"A l'extrême-droite, plus vous êtes sulfureux, plus vous passez à la télé"
Depuis le mouvement contre le mariage pour tous, les émissions d'investigation multiplient les enquêtes sur les groupes radicaux d'extrême-droite, notamment sur l'un d'entre eux, les Jeunesses Nationalistes et son chef, Alexandre Gabriac, étudiant et conseiller régional Rhône -Alpes. Ces groupes sont-ils en expansion, ou les télés grossissent-elles le phénomène pour faire de belles images? Comment filmer quelqu'un qui tient des propos racistes, homophobes ou hostiles à la démocratie? Sur notre plateau, Sylvain Crépon, spécialiste de l'extrême-droite, Birgitta Orfali, sociologue, spécialiste de l'adhésion aux mouvement d'extrême-droite. Stéphane Munka, journaliste auteur d'un documentaire sur les skinheads pour Spécial investigation.
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Derniers commentaires
Pour le lire c'est à cette adresse :
- La Pompe à Phynance - Ce que l’extrême droite ne nous prendra pas
Pour n'en citer quelqu'un comme les Ducky Boys mais un mouvement sorti tout droit de ce qu'on appellerait aujourd'hui "les banlieues", à savoir les "Black Dragons" et les "Cobra".
Ces derniers groupent ont tous combattu les Skinhead en utilisant une violence inouïe. Un reportage sur les Black Dragons, très inspirés de leurs homologues états-uniens, est d'ailleurs paru en dvd : "The Black Dragon Gang".
Il y a des questions ou des aspects qui me semble intéressants :
- Les relations entre la police et les Black Dragons qui ont pu existé lorsqu'il fallait agir sur les Skinhead,
- les peines "ridicules" encourues par les Skinhead, leurs relations avec les magistrats (parfois relations familiales)
- Qui est ce "Serge Ayoub" ?
- ...
Pour faire du feu .
Bref je peux prendre la majorité des intellectuels,je te trouverai toujours un passage que tu vas juger extrémiste à tord ou à raison peu importe.
Est-ce une raison pour bruler toutes leurs oeuvres?
Comme dostoïevski et les frères karamazov ?
Ne soyez pas réducteur, il y a beaucoup d'athées intégristes aussi.
la statue de Jeanne d'Arc;
cette image est un montage du FN; ASI aurait pu le signaler car c'est quand même grave que des médias
dont BFM TV passent des montages du FN; c'est dire si les mouvements d'extrême droite savent
instrumentaliser les médias !
je n'ai pas trouvé que cette émission faisait le procès de ces groupuscules comme un des 1ers commentaires
le signale mais c'est la rhétorique presque systématique de ces groupuscules à ce sujet;
cela aurait été intéressant de parler de l'instrumentalisation de l'extrême droite par les différents
gouvernements français de droite comme de gauche;
instrumentalisation qui risque de faire boomerang;
bref, ça instrumentalise fort de tous côté ...
Je n'ai pas eu le temps de lire les nombreux commentaires du forum à propos de cette (excellente) émission. Je ne sais donc pas si quelqu'un a commenté les propos de Serge Ayoub sur la violence comme moyen d'expression ("le peuple, lui, pour l'exprimer, il a ses poings").
J'ai dévoré le dernier bouquin de Bernard Stiegler, "Pharmacologie de Front National". Son point de vue est à mon sens extrêmement éclairant pour combattre les assertions du genre de celle d'Ayoub. Il méritertait sans doute d'être invité, soit pour l'émission @rretsurimages, soit pour un "Dans le texte".
Voir: http://arsindustrialis.org/pharmacologie-du-front-national-0
Bonne journée.
Jean-Claude
Il ne suffit pas
Merci, les mecs, de nous protéger contre les grands méchants mots.
Ni hésitation, ni gêne, vous êtes passé à côté de ce moment sans le comprendre. Les propos que Gabriac s'apprête à tenir peuvent tomber sous le coup de la loi (incitation à la haine raciale) et il le sait. Il prend donc le temps de la réflexion pour pouvoir dire le plus clairement ce qu'il pense sans que ses propos soient bipés ou qu'il encoure des poursuites. Ceci doit, on peut aussi penser qu'il s'attend à ce genre de question, et qu'il suspend le moment comme pour savourer la réponse qu'il va donner en sachant qu'il va être politiquement incorrect sans dépasser la ligne jaune.
C'est plutôt malin puisque vous avez retenu ce "moment de télé" comme on dit.
J'ai ésperé naïvement que ce site aurait profité de cette émission pour le rappeler et réhabiliter le mot "Skinhead" à sa juste valeur :
"Skinhead (des mots anglais skin « peau » et head « tête » : « cuir chevelu – à nu ») désigne à l'origine un jeune prolétaire britannique aux cheveux tondus ou non. Le phénomène skinhead est né au Royaume-Uni à la fin des années 1960. Il est apparenté à la mouvance modernist (les mods). Sa bande-son originale fut le early reggae, le ska et la soul américaine1. À la fois mode vestimentaire et musicale, cette première vague skinhead n'est rattachée à aucun mouvement politique tout en étant fortement influencé par ses origines ouvrières. En s'étendant au reste du monde dix ans plus tard, le phénomène skinhead a connu des évolutions importantes. Aujourd'hui, pour beaucoup, les skinheads apparaissent surtout comme des activistes d'extrême-droite. Pour d'autres au contraire les termes skinhead et nationaliste, ou raciste, ne peuvent s'accoler.
Il est donc hasardeux d'utiliser l'expression « mouvement skinhead » sans autre précision, puisqu'elle impliquerait une union des skinheads, ou au moins une identité commune. Or il n'y a plus, loin de là, ni unité, ni communion entre tous ceux qui se réclament de l'identité skinhead depuis la fin des années 1960."
http://fr.wikipedia.org/wiki/Skinhead
http://www.arte.tv/fr/le-pays-merveilleux-des-skinheads/6717148,CmC=6719044.html
J'aurais souhaité que l'on développe, comme certain-e-s sur ce forum, l'aspect de l'adhésion :
Qu'est-ce qui fait qu'à un moment donné on en arrive à adhérer aux thèses, mille fois rabâchées, de la haine ? Car il s'agit bien de cela au bout du compte. Il ne s'agit que de cela. En ayant fréquenté ce type d'individus, j'ai pu constaté que derrière leurs comportements et leurs discours il y avait une peur quasiment abyssale. Peur de ce qui ne leur ressemblait pas. Peur de ce qu'ils ne contrôlaient pas, de l'incertitude du monde. Peur de l'autre, qui commence, bien sûr, par celle de la « femelle ».
J'avais lu, à sa sortie, le livre de J. Littel, « le sec et l'humide » et j'avais été frappé par cette thèse de Theweleit que reprenait l'auteur selon laquelle, le fasciste est un « pas-complètement-né », qu'il ne s'est jamais constitué un Moi véritable et qu'il réagit au monde au travers d'une carapace constituée d'intenses efforts de discipline et de dressage. J'aurais donc aimé que l'on rentre dans le vif du sujet.
http://www.lmda.net/din/tit_lmda.php?Id=58926
Autre chose.
Je suis entièrement d'accord avec Lemexicain et ce qu'il dit de Chouard.
Non que Chouard ne puisse débattre avec qui il veut, mais je trouve profondément choquantes ses références répétées à des auteurs notoirement antisémites, à Eustashe Mullins en particulier, et à ses amitiés douteuses avec Soral. On doit toujours se méfier de la confusion.
A Gondalah dont j'apprécie les propos et à Fan de canard lui répondant que la loi permettrait de combattre cette maladie qu'est la détestation.
Je pense que la véritable réponse est dans l'éducation, dans l'apprentissage de l'autonomie, dans l'expérimentation tâtonnante. Je renvoie ici à ce grand libertaire que fut Francisco Ferrer et à tous ceux qui mirent et s'appliquent en oeuvre des pédagogies dites « alternatives » dans une époque particulièrement hostile, tant il est vrai que le capitalisme à besoin d'individus coupés de leur histoire, serviles et parfaitement formatés.
Ce qui explique entre autres, que Mussolini soit un sujet moins problématique que Hitler.
D'autre part, les allemands ont eu longtemps honte de la période du IIIe Reich. Alors que la période fasciste est beaucoup plus ambigüe pour les italiens. En France aussi la situation était tres ambigüe malgré le manichéisme résistance/collaboration.
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Et bien j'ai envie de dire :"heureusement". Ce qui soit duit en passant n'avais pas l'air d'être le cas des deux autres invités (qui pourtant on tentait très maladroitement de jouer la carte de la neutralité. D'ailleurs, SC se démarque de ses camarades en affirmant qu'il est transparent sur ses opinions. Une démarche bien plus honnête, bien plus humaine, et surtout bien plus pertinente si l'on considère qu'il vient sur ce terrain pour essayer de le comprendre. Ce qui par exemple n'est pas le cas d'une Caroline Fourest qui vient elle sur ces terrains pour juger, jouer à l'inquisition.
Moi aussi je me sens mal à l'aise devant ce Gabriac et ses comparses.
Mais je refuse de me plier à l’écœurement obligatoire. Je n'en comprends pas le principe. Il s'agit de dire que ces gens sont le mal, qu'il faut les détester? Mais pour quoi faire? Allons au bout du raisonnement. S'en débarrasser? Comment? Ou bien pour dire que la nature humaine est bien malheureuse et pour nous confirmer que nous sommes bel et bien en plein purgatoire...
C'est la détestation qui a conduit l'homme aux pires horreurs. La détestation du Juif, la détestation du noble, la détestation du communiste.... La liste est longue...
Et maintenant, la réponse des gens de biens c'est qu'il faut détester les fachos, détester les nationalistes... Il faut détester le fascisme, détester le nationalisme, qui sont des maux.
Mais détester l’homme?
C'est pas une façon de dire qu'il existe les gentils et les méchants, ça? Où ça nous mène...
surtout qu'imaginer que cette personne est viciée et cherche de lanière sinueuse et fourbe à nous retourner , ou a retourner le voisins, c'est le premier pas du Complotisme. Ceci étant dit, je ne nie pas que cela ce soit déjà produit. La question est donc : comment y répond t-on?
Il me semble que Gabriac, dans son long silence cherche jusqu'où il peut aller trop loin, mais cherche OSTENSIBLEMENT; faisant ainsi un clin d'oeil souriant à ses troupes: vous voyez, je suis "obligé" de me censurer, mais le temps est proche où cette frontière aussi tombera. Pour le moment, je me contente, à propos de l'Allemagne nazie, de revendiquer la "liberté" de penser. Et le message clin d'oeil est le plus important: ils nous oppriment, ils nous empêchent de nous exprimer franchement, mais ça va pas durer. Et ils ne peuvent pas nous empêcher de penser. On a la même dénégation faussement hésitante en forme de clin d'oeil sur le racisme et l'antisémitisme. Ça joue aussi le rôle d'élément de langage pour les militants de base: faites comme moi, allez le plus loin possible, mais réfléchissez bien en fonction de l'interlocuteur jusqu'où vous pouvez pousser le bouchon.
J'en profite pour m'inscrire en faux contre toutes les blagues sur l'état du cerveau de ce monsieur et de ses amis: ils sont bien plus intelligents et bien plus subtils que nous ne voudrions le croire. L'interview de Gabriac est un chef d'oeuvre: parfaitement cool sur la forme, raisonnable mais audacieux, il donne à ses horreurs le statut d'opinions dignes d'être considérées à l'égal des autres. La référence à "Saint" Louis est particulièrement habile.
Malgré les propos des deux sociologues, je pense que si ces fachos sont apparus de façon aussi visible, c'est parce que les anars ne se sont pas mêlés de ces manifs, car le mariage, quel qu'il soit, ce n'est pas leur tasse de thé. Ces nazillons ont eu de ce fait les mains libres et sont apparus en pleine lumière, et ce n'est certainement pas les homos qui allaient cogner.
J'ai trouvé amusant de voir ces manifestants cathos dans les rues et dans le métro, on aurait dit la sortie de l'école Sainte Cécile, avec leurs enfants pour faire masse, et leurs fringues de bourges, ça changeait des sportwears des mélenchonistes.
Ces gens se fréquentent entre eux, se retrouvent à la sortie des écoles catholiques, vivent dans les mêmes quartiers. Pendant qu'ils restent avec les idées des curés, le monde change, et soudain, le monde se retourne, on va voter le mariage homo. Choqués, eux qui méprisent les psys les récupèrent à leur profit, déforment leurs propos, et lèvent le drapeau de la révolte pour "défendre les enfants".
Ils se retrouvent encore entre eux dans les manifs, ils regardent passer les fachos sans réagir, et ils se persuadent qu'ils constituent une force qui va changer le monde. Comme ils croient que les manifs obtiennent des changements, et que gens de gauche perdent parce qu'ils ne se remuent pas assez, ils ne comprennent pas qu'on les regarde passer avec dédain.
Et comme la loi a fini par passer, ils vont s'énerver.
Hélas, Dieu et l'avenir sont contre eux. Visiblement !
Je remarque que Daniel continue de couper la parole aux intervenant(e)s et / ou de rabrouer Laure (ou Alain, lorsque c'est ce dernier qui s'y colle). Si je peux me permettre un conseil : Même si une autre question vous brûle les lèvres à peine la précédente posée, faites contre mauvaise fortune bon cœur, et laissez donc l’intervenant finir son développement svp.
Laure s'anime lorsque la Sociologue explique comment une de ses étudiantes a pu infiltrer un groupe de musiciens appartenant à une mouvance d'extrême-droite. A se demander si un reportage en immersion maquée à un des gros bras du reportage ne la tenterait pas à son tour.
Sur le silence gêné d'Alexandre Gabriac, il y aurait beaucoup (plus) à dire:
J'interprète ce silence comme un retournement implicite de la question : "et vous, qu'auriez vous aimer pouvoir dire sur le régime nazi si votre liberté de parole n'était pas confisquée ?". Ce silence qui en dit long est visiblement un moment délectable pour lui. Quelle que soit son éloquence et la vigueur de ses convictions, il va sans dire que son mandat de Conseiller Régional m'inspire la plus complète sidération.
Sinon, avis aux adhérents potentiels, Serge Ayoub ne me semble pas avoir une tronche très catholique.
Oui, je suis chafouin ce soir (enfin ce matin).
Madame Orfali n'a pas eu assez la parole, c'est rien de le dire.
Il aurait été intéressant qu'elle puisse développer sa pensée et sa vision sur les mécanismes d'adhésion.
Parce que oui, ceux-ci sont à l'oeuvre actuellement, et de façon incroyablement puissante.
Ne reste ma foi qu'une promo assez réussie (attraction/répulsion, peu importe) pour pas mal de groupuscules au final.
J'exagère un peu certes :-)
C'est compliqué j'imagine entre "faire le jeu de" et en parler avec du recul, seulement ça fait un peu dialogue d'éthologues.
OK je -> []
Après, étant donné l'hétérogénéité de ce milieu, pas évident de choisir quelqu'un de représentatif. Par curiosité, j'ai déjà écouté des gens assez "calmes" comme Alain de Benoist, Pierre Hillard ou Michel Drac mais quand on lit leurs bios, on se rend compte que mis à part le côté nationaliste, ils ont beaucoup de points de divergence (je confesse volontiers mon inculture dans ce domaine et des connaisseurs me rectifieront sûrement).
Mon regret est surtout que la sociologue sur le plateau n'était clairement pas à la hauteur. "J'envoie mes étudiants qui courent plus vite que moi..." "vous avez déjà été agressé?". Non, mais il y a des tournures de phrases, une façon de ne pas répondre au questions...."
On a compris qu'elle les détestait. Heureusement, elle à une grille de question qui en bonne sociologue lui permet une distanciation, blablabla... Encore des crédits foutus en l'air....
J'ai trouvé les propos de Sylvain Crépon déjà bien plus intéressants. Encore une fois, il est dommage que l'émission n'est durée qu'une heure et qu'il n'y ai eu qu'un seul invité qui avait un propos vraiment intéressant.
Au final on finit l'émission en se disant que ce sont tous des néo-nazis nostalgiques, ce qui est loin d'être le cas.
Communication 0, publicité mensongère qui dure depuis des mois, le navire se porte de mieux en mieux, capitaine.
Gardez le cap.
Je pense qu'il aurait été intéressant d'inviter un militant antifasciste à s'exprimer pour aller plus loin dans l'analyse des groupuscules. Il y a à mon avis une différence majeure entre les communiquants (style Robert, Gabriac, Ayoub...) et les groupuscules ultra-violents comme le Front Comtois, qui sévit dans ma région d'origine. Ces derniers haïssent les médias, sont bien plus discrets, et n'hésitent pas à faire des descentes musclées, que ce soit pour taper sur des maghrébins ou des antifascistes (ce qui arrive de plus en plus régulièrement dans mon ancienne ville, Besançon), ou pour intimider leurs opposants politiques (descente en force dans un local du Front de Gauche pendant les législatives). Je ne suis pas d'accord avec le passage de l'émission où il est dit que la violence diminue. Si on se focalise sur les groupuscules médiatiques qui soignent leur image, peut-être... Mais en réalité il y a d'autres bandes bien plus dangereuses, qui font des entraînements paramilitaires, et n'hésitent pas à aller à la castagne, toujours bien équipés (lacrymos, tonfas, poings américains, chaînes de vélos, etc). A Besançon, nous en avons conclu qu'il fallait nous organiser pour essayer de lutter le plus efficacement contre ces groupes. Nous avons donc créé un collectif qui rassemble des syndicats, des partis, des anarchistes, des libertaires et toutes les bonnes volontés : cabesancon.wordpress.com/. Des militants du SCALP nous ont fait une excellente formation sur ces différents groupes, leurs principales caractéristiques, etc. Je pense qu'il aurait été franchement très intéressant d'en inviter un.
Il y aurait bien d'autres choses à dire sur l'extrême droite, notamment sur les antisémites du type Dieudonné et Soral, les conspirationnistes comme ceux de l'UPR (de grands spécialistes de l'entrisme... qui l'ont démontré lors du mouvement des indignés, mais aussi actuellement sur internet : il suffit de regarder les commentaires des articles de presse en ligne et des vidéos concernant Mélenchon pour s'en persuader), etc. On aurait également pu se pencher sur le cas d'Etienne Chouard, auquel Arrêt sur Images a offert une tribune en or récemment, alors qu'il ne cesse de fricoter avec l'UPR de François Asselineau et l'Egalité et Réconciliation d'Alain Soral. Non content de s'inspirer à l'occasion de livres écrits par des antisémites notoires, il s'est aussi laissé aller à faire l'éloge d'un documentaire de Paul-Eric Blanrue consacré au négationniste Robert Faurisson. Enfin bref, sur l'extrême droite et sur sa tendance à infiltrer les milieux de gauche pour favoriser l'émergence d'un courant rouge brun, il y aurait eu beaucoup de choses à dire.
(pardon, j'suis vulgaire et j'attaque le physique, mais là, pas le choix, pas de quartier. Nanmého.)
J'ignorais qu'il avait été élu, mais porter son choix sur une pourriture qui se rend sur la tombe de Mussolini pour saluer sa mémoire, bras tendu, reflète parfaitement l'état de déliquescence de notre démocratie.
Et vous avez eu l'idée de l'inviter ? Pour quoi faire ? Pour lui donner encore un peu plus de visibilité ?
En effet, en temps de crise, il est raisonnable d'avoir peur.
Un point intéressant cependant, rappelé par un des journalistes, la plupart de ces groupuscules se haïssent, mais on peut parfois tomber sur des alliances pour le moins étonnantes.
A ce titre, quand le sujet de l'extrême-droite est traité, je m'étonne toujours que ne soit jamais évoqué le cas de la LDJ, qui se distingue pourtant régulièrement par des actions violentes qui tombent sous le coup de la loi, et qui est très proche du BI avec qui ils partagent une détestation de l'islam et des musulmans. C'est d'ailleurs la LDJ qui avait assuré le service d'ordre lors des Assises internationales sur l'islamisation.
Un reportage avait d'ailleurs montré que la LDJ dispose de locaux affiliés au ministère de l'intérieur pour s'entraîner. Et ça ne semble pas choquer grand monde...
Pourtant le blog "Droites extrêmes" classe bien la LDJ dans la liste des organisations d'extrême-droite. On peut donc, contrairement à ce que peut laisser penser l'émission, faire partie de cette mouvance sans être négationniste ou nostalgique du 3ème reich. Le FN le démontre depuis que fifille a pris les commande du parti.