'une puissance de 1 Mégatonne entraînent plus de 90% de mortalité jusqu'à 100 km. Pour quelle raison serait-il interdit de penser que la situation japonaise pourrait conduire au même type d’éventualité, d’autre plus que de grandes quantités d’eau ont été injectées dans les réacteurs afin de les refroidir."
Source
La radioactivité est ...
Par Anonyme, le ven, 2011-07-08 15:04.
"La radioactivité est une destruction atomique. Une instabilité des éléments atomiques distinguée entre "naturelle" c'est-à-dire résultant de la terre et du ciel ou bien provoquée comme pour la bombe atomique ou les centrales nucléaires.
Le principe de la destruction atomique est utilisé artificiellement dans les centrales nucléaires pour chauffer de l'eau qui deviendra vapeur qui fera tourner une turbine qui produira de l'électricité.
Le rendement est faible, de l'ordre de 30% pour l'ensemble de la chaîne nucléaire (de l'extraction du minerai d'uranium, au transport, en passant par "l'enrichissement", les déchets, etc...).
Pour chauffer cette eau d'autres sources de combustibles sont utilisées à travers le monde dans 95% des pays non-nucléarisés : gaz, charbon, fuel principalement. Le rendement de ces techniques est égal ou supérieur à celui de la destruction atomique et avec des risques et atteintes bien moindre.
Pourquoi utilise-t-on, notamment en France, la destruction atomique pour chauffer de l'eau? Par ce que le nucléaire civil (imposé par les militaires et la caste des Ingénieurs des Mines ) n'est que l'avatar du nucléaire militaire.
La prise de risque imposée aux populations au quotidien par l'irradiation à faibles doses continues en proximité des centrales nucléaires engendre des cancers, leucémies, malformations, atteintes à l'ADN, maladies cardiaques et neurologiques,... et les catastrophes nucléaires - comme à Tchernobyl (950 000 victimes) et Fukushima (4572 travailleurs contaminés et des milliers d'habitants touchés) - ont un impact destructeur terrifant : populations expulsées de chez elles, vies brisées, morts rapides ou lentes, pertes des biens (aucune assurance ne couvre à 100% le risque nucléaire), territoires invivables pour des centaines et milliers d'années, contamination de l'air et de l'eau et de la chaîne alimentaire,...
A danger immédiat : arrêt immédiat, pas dans 10 ans, pas dans 20 ans. Ici, partout et maintenant."
http://www.lemonde.fr/planete/article/2011/09/30/du-plutonium-retrouve-hors-de-l-enceinte-de-fukushima_1580759_3244.html#xtor=RSS-3208
Conclusion des Résultats des analyses d'herbe et de lait en France
Rappelons que cette contamination, aussi faible soit-elle actuellement, n’est pas normale et ne doit pas être banalisée. En effet, avant la catastrophe de Fukushima, on ne trouvait ni iode 131, ni césium 134, ni césium 137 dans l’herbe en France.
Avec les bovins et les ovins qui mangent de l'herbe les français vont concentrer ces isotopes.
http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article1716
Une mise au point salutaire.
Stéphane Lhomme
Roland Desbordes
Dans le journal Le Monde du dimanche 18, lundi 19 septembre 2011
[large]"EDF veut créer un <> de la sureté nucléaire"[/large]
Pour des gens qui ont technologiquement 10 ans d'avance sur nous: Qu'ils sont bêtes ces japonais.
On peut y lire
"Dès les premières heures de l'accident de Fukushima, dirigeants et experts d'EDF et d'AREVA n'avaient qu'une question à la bouche devant la montée de la température dans les enceintes de confinement:<>. Il ne comprenaient pas pourquoi Tepco, l'exploitant de la centrale, était incapable de palier l'arrêt total d'alimentation électrique des systèmes de refroidissement. Les techniciens japonais avaient pu amener assez rapidement des générateurs de secours pour remplacer les équipements noyés par le tsunami, mais s'étaient montrés incapables de les brancher."
Tous des incapables ces techniciens japonais! " ...était incapable de palier l'arrêt ..." "... s'étaient montrés incapables ..."
<> qui traduit en français donnent <>
A moins qu'ils aient pensé que brancher l'électricité avec 30cm d'eau dans les bâtiments ce n'était pas forcément la meilleure idée?.Il faudrait demander aux experts d'EDF
http://www.sortirdunucleaire.org/sinformer/themas/declin/
Le site de Marcoule n'est pas concerné par les mesures de sécurité appliquées aux réacteurs nucléaires par l'AIEA .
Jean-Pol Poncelet Directeur général FORATOM
"Dans l'atelier français dont nous parlons il est évident que ces mesures de sécurité seront mises à jour et qu'il y aura des conséquences de l'accident qu'il y a eut. Je suis tenté de dire c'est la manière dont l'industrie travaille. Malheureusement ce sont des œuvres humaines, donc il y a des incidents, parfois des accidents. Mais on construit toujours du progrès sur la bases des accidents que l'on a rencontrés"
Donc, dans l'industrie, l'accident n'est pas tabou. Ce serait même une façon d'avancer. L'ennui avec le nucléaire c'est que les conséquences d'un accident durent plusieurs milliers d'années.
Faut il être fier de ces œuvres humaines là?
Mon message 11:31 le 05/07/2011
Pourquoi ça va péter! ... Les dérives de la situation actuelle. explique ce qui arrive.
[large]Un four explose sur le site nucléaire de Marcoule : 1 mort, 1 blessé grièvement[/large]
D'après les informations il ne s'agit QUE de déchets radioactifs
Faut'il attendre que ce soit des combustibles usés ou le réacteur lui même qui explose pour tout arrêter
A Marcoule s'il y a des rejets radioactifs dans l'eau c'est la nappe phréatique (les vins de Chusclan), le Rhône(Avignon, Tarascon, Beaucaire, Arles et la Camargue)
et dans l'air (Avignon, Nîmes, Cavaillon, Tarascon, Beaucaire,Arles, les Alpilles, St Remy-de_Provence, Eygalières, etc...) qui dégustent en premiers
Incroyable ces journalistes craintifs : Comme s'il y avait des possibilites d'accidents de centrales nucleaires et de fuites en France : Ils ne lisent donc pas les journaux les journalistes ?
« Nuage » de Tchernobyl :
commentaires sur un non-lieu
Texte de : Société Française d’Energie Nucléaire
Paris , le 9 septembre 2011
Justice est enfin rendue au professeur Pellerin.
La décision de non lieu prononcée au bénéfice de Pierre Pellerin par la Cour d’Appel de Paris le 7 septembre 2011 l’exonère de toute accusation de « tromperie », « blessure involontaire » ou « autre qualification pénale » dans ce qu’il est convenu d’appeler l’affaire du nuage de Tchernobyl, pour laquelle il était mis en examen. Nous accueillons ce verdict avec une satisfaction mêlée d’émotion. Car la Cour d’Appel de Paris vient de balayer avec éclat, dans cette décision très précisément argumentée, toutes les accusations, insinuations, rumeurs et malveillances portées à l’encontre de Pierre Pellerin depuis ce mois de mai 1986, le délivrant ainsi de l’opprobre illégitime qu’il endure depuis 25 ans. Et ce jugement désavoue du même coup les calomniateurs patentés qui n’ont pas hésité, tout au long de ces années, à jeter aux orties, pour les besoins de leur cause militante, l’honneur d’un homme.
Dans cette affaire du nuage de Tchernobyl, où les rumeurs ont la vie dure, beaucoup de nos compatriotes cultivent de bonne foi certaines croyances ou représentations qui peuvent se révéler approximatives, biaisées ou carrément fausses. Le verdict concernant le professeur Pellerin est pour nous l’occasion de rappeler brièvement, sans esprit polémique ni parti – pris, un certain nombre de données et de réflexions qui méritent l’attention :
Le professeur Pellerin n’a jamais dit que le nuage s’était arrêté à la frontière. Comme le souligne la Cour d’Appel, « il n’a jamais dissimulé l’existence du panache radioactif sur le territoire français ». Il faut donc en finir une fois pour toutes avec cette accusation absurde. Ce qu’a dit le professeur Pellerin, - à l’époque Chef du Service de Protection contre les Rayonnements Ionisants (SCPRI) – c’est que le panache de Tchernobyl était arrivé sur le territoire français mais que la radioactivité induite n’était pas une menace pour la santé publique.
C’est à travers l’analyse d’échantillons alimentaires (6500 contrôles effectués en mai et juin 1986!) que le professeur Pellerin et ses équipes ont surveillé les niveaux de contamination radioactive en France et les risques éventuels encourus par la population. . C’est de loin la meilleure méthode, infiniment plus fiable que les cartes et relevés géographiques de la contamination qui peuvent donner des résultats très disparates selon zones mesurées. Ce contrôle à grande échelle des denrées alimentaires a montré que celles-ci pouvaient être consommées sans danger pour la santé. La Cour d’Appel de Paris note, dans son jugement, que d’autres Instituts et organismes, comme l’IPSN, les Directions Départementales de la Consommation et de la Répression des Fraudes ainsi que des laboratoires indépendants ont mené de leur côté, sans se concerter, leurs propres analyses , notamment sur le lait et la viande. « Aucun, à l’époque, écrit la Cour, n’a fait état d’un danger pour la population et n’a préconisé des mesures de précaution ». Cette remarque est capitale. Elle montre que tous les spécialistes, sans se concerter, arrivaient aux mêmes conclusions et que le professeur Pellerin, loin d’être dans une démarche de dissimulation ou de tromperie, évaluait correctement la réalité du risque concluant à juste titre que des mesures de restriction n’étaient pas nécessaires (...à part l’interdiction de la vente d’épinards sur un marché alsacien en mai et l’interdiction d’importation de denrées alimentaires en provenance des pays de l’Europe de l’Est). Peut-être qu’aujourd’hui, compte tenu de la prégnance du principe de précaution , les autorités décideraient-elles, face à une situation identique, la mise en œuvre de mesures de restriction plus contraignantes ? C’est possible. Mais cela ne remet pas en cause le fait que la contamination apportée par le nuage n’avait pas le caractère d’ une menace pour la population.
Contrairement à une idée répandue, la France na pas fait figure d’exception, en Europe occidentale, en ce qui concerne l’attitude des autorités face à la contamination apportée par le nuage. A propos des cancers et autres pathologies pouvant être provoqués par l’iode contaminant les produits laitiers ou les légumes-feuilles, le rapport OMS du 6 mai 1986 répertorie les mesures édictées à cette date par 20 pays européens : on constate qu’à l’exception de la Suisse et à un degré moindre de la Pologne, de la Yougoslavie et de la Suède, aucun autre gouvernement national n’a pris des mesures de restriction de la consommation de lait. Quant aux légumes à feuilles, seuls l’Autriche, la Suède et San Marin ont recommandé de ne pas les manger, les 17 autres pays recensés ayant laissé libre cette consommation, certains l’assortissant du conseil de laver les denrées au préalable. Et huit pays, dont la France, avançaient la recommandation explicite de ne prendre aucune mesure. La France n’était donc pas le seul pays à s’abstenir de mesures de restriction ou d’interdiction. Elle était de ce point de vue en nombreuse compagnie ! L’idée d’un pays isolé, s’obstinant à ne rien faire et donc irresponsable, face à tous les autres pays européens sonnant le tocsin général pour protéger leur population d’un grave danger qui menace, est tout simplement fausse.
Aucune étude, aucune enquête épidémiologique n’a mis en évidence, en France, des cancers de la thyroïde ou autres pathologies thyroïdiennes qui pourraient être attribués au nuage de Tchernobyl. Les enquêtes de l’Inserm et de l’Invs (notamment celle portant sur les enfants habitant l’est de la France et âgés de 0 à 15 ans au moment de l’accident) ne concluent à aucun détriment certain et soulignent, après avoir mis en lumière les difficultés méthodologiques de telles études, et avec évidemment toute la prudence requise, « qu’il est possible que l’excès réel de risque de cancers thyroïdiens aux niveaux de dose considérés ici [faibles doses – NDLR] soit nul ». Ces estimations sont corroborées par l’étude finlandaise de A.Kurittio et al. (2006) portant sur 1 300 000 jeunes Finlandais âgés de 0 à 20 ans au moment de l’accident. Cette enquête, très approfondie, ne montre aucune augmentation des cancers de la thyroïde chez les individus les plus exposés au nuage par rapport aux individus les moins exposés. La conclusion, évidente, est que la contamination due à l’accident de Tchernobyl n’a pas eu de conséquence sur la santé des populations. Ce constat est particulièrement significatif lorsqu’on sait que la Finlande a eu son territoire nettement plus atteint que la France par les retombées de l’accident.
La multiplication, en Corse, des cancers thyroïdiens attribuables à Tchernobyl n’est nullement démontrée. Les multiples investigations et enquêtes conduites depuis des années, notamment celles commanditées par la juge d’instruction à ses experts n’ont rien révélé de probant à ce jour. Sur ce point la Cour d’Appel se montre particulièrement sévère avec les experts, dont la mission était de « recenser les cas de pathologies de la thyroïde constatés dans certains villages corses ». Au lieu de cela, les experts ont inventorié les dossiers d’un médecin endocrinologue et en ont tiré des estimations et des pourcentages dont la Cour souligne le caractère contestable et non pertinent.
Cela dit, l’augmentation du nombre des cancers de la thyroïde constatés en France depuis de longues années est bien réelle. C’est cela qui conforte beaucoup de nos compatriotes dans l’idée que cette augmentation doit bien avoir une cause... qui ne peut être que le nuage de Tchernobyl. Une idée fausse pour les raisons suivantes :- L’ augmentation des cancers thyroïdiens est constatée depuis le début des années 1970, soit plus de 10 ans avant l’accident et sans accélération depuis.
-Elle est à l’œuvre partout dans le monde, dans les pays industrialisés, y compris ceux qui n’ont pas été touchés par le nuage de Tchernobyl, comme le Canada, les Etats-Unis, l’Australie.
-Elle affecte les adultes et non pas les enfants (ceux qui avaient entre 0 et 15 ans au moment de l’accident). C’est exactement le contraire que l’on constaterait si Tchernobyl était en cause, car la thyroïde des enfants est beaucoup plus sensible à la radioactivité que celle des adultes.
-Elle n’est pas plus marquée dans l’est de la France, région la plus touchée par les retombées de Tchernobyl que dans le reste du pays.
...
En fait l’augmentation statistique des cancers de la thyroïde constatée en France participe d’un phénomène mondial qui tient de toute évidence aux progrès du dépistage et notamment à l’essor de l’échographie Doppler. D’une manière plus générale, les spécialistes estiment que l’évolution des pratiques de diagnostic et de traitement des maladies de la thyroïde conduisent à mettre à jour des cancers que l’on ne décelait pas auparavant, d’où une assez spectaculaire augmentation statistique.
De tous les pays d’Europe occidentale, il n’y a qu’en France que se rencontre cette tendance quasi obsessionnelle d’attribuer à Tchernobyl tout cancer de la thyroïde apparu après le 30 avril 1986. Et notre pays persévère dans l’exception car il est le seul, à notre connaissance, où une action en justice est intentée par des groupes de malades attribuant leur pathologie aux retombées du nuage. Cette action collective qui entend dénoncer les « erreurs » ou « tromperies » des autorités sanitaires de l’époque vient de connaitre un premier dénouement sans équivoque. En prononçant un non-lieu en faveur du Professeur Pellerin, la Cour d’Appel de Paris ne fait pas que réparer une injustice : elle invite chacun à mesurer la complexité de la tâche à laquelle certains décideurs peuvent être amenés à faire face et à se garder des emportements passionnels ou militants qui ne favorisent guère la pertinence des actions.
C EST VRAIMENT LE MOMENT DE FAIRE DE L HUMOUR
Déja six mois, que fait on pour les enfants de FUKUSHIMA?
Corinne Lepage est de retour de Fukushima.
"il semble que ça ne soit pas tout à fait terminé"
COMMENT PEUT ON ECRIRE ÇA???
QUELLE IGNORANCE DE LA RÉALITÉ!!!
TROIS CORIUMS! TROIS SYNDROMES CHINOIS!
"il semble que ça ne soit pas tout à fait terminé"
OUI! EFFECTIVEMENT! IL Y EN A POUR DES MILLIERS D'ANNÉES!
Quelques photos
Fukushima Daiichi Nuclear Power Plant
http://cryptome.org/eyeball/daiichi-npp16/daiichi-photos16.htm
http://cryptome.org/eyeball/daiichi082911/daiichi082911.htm
Vidéo Tricastin
http://theintelhub.com/2011/08/06/leaked-video-of-explosion-at-tricastin-nuclear-power-station/
cdlt
http://www.youtube.com/watch?v=bXSaxcJJ6eU&feature=related
Et la pollution de l'eau du 11/03/2011 au 05/08/2011
http://www.youtube.com/watch?v=bEd9dhJOQKA
« Soyez-en sûrs: il n’y aura jamais plus d’un accident par réacteur tous les cent mille ans. Mieux : pas plus d’un accident tous les millions d’années pour une catastrophe type Tchernobyl ».
Ca ressemble à une mauvaise pub… C’est pourtant l’argument « officiel » qui rendait le risque nucléaire acceptable jusque-là; un moindre mal disait-on eu égard aux avantages de cette source d’énergie : indépendance, petit prix, et faible émission de gaz à effets de serre.
Aujourd’hui en 2011, 14 000 « années-réacteurs » ont déjà passé, rythmées par des explosions, plus ou moins médiatisées. Three Miles Island… Tchernobyl… A Fukushima, l’explosion d’un réacteur, puis d’un second, puis d’un troisième auront été suivies minute par minute sur les télévisions du monde entier; depuis on ne sait plus grand-chose...
On ne sait pas non plus quel crédit accorder aux déclarations des autorités japonaises.
à écouter : sur FQ, une piqûre de rappel
le mettre (7%) dans le combustible nucléaire(MOX) était beaucoup plus discret. En France 20 réacteurs sur 58 sont dopés au MOX
Un réacteur nucléaire d'une centrale dans la Préfecture Niigata, le centre du Japon, sera bientôt fermé pour une inspection régulière. En conséquence, 39 réacteurs, soit plus de 70% des 54 du pays, seront hors service.
Le réacteur de No. 1 de la centrale atomique Kashiwazaki-Kariwa réduira la puissance fournie vendredi après-midi et s'arrêtera entièrement samedi matin pour une inspection de 2 mois.
C'est le premier réacteur dirigé par le Tokyo la Compagnie de Pouvoir Électrique,(TEPCO), à subir une inspection depuis l'accident nucléaire de la centrale Fukushima. Quand ce réacteur sera arrêté, seulement 3 réacteurs de la compagnie d'électricité de Tokyo, sur 17 réacteurs seront en service.
Un autre réacteur de l'usine Kashiwazaki-Kariwa est programmé pour l'inspection normale à la fin d'août.
TEPCO projette d'augmenter la production de ses centrales thermiques, mais demande aussi la continuation des efforts en cours pour l'économie d'énergie.
Le Gouverneur de Niigata Hirohiko Izumida a anoncé qu'il n'acceptera pas le redémarrage des réacteurs jusqu'à ce que la cause de l'accident de l'usine Fukushima soit connue.
vendredi, le 05 août 2011
Sur l'estrade la municipalité et le représentant du gouvernement( le Directeur de la cellule de crise locale pour les urgences nucléaires )
Un Habitant:
Ne pensez-vous pas que les habitants de Fukushima ont le même droit que les autres d'éviter l'exposition aux radiations?
Gouv:
Le gouvernement a essayé de réduire l'exposition aux radiations autant qu'il a pu
Même Habitant:
Vous n'avez pas répondu à la question.
Donc, êtes vous en train de dire qu'ils n'ont pas ce droit? Ils ont ce droit n'est ce pas?
Gouv:
Je ne sais pas s'ils ont ce droit
Cris dans la salle
Même Habitant:
Pardon?
Vous n'avez pas ce droit non plus?
Vous même, pensez-vous avoir le droit de vivre en bonne santé aussi?
Répondez moi!
Autre Habitant:
Vous pensez que les habitants de Fukushima n'ont pas les mêmes droits que les autres?
Autre Habitant:
Voulez-vous dire que la norme standard d'exposition de la préfecture de Fukushima serait différente des autres préfectures?
Gouv:
Ce que je dis, c'est que le gouvernement a essayé de réduire l'exposition aux radiations tant qu'il a pu.
Habitant:
Vous n'avez pas répondu à la question!
Le gouvernement n'applique pas un traitement différent aux habitants de Fukushima, c'est cela?
Gouv:
J'ai déjà dit tout ce que je pouvais dire
Habitant:
Quoi?
Cris dans la salle
Un Habitant:
Certains habitants de Fukushima souhaitent être évacués, s'il vous plait, prenez la responsabilité de les évacuer.
Animateur:
S'il vous plait, répondez par un commentaire.
S'il vous plait, répondez.
Gouv: Et bien, vous êtes libres d'évacuer à vos propres risques, si vous le souhaitez.
Si les personnes vivent dans un endroit sécurisé, le gouvernement leur demande d'y rester.
Habitant:
La ville de Fukushima est-elle "sure"?
Habitant:
Quel endroit est "sans danger"?
Habitant:
Même dans le bloc communiste, pendant l'accident de Technobyl.l'Union Soviétique a évacué rapidement les gens en Biélorussie
Habitant:
Pourquoi diable le Japon, une nation libre, ne peut-elle faire de même?
Même l'Union Soviétique l'a fait!
Habitant:
L' Union Soviétique a évacué 240 000 enfants en deux semaines!
Qu'a donc fait le gouvernement pendant ces 4 derniers mois?
Habitant:
Honte à vous!
Habitant:
Pourquoi diable êtes vous venu ici?
Une habitante:
Nous aimerions que vous testiez l'urine des enfants immédiatement.
Et nous aimerions aussi que vous nous informiez à propos de qui va conduire les tests et de quelle manière.
Pas de réponse.
Le représentant du gouvernement quitte la salle et fuit dans le couloir
Habitant:
S'il vous plait prenez cette urine avec vous!
Habitant:
Ils sont horribles
Animateur:
C'est tellement absurde!
Dans le couloir
Testez cette urine!
Au représentant en fuite
Que pensez vous que vous êtes en train de faire?
Pourquoi refusez vous?
En fuite dans l'escalier
S'il vous plait ne fuyez pas!
Habitante:
S'il vous plait prenez cette urine avec vous!
Dans le hall un habitant se met devant le représentant
S'il vous plait.
S'il vous plait prenez cette urine avec vous!
S'il vous plait prenez cette urine avec vous!
Le représentant fuit vers les ascenseurs
S'il vous plait prenez cette urine avec vous!
S'il vous plait prenez cette urine avec vous!
Gouv: Je ne suis pas mandaté pour çà
Nous aimerions que vous apportiez cette urine au gouvernement central.
Gouv: Nous ne sommes pas du tout mandaté pour çà
municipalité: Que voulez vous dire par là?
Ne pensez vous pas que vous devriez prendre cette urine avec vous?
Ils l'ont apportée pour vous, ici, aujourd'hui.
Vous l'aviez promis n'est ce pas?
Vous aviez promis que s'ils amenaient l'urine, vous la testeriez, n'est ce pas?
S'il vous plait prenez cette urine avec vous!
Un habitant se met en croix devant la porte de l'ascenseur
Stop!
Stop! stop!
Ne partez pas s'il vous plait!
Vous ne devriez pas fuir n'est ce pas?
S'il vous plait parlez nous comme à des êtres humains!
Que pensez vous que vous êtes en train de faire?
Pensez vous que les bureaucrates de Tokyo sont plus importants que les gens de Fukushima?
La porte de l'ascenseur s'est ouverte. Il tend le flacon d'urine
Je vous en supplie s'il vous plait!
Gouv:
Nous ne sommes pas mandaté pour çà
La porte de l'ascenseur se referme.
[large]Mais putain de merde!! Vous n'avez donc pas d'enfant![/large]
Comment ces habitants de Fukushima peuvent-il conserver un minimum de self-control face à ce prétendu responsable qui se demande s'ils ont le droit de ne pas crever, avant de lâchement prendre la fuite ?
Comment font-ils pour ne pas l'empoigner par le col, lui cracher à la gueule et lui coller des tartes, lui péter ses lunettes et son râtelier, le jeter au sol et lui latter les couilles, lui briser les côtes et lui éclater la rate à grands coups de tatanes et l'achever avec le goudron et les plumes ?
OK, ce genre de traitement n'est pas précisément dans la tradition nippone, mais à leur place c'est ce que je ferais.
Et je suis pourtant d'un tempérament naturellement zen.
Mardi 19 juillet, le gouvernement et l’exploitant de la centrale, Tepco, ont annoncé la fin de la première étape du calendrier de stabilisation des réacteurs de la centrale de Fukushima. Une première étape qui consistait à mettre en place un système de refroidissement pérenne. La seconde étape, prévue jusqu’en janvier 2012, vise à parvenir à un « arrêt à froid » des réacteurs c'est-à-dire à une stabilisation de leur température à moins de 100 degrés Celsius.
Quant aux capacités de traitement des eaux radioactives accumulées sur le site, elles devraient s’intensifier avec la mise en place au mois d’août d’une nouvelle unité de traitement fournie par Toshiba.
Par ailleurs, le premier ministre japonais a pour la première fois évoqué la sortie du nucléaire avec « une réduction par étape de la dépendance du pays au nucléaire » et « la réalisation d’une société fonctionnant sans le nucléaire » en raison de l’incapacité à « assurer pleinement la sécurité ». "
"... un système de refroidissement pérenne ... " formule élégante pour dire que l'on a arrêté d'arroser avec des pompes à béton.
"...vise à parvenir à un « arrêt à froid » des réacteurs ..." formule élégante pour dire que l'on espère maitriser la situation début 2012
" « la réalisation d’une société fonctionnant sans le nucléaire » en raison de l’incapacité à « assurer pleinement la sécurité »." formule élégante pour dire qu'une catastrophe est possible.
En France: " Le groupe EDF a présenté, vendredi 29 juillet, un plan stratégique sur 2011-2015, qui prévoit un doublement de ses investissements pour augmenter la durée de vie de ses centrales nucléaires en France et renforcer leur sûreté. " formule élégante pour dire que " leur sûreté" n'est pas actuellement assurée pleinement.
Il est irresponsable de tirer sur la corde en prolongeant le fonctionnement des vieilles centrales françaises. Faudra-t-il une catastrophe pour arrêter de foncer dans le mur?
http://www.youtube.com/watch?v=M7-KkymBiww
http://www.dailymotion.com/video/xhvqvh_les-experts-a-fukushima_fun#from=embed
"Un nouveau lot de près de 850 bœufs soupçonnés d'avoir été nourris de paille de riz radioactive a été recensé dans plusieurs préfectures du Japon, portant à près de 1 500 têtes le nombre de bovins contaminés livrés dans quasiment tout le pays, a-t-on appris jeudi 21 juillet...."
"Depuis ces premiers signalements, l'extension des contrôles permet de déceler d'autres cas qui amplifient l'anxiété de la population...."
Effectivement l'extension des contrôles amplifie l'anxiété de la population. La méthode "circulez, il y a rien à voir" de Coluche est plus souvent employée.
"A Iwate, une teneur en césium radioactif allant jusqu'à 57 000 becquerels par kilogramme – bien au-dessus de la limite fixée par le gouvernement de 300 becquerels – a été détectée dans la paille de riz donnée au bétail, selon l'administration préfectorale...." Comme il faut 5 kg d'aliment pour faire 1 Kg de viande: on obtient 285 000 becquerels par kilogramme qui amplifient l'anxiété de la population
34 000 dosimetres ont été distribués aux enfants qui vont à l'école. Pourrait'on connaitre les doses (au moins pour un enfant) absorbée jour après jour?
C'est bien ce qu'on essaye de faire ici, non?
http://www.rue89.com/corinne-lepage/2011/07/19/les-assos-pour-lenvironnement-se-font-entuber-en-douce-214879
"Les mauvais coups se font généralement le 14 juillet ou le 15 août" (Corinne Lepage)
L'équateur étant une barrière infranchissable par les radiations... un peu comme la
frontière française ! :-)
Pour Arnold Gundersen, notamment, la fusion des réacteurs touchés constitue désormais un processus sans doute impossible à empêcher, compte tenu encore une fois des connaissances scientifiques et technologiques du moment. Le refroidissement par eau ne pourra que le retarder de quelques temps, tout en noyant la région et la mer environnante sous des milliers de tonnes d'eau fortement contaminées. Une fois les nappes phréatiques ou les couches terrestres profondes atteintes, ce ne serait pas seulement une large périphérie autour de Fukushima qui deviendrait inhabitable, mais sans doute la ville de Tokyo elle-même. Dans l'hypothèse la plus grave, celui de l'explosion des centaines de tonnes de combustibles nucléaires présents sur le site, le Japon tout entier puis très vite des zones étendues de l'hémisphère nord pourraient être interdits à la vie humaine.
Après avoir enfin pris le temps de regarder cette émission, j'avoue être franchement déçu par son contenu. Pour un sujet qui méritait plus que tout autre, recul, réflexion et écoute, le débat a été constamment parasité par une Corinne Lepage arrogante et finalement nuisible au débat puisque n'apportant que des certitudes de néophyte et un Daniel Schneidermann étonnamment assez souvent à côté de la plaque (son incompréhension face au délai de démantèlement pourtant parfaitement expliqué par Francis Sorin est assez symptomatique) et coupant régulièrement des démarrages de sujets pourtant fort intéressants (ex. : les solutions pour dépolluer).
Bref, le débat aurait plus s'avérer intéressant grâce aux deux autres interlocuteurs, Francis Sorin et Michel de Procontal mais peu d'espace leur a finalement été laissé pour correctement s'exprimer.
Dommage.
Polémiquer sur zéro becquerel ne serait ce pas une façon de parler de l'arbre afin qu'on ne parle pas de la forêt?
Parlons de la forêt.
Un bilan récent réalisé par l'IRSN sur la contamination des territoires provoquée par les rejets de la centrale accidentée. Il existe des niveaux très élevés (6 à 30 millions de Bq/m²) sur une surface voisine de 250 km².
Des zones comprises entre 300 000 et 600 000 Bq/m² sont mises en évidence jusqu'à 80km du réacteur.
Seuls les emetteurs gamma sont étudiés dans ce rapport. Il manque de ce fait les niveaux de strontium 90, émetteur bêta pur énergétique dont l'activité est environ égale à 70% de celle du césium 137.
Tout est dans cet article:
http://blogs.mediapart.fr/blog/carl-henin/120711/quand-areva-et-lathletisme-courent-ensemble
Après réflexion (et comme le suggère la conclusion de l'article) il s'agit peut-être d'un nouveau projet industriel destiné à entraîner les gens à courir plus vite pour fuir le futur accident nucléaire.
Il ne faut pas voir le mal partout, m'enfin !
CHIBA, Japan (Kyodo) -- De hauts niveaux de Césium radioactif on été découverts dans les cendres de l'incinérateur des déchets de Kashiwa , préfecture de CHIBA, c'est un effet apparent de la crise de la centrale Fukushima Daiichi , selon le communiqué du bureau municipal de lundi.
Au centre d'évacuation de déchets de Kashiwa, jusqu'à 70 800 becquerels de Césium radioactif par kilogramme ont été découverts dans les cendres recueillies le 24 juin et plus de 60 000 becquerels ont été observés dans les cendres recueillies le 1 et 2 juillet annonce la municipalité.
Plus de 48 900 becquerels de Césium radioactif ont aussi été découvert dan une décharge où l'on enterre les déchets de la ville, pendant qu'un maximun de 9 780 becquerels été observé dans une autre décharge annonce la municipalité.
Ces constatations excédent de loin les 8 000 becquerel par kilogramme autorisés par le gouvernement pour le stockage temporaire de ces cendres
(Mainichi Japan) July 12, 2011
Déjà 8 000 becquerels/ Kg autorisés, normalement ce devrait être zéro becquerel.
http://www.sortirdunucleaire.org/carte/
En agrandissant la carte et en cliquant sur chaque "tour de refroidissement", on découvre les photos des sites des centrales, au milieu de campagnes verdoyantes, à quelques encablures de villes ou villages, au bord de jolis cours d'eau.... avant la sécheresse.
Finalement, je crois que je vais déménager au pied de l'Etna !
Et puis je me suis rappelé que le nucléaire civil n'est qu'un sous-produit du nucléaire militaire et que donc tout est bon pour détruire l'ennemi; depuis je suis atterré pour la France certes mais serein pour l'avenir de l'Allemagne, de l'Italie, de la Suisse et de l'Autriche ...
A l'instant j'apprends qu'un séisme de magnitude 7 vient de toucher le nord-est du Japon, déjà éprouvé comme on dit : bah, ça doit être encore de la désinformation des écolos aurait sans doute ironisé avec sa moue dégoutée le monsieur-du-nucléaire déjà cité ...
et ce coup de gueule des anti nucléaires des Bouches du Rhône contre EELV (pdf via kokopelli) http://www.kokopelli.asso.fr/Blog/EELV8juillet2011.pdf
je rajoute cette kro du bouquin de Lepage par Kempf http://www.lemonde.fr/livres/article/2011/07/07/la-verite-sur-le-nucleaire-de-corinne-lepage_1545956_3260.html
Et bien, maintenant il y a ...... les méduses et les phoques !
http://www.lexpress.fr/actualite/environnement/une-centrale-nucleaire-fermee-a-cause-d-une-invasion-de-meduses_1007934.html
Le porte-parole d'EDF, propriétaire de la centrale, a même déclaré: "Ce n'est pas vraiment courant. EDF Energie a joué de malchance. Si le temps est calme et chaud, les méduses peuvent se retrouver en grand nombre sur le rivage".
C'est bien ce qu'on avait compris. Le nucléaire, c'est une question ... de chance !
La roulette russe aussi !
Il dit des conseils: tout ce qui met en avant l'héroïsme est à bannir, il faut montrer les souffrances des populations. Voilà c'est pas compliqué.
Il est allé sur place avec son compteur, s'est arrêté de photographier à un moment pour dire aux gens de s'enfuir (à 3 km de la centrale les gens sont revenus fouiller pour récupérer leurs affaires quelques jours après la catastrophe)...
Il semble qu'il ait répondu à quelques questionnements philosophiques de la position du photographe quand il est sous le feu.
http://www.petitions24.net/nucleaire__fermeture_definitive_des_4_reacteurs_de_tricastin
d'une part que l'on nous vend l'énergie nucléaire pour son indépendance énergétique et son prix vraiment modéré.
Arguments contredits, d'abord l'uranium nécessaire vient de l'extérieur et n'est pas innépuisable donc croissance des prix d'achats, puis que la France est obligée d'importer de l'électricité d'ailleurs, seulement à certains moments, il est vrai mais elle le fait.
Et au niveau du prix, on n'inclut pas le futur démentélement des centrales qui risque de couter très cher, et on n'a pas parlé du traitement
des déchets nucléaires ( couts et risques)
Donc on doit choisir entre l'énergie nucléaire, énergie chére et toujours avec un risque présent qui peut avoir des conséquences très graves, ou une énergie renouvelable chére également mais sans risques graves. Peut être que la seule contrepartie sera l'obligation e sortir de ce système de société basé sur la croissance continue qui de toute façon va à l'échec quelque soit le choix.
http://www.agoravox.fr/actualites/medias/article/le-silence-des-salauds-96958
2) Sur le site de Kokopelli, découvrir la chronique journalière des désastres nucléaires de Fukushima et d'ailleurs :
http://www.kokopelli-blog.org/
Extrait de l'une des chroniques:
"Il y aurait tout un travail à réaliser sur la psychopathie, à savoir mettre en valeur comment un petit pourcentage de malades mentaux narcissiques et criminels a pris le pouvoir et a pris tous les peuples en otages. Sur quoi repose leur autorité? Sur du vent. Sur l’illusion totale d’un système démocratique pervers dont les règles ont été truquées pour que les peuples perdent".
Lire ici l'article du Monde.fr
Pour info: la CRIIRAD a posté hier soir vendredi 25/06/2011 de nouveaux documents :
http://www.criirad.org/actualites/dossier2011/japon_bis/sommaire.html
J'en profite pour vous faire découvrir le travail d'Olivier Fluke qui a décortiqué des chiffres financiers du nucléaire souvent repris par les médias de façon erronée ! [Est-ce que çà pourrait intéressé ASI ?]
cf. par exemple :
Nucléaire 9. Démantèlement. Des chiffres de la Cour des Comptes mal interprétés par Wikipedia, l'erreur prolifère.
Nucléaire 8. Coûts de démantèlement. Médias et nucléaire, la prolifération de l'incompétence.
Autres articles (c'est technique mais très instructif amha) ;) :
http://investigationfin.canalblog.com/archives/nucleaire/index.html
http://investigationfin.canalblog.com/archives/nucleaire/p10-0.html
Cordialement
18 jours après l'accident parmi les experts consultés par la Cité des sciences
http://www.universcience-vod.fr/media/3208/fukushima-vu-par-bernard-laponche.html?&startTime=-1&endTime=-1
Le 5 janvier, le quotidien régional Sud Ouest titra sans être démenti : « Très près de l'accident majeur », en expliquant que l'on avait évité de justesse un scénario catastrophe[
http://fr.wikipedia.org/wiki/Centrale_nucl%C3%A9aire_du_Blayais
http://www.dissident-media.org/infonucleaire/page_blayais.html
On aurait put évacuer Bordeaux pour des dizaines d'années!
Et que dire des vins du Bordelais?
M Sorin souhaite nous décrire une fusion nuclèaire, et vous le coupez sur les dosimètres des travailleurs,
Il souhaite nous décrire les documents disponibles pour le public sur internet, il n'a pas pu terminer une phrase.
Il n'a pas fait ça une seule fois aux autres invités.
A sa place je serais parti.
Concernant l'information sur le nucléaire, je m'étonne d'année en année de plus en plus qu'il ne soit jamais question des retombées des explosions nucléaires atmosphériques (bombes A à fission et H à fusion) qui ont propulsées dans l'atmosphère et la stratosphère des éléments radioactifs dont j'aimerais connaître les quantités, les qualités (période ou demi-vie) et leurs conséquences (cancers, leucémies, autres.....).
Bien sur, sur notre noble terre, ou rien ne se crée ni ne disparaît, que sont devenus ces belles particules et gaz en sachant que certains ballons stratosphérique font le tour de la terre en 20 jours, avant de revenir sur terre?
De même pour les explosions souterraines avec des fissuration du sol, des pollution de nappes par des matières radioactives, la pollution des océans?
Mais on pourrait parler aussi des sous marins atomiques russes en décharges (et pourquoi pas américain, français, anglais?).
Le lien ci-dessous fait l'inventaire de ce danger potentiel.
http://www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/heritage-sovietique/nucleaire.shtml
Merci quand même pour tous vos efforts à donner de la consistance aux mots et à traiter et à éclairer des sujets de société qui nous concernent.
Cordialement
Il sait au moins qu'en venant sur @si, il ne se retrouve pas avec un public de TF1 qui ingurgite du Pernaut à longueur de journée, et que l'@sinaute a un solide sens de l'humour.
Au fait, qui a dit les phrases suivantes ?
« Si les opposants au nucléaire se complaisent à faire « courir la rumeur » à propos de Tchernobyl, c'est parce que l'excellent niveau de sûreté des centrales nucléaires, en France et dans les pays de technologie occidentale, les prive d'arguments percutants. »
« Il n'est pas question de nier la gravité de l'accident de Tchernobyl ni de minimiser ses conséquences. Mais nous contestons formellement le tableau caricatural qu'en dresse Wladimir Tchertkoff. Ainsi, faire état de « dizaines de milliers de morts » parmi les liquidateurs (les personnes qui ont « nettoyé » le site) ne repose sur aucune donnée constatée. »
« Dans notre pays, depuis quarante ans qu'on les utilise, les centrales nucléaires ont fait zéro victime (hormis quelques accidents de chantier intervenus pendant les phases de construction). »
Maintenant, un tout piti état des lieux:
Ils sont 22.000 à travailler dans les 19 centrales nucléaires de France. 22.000 salariés précaires embauchés par les entreprises sous-traitantes d’EDF pour assurer notamment la maintenance et l’entretien des installations. Ce sont eux qui assurent les tâches qui comportent le plus de risques, et les travaux les plus exposés. Ils reçoivent 80% des doses annuelles de radioactivité, contre 20% aux agents d'EDF. Ils ne sont pas pris en compte dans les études épidémiologiques officielles. Trop peu formés, trop peu payés, beaucoup sont des travailleurs nomades qui enchaînent les contrats, de centrale en centrale. Pour conserver leur emploi, ils sont poussés à prendre des risques avec leur santé, mais aussi avec la sûreté des installations. Notre sécurité est entre leurs mains.
des chtites précisions sur Politis
brochettes de liens sur "les mots ont un sens"
D'autres précisions sur Slate.fr
Que des sites non sérieux et dont probablement les responsables vivent dans des cages de Faraday, pour sûr.
Le nucléaire prend eau de toute part:
http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/quand-le-nucleaire-prend-eau-de-96181
trop de radiations pour décontaminer!
Pourquoi pas ?
En zone rurale, on enlève la terre sur x cm de profondeur et on la récupère pour la traiter et la stocker comme un déchet.
ENLEVONS LA TERRE
x cm ? avec un bulldozer il est difficile de n'enlever que 5cm
10 cm Si la contamination par des poussières en surface.
50cm Si la contamination tombe avec une toute petite pluie
S'il pleut vraiment le sol est contaminé en profondeur et de plus en plus profondément avec les pluies successives
Prenon le cas improbable mais on a de la chance: cas de poussières en surface.
10cm de terre sur un cercle de 10km 7 853 981 m3 de terre contaminée
10cm de terre sur un cercle de 20km 31 415 926 m3 de terre contaminée.
Il faudrait des moyens gigantesques et le cout serait gigantesque car tout se passe dans une zone contaminée
Mr Sorin propose d'enlever la terre contaminée à un endroit et de la stocker ailleurs.
Ne parlons même pas du cercle de 30km
-Ou encore : on déverse sur les surfaces des polymères qui absorbent la radioactivité.
DEVERSONS DES POLYMERES
Il faudrait combien de milliers de tonnes de polymère? polymère qu'il faudrait apporter et rependre en zone contaminée et récupérer sur zone contaminée.
Et l'on obtient quoi? un polymère hautement contaminé, nouveau déchet, stocké sur place ou ailleurs et une terre un peu moins contaminée mais toujours pourrie.
-Phytoremédiation: on fait pousser sur les sols pollués certains types de plantes dont les racines absorbent la radioactivité.
PHYTOREMEDIATION
En zone contaminée on va faire l'agriculteur! Et ce sur plusieurs années.
Les plantes ainsi produites seront stockées sur place ou ailleurs?. La terre restera pourrie.
-Lessivage/frottage des surfaces contaminées et récupération des liquides et matériels utilisés.
LESSIVAGE/FROTTAGE DES SURFACES
Alors là, y a du boulot en zone chaude!!!
Ces opérations réclament bien sûr du temps et des moyens. Les autorités japonaises ont dit leur volonté d'engager ces réhabilitations.
POURQUOI NE PAS SIMPLEMENT DIRE QUE LA ZONE EST CONTAMINEE POUR DES MILLIERS D'ANNEES ET QU'ON N'Y FERA RIEN
Fraichement posté, fraichement buzzé http://www.youtube.com/watch?v=pN7yFxwxktI&feature=channel_video_title
"[quote=Damien L.]Un grand merci à @Claude Selva Photographiste et son amie pour les corrections apportées à la lettre, ainsi qu'à tous ceux qui l'ont lue ou améliorée! Elle a été envoyée par email à 15:52 à la journaliste du Monde, il ne reste plus qu'à attendre la réponse :)
Ci-dessous la version corrigée et complétée. Bien sûr, vous êtes libres de la réutiliser ou de vous en inspirer pour sensibiliser médias, politiques ou bloggers. En espérant que les médias sauront reprendre l'infos et aider les Japonais en faisant pression sur Tepco et le gouvernement...
Madame,
Suite à votre article “Le douloureux retour des étudiants français du Japon” (édition du 19 mars 2011) pour lequel vous aviez recueilli mon témoignage, je me permets de vous écrire afin de partager avec vous des informations inquiétantes sur la situation actuelle au Japon.
Depuis le début de la guerre en Libye et à cause d'une actualité internationale intense, l’accident nucléaire au Japon est très peu présent dans nos médias malgré la dégradation continue de sa situation. Grâce au groupe Facebook “Fukushima informations ????????”, je me tiens informé de l’évolution de la centrale de Fukushima depuis mon retour en France.
J’espère que l’ensemble des données regroupées ci-dessous éveilleront votre intérêt et pourront faire l’objet d’un éventuel article et, ce, afin d’informer tous vos lecteurs de la situation alarmante du Japon.
En outre, les informations concernant ce sujet étant difficiles à trouver, je vous indique nos sources les plus fiables, avec l’aide des membres du groupe Facebook.
Depuis les explosions survenues au cours de la première semaine qui a suivi l’accident, l’opérateur de la centrale Tepco a tenté par tous les moyens de refroidir les réacteurs accidentés. Ses ingénieurs et ouvriers sont parvenus à empêcher de nouvelles explosions, à rétablir un niveau d’eau acceptable dans la piscine du réacteur n° 4 ainsi qu’un refroidissement par eau douce pour tous les réacteurs. La centrale a même résisté aux très nombreuses répliques qui ne cessent de frapper le Japon depuis le tremblement de terre de Tohoku, ainsi qu’au typhon du 29 mai 2011.
Or, la situation est loin d’être stabilisée. La liste des dangers encourus est considérable :
- le Gouvernement japonais a reconnu une fusion totale du combustible dans les réacteurs 1, 2 et 3 et le percement de leur cuve http://www.ctvbc.ctv.ca/servlet/an/local/CTVNews/20110607/japan-says-it-was-unprepared-for-nuclear-disaster-110607/20110607/?hub=BritishColumbiaHome dans son rapport pour l’IAEA http://www.kantei.go.jp/foreign/kan/topics/201106/iaea_houkokusho_e.html du 6 juin. Selon Arnie Gundersen - Mr Gundersen est un ingénieur américain, expert en nucléaire civil, qui fut notamment témoin dans l’enquête de Three Miles Island. Il est réputé pour sa transparence sur la situation à Fukushima - le corium (magma d’uranium à 3500°C) se serait répandu sur la dalle en béton et le rongerait progressivement depuis les premiers jours http://www.chrismartenson.com/blog/exclusive-arnie-gundersen-interview-dangers-fukushima-are-worse-and-longer-lived-we-think/58689. Sous les 8 mètres de béton ne resteraient que 15m de roche avant que le magma n’entre en contact avec la nappe phréatique. D’après lui, le corium ne devrait pas venir à bout du béton et l’eau injectée depuis le toit se déverse par les trous de la cuve directement sur le corium. Ce procédé rejette des quantités très importantes de gaz et d’eau radioactive dans l’environnement. Selon le politique Ichiro Ozawa, le Japon pourrait devenir inhabitable si une action cohérente n'est pas mise en place rapidement. Pire encore, si le béton et les roches ne contiennent pas le corium, celui-ci pourrait rentrer en contact avec l’eau de la nappe phréatique. On peut alors craindre le pire scénario qui fut envisagé à Tchernobyl : une explosion semblable à une gigantesque bombe atomique http://dai.ly/aDBCZU (13mn44s).
- La structure du bâtiment du réacteur n°4 est extrêmement fragilisée et penche d’un côté : http://www.houseoffoust.com/fukushima/r4stability.html. Les ingénieurs envisagent un renforcement au moyen de piliers d’acier sous la piscine et d’un mur en béton armé : http://www3.nhk.or.jp/daily/english/07_18.html. La température de cette piscine inquiète Tepco, à l’heure où l’injection d’eau depuis un véhicule ne parvient pas à la faire descendre au-dessous de 85°C. Vendredi 10 juin, le projet de rétablir un système de refroidissement fermé fut annulé suite à la découverte de dommages conséquents sur la tuyauterie de la piscine ainsi qu’un large trou dans un mur http://www3.nhk.or.jp/daily/english/12_02.html. Cette piscine abrite une quantité anormalement importante de combustible : en dépit de sa conception, elle fut utilisée comme piscine de stockage pour favoriser le transfert du combustible usé émanant du réacteur n°4. Arnie Gundersen conseille à tous les résidents du Japon de fuir le pays en cas d’écroulement de cette piscine car nous assisterions là à un scénario dépassant tout ce que la science a pu imaginer.- Une quantité phénoménale d’eau très radioactive (estimée à 100 000 tonnes) s’est accumulée dans les sous-sols des bâtiments réacteurs http://online.wsj.com/article/SB10001424052702303714704576383434056677892.html?mod=googlenews_wsj. L’accumulation de cette eau fut aggravée par le passage du typhon fin mai et risque d’empirer avec l’arrivée de la saison des pluies. Tepco a dû retarder le traitement de cette eau, suite à des problèmes techniques. Or, ce traitement n’est pas une solution parfaite, compte tenu de sa radioactivité très élevée. L’eau rejetée dans l’océan sera encore faiblement radioactive et les filtres seront d’autant plus de déchets hautement radioactifs à gérer http://www.universcience.tv/media/3299/fukushima-3-mois-apres--1.html.
- La contamination de l’air est déjà très importante et ne cesse de contaminer les sols et populations : le Gouvernement japonais a reconnu que les rejets de la première semaine ne représentent pas 370 000 terabecquerels mais 770 000 terabecquerels http://abonnes.lemonde.fr/japon/article/2011/06/07/le-japon-revoit-a-la-hausse-l-estimation-des-rejets-radioactifs-de-fukushima_1532907_1492975.html. Faute de confiance envers les autorités, les Japonais ont dévalisé les stocks de dosimètres et publient leurs mesures sur des réseaux internet comme YouTube :http://youtu.be/ssTreqfKkAk. Des mesures atteignant 6 microSieverts/h devraient tirer la sonnette d’alarme. Par comparaison http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/2/20/Radiation_Dose_Chart_by_Xkcd.png, 6 microSieverts par heure correspondent à plus de 50 milliSieverts par année soit la dose maximale pour un travailleur du nucléaire. Enfin, des individus se sont d’ores et déjà présentés avec un goût métallique dans la bouche au Japon et aux USA: http://enenews.com/expert-individuals-in-japan-report-metallic-taste-in-mouth-happened-after-chernobyl-video.
- Les Japonais souhaitent davantage de transparence et ne veulent plus du nucléaire, comme le prouvent ces manifestations:http://www.capital.fr/a-la-une/actualites/mobilisation-antinucleaire-au-japon-trois-mois-apres-fukushima-605402. Ces manifestations ont d’autant plus de puissance qu’il n’est pas habituel au Japon de manifester ou de défier le gouvernement.
Les réfugiés du nucléaire se comptent déjà par dizaine de milliers et le désespoir les gagne dans les refuges http://www.dailymotion.com/video/k3lAxPkaFzjLLj2aZvI#from=embediframe, alors que la zone d’évacuation pourrait être encore aggrandie http://online.wsj.com/article/SB10001424052702304778304576375163353671804.html
Cette synthèse devrait regrouper les éléments les plus alarmants concernant la situation extrêmement critique de la centrale de Fukushima. La gravité est telle que les ingénieurs du nucléaire demanderaient à l’IAEA la création d’un niveau d’alerte 8 pour Fukushima, supérieur à celui de Tchernobyl:http://enenews.com/nuclear-engineers-urging-iaea-to-create-level-8-on-ines-scale-for-fukushima.
Répondant à l’appel des associations locales, la CRIIRAD est au Japon depuis le 24 mai afin d’y effectuer des mesures et sensibiliser la population. Vous pourrez suivre la publication de leurs résultats surhttp://www.criirad.org/actualites/dossier2011/japon_bis/sommaire.html. La CRIIRAD est l’organisme d’expertise nucléaire le plus indépendant en France et est reconnue mondialement pour sa parfaite transparence.
Depuis une conférence sur le nucléaire à l’INSA de Lyon, je suis en contact avec son Président, Mr Roland Desbordes, que vous pouvez joindre à l'adresse suivante: (email). Il est très compétent et indépendant. Je ne doute pas qu’il répondra volontiers à vos éventuelles questions sur Fukushima et le nucléaire.
Vous remerciant par avance pour l’intérêt que vous porterez à ce courrier, je vous adresse, Madame, mes salutations les plus distinguées.
Cordialement,
Damien L******"
Au début de l'émission vous faîtes mine de vous interroger sur « une des hypothèses », « les cœurs en fusion qui auraient percé des cuves », la fusion qui aurait lieu dans « le pire des cas », « présentée comme un risque ».
Et la question finale de DS, d'une mauvaise foi invraisemblable : « Est-ce que dès ces jours-là, c'est-à-dire dès les 14, 15, 16 mars, il était possible pour les journalistes français de dire +oui, il y a eu fusion+ ? Puisque apparemment on apprend aujourd'hui qu'il y a déjà eu fusion… »
Et vous passez 10 minutes voire un quart d'heure sur cette pseudo question. Mais est-ce qu'à arrêt sur images il vous arrive de lire… arrêt sur images ?
Le 24 mai vous pointiez une note de Sylvestre Huet sur son blog qui se demandait pourquoi les journalistes semblaient découvrir la fusion des cœurs à Fukushima. Il rappelait à ce propos qu'avec les informations à sa disposition il avait pu le dire dès… le 15 mars.
Comment pouvez-vous sciemment ignorer cette information, alors qu'elle répond directement à votre question, Daniel ? Oui il était possible de savoir qu'il y avait eu fusion.
Pourquoi avoir invité Michel de Pracontal et pas Sylvestre Huet ? Ce dernier était-il indisponible ou refroidi par une expérience mitigée lors d'une précédente émission ? En tout cas Sylvestre Huet me paraît mieux maîtriser son sujet que Michel de Pracontal (qui a rarement été d'un grand secours du point de vue scientifique au cours de l'émission).
Personnellement, j'attends d'@SI une honnêteté intellectuelle irréprochable et ne pas mentionner que (au moins) un journaliste a donné l'information de la fusion des cœurs dès le 15 mars et laisser penser que Tepco a fait de la rétention d'information à ce sujet est totalement manipulatoire. Ne pas demander à Michel de Pracontal pourquoi lui n'a pas été en mesure de donner la même information est une faute.
J'espère que ce n'était qu'une faiblesse passagère ;-)
Sinon l'émission... j'en reste à mon questionnement sur notre capacité collective à se doter d'experts scientifiques "indépendants", ou du moins, à organiser un débat entre scientifiques de sensibilités différentes, et cela ne vaut pas que pour le nucléaire. Et malheureusement, plus encore à mesurer l'apport d'un débat télévisé par rapport à des articles longs avec des tableaux de chiffres... qui me parlent toujours beaucoup plus que l'attitude/la personnalité des uns ou des autres débatteurs, presque plus décriée que ses arguments par les forumeurs ici présents.
Une bonne fois pour toutes, est-ce qu'ASI pourrait nous décortiquer les méthodes de ces foutus "communicants", mettre un nom en face de chaque technique, et nous repasser les bandes avec l'étiquetage en sous-titre.
Allez, je me lance :
- la désiglification : donner le nom complet des gens, leur titre, énoncer les sigles interminables en détachant bien les mots. Ça use l'esprit et occupe le temps d'antenne.
- l'essuie-glace : quand on parle de A, je réponds sur B, quand on parle de B, je réponds sur C, quand on parle de C je reviens sur A.
- l'enfumage analogique : le tabac ça tue plus que le nucléaire qui, lui, fait juste briller les dents.
- l'escamotage sémantique : il y a les "morts-morts" qui ont surement glissé sur une savonnette, les "morts à venir" qui sont encore en pleine forme et les "victimes" qui seront relogés dans de jolis maisons neuves décontaminées de frais. Donc circulez, y'a plus rien à penser ! Le couteau sans lame a perdu son manche.
- etc.
Ceci dit, le Sorin, il fait bien son boulot. J'espère que ses enfants l'adorent !
Ce statut de "méchant" je le constate à nouveau sans surprise, après l'émission ASI sur le nucléaire - fort bien menée par DS d'ailleurs, car ce n'était pas évident - et à travers ce forum : on m'y annonce que je suis "grassement payé" (ah bon !?) pour dire des "énormités" qui devraient me "faire honte", moi qui apparait comme un "robot" "ridicule" qui "fait peur", qui "vend de la mort aux rats" et qui ose "mégoter sur le nombre de victimes de Tchernobyl"...Bref, on me signifie aimablement que je suis au mieux un irresponsable, au pire un dangereux machiavel oeuvrant à la perte de la planète!
Fasciné par ces assauts de tolérance, je reste en toute hypothèse favorable au débat. Et je voudrais dans cette perspective préciser, concernant cette émission, trois points de controverse afin de dissiper tout malentendu:
1/ Contrairement à ce que laissent entendre certains internautes, je ne nie pas le grand nombre de victimes de Tchernobyl. Concernant le nombre de morts, j'ai rapporté les évaluations du Forum de Tchernobyl, la seule étude sanitaire de référence, engagée en 2005 sous l'égide de l'ONU en liaison avec les gouvernements des trois pays concernés (Belarus, Russie, Ukraine). Les publications ultérieures ainsi qu'un nouveau rapport de l'ONU du 28 février 2011 ont confirmé pour l'essentiel les conclusions de ce Forum. Elles sont fort éloignées des chiffres astronomiques lancés par certaines associations. De même les conclusions de ce Forum concernant les malformations congénitales et les autres problèmes sanitaires ne rejoignent pas les affirmations de ces associations.
Je comprends fort bien que pour une personne persuadée que Tchernobyl a fait des centaines de milliers de morts mes propos puissent choquer. Qu'elle sache cependant - plutôt que de me traiter de dissimulateur ou de menteur à la solde du "Lobby" - que les chiffres que j'ai rapportés reposent sur des bases solides qui font consensus auprès de l'immense majorité des spécialistes de radiobiologie et des médecins "nucléaires" au niveau mondial.
Il est vrai que dans des débats comme celui d'ASI, nous pouvons être amenés, préssés par le déroulement des échanges , à être insuffisamment nuancé ou à présenter les choses de manière un peu abrupte et caricaturale. Désolé, c'est un peu la pente naturelle de ces confrontations! Cela dit, la SFEN est une association de scientifiques, de chercheurs, d'ingénieurs et le fond de notre propos est systématiquement sous-tendu par des constats factuels et/ou des évaluations chiffrées. Selon cette approche nous avons élaboré plusieurs documents sur Tchernobyl et nous invitons chacun à les consulter sur:www.sfen.org (voir notamment notre dernier documment en date du 15 avril 2011: Tchernobyl, le vrai, le probable et le faux").
2/ Qu'est-ce qui peut amener les organismes cités par F. Sorin à estimer que l'accident de Fukushima "ne devrait pas avoir un impact majeur" sur la santé des populations? Voilà une question que se posent plusieurs internautes sur ce forum...d'autant plus logiiquement que je n'ai pas eu le temps ou l'opportunité de le préciser pendant l'émission. Voici les raisons:
-Les autorités ont décidé à temps l'évacuation des populations de la zone de 20 km autour de la centrale.
-Les autorités ont bien géré le risque alimentaire ( précautions ou interdictions temporaires de certaines consommations, légumes, eau, lait, poissons...)
-Sauf sur le site et aux abords, où ils sont élevés, les niveaux de radioactivité, au-delà de la zone évacuée, restent en moyenne relativement limités.
3/ On me signale aussi que je n'ai pas expliqué comment on pouvait "réhabiliter" une zone radioactivement polluée. Plusieurs techniques sont possibles:
-En zone rurale, on enlève la terre sur x cm de profondeur et on la récupère pour la traiter et la stocker comme un déchet.
-Ou encore : on déverse sur les surfaces des polymères qui absorbent la radioactivité.
-Phytoremédiation: on fait pousser sur les sols pollués certains types de plantes dont les racines absorbent la radioactivité.
-Lessivage/frottage des surfaces contaminées et récupération des liquides et matériels utilisés.
Ces opérations réclament bien sûr du temps et des moyens. Les autorités japonaises ont dit leur volonté d'engager ces réhabilitations.
Voilà ce que je voulais préciser.
En ajoutant que les pays qui développent aujourd'hui le nucléaire et qui , contrairement à l'Allemagne à la Suisse ou à la Belgique n'ont pas l'intention d'en sortir, totalisent plus de 4 milliards d'individus sur la planète. Cela veut dire que plus de la moitié de l'humanité mise sur le nucléaire. Les décideurs politiques, scientifiques, ingénieurs, industriels mettant en oeuvre cette énergie sont-ils tous des apprentis-sorciers irresponsables (comme me qualifient aimablement certains internautes de ce forum)? J'ose croire que non.
Avec mes salutations à toutes et à tous et mes remerciements pour votre patience! Et encore merci à ASI et à DS pour leur hospitalité
Francis Sorin
une chose me tracasse, des infos existent au niveau international concernant le bilan à trois mois de la catastrophe liée au tremblement de terre et au tsunami (http://quake-tv.org/2011/06/12/three-month-anniversary-of-the-great-eastern-japan-earthquake-3/ par exemple) pourquoi n'y a t-il pas de revue internationale lorsque vous traitez un sujet international? pour faire un parallèle entre le traitement de l'info en France et à l'extérieur, ce que vous faites par d'ailleurs habituellement sur le site; un post vous interpelle également à propos de la Criirad, je me demande aussi pourquoi vous ne les avez pas invité? un deuxième débat serait sans doute nécessaire car il serait dommage de ne s'en tenir qu'à Fukushima à propos du nucléaire, aborder tchernobyl et ses conséquences n'est pas anodin, et les réactions de Corinne Lepage sont parfaitement compréhensibles face au robot Sorin; informer de façon juste sur les conséquences des catastrophes passées n'est ce pas aussi un devoir de mémoire?
C'est ce qui me reste de cette émission: bordel juridique, médiatique et institutionnel formidablement organisé! Bravo aux ingénieurs des mines!!!
Juste une question: pourquoi n'avoir à aucun moment évoqué la CRIIRAD???? C'est incroyable! Oubli ou volonté?
D.S. ne comprends pas la situation et visiblement n'a pas fait son boulot de préparation.
Tepco est un exploitant un opérateur avec certain domaines de compétences, la construction de centrale n'en est pas une, la gestion d'un incident qui dépasse ces cas de figures imaginé, non plus. Les instruments qui servent de mesure permettant d'essayer de comprendre ce qui se passent, ne fonctionnaient et ne fonctionne toujours pas , l'opérateur en est réduit a l'utilisation d'instruments de secourt, qui fournissent un certain nombre de paramètres, ces paramètres sont ensuite interprétés et des hypothèses formulées.
Un exemple concret et simplifié, l'estimation de nombre de barre de combustibles non détériorée était calculée à partir des mesures de radiations dans l'enceinte de confinement. Ces mesures étaient cohérentes avec le niveau d'eau dans les cuves, présence qui permettait d'affirmer que la fonte du combustible et la relocalisation ves le bas de la cuve n'avaient pas eut lieu.)
Deux mois plus tard, en changeant un instrument l'exploitant se rends comptes que le niveau d'eau est en fait beaucoup plus bas, ce qui introduit de nouveaux paramètre dans l'analyse.
DS se demande pourquoi tepco ou nisa n'ont pas à ligne prêt les mêmes conclusions viens du fait qu'ils utilisent différent modèle de calcul.
Pour tchernobyl, Là encore DS n'a pas bien préparer son émission.. Le problèmes avec les estimations du nombres de mort ce n'est pas que toutes les études sont contradictoires entre elles de 20 à 1 000 000 c'est qu'elles ne parles pas de la même chose ! Alors ensuite coller cela sur la mauvaise fois des uns et des autres c'est du foutage de guelle...
20 à 30 morts c'est le nombre de mort d'une irradiation aiguë, le nombre varie selon la définition de la morbidité sur ce type d'irradiation.
Ensuite il y a les études qui ont fait des projections à partir de l'irradiation de la thyroide, chez les enfants. ou / et chez les adultes, celles qui prennent en compte les avortements , etc etc etc Et bien entendu à partir de ces multitudes de caractères d'études qui sont ou pas étudiés on fait des projections..
TROP FOUILLI !
Personne n'a pu terminer ses phrases.
On n'a pas su comment M. Sorin pensait réhabiliter les terres irradiées.
On n'a pas su pourquoi lui et Mme Lepage ne sont pas d'accord sur les chiffres du démantèlement.
Un sujet aussi passionant, avec des invités complémentaires et opposés, une vraie possibilité de débat, l'opportunité de confronter le "monde du nucléaire" à celui des "anti"... Et rien, ou presque rien, de constructif, parce qu'ils n'ont fait que se couper la parole (et Daniel aussi par-dessus le marché).
Je suis déçue, je suis déçue !
« The effects of radiation do not come to people that are happy and laughing. They come to people that are weak-spirited, that brood and fret. »
(traduction approximative : "les effets de la radiation ne touchent pas les gens heureux et rieurs. Ils touchent les gens faibles d'esprit qui broient du noir et s'inquiètent".)
signé : Dr. Shunichi Yamashita du Atomic Bomb Research Institute à qui la Préfecture de Fukushima a demandé une étude.
http://enenews.com/head-fukushima-health-study-100-msvyr-pregnant-moms-effects-radiation-people-happy-laughing-people-weak-spirited-brood-fret
effrayant , effrayant, effrayant
ce qui a été dit ne sont que des évidences que nous ne voulons pas voir
par exemple que l'iode radioactif meme tres dangereux est une aimable plaisanterie par rapport aux autres radio-element (strontium , cesuim , etc) , que "soigner les irradiés" est un leurre ... etc ...
dire que j'habite à 50 km de 2 centrales !!!!
bonne emission même si cela fait peur ( ignorer les choses ne les fait pas disparaitre )
Je n'y connaît rien au nucléaire, et j'étais pour en sortir progressivement.
Après l'avoir vu participer à ce débat, je pense qu'il faut en sortir pas trop progressivement quand même, voir le plus vite possible.
J'espérais et j'osais imaginer qu'un spécialiste nous expliquerait que tout les moyens sont mis en œuvre pour minimiser les risques,
ayant bien conscience des dangers du nucléaire.
L'impression qu'il m'a laissé sur toute la durée de l'émission est qu'il minimise les dangers du nucléaire,
sans rien préparer de conséquent pour l'avenir. Laissant une impression de déni de la réalité qui fait froid dans le dos.
J'imagine qu'il est représentatif de ce monde là, qu'il est même plutôt plus ouvert vu son rôle.
Il me laisse la désagréable impression de laisser à des inconscients une responsabilité énorme pour une durée illimitée.
Je suis pour un référendum sur ce sujet. Il faudra de toutes façon qu'il y ait moins de réacteurs pour apprendre à faire autrement,
consommer mieux et moins…
Comme j'ai été bien éduqué par ASI, j'annonce en préambule "d'où je parle" : je suis actuellement salarié à AREVA et je travaille depuis 10 ans dans la sûreté nucléaire.
Donc l'émission a pour thème le traitement de l'accident de Fukushima. Enfin ! L'effervescence médiatique est (malheureusement) retombée, l'équipe a eu le temps de travailler le sujet la tête froide et le choix des invités présage le meilleur.
1/ Comme déjà dit précédemment (par moi et d'autres), la 1ère moitié du débat (en gros, la 1ère heure, jusqu'au coup de gueule de Sorin) est clairement pollué par l'attitude de DS qui interrompt systématiquement Sorin lorsqu'il fait des préambules ou aborde (temporairement ?) autre chose que la question posée.
Je suis désagréablement surpris par cette attitude de DS, d'autant plus que Sorin ne semble pas chercher à tuer ou à éviter le débat. Et des émissions récentes ont montré tout le bienfait d'invités capables d'élargir le champs du débat (sans se limiter à Lordon/Todd, j'ai en tête un des invités de l'émission sur le désengagement de l'état sur des missions locales).
2/ Je ne me souviens pas comment, mais l'émission bascule tout d'un coup sur l'accident de Tchernobyl. C'est bien dommage car je trouve qu'on est très loin d'avoir fait le tour de la question de l'accident de Fukushima. C'est bien dommage, le sujet me semble loin d'être épuisé (voir plus bas mes propositions).
En plus, la partie sur Tch. se transforme en guerre de chiffres, malheureusement stérile puisque visiblement non préparée par l'équipe. Dommage, j'aurai bien aimé que Dan ou Anne-Sophie explique les différences, ou qu'on laisse le temps à Sorin et au journaliste de Mediapart de les expliquer : ça a souvent été la qualité d'ASI, sortir des guerres de chiffres et expliquer leurs origines, les hypothèses sur lesquelles ils s'appuient.
3/ La suite du débat m'a semblé assez décousue. Pas inintéressante, mais sans véritable lien avec le sujet initial, et sans trop savoir où on va, ou ce dont on cherche à débattre. Exemple : l'accès de C. Lepage aux infos sur Fessenheim. Là encore, j'aurai aimé qu'un arbitrage soit apporté par l'équipe d'ASI, alors que la traduction est uniquement apportée par Sorin (= vendu au nucléaire = menteur, aux yeux de certains).
Si vous prenez le parti de vous écarter autant de Fukushima, pourquoi avoir attendu 3 mois pour en parler ??
Comme il faut rester constructif, je liste quelques sujets, purement liés au traitement médiatique, que j'aurai aimé voir traités dans l'émission. On peut évidemment y ajouter tous les aspects techniques sur l'accident lui-même, les équivalences sur les centrales françaises, je suis preneur :
a- observer l'évolution du nombre de sujets au cours des 3 mois (comme c'était fait autrefois dans ASI) pour vérifier l'impact de la guerre en Lybie ou DSK, ou si il y a eu un "épuisement" naturel du sujet, indépendamment des autres "gros coups" apparus depuis. Et mettre cela en rapport avec l'évolution de l'accident lui-même (la physique de l'accident évolue plus vite durant la 1ere semaine que 2 mois après).
b- revenir sur le débat qui a entouré le terme de "catastrophe" sur les plateaux TV ("alors, ça en est une ou pas ?") et faire rappeler par l'un des invités que ce terme n'a aucun sens du point de vue technique : il n'y a pas de seuil "technique" qui permet de dire si la situation relève de la catastrophe (ou du cataclysme, ou autre) ou non. L'emploi de ce terme n'engage que l'orateur. A l'inverse des termes "incident" et "accident" qui sont clairement distingués au sens de la sûreté nucléaire : on peut se fier à des critères pour dire si la situation est un accident ou un incident. Les questions posées sur le terme catastrophes dans les JT étaient inutiles et n'avaient aucune valeur technique.
Et à titre personnel, je considère que les conséquences de Fukushima sont ce qu'elles sont ; que l'on qualifie la situation de catastrophe ou pas n'aggrave ni ne minimise ces conséquences...
Ce type de discussion recoupe un peu la question "brèche dans l'enceinte" / "intégrité de enceinte non garanti" qui a été abordée.
c- discuter de l'effet anxiogène de la diffusion en boucle des images sur les chaines d'info, cumulé au manque de connaissances du déroulement de l'accident (en particulier, l'explosion du local situé au-dessus de l'enceinte de confinement) : je ne me souviens plus de son nom, mais vous aviez souvent travaillé avec un psychiatre sur la perception des images, expérience à l'appui. Et comparer Fukushima avec l'anxiété générée suite à Tchernobyl et à son manque d'infos / d'images (sans doute minimisées si il y en avait), pour discuter du rôle respectif des images, de l'absence ou non d'explication, de la gravité de l'accident sur l'anxiété des spectateurs.
NB : c'est le retour que j'ai eu, d'une personne ayant vécu les 2 accidents, mais bien plus angoissée par Fuk. que par Tch.
d- parler de la communication des autorités françaises et des conférences de presse de l'IRSN, et de son relais par les journalistes. J'ai personnellement vite compris qu'il valait mieux regarder les 20' journalières de l'IRSN (avec questions/réponses aux médias) plutôt que le méli-mélo relayé par certains journaliste. Qu'en pensait le journaliste de Médiapart ? Comment a-t-il travaillé les communiqués de l'IRSN ? Jugeait-il utile de les modifier/compléter, ou était-il assez complets/clairs/nuancés sur les conséquences et l'évolution possible de l'accident ? Lui qui mentionne la difficulté à comprendre cette discipline, que pense-t-il du travail de ses collègues TV ? Ont-ils aidé à comprendre l'événement ou ont-ils contribué à le rendre plus confus ?
e- parler des communications non officielles (verts, greenpeace, sortir du nucléaire,...) : est-ce que leur discours technique sur l'accident recoupe le discours de l'IRSN (ce qui tendrait à le crédibiliser), est-ce qu'ils se sont lancés tout de suite sur le créneau "sortons du nucléaire" (c'est le cas des verts, dès le samedi) et pourquoi ce revirement la semaine suivante (silence radio des verts) ? Pourquoi ne pas revenir sur l'opposition qui a eu lieu entre CRIIRAD et IRSN sur les mesures réalisées sur le sol français ?
f- revenir sur l'apport des "experts" invités à s'exprimer les vendredi, samedi et dimanche de l'accident : la centrale étant de conception différente des centrales françaises, il y a peu de personnes en France qui connaissent leur conception dans le détail. Je pense que cela s'est ressenti dans le flou entourant les commentaires durant ces premiers jours. Exemple criant suite à la spectaculaire explosion d'hydrogène lorsque dans le même TEPCO affirmait que l'enceinte de confinement avait résisté à l'explosion : combien de temps avant que qqun explique ce qui semblait contradictoire avec les images ?
Tous ces sujets n'intéresse peut-être que moi, mais ils me semblent plus opportuns de les aborder 3 mois après l'accident, plutôt que les conséquences de Tchernobyl ou l'indépendance des autorités françaises.
La dernière émission relative au nucléaire avait été gâchée par la présence du Directeur de la com' d'AREVA, qui est un véritable guignol ("quand il y a débat, il y a AREVA"... au secours...). Celle-ci me semble gâchée par les choix de l'équipe. Allez, bientôt une 3ème émission ?
PS : dernière chose : Halte aux invités qui "doivent partir prendre un train". Si l'invité est indispensable au plateau (et Lepage l'était), décalez l'enregistrement ! C'est gonflant d'avoir ce sentiment de devoir clore l'émission au plus tôt.
Le risque est une question de probabilité
Le nucléaire, c'est un pari
Les conséquences de l'accident nucléaire sont trop sinistres pour qu'on puisse tolérer le moindre risque
(ce ne sont pas les fondamentaux scientifiques du nucléaire qui peuvent être défaillants mais leurs utilisations dans le secteur public et privé, dans un système économique)
comme c'est expliqué dans ce magnifique texte "Le Testament" écrit par Légassov, nucléariste convaincu, membre de la première Commission gouvernementale chargée de la gestion du désastre de Tchernobyl, quelques jours avant son suicide le 27 avril 1988 :
http://www.dissident-media.org/infonucleaire/testament_legassov.html
De la part d'une ingénieur en énergétique reconvertie
Merci encore.
C'était prévisible avec un représentant du nucléaire, il faut quand même se préparer pour éviter de le laisser balancer son discours sans réagir.
L'intérêt aurait été que à chaque fois qu'un intervenant avance quelque chose, ils vérifient et donne les résultats, en live !
Trop difficile ?
Je me demande pourquoi il n'y a pas un ordi devant Dan. Il a surement récolté les sites de référence au cours de son travail, donc pourrait les consulter.
Une question que j'aurais aimé voir posée :
Lorsque la France importe de l'électricité, l'hiver, quand il fait très froid etc... comment des pays comme l'Allemagne et l'Espagne (qui ont le même hiver que nous) peuvent-il nous en fournir alors qu'il n'ont pas la "chance" d'être équipés d'autant de centrales nucléaires que nous ???
Tous les ingrédients y sont. Il faudrait revenir intervention après intervention sur ce discours, mais d'ores et déjà, après une première vision, il est assez transparent.
Deux techniques évidentes :
- LE FAGOTAGE :
1°) D'abord affirmer quelque chose de manifestement faux, court et caricatural.
Premier effet : indignation du contradicteur, qui perd ses moyens, et à qui il manque les secondes nécessaires pour structurer sa pensée et trouver le bon contre-argument
Deuxième effet : Dans l'esprit du spectateur, l'effet est donné, et l'allégation est retenue, car elle est elliptique et facile à comprendre.
2°) Le contradicteur répond, de façon beaucoup moins courte : une explication qui colle avec la réalité est toujours plus longue. Mme Lepage, en plus, a une vision noble du débat, et appuie sur le fait que ce qu'elle affirme est un peu plus nuancé que ce qu'elle dit. Effet déplorable, ne jamais se comporter ainsi face à une caricature, raccourcir autant que l'autre, sinon c'est foutu.
Malgré tout, comme elle sait de quoi elle parle, et que DS est sensible à son explication, elle réussit à emporter la première manche.
3°) Recommencer les allégations fausses, et affirmer quelque chose qui n'a pas grand-chose à voir avec le débat, même s'il s'agit de faits, vrais ou faux, qui concernent le sujet.
Premier effet : le contradicteur, de nouveau, à du mal à trouver les secondes qui vont le replacer dans sa propre argumentation
Deuxième effet : le spectateur s'interroge, et perd ainsi les précieuses secondes qui vont le faire découvrir que de toute évidence, l'intervenant propagandiste lui a menti et qu'il n'est pas fiable.
Troisième effet : l'attention du spectateur commence à se relâcher insensiblement parce qu'il commence à trouver qu'en plus d'être scientifique, ce sujet est complexe et ennuyeux puisqu'il a du mal à suivre.
4°) Le contradicteur réussit à commencer son argumentation, mais ne peut aller jusqu'au bout, car le premier intervenant lui coupe la parole et l'oriente vers une lecture encore plus biaisée par rapport à son sujet à travers un détail, qu'elle doit de nouveau éclaircir, elle perd son idée première, et ne peut aller jusqu'au bout de son argumentation. Le contradicteur se fatigue, le spectateur aussi.
5°) L'animateur intervient pour passer à autre chose, car on ne sait plus de quoi on parle exactement, et que dans ce fouillis, plus personne ne va retrouver ses veaux.
Exemple : le débat sur Tchernobyl : quand on réfléchit à ce qui a été dit, y compris ce qui est confirmé par Sorin, en dépit de ce qu'il affirme au début, ce sont des milliers de morts (grosse émotion, mais qui ne transparait pas) dans des conditions épouvantables qui sont assurées, mais on n'a pas confirmation, ce qui est certain, que les générations suivantes sont fortement impactées, et qu'il est possible que les cancers ne se soient pas déclarés qu'en Ukraine, mais partout en Europe (il n'en sera même pas question). Sorin a « fagoté » le débat ainsi que sa contradictrice et l'a empêchée d'aller plus loin.
Plus ça avance dans le temps, plus ça fagote, de nouvelles caricatures ou fausses informations vont se greffer au fur et à mesure du « dialogue », et faire sombrer le débat dans des détails mineurs. Si l'interlocuteur n'a pas de solides bases bien structurées, ce qu'à Mme Lepage, il n'a aucune chance. Le journaliste a été largué très rapidement car il n'a que des informations, pas une vue très construite de tous les problèmes.
- Deuxième technique, complémentaire à la première : L'ARGUMENT DE L'EXPERTISE
Sans ce sous-entendu de compétence qu'on se donne, et l'art d'affirmer de façon péremptoire n'importe quoi, la technique précédente ne peut pas fonctionner.
Mais plus, il permet d'être celui ou celle qui affirme et ne peut être contredit-e.
Et qui ne répondra jamais aux questions dérangeantes et de ce fait ne donnera pas d'explications, c'est ainsi, rien à dire. Ce qui permet de faire prendre des vessies pour des lanternes.
La partie du débat sur la prise en compte comptable du démantèlement des centrales est symptomatique de cette technique. Là encore, Corinne Lepage réussit à s'en sortir car elle comprend très bien le sujet.
Il est difficile de savoir comment ça se règle en comptabilité, mais il semble d'après ce que j'ai compris (évidemment, je vais prendre l'explication la plus négative puisque la réalité n'a pas transparu du débat, et c'est bien la limite des techniques de manipulation, car à long terme, elles sont désastreuses, puisqu'on ne croit absolument plus le débatteur, et qu'on soupçonne de ce fait les choses les plus négatives).que l'EDF se soit contenté d'amortir très vite ses centrales, et ait constitué une provision pour risques dérisoire par rapport au coût large.
Là encore, Sorin affirme que le problème est réglé alors qu'il est incapable de dire de combien sont les provisions sur la totalité des centrales. Il peut seulement argumenter sur le fait que les centrales dont les Scandinaves ont pratiqué le démantèlement et ont coûté des sommes colossales sont des centrales graphite, et Lepage peut alors répondre qu'il y en a plusieurs dans ce cas en France.
Donc le démantèlement coûtera au moins 800 milliards pour seulement huit centrales sur 17 !!!!!
A côté de ça, les USA et leurs 1 600 milliards de déficit n'ont qu'à aller se rhabiller....
Mais ce « détail » ne va pas apparaître clairement dans nos têtes... Jamais la conversion ne sera faite...
Heureusement, la Parisienne nous a résumé tout ça d'un pamphlet bien tourné.
Corinne Lepage est elle vraiment une spécialiste comme présenté, j'en doute.
80 % des français contre le nucléaire? Je crois que le résultat était identique la semaine dernière avec le concombre espagnol.
Pour ma part, je pense que les agences nucléaires (publi ou privé) manquent totalement de transparence, que l'exploitation des mines d'uranium sont faites (notament au Niger) d'une manière scandaleuse pour les mineurs et l'environnement.
Je pense par contre que le nucléaire fait toujours partie de notre avenir, mais que cela doit étre fait avec un vrai controle citoyen (mais est ce possible avec une telle part de la population trouvant leur info dans les journaux gratuits, sur TF1 et dans VOICI)
Pour terminer je me permet un parallèle, les laboratoires pharmaceutiques ont des pratiques criminelleS, est ce pour cela qu'il faut condamner les antibiotiques?
Sa façon de couper systématiquement la parole en milieu d'argumentation à M Sorin a pourri le débat.
Cette façon de procéder est habituelle chez Schneidermann mais, je l'ai trouvé particulièrement pénible dans cette émission.
Finalement, le concept d'émission sans durée fixe ou on peut avancer et finir une argumentation au lieu de se lancer des phrases chocs et des chiffres invérifiables ou hors contexte, est tombé à l'eau. Un "C dans l'air" fait tout aussi bien.
Par ailleurs les dégâts dans l'environnement comment les "réparer"? je ne suis pas convaincue du tout. Les pollutions chimiques (genre celles que laissent gentiment des entreprises qui mettent la clé sous la porte en laissant un site sale) sont déjà extrêmement difficiles et coûteuses à nettoyer, mais c'est plus facile pour les intervenants de s'en protéger. En ce qui concerne une centrale nucléaire, c'est apparemment le seul site industriel qu'on ne peut même pas expertiser directement par un simple "aller voir de près ce qui s'y passe" même au bout de plusieurs mois. C'est également flippant. Et je ne parle pas des déchets (qui pourraient augmenter drastiquement avec le démantèlement futur). On joue avec le feu.
avec des interlocuteurs comme lui, les antinucléaires (dont je n'appartiens pas) ont un allié de choix tellement il est peu crédible dans son soutient au lobby du tout nucléaire et à tout prix; cela se voit qu'il est un habitué des plateaux de "C Dans L'air" ou presque chaque intervenant semble être trié sur le volet pour correspondre à ce standard
bravo, sinon l'émission (radioactive!) était une fois de plus très enrichissante
Voyez, ici - à La Réunion - on nous a fait le coup avec le Chick. On nous l'avait dit et répété : aucune mort directe par le chickungunya - ou si peu (une, deux ?). C'est jamais qu'une petite grippe. Arrêtez donc de chouiner et de crier. Jusqu'à ce qu'une étude épidémiologique montre la concordance entre une augmenntation significative de la mortalité sur l'ile et l'épidémie. Pas de bol. Et là, on en était à quoi ? Une trentaire de morts ? Je ne me souviens plus. Fallait voir comment on a cherché - jusqu'à ce que ce ne soit plus possible - à minimiser l'impact de cette épidémie, qui à l'échelle de ce monde reste un micro-évenement. En jeu il y avait quoi ? Juste un gouvenement qui a tardé à réagir et qui n'a pas pris les choses au sérieux. Un flag d'incompétence dans un petit état.
Là on est face à une industrie, à d'énorme quantité de fric ! Alors bon, hop, un revers de main "tout le monde est malade de tchernobyl".
Après cette phrase, le bonhomme qui l'a prononcée pouvait raconter ce qu'il voulait, je ne l'écoutais plus. A quoi bon ? Quand on en est à ce niveau de mauvaise foi, faut pas s'étonner à n'être plus audible très rapidement !
Du coup difficile ensuite de suivre le débat. Dommage ...
Sorin, Bigot
Après avoir écouté, les interventions de Sorin perdent toute crédibilité (sans parler de Bigot qui est affligeant, "la centrale a remarquablement résisté" [...] "a résisté dans les meilleures conditions", etc.)
pour faire une contradiction ? autant inviter Pinocchio !
un scientifique nucléaire n'était pas disponible par exemple ?
merci d'avoir essayé...
Merci a Mme Lepage et a la Parisienne, de loin les deux meilleures intervenants de cette émission.
www.sortirdunucleaire.org
On reçoit chaque jour, par mail, les liens pour consulter les articles parus dans la presse.
C'est une source d'informations très dense mais très pratique.
Les médias français pouvaient en parler… 2 jours après l'accident (le 13 mars). L'IRSN publiait régulièrement des notes d'informations et au 13 mars à 7h
(soit une info datant du 12 mars au Japon, le jour suivant l'accident), la note affirme clairement que l'exploitant annonce la fusion d'un cœur :
L’exploitant TEPCO a confirmé la fusion partielle du coeur et l’interprétation de l’explosion de la partie supérieure du bâtiment réacteur (n°1).
Le 15 mars à 10h30, l'IRSN informait de la fusion de 3 réacteurs (1, 2 et 3). (Je me souviens même l'avoir écrit dans le forum ce « 1, 2 et 3 »)
Nous sommes en pleine propagande de guerre : Samedi 28 mai, une manifestation de 600 personnes en soutien au gouvernement syrien a été décrite comme une manifestation de soutien aux manifestants Syriens par l'AFP et TF1.
Plus d'info sur le site de Michel Collon
hé oui, ma bonne dame.
reprenons. il y a donc des personnes qui (se) seraient déclarées victimes de Tchernobyl, de manière indue. Peut-être voudraient-elles s'en prévaloir, par dessus tout? Peut-être cherche-t-on à gonfler artificiellement ce bataillon d'habitants qui tomberont malades plus vite que la moyenne et plus violemment. et qui voudraient en plus être victimes? où va-t-on?
halte à l'usurpation du statut de victime de Tchernobyl.
faîtes passer
http://www.youtube.com/watch?v=kIhr3HWZCMY
(j'ai pas encore vu l'émission d'@si ptètre que quelqu'un en parle?)
Plus généralement c'est marrant de voir ça avec le recul.
Par exemple quand on dit que
Les personnels qui ont été irradiés ont été hospitalisés, cela vent dire qu’ils vont mourir dans les semaines suivantes.
Quand on dit que la fusion est maîtrisée, comme il n’y avait pas moyen d’éteindre le feu nucléaire cela veut dire que presque tout a fondu et est sous forme d’amalgame.
...
Le "grand communicateur du nucléaire" avait un avantage en connaissant à l'avance l'argumentaire de Mme LEPAGE qui figurait dans le livre de celle-ci, que je viens de terminer et qui est remarquable ( ne pas oublier quand meme qu'elle a été une Ministre de l'environnement à qui l'on lui doit entre autres la loi sur l'air et que c'est une grande avocate en Droit de l'Environnement ); malgré cela le monsieur du nucléaire m'a semblé abuser et pour tout dire franchir la ligne jaune avec ses moues et mimiques qui confinaient au minimum à l'impolitesse mais il est vrai que tout est bon dans la communication c'est comme le cochon mais ça concerne seulement la forme et pas le fond...
Une vraie déception aussi : Que personne sur le plateau n'ait souligné que depuis Tchernobyl il existe en France une association d'utilité publique qui, avec infiniment peu de moyens comparés à ceux de l'IRSN et du lobby nucléaire, fait vraiment de grandes choses pour défendre la santé des citoyens : La CRIIRAD. Sa place était sur le plateau et hommage doit lui etre rendu; les sceptiques n'ont qu'à aller voir sur son site et ils verront ce que c'est que défendre le citoyen contre vents et marées à l'heure de Fukushima et de la désinformation light....
Pour le journal de Fukushima, y compris en ce moment, je vais sur letemps.ch; c'est des suisses mais c'est pas si mal quand meme et ça apprend plein de choses que les médias français n'ont sans doute pas le temps de nous dire avec les affaires de sofitel et autres : la tempete sur le site, les variations de tepco, etc...
Je ne voterai pas pour ce débat.
A part ça tout va bien dans le meilleur des mondes et s'il ne reste qu'un Pays à défendre l'indéfendable ce sera ????
La présence de M. Sorin était très intéressante. Ce personnage est un charmeur. Drôle de travail que le sien.
Ce n'est pas dangereux le pétrole
Ce n'est pas dangereux les dérivés du pétrole
Ce n'est pas dangereux le portable
etc
Et ce n'est pas dangereux le nucléaire
Ou vivez vous Mr Sorin? Sur la même planète que Claude Allègre?
En particulier pour Corinne Lepage, qui à mon avis est l'une des seules politiques ouvertement opposée au nucléaire qui est capable de tenir un débat sain (avec peut-être Voynet, dans une moindre mesure).
Le seul élément perturbateur sur le plateau est en fait Daniel Schneidermann : mais taisez-vous bordel, et arrêtez de couper la parole !! Laissez vos invités développer leur pensée. Vous aurez tout loisir de les relancer sur la question initiale si ils l'esquivent (ou l'oublient). Souvenez-vous : "on a tout le temps, on est sur internet"...
Il voulait pas dire que l'information est hautement enrichie par hasard?
Et la semaine prochaine une émission sur les dangers des cultures bio?
Mode provoc OFF
Qu'il aille y habiter lui !!!!
L'industrie du nucléaire veut nous faire bouffer sa radioactivité !
Et la faire passer pour un truc bénin, facile vu que ça ne se voit pas, ne se sent pas etc ....
De plus, combien ça coute ce truc ? Le Japon, avec toutes ses dettes, serait-il capable de financer ces opérations ?
Et puis la terre contaminée qu'on enlèverait de ces zones, on va la bazarder où ?
En Afrique ?
Mais comment peut-on dire quelque chose d'aussi énorme.
Monsieur Sorin, vous devriez avoir honte !
Il est possible que vous soyez sincère, mais je trouve ça encore pire
Est-ce que vous avez conscience du degré de prostitution que vous avez atteint ?
C'est plutôt savoir comment les trois organisations qu'il cite ont pu pondre une connerie pareille qui m'intéresse. M. Sorin n'a fait que sauter dessus, et je pense qu'il y croit vraiment, que ce n'est pas dangereux, les radiations nucléaires
Modifié 1 fois. Dernière modification le 21:19 le 10/06/2011 par galanga.
Et est-ce que vous croyez que Raël croit ce qu'il raconte ?
Ce n'est pas à vous que je dois rappeler que l'info, il faut souvent aller la chercher. Et depuis le premier jour de Fukushima, je scanne l'info en anglais( voire en allemand) et j'essaie de la faire passer. Mais ce n'est pas évident de transmettre l'info. Si vous allez par exemple sur ce site:
http://paul-keirn.over-blog.com/article-fukushima-10-juin-2011-quoi-de-neuf-n-77-actualites-nucleaires-et-energies-renouvelables-nat-76247515.html
vous verrez que depuis le début de la catastrophe, ce gars met en ligne tous les jours les infos que des internautes (dont ma modeste personne) lui transmettent. Et ça commence à faire un certain nombre de jours ! Et ça représente un gros investissement.
Au début j'ai essayé de faire passer les infos au Monde par ex. mais ça ne les intéressait pas. Du moins ils n'ont jamais réagi.
A bientôt.
Odile Girard-Blakoe
Bref elle est peut-être bonne pour aider ses clients, faire des effets de manche, mais on constate seulement qu'elle se bat sur un sujet qu'elle ne maîtrise pas.
Il fallait donc inviter
- un politique non spécialiste type Duflot pour avoir une voix de citoyens qui même s'ils ne sont pas scientifiques ont le droit de comprendre et on le droit d'être contre "par principe"
- ou quelqu'un qui tienne la route un minimum sur la partie scientifique (niveau de dangerosité ...)
Fukushima !
D'un coup, comme ça, sans prévenir ?
Mais vous êtes fou ?
(oh oui ! mais vous êtes fou ? oh oui ! Oups, excusez-moi, un renvoi...)
Madame Lepage,
En France, le 6 mai 2009, l'association partisane ACSEIPICA faisait part de ses interrogations au sujet des chemtrails dans un article du Ouest-France. Le 20 avril 2009, sur le site du Nouvel Observateur, Corinne Lepage, ex-ministre de l'environnement, a accepté de répondre aux questions des internautes portant sur divers sujets. Un internaute a soumis la question suivante : « Que pensez-vous des trainées blanches persistantes et qui confluent, laissées par les avions : est-ce une procédure anti-réchauffement par confection d'un voile microparticulaire et sur laquelle on maintient le silence, et pour cause? », « joker ! » répondit Corinne Lepage.
Il existait un lien de cet entretien qui n'est plus fonctionnel.
Vous n'usez généralement pas de la langue de bois, pourquoi ce "joker" et que recouvre-t-il?