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Act up : avant la consécration, le pilori médiatique
"Nous avons créé ce mouvement au milieu des insultes", écrivait Didier Lestrade, co-fondateur d'Act Up, le 30 mai dernier, dans une tribune à Libération. Alors que le film de Robin Campillo, 120 battements par minute, consacré à l'association Act-Up a triomphé à Cannes et dans la presse, le mouvement lui-même était loin de recueillir l'assentiment général pour ses actions, y compris auprès des autres associations de lutte contre le sida.
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Derniers commentaires
Merci de faire ce rappel salutaire ! Si le traitement unanimement positif de la clique Inter-Libé-Télérama-Inrocks à leur sujet est finalement un juste retour des choses, je trouve le retournement de veste un peu grossier, même avec 15 ans d'écart...
Act-Up, des héros. C'est l'église catholique romaine qui devrait être condamnée pour crime contre l'humanité.
Ceci dit, aujourd'hui, de plus en plus, d' homos refusent de se protéger,pour le plaisir et ça c'est criminel ,car le sida à progressé en 2017 .Il faudra pas qu'ils accusent la société ,car maintenant ils connaissent les risques..
C'est rassurant de savoir que le pilori médiatique peut ne pas durer !
Les homos émergeaient tout juste de leur clandestinité, ils devenaient fréquentables, et cette maladie les a frappés.
Pas si fréquentables que ça, ils ont justement pu mesurer à quel point cette "tolérance" était factice. La colère, la juste colère de Act Up, s'est alimentée de cette évidence, qu'ils ont précisément voulu, à tout pris, rendre visible.
Je n'avais aucune raison particulière d'être sensible à leur combat, c'est précisément cette colère qui me les a rendus audibles.
Pas si fréquentables que ça, ils ont justement pu mesurer à quel point cette "tolérance" était factice. La colère, la juste colère de Act Up, s'est alimentée de cette évidence, qu'ils ont précisément voulu, à tout pris, rendre visible.
Je n'avais aucune raison particulière d'être sensible à leur combat, c'est précisément cette colère qui me les a rendus audibles.
Enfin, bon, cette maladie, c'était pour les homos, un sacré coup de matraque.
Les homos émergeaient tout juste de leur clandestinité, ils devenaient fréquentables, et cette maladie les a frappés.
J'entendais dire à l'époque, d'ailleurs, que c'est parce qu'ils faisaient des choses répréhensibles, qu'ils étaient punis....
Plus personne ne voulait approcher les malades, comme si c'étaient des pesteux.
On racontait n'importe quoi.
Une énorme machine à les discréditer était dans l'air du temps, avec ce retour moral des années 90.
Je pense qu'Act Up a été bénéfique, malgré les critiques, globalement, aussi, parce qu'ils montraient que les homos étaient actifs, déterminés, prêts à se défendre en attaquant....
Et ils ont été des modèles pour les autres mouvements, leur ont donné des idées, on justifié des actions très volontaires et risquées parce que ça payait malgré tout.
J'irai voir ce film, parce qu'il remet les choses à sa place : la belle aventure d'Act Up...
Les homos émergeaient tout juste de leur clandestinité, ils devenaient fréquentables, et cette maladie les a frappés.
J'entendais dire à l'époque, d'ailleurs, que c'est parce qu'ils faisaient des choses répréhensibles, qu'ils étaient punis....
Plus personne ne voulait approcher les malades, comme si c'étaient des pesteux.
On racontait n'importe quoi.
Une énorme machine à les discréditer était dans l'air du temps, avec ce retour moral des années 90.
Je pense qu'Act Up a été bénéfique, malgré les critiques, globalement, aussi, parce qu'ils montraient que les homos étaient actifs, déterminés, prêts à se défendre en attaquant....
Et ils ont été des modèles pour les autres mouvements, leur ont donné des idées, on justifié des actions très volontaires et risquées parce que ça payait malgré tout.
J'irai voir ce film, parce qu'il remet les choses à sa place : la belle aventure d'Act Up...