Accord sur l'emploi : plongée dans la vidéo où Filoche n'a pas pleuré
Des sujets qui passent sous le radar, on en trouve à foison. Mais des sujets molestés, c’est plus rare. C’est le cas pourtant de l’accord national interprofessionnel (ANI) conclu entre des partenaires sociaux, et qui a mué en projet de loi adopté mercredi à l’Assemblée. Molesté, car à ce jour, personne n’est capable d’expliquer ce qu’est l’ANI – a fortiori les médias. Personne ? Pas tout à fait. Nous avons trouvé une vidéo de Gérard Filoche, membre du PS et ancien inspecteur du travail, qui donne corps à cet accord. En voici une petite sélection.
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Derniers commentaires
La première étant, sans surprise : « Mais qu'est-ce que tu fous encore au PS ?! »
depuis RAS. Et là, aujourd'hui 26 avril, tjs pas l'émission. y'a-t'il des explications ? L'émission aura-t'elle lieu ? Suspens...
Mais G Filoche parle d'anti-constitutionalité. Le ééunir avec Mélenchon ou Généreux ou un autre (compétent sur le sujet) pour voir les suites à donner?
de toute façon, banco pour en causer, loguement, et en plusieurs épisodes.
Quid, par exemple, de demander aux signataires de se justifIER? avec M Filoche en face... ou au moins en fonstion de ses arguments
Merci de relever le niveau global de la presse....
Ironie, ricanements, et aucun argument. Pour paraphraser Bobby Lapointe : "Invectives et salades sont les mamelles du débat !".
Mon propos était juste qu'un article sur @si suppose un minimum de mise en perspective, et donc d'évoquer au moins une fois l'existence de failles, de légèretés ou d'approximations dans le point de vue que l'on reproduit. Voire même les questionnements quant au pourquoi les personnes dont on reproduit les positions le font. En tout cas c'est ce qui m'a fait m'abonner depuis déjà de longues années sans être déçu, sauf récemment dans quelques articles et émissions, comme s'il y avait un certain laisser-aller (analyser critiquement, cela demande plus de travail), ou une volonté d'un engagement plus fortement partisan (au profit de la notoriété, du nombre d'abonnement, qui sait ?).
Quant à l'ANI, courrez, courrez, camarades, la révolution est derrière vous ... S'il avait fallu l'accord de toutes les structures que vous citez pour faire tomber le mur de Berlin, c'est sûr qu'on en parlerait encore. Mais après tout peut-être eût-ce été mieux ?
Quelques exemples à la volée de ces approximations :
Sur l’entrée des salariés au conseil d’administration des entreprises
Que ce ne soit pas assez, assurément. Faut-il pour autant le traiter comme un recul du Droit du Travail ?
En gros, en cas de problèmes conjoncturels, une entreprise peut adapter les horaires de travail, les rémunérations ou envoyer ses salariés sur un autre site.
A condition d'avoir au préalable conclu un accord d'entreprise dont les modalités sont encadrées. Tiens on ne l'évoque pas ça ?
’une couverture collective de frais de santé couvrant au minimum ...
Le minimum, aujourd'hui, c'est 0, peau de balle.
la taxe sur les CDD courts ...
On peut considérer que c'est trop peu, mais doit-on dire pour autant que c'est un recul ?
On apprend ainsi que le comité d’entreprise (CE) devra payer 20% des études qu’il aura commandées. Auparavant, ces études étaient totalement prises en charge par l’entreprise.
C'est tout simplement faux. Certaines, oui, mais pas toutes, car d'autres devaient être payées intégralement par le CE.
En cas de licenciement pour motif économique, Avec l’ANI, le critère qui prévaut est celui de la compétence.
Le texte complet dit : A défaut d’accord de branche ou d’entreprise en disposant autrement, en cas de licenciement pour motif économique, l’employeur est fondé, pour fixer l’ordre des licenciements, à privilégier la compétence professionnelle sous réserve de tenir également compte, après consultation du CE, des autres critères fixés par la loi. Ça nuance, non ?
Vous avez dit la gauche.
Moi je dis que le PS "socialiste" est mort. Quant aux EELV cela fait longtemps que je n'en attends vraiment plus rien sur le plan social. Les uns et les autres oeuvent nous faire croire en leur "progressisme" sur des questions sociétales, MAIS ILS RESTENT DES LIBÉRAUX !!!
That's all folks !
Non?
Ce n'est pas bon de prendre son analyse pour argent comptant. Il faut soumettre cette analyse à un contradicteur, c'est ça qui peut lui donner du poids et de la crédibilité.
Et puis ne serait-ce que pour avoir son avis sur comment le ps peut passer un texte que l'ump rêve de faire passer depuis 15 ans. Imaginez un instant ce texte passé de cette manière sous Sarkozy. Ça aurait donné une guerre civile. :) Enfin, au moins ça m'a fait réaliser que le ps est plus utile dans l'opposition qu'au pouvoir. Première fois que je vote, avant je m'abstenais, j'ai été séduit par Méluche, puis vote utile au second tour. Bah tu parles, vote utile, je ne pensais pas qu'il serait utile au medef, mon super vote.
D'ailleurs, concernant la manière, on nous a bassiné pendant des mois avec le dialogue social, il est où le dialogue ? Avoir l'avis d'un ps qui souhaite absolument y rester malgré tout cela serait tout de même intéressant.
Parce que je n'arrive vraiment pas à saisir comment le ps peut faire passer la plus grosse attaque au code du travail depuis sa création (du moins si son analyse est juste). Là je m'emballe peut-être, vous me corrigerez s'il y a eu des précédents. Et je parle bien de régression. Bien sûr qu'il y a cent ans on avait moins de droits, mais ça a été en progression, sauf ces 10 dernières années, à coups de grignotages divers. Mais là ça ressemble plutôt à un coup de bulldozer, non ? On n'est plus dans une sortie de route, on a détruit la route pour arriver dans un monde parallèle avec une sorte de machine futuriste.
En fait, bon la CFDT elle est toujours du coté du gouvernement, la CGC n'a rien compris ainsi que les autres syndicats, car en fait les cadres eux travaillent jours et nuit sans que cela soit compter en heures supp.
Ce qu'ils avaient compris:
Ha, on va pouvoir planifier meiux nos horaires en fonction de la charge de travail et notre vie social,
Et bien non ! C’est juste l'employeur qui décide, de plus il a un nouvel outil à sa disposition, les licenciements pour cause économique juste avec l'avis de l'employeur! Plus besoin des syndicats ni des Prud'hommes!
Pour les thèses libérales, le seul moyen, ou le seul moyen de supprimer le secteur primaire de la France, et bien oui, le tertiaire devrait suffire!
L’industrie lourdes sans les emploies de banques et autres, cela ne marche pas!
Nos politiques durant ces 20 dernières années consistent à exporter l’industrie en dehors de France, pour gagner du fric sur les horaires des salaries.
Pour finir de tuer l’industrie en Europe, on invente des normes invraisemblable, et plus dangereuses pour le grand publics.
Un exemple les prises électriques 16 ampères grands publics, si il ya plusieurs sorties et bien, il faut diviser 16 par le nombre de prises pour savoir combien on peut tirer par prises, et cela ce n’est pas écrit sur la notice. Si on branche, un appareil a une puissance supérieur a ce calculs et bien on mets le feu !
Je ne parle pas des lampes basses conso qui émettent au démarrage des rayons X !
Un dernier tuc rapport entre le salaire de base et le loyer pour un ouvrier en France et en Grèce, en France un facteur 2 en moyenne, en Grèce un facteur 8 !!!
Il y en a qui prennent vraiment les autres pour des cons, je voie actuellement des retraités qui n’ont même pas de quoi assurer leurs loyer !
En fin je viens d’apprendre que la MSA (caisse de mutualité sociale agricole) vient de baisser les retraites des petits cultivateurs).
Alors toutes les conneries que l’on nous recompte est un amuse gueule pour le publics, un jour cela pourrait bien aller très mal en France.
La dernière alternative serait d'essayer de trouver quelques chiens de garde qui viendraient bafouiller leur justifications quand à l'absence de traitement...
Mon casting rêvé serait un éléphant socialiste, Pujadas, Lenglet, face à Filoche et Melenchon.
Sinon je trouverais intéressant à la place d'une émission, une série d'interview pour aller justement porter les arguments de Filoche aux médias ou politiques qui défendent l'ANI. Les prendre un par un et essayer de gratter le verni pour que sorte le fond de leur pensée, ou de leur non pensée...
Pour être clair, je soutiens cet accord, mais je suis aussi interressé par les critiques que l'on peut lui faire !
C'est vrai que pour beaucoup (et y compris certains de M Filoche comme Anne-Sophie le pointe), les points négatifs sont caricaturés, volontairement exagérés et je ne parle pas démédias de masse !!
Je pense que le débat doit être contextualisé dans un monde du travail en mouvance, au sein d'une société qui cherche un nouveau souffle, des rapports de force qui doivent se redessiner (cf affaire cahuzac).
Il y a UNE critique interessante et réelle qui peut être faites aux syndicats signataires, c'est que cette accord part du principe que le dialogue social est installé et efficace partout où on appliquera ces nouvelles dispositions ! Autrement dit, si on analyse l'ANI à la lumière du contexte d'avant 2008 (loi sur la représentativité) M Filoche à raison, mais si on se positionne dans le contexte nouveau qui commence à s'installer (et il faut espérer que le gouvernement va être très attentif à soutenir cette dynamique) d'un nouveau sens pour un syndicalisme de base qui s'organise pour un contre pouvoir réel et repésentatif, l'ANI prend une toute autre "couleur" et porte une proposition de changement qui peut être un espoir qu'un mieux arrive dans le monde du travail.
Il faut aussi que chaque salarié s'emmancipe et empoigne son avenir en utilisant les outils qu'il a disposition (syndicat) pour changer les choses et ne pas forcément subir (et je ne dit pas que c'est facile !).
Si vous faites un débat invitez Patrick Pierron qui était chef de file de la délégation CFDT et qui pourra apporter la contradiction à M. Filoche.
Norbert, militant syndical CFDT
Cela fera peut-être un peu plus de bruit!
Une emission de débat sur le sujet me parait incontournable
C'est long, mais - une fois encore - çà vaut vraiment la peine de s'accrocher.
On ne parle pas de Filoche quand il démonte une par une les mesures "socialement progressistes" de l'ANI. C'est pourtant de ça qu'il faudrait parler! La destruction du droit du travail va mettre les salariés dans une situation pire que celle du XIXe siècle, parce que la mobilité imposée était impossible à l'époque, vu qu'on se déplaçait à cheval (je caricature un peu mais c'est l'idée).
L'affaire Cahuzac n'est donc pas un poids pour le gouvernement de Hollande, c'est une aubaine.
Tout comme le débat sur le mariage Gay, ça permet de déplacer le débat sur des sujets secondaires et de masquer la vérité sur la politique effectivement suivie.
Le gouvernement de "gauche" y trouve son compte, parce que ça lui permet de ne pas s'expliquer sur le contenu réel de sa politique (libérale bien sûr).
Mais l'opposition de "droite" y trouve son compte elle aussi, parce que ça lui donne l'occasion de s'opposer alors qu'elle est fondamentalement d'accord avec la politique économique et sociale (libérale bien sûr) du PS au pouvoir.
Mais les gens ne sont pas cons : la classe politico-médiatico-patronalo-économique est déconsidérée, soupçonnée et méprisée! Et avec raison en plus!
Ce que je vois, c'est que celle qui ferme sa gueule en ce moment et qui tire les marrons du feu s'appelle Marine. Elle a tellement raison de le faire vu la nullité des autres.
En 2017, le FN sera au pouvoir. Ce sera de la faute du PS et de l'UMP. Ils n'ont rien de différent, si ce n'est des querelles de chiffonnier alors qu'ils sont pareils.
Je suis inquiet et/ou optimiste selon les jours : la crise est politique et va déboucher sur une révolution. Reste à savoir ce que cette révolution sera....
Z'êtes plutôt Stiegler que Todd, alors. On peut être ni l'un, ni l'autre, cependant.
Mais on peut aussi réfléchir par soi même et avoir sa propre analyse, ce que je revendique pour ma part.
Je connaissais pas la vidéo de la confrontation entre les deux, mais je vais regarder ça avec intérêt!
c'est comme ça tout le long, ça va quoi.
Comme ça, à la volée,
-> À la fin du XIXe siècle en Europe, l’âge minimum est encore de 9 ans en Italie, 10 ans au Danemark, 12 ans en Allemagne (soucre : http://fr.wikipedia.org/wiki/Travail_des_enfants#.C3.82ge_minimum_et_travail)
Enfin, quand même, en 1841, on a interdit le travail pour les enfants de moins de 8 ans.
-> 1892 : Un décret fixe la durée journalière maximum de travail de douze heures. (source : http://direccte.gouv.fr/evolution-de-la-duree-du-travail-en-france-et-dans-le-monde) Je vous conseille de parcourir cette page, d'ailleurs. Il y a plein de trucs intéressants.
Pour le reste, ce ne sont pas les ressources qui manquent sur les conditions de travail au XIXe, je vous laisse naviguer..
Il y a probablement des trucs criticables, dans cet accord, mais pas la peine d'arriver à des arguties délirantes...
Il est possible en France, pour un salarié, de travailler 13h par jour, 6 jours sur 7.
C'était passé comme une lettre à la poste, ça aussi. Merci le PS, merci l'UMP.
Maintenant, le forfait jour existait avant les machins de Villepin en 2005 : vous connaissez beaucoup de gens qui bossent 13h/j, 6j/7 ?
Ca n'a absolument rien changé à la Choucroutte.
Enfin, quel est le rapport avec l'ANI ?
Vous allez nous les détailler, j'imagine.
« vous connaissez beaucoup de gens qui bossent 13h/j, 6j/7 »
Je côtoie pas mal de salariés qui s'en rapproche, oui.
Vous disiez avoir rendu votre abonnement le mois dernier, ravi de voir qu'il vous reste encore des jours pour étayer votre propos..
En quoi mes propos sont indéfendables ? (hormis ma petite provoc gratuite sur le patrimoine de votre grand chef, pas la peine de sauter dessus !)
Bon, sinon, vous allez bien ?
(il me reste encore quelques jours, désolé, hein)(mais je me demande si je ne vais pas encore continuer un petit mois pour vous tenir compagnie, vous allez vous ennuyer, sans moi, j'en suis sûr)
PS. Filoche, manifestement, a quelques petits soucis de confusion entre "prédéterminer" et "vérifier a posteriori".
Aah, cette bonne vieille réthorique creuse comme celle que vous avez utilisée l'autre jour, qu'est-ce-qu'on avait ri.
Or donc selon vous, l'ANI que vous n'aimez pas trop, mais que vous prenez beaucoup de temps à défendre face aux gauchistes du forum, en fait, est le signe que tout est indéfendable ?
Ça c'est drôle dites. Prétendre qu'un adversaire de l'ANI est par essence contre tout, et notamment tout ce que son mentor n'a pas validé, c'est plutôt pas mal. J'espère que vous ne vous êtes pas fait trop mal en réfléchissant sur l'aspect qualitatif de votre démonstration, dites ?
parce-qu'à ce rythme-là, le mois supplémentaire risque d'être un sacerdoce pour vous.
Et vous dites que Filoche a des "soucis de confusion" ?
Après vous avoir lu, il pourrait prendre ça comme un compliment, soyez prudent :)
Sinon, ça va bien, merci, et je vois que vous conservez la forme, ça fait plaisir.
Et du coup, ça va même mieux après vous avoir répondu, certains sourires, mêmes involontaires, sont bons à prendre.
Finalement, vous faites bien de rester.
Au fait, c'est ballot, mais vous avez à nouveau "oublié" de nous montrer les "bêtises" de Filoche.
Je suis sûr que le clavier vous démange déjà.
Same business.
Pour Filoche, faites l'effort de chercher "prédéterminer" dans son article, lire la suite de la phrase, et trouver l'erreur de logique. C'est pas trop compliqué avec un peu de bonne foi.
Bref, j'espère que vous êtes fier de vous, vous m'avez déjà fatigué.
« […] donc le forfait-jour peut s’appliquer dorénavant à TOUS les salariés. Ce qui est un recul considérable en matière de durée du travail, puisqu’il peut nous ramener avant le milieu du 19° siècle, quand les travailleurs se battaient pour la journée de 12h puis de 10h (début du 20ème siècle) puis de 8 h (en 1936 avec le Front populaire). »
The Dévol iz in ze ditel's.
Et GM est fatigué, chte rappelle, et c'est encore ma faute.
D'ailleurs le truc est passé il y a presque dix ans, et, depuis, une proportion non négligeable de tous les salariés est passée au forfait-jour. Euh... en fait, non. Hormis les cadres. Comme avant. Et les entreprises se font régulièrement condamner pour utilisation abusive de ce statut quand c'est pas nécessaire, au point que ce statut a failli être mis en cause dernièrement. Et est regardé avec suspiçion par les autorités européennes.
Vous cotoyez plein de salariés qui travaillent 6j/7 ? Plutôt que de trainer ici à regretter le retour au 19e (non, mais franchement, on croit rêver), aller leur conseiller de se rapprocher d'une centrale syndicale, vous leur rendrez plus service.
Enfin, mon conseil du jour : oubliez les vidéos de Filoche sur youtube, et allez faire un tour dehors, il y a du soleil. De mon côté, je vous laisse, je vais acheter un fouet, j'ai des entretiens d'embauche pour exploiter des gamins dans mes mines de charbon, comme au début du 19e.
Côté articulations logiques: "rien à ajouter", en effet vous avez fidèle à vous-même: du vent, et aucun développement, notamment des bêtises de Filoche. C'est le problème, quand on invente des trucs au fur et à mesure et qu'on se convainc qu'un truc signé qui réjouit le MEDEF est une avancée pour les salariés. Il faut entretenir l'histoire qu'on invente, sinon il y a comme des problèmes de raccord dans un fil de discussion qui compte plus de cinq posts.
Et tranquillisez-vous sur le point des salariés que je côtoie: depuis 20 piges, ils savent quoi faire, mais le milieu professionnel dans lequel j'évolue est plutôt atypique. Ils sont très à droite, et au minimum au moins aussi sociaux-libéraux que vous. Autrement dit, tout va bien tant qu'ils ont leur augmentation de 30 euros par mois en début d'année, et qu'ils peuvent se faire leurs collègues auprès de leurs supérieurs de temps à autres. C'est le problème des roulements. Et je connais le topo, étant syndiqué et été délégué du personnel plusieurs années avant de réaliser qu'au bout du compte, les collègues étaient plutôt sur le thème "commence à te battre tout seul, on arrive".
Bref, des discours comme le vôtre, j'en ai entendus plutôt pas mal, mais même dans cette ambiance particulière peut-être inhérente à certains milieux confinés, ces mêmes discours venaient en général d'au-dessus.
Ah, et à votre question "Vous cotoyez plein de salariés qui travaillent 6j/7 ? "
Oui, mais une semaine sur deux seulement. Avec un wekkend sur deux aussi. Dans la légalité et le bonheur des salaires minimum qui atteindront les 2000 euros mensuels au bout de 30 années de boite avec de la chance.
Et ne vous inquiétez pas: les "autorités européennes" n'ont aucun problème avec ces statuts.
Bonne journée, ...camarade.
Je ne sais même pas pourquoi vous vous fatiguez à répondre à quelqu'un, vous vous suffisez à vous même.
"Beaucoup de bêtises dans l'article de Filoche "
(GM)
Je vais reformuler la question à laquelle vous ne répondrez probablement pas:
Quelles sont les "bêtises criticables" dans l'ANI ?
Vu qu'il n'a pas l'air de faire si beau que ça par chez vous, histoire de développer un peu.
Oblivion et moi vous avons répondu sur les salariés qui travaillent pas loin de 6 jours sur 7 et pas loin non plus de 13h par jour.
Ne vous inquiétez pas, c'est ma dernière relance.
C'est bien le problème ici.
Un peu comme l'autre jour.
"C'est pas trop compliqué "
À se demander pourquoi vous éludez deux fois la question.
C'est que ça doit l'être un peu quand même, finalement.
Reposez-vous, c'est dimanche, et il fait enfin beau par chez moi.
Rhétoque vous-même, au passage ^^
Mais cette protection générale ne date que de 1910, et elle s'appelle le code du travail, qui n'existait pas avant. Je rappelle que ce code a été créé car les règles du code civil étaient inadaptées au contrat de travail. Les contrats de droit civil postulent tous que les parties sont égales en droit. Or, le contrat de travail place juridiquement une partie sous le pouvoir de direction de l'autre (le lien de subordination).
Et c'est justement en détricotant méticuleusement et progressivement toutes les garanties collectives (retraite, assurance maladie, chômage, etc.), à commencer par le code du travail lui même, en contractualisant la relation de travail (et donc en faisant comme si les deux parties du contrat étaient placées sur un pied d'égalité), en organisant la mobilité générale des salariés à l'échelle du pays et sans contestation possible de leur part, et en organisant la mise en compétition des travailleurs à l'échelle de la planète, et notamment avec des pays qui font bosser des enfants, qui ne connaissent ni le salaire minimum ni la durée maximum de travail (et qui, eux, travaillent comme nous le faisions au XIXe), je persiste et je signe : si nous n'y sommes pas encore, nous allons y retourner, au XIXe.
Ce ne sont pas des arguties délirantes, c'est une pente logique qui s'accentue de plus en plus, sous l'impulsion de la gauche ET de la droite alternativement.
Pour le reste, oui, on va tous mourir un jour...(je ne comprend pas trop l'histoire d'organiser la mobilité des travailleurs à l'échelle du pays ? Pourquoi faire ?)
Heureux GM, comme je vous envie, vous ne connaissez pas encore Franck Lepage, ni Bernard Friot !
Attention à la claque, ça va révolutionner vos méninges (qu'ont besoin d'un coup de balai ;-))
D'un côté l'argent, de l'autre le besoin de donner un sens à sa vie.
Nous ne serons pas d'accord.
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Contre: 3
Nicolas Dhuicq,Henri Guaino,Jean-Marie Sermier ,
* Nicolas Dhuicq
* Henri Guaino
* Jean-Marie Sermier
Surprenant.
indépendants dans vos rêves ! La CGT a le sien, la CFDT un autre...
Vous devriez enquêter un tout petit peu avant d'affirmer ainsi.
http://www.franceculture.fr/emission-l-invite-des-matins-gerard-filoche-michel-guenaire-pierre-lascoumes-2013-04-10
Il y a l'emploi comme contrat marchand, la rencontre de l'offre et de la demande, qu'il faudrait favoriser selon le patronat en faisant en sorte que le prix ne soit pas trop élevé (baisse des cotisations, critique du SMIC, etc.) pour stimuler la demande, donc le nb de contrats de travail. Cet emploi comme contrat marchand est aussi l'optique de la CFDT (et du PS) qui dit qu'il faut permettre l'offre et la demande de s'ajuster, et donc il faut sécuriser les mobilités professionnelles, accompagner les ajustement offre-demande de travail par de la formation, et rendre possibles ces mobilités en adossant les droits à la formation ou la complémentaire à l'individu et non au poste de travail (le travailleur mobile part avec ses droits).
D'un autre côté, il y a l'emploi comme institution porteuse de droits. Celle de la CGT, FO, Filochet, et d'autres. Cette conception, l'emploi comme support de protections, de droits à ressources, dont les contenus sont négociés. Pour protéger les salariés, il faut dès lors protéger le support de leur droit, c'est à dire l'emploi: refuser les licenciements (et non les accompagner), se battre contre les licenciements (et Filoche de critiquer par ex le recul des possibilités des salariés de s'opposer au licenciement) ou preferer le chômage partiel (qui maintient le support de l'emploi) à l'assurance-chômage et à l'activation des chômeurs.
En somme le PS-CFDT-MEDEF nous disent qu'il faut plus d'emploi, c'est-à-dire plus d'employabilité (et que l'ANI permet celà), et la CGT-FO-FDG qu'il faut plus d'emploi, c'est à dire plus de droit du travail (qualification politique de l'emploi que détruit justement l'ANI)
Il y a bien une voie de sortie plus vertueuse que la CGT à essayer d'explorer qui permet de sortir de ces deux approches par le haut: c'est la sécurité sociale professionnelle (à ne pas confondre avec la sécurisation des parcours professionnels): je vous invite à lire une note de l'IES qui compare les deux: http://www.ies-salariat.org/spip.php?article123
Et je pense que ça concerne beaucoup beaucoup de salariés.
Même si elle arrive un peu tardivement par rapport au débat et le vote à l'assemblée, elle permet d'éclairer et d'apporter de nombreux éléments de compréhension et d'argument pour les prochains combats contre cette loi, pour demander des explications à nos députés et au gouvernement... et aux syndicats signataires....
Merci
Merci infiniment, Anne-Sophie, de vous y être collée avec votre brio habituel. You are the best.
Pour info : Cette précieuse vidéo a fait le buzz sur Twitter pendant plusieurs semaines et a été reprise sur de nombreux sites (dont le mien, postée de nombreux jours durant sur notre page d'accueil et incrustée dans plusieurs articles).
Mais, alors que le dépeçage allait commencer, Daniel a préféré deviser superficiellement sur le phénomène du "buzz" et du "zapping" en invitant Audrey Pulvar, sans même évoquer le décérébrage massif auquel nous assistons et que nombre d'individus subissent, autant d'écrans de fumée qui les détournent des graves sujets les concernant. Je n'ai pas décoléré depuis, malgré Lordon et Arfi.
Si tout le monde s'en tape, alors, après tout, les gens auront le sort qu'ils méritent. Quand il ne leur restera plus que leurs yeux pour pleurer, peut-être commenceront-ils enfin à s'intéresser à l'économie et à la politique, peut-être seront-ils capables de se pencher sur des sujets qui demandent une attention plus soutenue que d'habitude, et peut-être cesseront-ils de s'enduire de la vaseline qu'on leur tend. Personnellement, je n'y crois plus. Le mal est fait.
Tout d'abord un grand merci à Anne-Sophie, qui prétend ne pas y connaître grand-chose en économie mais qui met chaque fois le micro, la caméra, le commentaire là où ça fait mal.
Parce que maintenant que JC* se cherche une résurrection n’importe où pourvu qu’il puisse continuer comme devant, maintenant que lémédia nous abreuvent jusqu’à la régurgitation de révélations bouleversantes, le petit travail de destruction des droits des travailleurs se poursuit.
Les vidéos de Filoche (de la Bastoche** ?) et les commentaires de notre éconaute, quel appel à la lucidité!
De choc en choc, on a la tête couverte de bleus. Choc de compétitivité, choc de transparence, choc de ceci, choc de cela, choc hola !
Le seul choc qui n’a pas encore eu lieu, c’est le choc de nos galoches dans leurs énormes culs.
On y va ?
* JC : c’est pas l’autre, c’est Jérôme, capilliculteur bioesthéticien, devenu minist’ du budget par la grâce du copain de Valérie T. qui cachetonne à Paris Match
** Impossible de trouver un lien sur voustuyau.com. C’est une chanson pop du siècle d’avant ou du siècle encore d’avant qui commence par « Il habitait près du canal, là bas du côté d’larsenal, sa maman qu’avait pas d’mari l’appelait son petit Henry… »
En effet, face à la concurrence internationale de plus en plus vive, la hausse des charges patronales, le taux d'absentéisme record des travailleurs français et leur faible compétitivité, il fallait engagner une réforme ambitieuse.
Les salariés doivent prendre conscience que leurs employeurs prennent des risques chaque jour pour le bien de leur entreprise et qu'eux aussi doivent accepter de faire de modestes sacrifices.
Déménager dans une autre région de France peut être l'occasion de se rapprocher de la mer, accepter une diminution de salaire peut soulager le stress du chef d'entreprise qui pourra ainsi moderniser son outil productif sans peur du lendemain.
Mr Filoche, collaborateur de Siné Hebdo démontre une fois encore sa méconnaissance du monde du travail.
Souhaitons que des voix s'élèvent pour accentuer encore cette réforme et permettre ainsi à l'économie française de retrouver un rang digne de ce nom.
Si Filoche est dispo, ce serait intéressant que Fer vienne lui expliquer que cet accord c'est le pied absolu pour les besogneux, que le MEDEF a fait des concessions historiques et qu'il y a de vrais morceaux d'avancées gagnant/gagnant dans cet accord [s]scélérat[/s] lumineux.
Il s'agissait en l'espèce de permettre au texte de passer sans trop de vagues. Les commentaires des journalistes qui "font l'opinion" faisaient penser davantage à du marketing qu'à de l'info.
La lutte était inégale d'une part le MEDEF avec ses professionnels, les politiques dont c'est également le métier, et les autres qui doivent prendre sur leurs loisirs et leur temps de repos pour se renseigner.
La vie est rude, ceux qui travaillent, bossent beaucoup, la paresse intellectuelle est encouragée, les personnes motivées qui se sont penchées sur l'accord ne faisaient pas partie du petit monde médiatique, L'accord est donc passé comme une lettre à la poste.
Chacun pouvait pourtant se faire une idée de l'accord et de ses conséquences pour lui, même en connaissant imparfaitement le code du travail. Quel gâchis, quelle tristesse !
On comprend alors pourquoi il est si dur de faire comprendre le bien fondé d'une démarche syndicale à l’extérieur des murs de l'entreprise. Rien dans la généralité tt dans le détail.
Allez encore un petit effort, le Changement est pour bientôt...
'L’ANI du 11 janvier 2013, à l’ombre du droit'
dans la Semaine sociale Lamy • 28 janvier 2013 • n°1569
www.wk-rh.fr
ou l'article du syndicat de la magistrature:
L’accord national interprofessionnel du 11 janvier 2013 : un nouveau modèle au service de la sécurisation du licenciement.
http://www.syndicat-magistrature.org/L-accord-national.html
ou l'article de JE Ray (il est plutôt pour)
Pour que vive l’ANI du 11 janvier 2013 , Liaisons Sociales Magazine n°140 du 02 mars 2013
une émission Filoche c/ JE Ray ce serait intéressant
ou pourquoi pas JE Ray et Patrice Adam de l'univ de nancy2 !
re bonne journée.
Je veux bien que vous n'aimiez pas l'Huma, mais c'est un peu osé d'avancer ça quand le journal a fait au bas mot 5 évènements sur l'ANI, et qu'un 4 pages de décryptage a été distribué gratuitement à plusieurs dizaines de milliers d'exemplaires ces dernières semaines.
M'enfin ravi également que vous vous penchiez sur le sujet, même si c'est quelque jours après le vote.
Que le PS aille au diable !!!
Un accord "donnant-perdant" pour les salariés : l’ANI décrypté!
sur le site:
http://www.fondation-copernic.org/spip.php?article838
Voir aussi:
Haro sur la procédure !
sur : http://www.wk-rh.fr/actualites/detail/61439/haro-sur-la-procedure-.html
allez bonne journée,
Je ne sais pas comment Gérard Filoche arrive à ce compte de 173€ pour des lunettes avec la CMU.
D'après ameli.fr, le prix maximal des lunettes CMU chez un opticien est de 137,20 € (monture + 2 verres progressifs de puissance <-8,00 ou > + 8,00).
Sachant que cette somme comprend 31,14 € au titre de la part du régime obligatoire, la CMU, prend donc à sa charge 106,06 € au maximum, et 50,13 € dans les cas minimum (monture + 2 verres simple foyer sphériques entre -6,00 et +6,00).
détail des tarifs sur ameli.fr
100€ de remboursement, ça reste une misère pour des lunettes avec des verres progressifs. Mais pour des verres unifocaux, en se débrouillant pour avoir la monture au 31 décembre et les verres au 1er janvier, y a moyen de s'en sortir pas trop mal.
C'est plus la bêtise du forfait annuel (on a rarement besoin de changer de lunettes tous les ans) que les montants bruts qui posent problème..
Je ne suis pas opposé aux articles engagés qui prêchent pour un point de vue (j'en fais moi même) mais là on a l'impression que quelqu'un (l'auteur de l'article) qui ne connaît pas davantage le sujet que nous (et qui n'a donc on l'espère aucun point de vue au départ) ne prend ses informations qu'à une seule source...
Sinon on le retrouverait dans la liste honteusement reduite des 'Non' du Ps
Les gens à qui j'en ai parlé ne savent même pas ce que c'est...
ben ça veut dire que si il est licencié au bout de 3 mois et un jour l'employeur aura respecté le fait que le contrat est allé au delà de la période d'essai et il n'aura payé qu'un jour de cotisation non ? (je schématise car l'entreprise devra à ce moment là respecter les délais légaux).
Et sinon merci pour cet article très éclairant en collaboration avec notre Filoche national ;-)
Merci quand même pour le travail effectué.
La vidéo complète vaut absolument le détour. C'est la seule façon de comprendre ce que contient cet accord. Mais quel est le conteu de la loi votée cette semaine à l'Assemblée nationale ? Reprend-elle l'accord à l'identique ? Des amendements ont-ils été votés ?
Une autre question, le texte a été voté à l'Assemblée nationale avec une majorité absolue d'abstentionniste ! C'est déjà arrivé ? Quelle légitimité pour un tel texte ?
20%, c'est un cinquième :)