Merci. Franchement, la version de l'Elysée/Le Monde est délirante car si on ne parle pas de la colonisation, on parle de quoi, d'avant 1830 ? C'est une blague ou bien ? Elle sont où les "preuves d'amour" avant ça" ? Incompréhensible que cet argument (...)

La colonisation (car les relations entre la France et l'Algérie, pendant 130 ans, ça a été de la colonisation), c'est plus un viol qu'une histoire d'amour.

Je me demande comment les éditorialistes qui nous bassinent avec la cancel culture,  les snowflakes et autres génération offensée  vont réagir. 

En fait je sais ;-)

Si la relation entre la France et l'Algérie, "c'est une histoire d'amour qui a sa part de tragique", alors la colonisation est un mariage forcé ultraviolent sous emprise et la guerre un féminicide?
Darmanin, qui a des conversations "d'homme à homme" avec son patron (et le FN, qui ne connait pas l'OAS) a dû mouiller sa culotte en entendant ça...

En tout cas, en métaphore filée on a des bons champions...
Et en presse, on a... Niel.

Je suis bien d'accord avec Branda Relax qu'est qu'ils aimaient leur femmes ceux qui leur ont mis la gueule sang et en plus ils hurlent contre les réparations (la rente mémorielle). Et Macron a la même attitude vis à vis de nous pauvres pékins.

"la société des journalistes du Monde (qui n'a pas répondu aux sollicitations d'ASI, ndlr) s'exprimera dans les heures qui viennent sur cette situation". 

Et donc, l'a-t-elle fait ? Si oui, la réaction de la SDJ est ignorée ici parce qu'elle n'apportait rien ?

Sur toute cette question, et au-delà, avec d'autres exemples actuels, voir aussi l'émission du Média : Que reste-t-il de la démocratie ?

Que reste-t-il du Monde ? Ca fait un moment que sa crédibilité a disparu.

« qu'elle avait été "publiée par erreur", » sérieux ? L’un des plus grand journaux de France peut publier par erreur ‘

On se fout de qui là ?

suite de l'histoire....

https://www.liberation.fr/culture/1995/10/04/comment-le-poum-fut-liquidevictime-des-purges-staliniennes-importees-en-espagne_148040/

Il s'agit d'aplatir le travail des historiens jusqu'à en faire une carpette sur la quelle s'essuyer les pompes en marchant sereinement vers l'extrême droite.

On a eu Zemy rétablissant la vérité sur l'antisémitisme de Vichy; (merci Mathilde, Dis quand reviendras-tu?)

 plus récent, le mois dernier, Gorafi publie une révision de l'origine de la guerre civile espagnole, le coup d'Etat franquiste c'était pour en finir avec la chienlit et les exactions des républicains*** ; et cette semaine Macron ambigute une fois de plus le doute (la novlangue c'est pour tout le monde!) à propos de la colonisation de l'Algérie.

***https://www.arretsurimages.net/articles/le-figaro-et-franco-une-instrumentalisation-du-passe

Il me semble que l'auteur de cette thèse , Pio Moa, est dans la continuité des positions soviétiques de l'époque. Il ne s'agissait pas pour Moscou de défendre directement la "nation" espagnole, menacée par la chienlit socialiste, mais bien d'accréditer que ces mouvements de gauche en Europe n'étaient pas "révolutionnaires", et de s'allier aux conservateurs qui feraient le boulot de les torpiller. Il y avait donc une alliance de fait entre les franquistes et cette frange des communistes. 

C'est ce qui ressort par exemple de l'histoire de la chute de la commune de Barcelone en 37 telle que racontée par Orwell, alors journaliste de guerre; selon lui, les communistes pilotés par Moscou ont alors trahi les Républicains du POUM, et se sont de fait alliés aux franquistes. 

POUM 

Organisation espagnole essentiellement implantée en Catalogne autour du dirigeant Joaquín Maurín, le Parti ouvrier d'unification marxiste (POUM) fut fondé en 1935 par des militants issus de l'opposition à la ligne stalinienne du Komintern et du Parti communiste espagnol incarnée par Santiago Carrillo.

Dès 1936, lors de la guerre civile espagnole, Maurín (1896-1973) fut emprisonné par les nationalistes ; Andreu Nin i Pérez (1892-1937), qui lui succéda alors à la tête du POUM, devint conseiller à la Justice dans le gouvernement de la Généralité de Catalogne, menant une politique ambiguë qui lui attira à la fois la haine des staliniens et les critiques de Trotski pour son « centrisme ». Après les journées révolutionnaires du début de mai 1937, le nouveau gouvernement du modéré Juan Negrín ordonna l'arrestation des dirigeants du POUM le 16 juin. Nin disparut alors, livré au NKVD et à son chef en Espagne, Aleksandr Orlov, qui l'exécuta ainsi que l'ont démontré ses propres dossiers conservés à Moscou ; les autres dirigeants du POUM furent condamnés lors d'un procès en octobre 1938.

Complicité que MOA préfère habiller de motivations plus nobles, au cas où elle serait trop voyante: les soviétiques étaient du côté des franquistes, certes, mais en défenseurs de valeurs "républicaines" authentiques !

de mon avis qui ne vaut rien, je ne pense pas que Macron parlait de la colonisation avec cette phrase. ça me parait trop gros et trop idiot pour être vrai. venir dire une phrase pareille, surtout en Algérie, ça me parait être une immense faute politique et historique que même Henri Guaino n'aurait pas commise.

en revanche, Macron a effectivement un peu changé de position entre 2017 et maintenant. m'est avis qu'il a compris, en arrivant au pouvoir, que le rapport actuel entre les deux pays est un peu plus complexe que méchante France VS gentille Algérie, et que coté algérien il existe des choses bizarres voires malsaines à propos de ça, tout comme il en existe chez nous.

et vu le nombre d'algériens qui veulent encore avoir un visa pour venir chez le méchant colonisateur et la propension du pouvoir algérien à pointer la responsabilité de la France sur n'importe quel sujet,  je me demande vraiment si c'est coté français que ces choses bizarres existent le plus.

Une "histoire d'amour" remplie de "crimes passionnels".

Une histoire d'appropriation et de domination en somme.

Il y a bel et bien un acte de censure de l'immonde. Mais le moustachu de Médiapart est mal placé pour donner des leçons, lui qui, avec ses comparses Minc et Colombani, a contribué à faire du Monde ce qu'il est devenu (il voulait même introduire le journal en bourse).

Ce pauvre Macron ne comprend même pas que la puissance et l hégémonie des médias internationaux occidentaux repose sur leur autonomie relative des pouvoirs nationaux, ce qui les rends plus fiables et plus donc efficaces sur le plan culturel. Si les journalistes de RFI commencent à raconter n'importe quoi aux 86 millions d'africains qui l'écoutent je ne donne pas cher de leurs audiences futures...

Qu'on se comprennent bien, ça ne veut pas dire que ces rédactions sont des havres d objectivité journalistique....

Le monde présente ses excuses à Macron

"Le fond des déclarations du chef de l’État"

Ce fond est vaseux, un fond en eaux troubles, il n'y a pas d'excuses à présenter

Macron dit tout et son contraire

A-t-il jamais présenter des excuses à ceux qui l'ont entendu, ont lu ses propos???

Le Monde  pris au piège de son propre jésuitisme . D'un côté  , c'est un journal proche du pouvoir ( plus ou moins selon les présidents)  ce qui est explicable  si on veut être un journal d'envergure ,mais d'un autre côté  Le Monde ne rechigne pas  à publier des articles critiques  ( du style " le fascisme est à nos portes  et le président est quasiment Mussolini ou Pétain" )  pas toujours très solides. Le Monde s'était excusé après la publication d'un dessin de Xavier  Gorce  le célèbre dessinateur des Pingouins . Double faute à mon avis . Ou bien on ne publie pas ( Plantu  racontait qu' un certain nombre  de ses dessins avaient  été refusés , et que cela lui paraissait normal ,la rédaction en chef étant libre de ses choix )  , ou bien on publie et dans ce cas on ne retire pas  l'article et on ne s'excuse pas . Comme  vous le soulignez  ,on peut publier une mise au point ou un autre article qui contredit les propos du précédent .

L'elysée aurait pu confier un droit de réponse à Raphaël Enthoven. Il aurait fait ça très bien.

C'est un crime passionnel, c'est ça qu'il veut dire?

Les connards qui tapent leurs femmes disent aussi qu'ils les aiment. Macron est décidément un bien triste personnage, un type sans imagination qui invoque les passions (même dans des circonstances aussi inappropriées que celles-ci) pour masquer un manque profond d'empathie et combler ses aspirations vaines d'artiste et d'intellectuel. La réalité, c'est qu'il est l'heritier en droite ligne de ces marchands qui ont soumis des peuples pour leurs propres intérêts financiers. Et qu'il est aussi brillant intellectuel ou artiste qu'Hitler était peintre. Voilà, autant d'horreur m'a fait passer le point Godwin en deux deux. 

Sinon, chapeau bas pour le Monde, qui a fait une bien belle révérence à son maître, avec défense en carton plâtre.

Ce qui me semblait important de remarquer ce jour là (lors de l'interview du Président "Une histoire d'amour qui a sa part de tragique"), c'est qu'au moment de l'interview, Emmanuel MACRON a l'air complètement stone / à l'ouest / bourré (au choix, je ne le connais pas personnellement). JE NE SUIS PAS SÛR QU'IL REALISE CE QU'IL DIT : il est sous emprise.
Regardez bien les images en haute définition : ça saute aux yeux, à ce moment là, M. MACRON est sous emprise !

Un peu comme la relation d’Emmanuel Macron avec les français…

Ce qui vient de se passer au journal Le Monde est totalement inadmissible.

Si la personne concernée par l'article n'est pas d'accord avec le contenu, elle doit s'expliquer et demander éventuellement une rectification qui sera ou non retenue selon les "preuves" amenées.

Nous subissons une attaque sévère de la démocratie de la part du chef de l'état une fois de plus.

Ne dites pas trop de mal du journal "Le Monde ", c'est pratique pour emballer le poisson ou démarrer un bon feu

( peut-être même pou les épluchures )

Macron, pour essayer de rattraper sa connerie , une de plus, a du appeler son copain Niel pour supprimer la tribune. L'Immonde égal à ce qu'il est depuis pas mal de temps, s'est exécuté. Surtout ne pas mécontenter le prince.

Peut être Macron voulait contenter les 80 députés du RN. Cela peut toujours servir.

Vous auriez pu préciser que lors de sa visite en Algérie, il a aussi voulu faire le Kéké et prendre un bain de foule. Il a été hué et a du abréger sa sortie.

Décidément le pauvre gredin est rejeté partout.

Merci. Franchement, la version de l'Elysée/Le Monde est délirante car si on ne parle pas de la colonisation, on parle de quoi, d'avant 1830 ? C'est une blague ou bien ? Elle sont où les "preuves d'amour" avant ça" ? Incompréhensible que cet argument face mouche, et tout aussi incompréhensible que Le Monde soit aussi maximaliste dans sa réaction. 

On a tous bien compris ce qu'E. Macron disait, il nous a ressorti le baratin habituel de la colonisation qui "plus complexe que ça", qui a des "aspects positifs" etc. Le bon vieux logiciel de droite de l'homme qu'il est. Ou alors c'était pour faire référence implicite-chic à Camus, comme si les sentiments de cet écrivain (immense) dédouanaient de quoi que ce soit la violence de l'Etat colonial. 

Quel yaourt médiocre dans ce cerveau, punaise. 

Il y a un gros problème dans cette séquence médiatique de la part du Monde (qui est pourtant souvent pointu sur la mémoire de la colonisation et de la guerre d'Algérie), qui valide cette justification extravagante de l'Elysée. Et quand bien même, il était possible de recueillir ce démenti et publier une tribune contradictoire. Mais là, la censure cash, c'est juste fou. Raté déontologique total, sans parler de l'effet Streisand sur la chronique. 

La colonisation (car les relations entre la France et l'Algérie, pendant 130 ans, ça a été de la colonisation), c'est plus un viol qu'une histoire d'amour.

Voilà ce qui arrive quand on se fait conseiller par Mac Kinsey , en lieu et place d'historiens et de diplomates .

J'ai voté Macron au second tour pour faire barrage à l'extrême-droite (et je recommencerai en bon castor) mais parfois ça fait un peu plus mal au *** que d'habitude.

Je me demande comment les éditorialistes qui nous bassinent avec la cancel culture,  les snowflakes et autres génération offensée  vont réagir. 

En fait je sais ;-)