Achilli, Ferrari, Aphatie : silence sur leurs vacances ou leurs week-ends avec le conseiller de l'Elysée
De la connivence entre journalistes et politiques… La présentatrice de TF1 Laurence Ferrari, le chef de la rubrique politique de France inter Jean-François Achilli auraient chacun passé leurs vacances avec Franck Louvrier, le conseiller en communication de Sarkozy, si l'on en croit des articles de presse. Quant à Jean-Michel Aphatie, il se serait retrouvé à Eurodisney avec Louvrier. Chacun a démenti, mais de manière évasive. Mû par une curiosité sans borne, @si a tenté de leur demander comment on "croise" Franck Louvrier. En vain.
Abonnez-vous pour pouvoir commenter !
si vous êtes déjà abonné Connectez-vous Connectez-vous
Derniers commentaires
Et qu'est-ce que des politiques ou des journalistes foutent à Disneyland : c'est la nouvelle destination des riches ? Le monde est à l'envers...
Ce n'est jamais très facile mais avec Sarkozy c'est carrément l'enfer à en croire notre auteur Crayencour sur Ze Rédac :
Sarkozy et les journalistes : une relation torturée
http://zeredac.com/2012/03/07/sarkozy-et-les-journalistes-une-relation-torturee/
sachant que nous somme dans un gouvernement de complaisance médiatique, pourquoi mentir, c'est normale de passer ces vacances avec un homme politique, mais le problème et qu' il y a l'éthique qui est au dessus de tout et la ça coince.
Mais quand le servile Apathie raccroche au nez d'@SI et boycotte son émission, pas un mot, pas une ligne.
Ne parlons pas de corporatisme, on lira encore que c'est l'apanage des populistes qui entretiennent la haine des médias.
C'est quand même normal que ces gens qui se voient tout le temps dans les émissions qu'ils animent (ils font leur boulot, eux!), habitent les mêmes quartiers, font leurs courses chez les mêmes boutiquiers, ont leurs résidences d'été dans les mêmes îles, fréquentent les mêmes hôtels dans les stations de ski, qui ont leurs enfants qui vont dans les mêmes écoles et les mêmes boîtes de nuit, donc normal qu'ils finissent par se croiser et nouer des relations amicales.
Quoi! Vous croyez que Daniel Schneidermann et Maja ne vont pas boire des coups dans leur bistrot préféré pour préparer les interviews (pour quel résultat d'ailleurs...)? Que Judith et Lordon ne se font pas de petites confidences? Que Schneidermann n'appelle pas Porte en pleine nuit pour s'assurer qu'il ne sera pas trop saoul le lendemain pour l'enregistrement? Que les techniciens ne partagent pas leur sandwichs à midi, dans les escaliers des bureaux d'@si? Ça crée des liens, forcément.
Alors, que Louvrier appelle Apathie pour lui donner les dernières directives avant un interview, c'est quand même pas un monde! Ça se fait entre connaissances. Faut bien vivre un peu quand même! Respirer! Arrêtez de faire les culs pincés, merde.
Et puis, ils auraient qui ces gens comme copains s'ils ne se voyaient pas entre eux? Hein? Ils auraient qui? Vous, peut-être?
Vous voudriez quoi? Qu'ils vivent cloîtrés et deviennent ronchons et agressifs comme les forumeurs d'@si? Alors que nous avons besoin de leurs sourires épanouis quotidiens pour nous rendre heureux et pleins d'entrain pour aller au travail et faire tourner la France, contrairement aux abonnés d'@si qui sont rien que des feignants râleurs qui passent leur temps à poster des commentaires débiles à longueur de journée en se croyant plus malins les uns que les autres. La reproduction de la force de travail, vous connaissez pas vous.
Et vous voyez [s]Lolo[/s] Laurence Ferrari passer ses journées devant son ordinateur à faire des recherches approfondies pour informer les Français sur la misère des travailleurs? Comme s'ils le savaient pas qu'ils sont dans la merde, ces cons. Ils veulent du rêve, du rire, du sexe, du sang, du combat; s'éclater à voir Guaino et Valls s'avoiner à la télé parce qu'eux n'ont pas le temps de s'avoiner avec les petits bourges et les vieilles croûtes de votre site.
En plus, les pauvres ils l'ont plus la télé dans leurs cartons, regardent pas. On va quand même pas faire des trucs pour eux qui nous méprisent en plus du haut de leur arrogance de prévenus.
Mais faites bien attention! Bientôt, vous ne les verrez plus. Ça va vous faire un sacré vide. De quoi vous pourrez bien parler? Vous vous retrouverez devant vos vacuités intérieures, sans objets pour pérorer. C'est le silence que vous voulez? Combien de temps vous tiendrez, vous croyez? Un jour, deux jours? Après vous viendrez pleurnicher: Mélenchon, rend-les nous, déconne pas, c'était des blagues le "qu'ils s'en aillent tous". Maintenant on s'emmerde.
houlala rancunier le Jean Mimi....
Si ça n'est pas sur une plage "publique" qu'on rencontre les conseillers du (p)résidu, c'est après avoir pris son téléphone et demandé un rendez-vous avec le conseiller en question. Rien de plus simple. Ca se fait depuis des lustres... Vous me direz qu'on n'en vient tout de même pas, du coup de téléphone pour une "invitation à déjeuner" à la plage où on exhibe ses bourrelets, en deux minutes... C'est par "glissements progressifs". Arlette Chabot tutoyait Coppé en lui claquant la bise sur le générique de fin où il avait été quelque peu "bousculé"... Barbie de TF1 a eu ses entrées à l'Elysée un moment... Tout le monde sait que Michèle Cotta avait "été proche" de Mitterrand du temps où il était Premier Secrétaire du P.S. , que Giscard sautait sur tout ce qui portait un jupon... Un conseiller pour la presse, il est là pour ça : pour tisser des liens...pour arranger son homme de pouvoir préféré et faire en sorte de lui permettre de conserver son siège (avec salaire) de conseiller préféré ? Ca s'est toujours fait...
Quitte à me répéter, et à me faire allumer par je ne sais plus quelle @sinaute, lorsque je travaillais pour 3 rédac.chefs à Europe 1 dans les années 71, l'éditorialiste appelait le conseiller pour la presse de Matignon, celui de l'Elysée, ou d'un autre ministère, soit pour lui lire son éditorial, soit pour obtenir quelques infos de plus. Avant les conférences de presse (de Pompidou), il dictait ses questions au même conseiller. Pourtant, à l'époque, Europe 1 était privée, puisque c'est en 75 que l'Etat est devenu majoritaire par l'intermédiaire de la SOFIRAD, ce qui a déclenché un tollé journalistique. Seuls la hiérarchie et quelques grouillots ont quitté la boîte... une grande majorité de journalistes est restée.
A Cognacq-Jay, en 75, on pouvait appeler Matignon et l'Elysée avec un numéro à 4 chiffres, un peu comme dans une succursale ;o))... Ca m'avait bcp étonnée... Ca, c'était dans le bureau des chefs... A ma connaissance, mes patrons n'allaient pas en vacances avec les conseillers. Ils se contentaient de les inviter à déjeuner chez Lipp, ou ailleurs. A Noël, on leur envoyait des cadeaux "maison".
Plus tard, il y a eu la pipolisation des politiques... n'empêche que les journalistes de politique intérieure étaient particulièrement bien "soignés" (surtout soignées) par les politiques... Je connais un journaliste, peu brillant, à qui on avait refilé la couverture de la campagne du PS en 81 (tellement les chefàplumes pensaient que Giscard allait gagner) qui a été récompensé en devenant rédac.chef une fois les élections et l'"épuration" terminées. Ils font tous, un moment ou un autre, allégeance au pouvoir ... S'ils n'acceptent pas, ils n'ont pas de promotion... (ça, ça vaut pour le service public).
Si vous voulez comprendre la connivence, allez donc voir "les nouveaux chiens de garde"... celle de maintenant bien sûr... Avant, elle était différente.
En attendant, les rédactions, ça ressemble beaucoup à des salles de garde. Ca parle, ça plaisante, ça "baise", le sexisme y est flagrant, la flagornerie aussi, la vantardise, le manque de courage... La compétence et l'honnêteté y existent aussi... sauf qu'on en parle moins ;o)).
Obama côtoyait Djo le plombier, eux côtoient Franck Louvrier, pour eux c'est pareil.
La psychologie du journaliste de droite, c'est pas très compliqué hein.
L'un est journaliste (!), l'autre Conseiller (?), qu'ils se rencontrent tant et plus, c'est bien normal, et puis surtout...:Ça change quoi?
A la première occasion, les mouches ne manqueront pas de changer d'âne, n'est-ce pas?
Partant de là, on ne s'étonne plus que Ferrari hoche docilement de la tête lorsque Sarko lui dit qu'il n'y a plus de paradis fiscaux, que le 7/9 de France Inter ne pipe mot devant le même Sarko, et qu'Aphatie déverse régulièrement sa bile sur les candidats qui gênent.
Ils mettent leurs pas dans ceux de Nico et Carla ? C'est ça ?
Pour ce qui est de Ferrari et Achilli, effectivement, le seul argument qu'ils utilisent tous les deux est qu'ils ont "croisé" sur une plage le conseiller en communication de l'Elysée. Il y a effectivement anguille sous roche.
Je me demande si Louvrier ne repère pas les éditorialistes pour les rencontrer "par hasard" et leur exposer son point de vue si pertinent et si favorable à son champion.
Il est vrai qu'il n'était ni Ferrari ni Apathie ni Achilli ni etc.
PS Bon, BHL a bien mangé une entrée à 140 euros avec Fromage de Luxe. A sa décharge, deux choses :
- Il a tenu à ce que ça se sache.
- Il n'est pas journaliste.