Affaire Julie : des difficultés de la chronique judiciaire
Comment relater un dossier judiciaire sur une affaire de violences sexuelles ? Deux articles sur "l'affaire Julie", sur France Inter et sur Slate, sur la base des mêmes faits mais sous des formes très différentes -chronique judiciaire et analyse militante-, ont reçu sur les réseaux sociaux des accueils...très différents.
Abonnez-vous pour pouvoir commenter !
si vous êtes déjà abonné Connectez-vous Connectez-vous
Commentaires préférés des abonnés
On sera tous d'accord je pense pour remarquer que si ces jeunes avaient été arabes ou noirs :
1) Ils seraient déjà en prison.
2) Le terme employé pour décrire leurs actes serait celui de "tournante".
3) Nous aurions droit dans la presse au nième débat s(...)
De fait, ces deux journalistes ne sont pas en désaccord. Leur angle était seulement très différent.
Qui a introduit l’idée insensée -venue torpiller le final de cet excellent article en terminant par cette comparaison malvenue- de dresser un parallèle avec Jacqueline Sauvage? Titiou Lecoq ou Pauline Bock? Soyons sérieux: la pauvre gamine n’a ni sap(...)
Derniers commentaires
Merci pour ce travail fouillé sur un sujet vraiment miné... je rêve en effet d'un débat sur ASI, mais trouver une féministe qui reconnaisse les ombres du féminin, pas seulement celles du masculin... pas si simple. Oui, il faut éduquer... car demander à un "homme" de 20-21 ans de comprendre la demande d'amour derrière la demande de sexe, et qu'un consentement à 13 ans n'a rien d'adulte... cela demande un tout autre type d'éducation sexuelle et affective. Incluant un décryptage du rôle des jeux de pouvoir à l'oeuvre dans la sexualité. Nos adolescents ne sont décidément pas aidés en ce moment... sauf peut être par des séries comme Sex Education, vraiment bien fichue de ce point de vue.
Je ne suis pas sur que l'affaire soit si complexe
Il s'agit d'une collégienne entre 13 et 15 ans, les pompiers le savaient puisqu'ils allaient la secourir au collège.
une collégienne... tout est dit non ?
"..Autre article, accueil très différent : celui de Titiou Lecoq, autrice féministe qui tient une newsletter pour Slate.f."
L'un des problèmes dans l'information de ce fait dramatique est là. Et de tous ces faits dramatiques.
le mouvement féministe croit devoir, et pouvoir :
- informer seul, elles seules. (c'est pratique, on dit ce qu'on veut comme on veut, on est éventuellement à côté, pleine décadence, plein réductionnisme)
- informer selon "sa" ou "ses" doctrines seul. L'information n'est jamais neutre mais là c'est du totalitarisme.
- détenir toute la vérité de ces cas terriblement complexes et dramatiques
- croit que le justice ne fonctionne pas, ne fonctionne jamais comme elle de devrait.
- croit que la justice doit fonctionner autrement.
- croit que la théorie du " genre " doit s'appliquer partout et tout le temps
On peut poursuivre à l'infini, mais ce serait perdre son temps.
Il y a mieux à faire: bâtir et vite un pendant aux mitou et autres (Un produit me-too est un produit qui imite sciemment les caractéristiques d'un autre produit concurrent, leader sur son marché. )
Créer" #MeToo balance ta truie". Au moins tout sera déséquilibré pour de bon.
Le journal Le Monde est pollué (3 minimum) par des articles haase been, (du nom de Caroline de Haas à l'origine de cette dérive) dans le pseudo journal de référence.
OK Boomer
OK Boomer , bien entendu.
Un peu facile.
On peut voir les choses de façon différente. Pour l'affaire Jacqueline Sauvage, la femme qui a tué son mari d'un coup de fusil dans le dos, pour ma part, voici le point aveugle des féministes qui l'ont défendue :
cette femme a laissé cet homme violer et battre ses enfants pendant des années. Elle n'a rien fait pour le stopper. En gros, elle a couvert ses agissements. Elle a manqué à ses devoirs parentaux (elle était la seule en l'occurrence à pouvoir agir, puisque l'autre parent était le bourreau). J'aurais applaudi des deux mains si elle avait sorti le fusil et chassé son mari à la première irruption de violence, mais elle l'a fait une fois que les enfants étaient adultes et totalement détruits (un fils s'est suicidé).
Et elle avant de sortir le fusil, il y avait nombre d'actions possibles : porter plainte, partir, etc.
Faire passer des femmes adultes devant les gosses, moi je ne peux pas. Parce qu'un enfant de 5 ans ne peut pas aller dans un commissariat, il est dans l'impossibilité technique de le faire - sans parler de ses capacité cognitives et affectives qui sont encore en construction.
Faire de cette femme une sainte, une victime, c'est une seconde trahison des enfants.
Là on tombe dans le grand débat du structuralisme contre la responsabilité individuelle, un sujet pationnant qu'il faut creuser. Jusqu'où va le libre arbitre?
Par contre votre "Un peu facile" me parait déplacé, Guilhaume a répondu à Bipbip, et ce dernier a parlé "des féministes" en les globalisant, là où vous précisez un groupe, vous faites des reproches précis, il fait juste un anathème sans source, comment contre-argumentez face à ça? J'ai essayé et regardez comment il me répond.
Vous ne savez pas de quoi vous parlez, c'est très visible et vous parlez uniquement depuis vos impressions.
" informer seul, elles seules. "
Vous n'avez pas remarqué qu'elle est dans une entreprise de presse et qu'elle source ses papier, ici en particulier auprès d'une personne qui n'est pas une militante féministe? Vous voulez interdir des emplois aux féministes?
" informer selon "sa" ou "ses" doctrines seul "
Et ça sort d'où? Vous pouvez sourcer?
" détenir toute la vérité de ces cas terriblement complexes et dramatiques "
Evidément, c'est pour ça qu'elle prend ses infos auprès d'autruis, parce qu'elle pense avoir la vérité avant...
" croit que le justice ne fonctionne pas, ne fonctionne jamais comme elle de devrait. "
C'est pour ça qu'elles saluent un certain nombre de décisions de justices...
" croit que la justice doit fonctionner autrement "
Les seuls qui pensent que la justice ne doit pas fonctionner autrement c'est les gens strictement concervateurs à ce sujet, ça fait pas grand monde...
" croit que la théorie du " genre " doit s'appliquer partout et tout le temps "
"La théorie du genre" c'est des sciences sociales, et comme toute " théorie " en science c'est le plus haut niveau de certitude. Ne pas y " croire " c'est comme ne pas "croire" à la relativité générale, on a le droit mais pour ça il faut des éléments scientifiques bétons.
" On peut poursuivre à l'infini, mais ce serait perdre son temps. "
Vu le vide de votre argumentaire jusque là, oui.
Où vous croyez-vous?
D'où parles-vous.?
Le vide sidéral, une forme de sottise vous fait gesticuler des mots que vous ne dominez pas
Je CROIS que vos sources sont proches d'un stalinisme de la pensée. Agréable à constater en 2021, on se croirait au PC sous Marchais, ou chez les identitaires de gauche: la FI ou NPA..
Pour élever un peu votre réflexion (mais quel travail,) je vous conseille le film de Louis Malle "La Petite (1978) " et surtout " Le Souffle au cœur (1970) ".
Redoutable Louis Malle. Géant.
Ici, il est vrai, en votre compagnie, on rencontre quelques censeurs dans les commentaires, comme à l'Université, mais là'ils sont lplus toxiques.
Ceci étant, la prouesse de Madame Pauline est sans faute et totale: déroulement impeccable.
On vous recommandera une relecture de Deleuze lorsqu'il officiait sur Spinoza, pour vous y forger ou reforger le concept des affects.
J'admets que la compréhension immédiate est une idéalisation du silence.
. On soupçonne chez vous un motif hermétique d'excitation. Mais après tout, votre vindicte, elle intéresse qui? ? Vous? oui c'est tout.
Bon courage
Ah oui, j'oubliais, mes sources de ces côtés le Cecco d'Ascoli par rapport à Dante.
.mon dieu, mon dieu, montrez-vous quand même (Manset)
" Où vous croyez-vous? "
Sur le forum d'un site de critique des médias.
" D'où parles-vous.? "
Depuis la position de quelqu'un qui n'est pas une féministe.
" Le vide sidéral, une forme de sottise vous fait gesticuler des mots que vous ne dominez pas "
Quelle puissante argumentation! Je suis fasciné!!
" Je CROIS que vos sources sont proches d'un stalinisme de la pensée. "
La personne qui fait des anathèmes sans sourcer c'est vous, dont tous sont réfutable à part la dernière simplement grâce à l'article que l'on commente. Si vous cherchez une pensé qui veux s'imposer sans argument avec uniquement des anathèmes en désignant les coupables, regardez-vous dans une glace.
" Agréable à constater en 2021, on se croirait au PC sous Marchais "
Ironique de la part de quelqu'un qui me reproche de ne pas suivre la ligne....
" ou chez les identitaires de gauche: la FI ou NPA.. "
...et qui distribue les anathème pour identifier les sociaux-traitres. Vous voulez organiser des purges?
" Pour élever un peu votre réflexion (mais quel travail,) "
Toujours sans source... je fait un crime de malpensé pour vous? Pas besoin de dire pourquoi?
" je vous conseille le film de Louis Malle "La Petite (1978) " et surtout " Le Souffle au cœur (1970) ". "
Ce qui est sopposer, gratuitement que je ne les ait pas vu, ou que je n'ai pas déjà croisé les réflections de ces filmes ailleurs.
" Ici, il est vrai, en votre compagnie, on rencontre quelques censeurs dans les commentaires, comme à l'Université, mais là'ils sont lplus toxiques. "
Détournement classique des termes, si tout le monde considérait la critique comme de la censure, il n'y aurait plus de débats, plus de délibération, plus de démocratie...
Si vous parlez de l'univesité c'est que vous avez des sources? Vous connaisser les travaux que vous critiquez? Ou alors vous vous contentez de distribuer d'autres anathèmes staliniens?
" déroulement impeccable "
Si c'est falascieux c'est toujours parable, surtous à l'écrit ou on a toute la place et tout le temps pour sourcer et argumenter.
" On vous recommandera une relecture de Deleuze lorsqu'il officiait sur Spinoza, pour vous y forger ou reforger le concept des affects. "
Je connais, mais on dirait bien que vous avez vous même oublié.
" J'admets que la compréhension immédiate est une idéalisation du silence. "
C'est surtous une suposition le plus souvent hazardeuse.
" votre vindicte, elle intéresse qui? ? Vous? oui c'est tout. "
De la part de quelqu'un qui a trouvé le temps et l'énergie de venir craché sans source sur plein de gens qui n'ont ien demandé et qui prend une critique argumenté pour une "vindicte", je pense que vous devriez réfléchir avant de taper, là vous détruisez votre potenciel de crédibilité...
" Ah oui, j'oubliais, mes sources de ces côtés le Cecco d'Ascoli par rapport à Dante.
.mon dieu, mon dieu, montrez-vous quand même (Manset) "
Donc c'est confirmé, vous distribuez des anathèmes gratuitement, juste pour pouvoir cibler les coupables... Vous êtes un Stal quoi...
Bipbip a trouvé son coyote.
Je poste deux message et vous me comparez à un personage qui court derrière ce piafs pendant des centaines d'épisodes? C'est une version très abrégé de la série alors! Surtous qu'ici c'est plutôt lui qui se prend les enclumes et pianos qu'il a semé. ;)
Je pense surtout qu'il serait bon que le bipbip se fasse un jour attraper par le coyote. Mais effectivement celui-ci court bien trop vite puisqu'il est déjà passé a la matinaute suivante.
Et le pire, c'est que l'association "théorie du genre" n'est même pas correcte et ne correspond précisément à rien...
de la difficile utilisation des diagnostics psychiatriques ... (quand tout le monde regarde en therapie) si des feministes ne veulent plus utiliser le terme " hysterie", il n' empeche que ces conduites existent toujours et sont plus frequentes et plus diagnostiquées chez les hommes . D ' ailleurs le DSM 4 qui recense les troubles comportementaux a été batie sur les refus des psychoses et nevroses ainsi nommées par Freud et ses successeurs . L' hysterie et l'histrionisme qui est different , ne sont pas des maladies presentables, mais un peu honteuses,pour qu' on en refuse le diagnostic
Article très intéressant et qui permet une vision plus claire de l'affaire hors du champs des réseaux "asociaux" comme le signifie l'un des lecteurs
Article tres interessant.
merci
Qui a introduit l’idée insensée -venue torpiller le final de cet excellent article en terminant par cette comparaison malvenue- de dresser un parallèle avec Jacqueline Sauvage? Titiou Lecoq ou Pauline Bock? Soyons sérieux: la pauvre gamine n’a ni sapé le dépôt de plainte de sa fille, ni laissé son fils se suicider en refusant d’agir, ni abattu un bourreau de sang-froid! Il n’y a guère que Julie qui a été détruite, jusqu’à présent.
C’est hélas fréquent dans la vraie vie: la victime va jusqu’à se persuader d’être partie prenante à ce qu’elle croit être une relation alors qu’elle est broyée par un rapport de force; alors quand la réalité lui éclate au visage... Mais pour faire comprendre ça au grand public, il faudrait que la télé cesse de multi-rediffuser les putasseries genre Léon ou Les risques du métier, et projette un peu plus Mouchette.
Très grand merci pour cet article, qui permet de mieux comprendre cette affaire ET pour le lien vers celui de Slate !
Je m'interroge sur l'intérêt de relever et de citer abondamment ce que "Une internaute" a écrit. Qui est "une internaute" ? Que représente "une internaute" à elle toute seule ? Citer "Une internaute" dans un média lui donne t elle un statu de porte-voix dans le débat qu'elle n'aurait jamais eu si on ne l'avait pas cité ?
Sinon, j'aime moyen sa condescendance quand elle parle de "cette société" qui est la sienne, la notre. Mais ce n'est pas pour ce désaccord que je l'ai évoquée ici.
Ce qui me pose question c'est : une "polémique sur Twitter !", une "tweetosphère en ébullition !", n'est-elle pas "polémique ! " et "en ébullition! " quand un quidam journaliste en chasse sur Twitter pond un paplar sur deux trois réactions courroucées en titrant comme précités ?
On sera tous d'accord je pense pour remarquer que si ces jeunes avaient été arabes ou noirs :
1) Ils seraient déjà en prison.
2) Le terme employé pour décrire leurs actes serait celui de "tournante".
3) Nous aurions droit dans la presse au nième débat sur l'islam.
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur