Commentaires
Antipub potentiel ? Pas embauché par 20 minutes !
20 minutes n'est décidément pas très à l'aise avec le droit du travail. En août, la rédaction web du quotidien gratuit s'était mise en grève après la mise à pied contestée du rédacteur en chef internet, Johan Hufnagel. Aujourd'hui, la société des journalistes grogne suite au refus d'embauche d'un jeune journaliste, "coupable" d'avoir écrit un billet jugé trop complaisant envers le mouvement "antipub" en... 2003.
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Derniers commentaires
BOZO!!! BOZO!!! Je croyais que c'etait un clown, je ne savais pas que c'etait aussi un pantin.
Et il n'a même pas honte d'avouer qu'il a postulé à 20 minutes!
Je suis sceptique. Le billet en question n'a rien d'un manifeste anti pub : le ton est cynique, ironique... On voit vraiment qu'il s'agit d'un exercice, puisqu'il est entouré des billets des autres élèves sur le même sujet. Cela m'étonnerait que la direction de 20minutes ne s'en soit pas rendu compte. Ils ne sont pas idiots. Ce billet est peut-être davantage un prétexte qui masque une autre raison.
A propos d'antipub, vous en êtes où avec vos abonnements / réabonnements ? Une piqûre de rappel, une nouvelle action "offrez @si pour les fêtes de fin d'année" ?
je vais de ce pas réitérer mon soutien
je vais de ce pas réitérer mon soutien
Un écrit de 2003... Et pourtant, il n'était pas sur Facebook.... :p
Ce qui est franchement désolant, c'est que cette décision ait été prise sur la base d'un exercice sur un thème imposé, fait dans une école de journalisme ! Un exercice d'école ! C'est ridicule ...
Bienvenue au club des plus de 2 millions de chômeurs en France.
En même temps en matière de presse je vois pas comment on peut ne pas s'intéresser à la politique. Si Zemmour, pour rigoler, se présente à un entretien chez @si... Daniel est obligé de le prendre, car il a les qualités littéraires requises? ça me parait complètement idiot.
Bonjour,
C'est mon tout premier post sur ce forum et c'est un sujet qui me tient à cœur.
Je comprends bien que le journalisme est une activité particulière. Mais elle reste soumise au droit français. Or si les questions relatives à la vie personnelle lors d'un entretien d'embauche posent question sur leur légalité, la discrimination est d'autant plus grave et inacceptable quel que soit le domaine où elle s'exerce.
Pour petit rappel, la discrimination est un délit, dont l'infraction est définie à l'article 225-1 du code pénal. Et ce même article, qui dispose que :
" Constitue une discrimination toute distinction opérée entre les personnes physiques à raison de leur origine, de leur sexe, de leur situation de famille, de leur grossesse, de leur apparence physique, de leur patronyme, de leur état de santé, de leur handicap, de leurs caractéristiques génétiques, de leurs moeurs, de leur orientation sexuelle, de leur âge, de leurs opinions politiques, de leurs activités syndicales, de leur appartenance ou de leur non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée." doit être affiché à la porte des locaux où se fait l'embauche. (art 1142-6 du code du travail)
Certes, il existe des discriminations qui sont licites en matières d'embauche, à savoir celles fondées :
"sur le sexe, l'âge ou l'apparence physique, lorsqu'un tel motif constitue une exigence professionnelle essentielle et déterminante et pour autant que l'objectif soit légitime et l'exigence proportionnée" (article 225-3 du code pénal).
Je ne dis pas qu'il y a eu discrimination dans ce cas, je ne suis pas juge. Mais il faut parfois faire des petits rappels précis. Donc, Mr Jean Pierre Bozo, je m'interroge sur le contenu de votre réponse qui me parait peu clair. Qu'entendez-vous par "question indiscrète" auxquelles le candidat pourrait ne pas répondre? Si une question est estimée "indiscrète", implique t'elle qu'elle aurait pour objet la vie personnelle de ce même candidat, ses opinions politiques etc... C'est à dire des questions qui ne peuvent être posées durant un entretien. Et surtout, là où je m'étonne c'est qu'à aucun moment vous ne répondez au titre même de l'article d'ASI, à savoir vos éventuelles difficultés à respecter les prescriptions légales en matière de travail.
Et pour finir (pfiou, qu'elle est longue ma réponse), j'admire l'idée selon laquelle un candidat à un emploi a tout loisir de trier les questions auxquelles il apportera une réponse. Je me vois bien dire à mon futur employeur, "non, là votre question je ne vais pas y répondre parce que le code du travail me le permet". Et je vois encore mieux les futurs employeurs se dirent, "tiens et si je l'embauchai celle là, elle à l'air de bien s'y connaitre en droit du travail, en syndicalisme, ça serait bien pour ma boite ça".
Donc, la responsabilité pénale c'est pour tout le monde. (sauf le Président de la République mais ça c'est une autre histoire)
C'est mon tout premier post sur ce forum et c'est un sujet qui me tient à cœur.
Je comprends bien que le journalisme est une activité particulière. Mais elle reste soumise au droit français. Or si les questions relatives à la vie personnelle lors d'un entretien d'embauche posent question sur leur légalité, la discrimination est d'autant plus grave et inacceptable quel que soit le domaine où elle s'exerce.
Pour petit rappel, la discrimination est un délit, dont l'infraction est définie à l'article 225-1 du code pénal. Et ce même article, qui dispose que :
" Constitue une discrimination toute distinction opérée entre les personnes physiques à raison de leur origine, de leur sexe, de leur situation de famille, de leur grossesse, de leur apparence physique, de leur patronyme, de leur état de santé, de leur handicap, de leurs caractéristiques génétiques, de leurs moeurs, de leur orientation sexuelle, de leur âge, de leurs opinions politiques, de leurs activités syndicales, de leur appartenance ou de leur non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée." doit être affiché à la porte des locaux où se fait l'embauche. (art 1142-6 du code du travail)
Certes, il existe des discriminations qui sont licites en matières d'embauche, à savoir celles fondées :
"sur le sexe, l'âge ou l'apparence physique, lorsqu'un tel motif constitue une exigence professionnelle essentielle et déterminante et pour autant que l'objectif soit légitime et l'exigence proportionnée" (article 225-3 du code pénal).
Je ne dis pas qu'il y a eu discrimination dans ce cas, je ne suis pas juge. Mais il faut parfois faire des petits rappels précis. Donc, Mr Jean Pierre Bozo, je m'interroge sur le contenu de votre réponse qui me parait peu clair. Qu'entendez-vous par "question indiscrète" auxquelles le candidat pourrait ne pas répondre? Si une question est estimée "indiscrète", implique t'elle qu'elle aurait pour objet la vie personnelle de ce même candidat, ses opinions politiques etc... C'est à dire des questions qui ne peuvent être posées durant un entretien. Et surtout, là où je m'étonne c'est qu'à aucun moment vous ne répondez au titre même de l'article d'ASI, à savoir vos éventuelles difficultés à respecter les prescriptions légales en matière de travail.
Et pour finir (pfiou, qu'elle est longue ma réponse), j'admire l'idée selon laquelle un candidat à un emploi a tout loisir de trier les questions auxquelles il apportera une réponse. Je me vois bien dire à mon futur employeur, "non, là votre question je ne vais pas y répondre parce que le code du travail me le permet". Et je vois encore mieux les futurs employeurs se dirent, "tiens et si je l'embauchai celle là, elle à l'air de bien s'y connaitre en droit du travail, en syndicalisme, ça serait bien pour ma boite ça".
Donc, la responsabilité pénale c'est pour tout le monde. (sauf le Président de la République mais ça c'est une autre histoire)
Et est ce que vous seriez prêt à dire que des journaux dit "de gauche" ou "de droite" comme libé ou le figaro sont par nature illégaux?
le concept de "ligne rédactionnelle" est il illégal?
le concept de "ligne rédactionnelle" est il illégal?
Bonjour,
Hélas, les questions personnelles et les appels aux anciens employeurs sont quasiment systématiques dans les processus d'embauche aujourd'hui.
Les services de "ressources humaines" (dénomination effrayante des anciens services du personnel) n'hésitent pas a ce type de procédés avec la lâche complaisance de toutes les personnes qui y repondent .
J ai pour ma part reçu il y a quelques temps un appel d'une société me demandant des renseignements sur le parcours d une personne ayant travaillé sous ma responsabilité.
Je lui ai rappelé vivement que cela étais ILLEGAL ,mais hélas je sais d expérience que généralement les personnes appelées répondent complaisamment à ce type de demande.
Je vois que ASI découvre la dure réalité du monde du travail ;-)
Il est erroné de croire que ces procédés sont spécifiques a 20 Minutes ou à son PDG mais sont des pratiques genéralisés.
Cordialement
Francois
Hélas, les questions personnelles et les appels aux anciens employeurs sont quasiment systématiques dans les processus d'embauche aujourd'hui.
Les services de "ressources humaines" (dénomination effrayante des anciens services du personnel) n'hésitent pas a ce type de procédés avec la lâche complaisance de toutes les personnes qui y repondent .
J ai pour ma part reçu il y a quelques temps un appel d'une société me demandant des renseignements sur le parcours d une personne ayant travaillé sous ma responsabilité.
Je lui ai rappelé vivement que cela étais ILLEGAL ,mais hélas je sais d expérience que généralement les personnes appelées répondent complaisamment à ce type de demande.
Je vois que ASI découvre la dure réalité du monde du travail ;-)
Il est erroné de croire que ces procédés sont spécifiques a 20 Minutes ou à son PDG mais sont des pratiques genéralisés.
Cordialement
Francois