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Aphatie, Duhamel, et le mensonge de Peillon
Encore l'affaire Peillon ? Oui, encore. Quand vous aurez regardé nos deux émissions de la semaine, vous ne devez pas manquer la comparution de Vincent Peillon, vendredi soir, sur Canal+, devant le tribunal Aphatie-Duhamel. Ce moment de télévision restera dans les annales.
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Derniers commentaires
En passant: Macé-Scaron il intervient toujours au grand journal? Comme je n'ai pas regardé depuis longtemps, je ne suis pas trè au fait...
Je me demandais si ça ne lui avait pas couté sa place de ne pas être d'accord avec Aplati?
Je me demandais si ça ne lui avait pas couté sa place de ne pas être d'accord avec Aplati?
OUi Mr PEILLON a eu raison !! il y en a marre de ces dispositifs mediatiques qui nous forcent a débattre de ceci plutôt que de cela. Foutons la paix au gens c'est à eux de créer les débats et ce sont les journalistes qui mentent et qui trichent en mettant en scène la désinformation au lieu de transmettre et médiatiser les sujets qui préoccupent réellement les français . Ce n'est pas nouveau la presse a toujours joué le jeu du pouvoir mais là c'est énorme.
Une très belle chronique, avec une conclusion imparable, sur la différence entre les vrais journalistes et la cléricature du métier qui passe son temps à servir les puissants
Et beh, bien envoyé ma foi. Du coup ça serait bien de voir quelqu'un à l'image qui viendrait dire si clairement cela. A quand DS ou un autre sur un plateau de grande écoute pour dire aussi clairement les choses?
Je suis rarement totalement d'accord avec vous mais là chapeau. Faudrait que le texte tourne.
D'ailleurs je vais essayer ça...
Je suis rarement totalement d'accord avec vous mais là chapeau. Faudrait que le texte tourne.
D'ailleurs je vais essayer ça...
Merci Daniel, opinion partagée, mais là je me demande comment va se passer se clivage jounalistique, les chabotien et les peilloniste, en tout cas, pour revenir sur le débat, même si c'était maladroit, Mr Peillon s'est bien débrouillé et arrive a mettre en lumière ce qu'il dénonce, et finalement le duo apathie duhamel en est le plus bel exemple. Leur pidestal vaccille et ils le savent, j'ai entendu un sondage dernièrement qui annonçait que 63 % des français ne croyait pas en l'indépendance du jounalisme, Apathie-Duhamel le savent et s'en inquiètent, et Peillon a su surfer sur la bonne vague sans réelle préméditation. C'est sans doute là un sujet qui préoccupe plus les français que l'identité nationale, mais je vois mal un emission sur ce thème à France 2, et encore moins sur tf1, et quand chez @si ?
Sinon sur les faits eux même, je vous renvoie a des vidéos d'agoravox qui semble donner raison à Peillon.
http://www.agoravox.tv/actualites/medias/article/video-inedite-peillon-trompe-par-24960
Sinon sur les faits eux même, je vous renvoie a des vidéos d'agoravox qui semble donner raison à Peillon.
http://www.agoravox.tv/actualites/medias/article/video-inedite-peillon-trompe-par-24960
pourquoi plusieurs retraits par mois sur mon compte?
D'abord, merci à Daniel qui a fait,là, une trés bonne analyse ; je suis entiérement d'accord sur le fait que le mensonge de Peillon ait été bénéfique et ait sollicité le questionnement,que ce mensonge ait permis de mettre un peu de lumiére dans cette soupe qu'ils servent réguliérement aux français pour les empecher de PENSER par eux-memes et de S'INDIGNER.
Aphatie-Duhamel sont désobligeants et inaudibles, surtout incrédibles.Je ne sais pas si comme l'a dit avec "élégance" un @sinaute,Peillon est une "sous-m..de",mais là, il a agi intelligemment au risque de recevoir les foudres de la démocratie "bien-alignée".
Aphatie-Duhamel sont désobligeants et inaudibles, surtout incrédibles.Je ne sais pas si comme l'a dit avec "élégance" un @sinaute,Peillon est une "sous-m..de",mais là, il a agi intelligemment au risque de recevoir les foudres de la démocratie "bien-alignée".
Bonsoir,
Mettons au préalable le côté couard ou autre de Peillon, dont on ne saura jamais vraiment pourquoi il a dit puis non, et qui pose avec perplexité la question du formatage des contenus d'émission avant leur présentation "en direct", ainsi que celle du politique qui veut s'y associer tout en la condamnant...
Faux débat, c'en était un. 40 min de Besson, 30 min de Marine Le Pen, puis 30 pour Peillon - non venu. Le public n'est pas associé, de toute façon c'est planiffié au millimètre pour que rien d'intéressant ne sorte.
Il a dû comprendre qu'il n'aurait plus rien à dire d'intéressant. Peut-être.
Au demeurant, c'est l'émission elle-même qui est à analyser. Je crois qu'au lieu de se prononcer sur Peillon, il faut plutôt aller analyser les images (et c'est l'objet de votre site)... En voici selon moi les temps forts.
ACTE 1 : le modèle de l'immigré intégré. Une story-telling spécifique.
La vie de Besson nous est racontée de manière soporifique. Non qu'Arlette Chabot ne lui pose des questions, mais le sens dans lequel elles sont posées nous ravit de tant de découvertes. Je vois en Besson un homme psycho-rigide, il l'avoue lors de son témoignage sur le concours de l'ENA, où un membre du jury lui exprime ses reproches d'être imbu de lui-même et coincé comme des lemmings dans un terrier.
Mais là, point de rigidité. Un homme simple et droit se présente à nous, qui a le temps de se raconter, avant d'aller au coeur du sujet, histoire de produire un peu d'empathie (on songerait à le critiquer quand on a commencé à l'"aimer", par l'affection j'entends ?).
Quelle merveilleuse et édifiante histoire nous est donc contée ?
"Besson est fils d'immigrés marocains, pays dont il adore les couleurs, la gentillesse des gens et les senteurs magnifiques et il arrive en France, pays qu'il adorait aussi déjà, et devient ce qu'il est, car c'est ainsi qu'il en allait de soi. Et hop (fermez les guillements)".
Besson. Résumer la vie d'une personne à ses désirs et à ses qualités, est-ce bien objectif ? La référence à sa mère méditerranéenne rappelle combien il a du coeur, n'en doutons de personne de toute façon. Faisons de même avec nous-mêmes : détruisez vos parts d'ombre et procédez à une hagiographie simple et chaleureuse de votre personne, qui vous met en situation de cohérence totale entre votre discours et la perception que les autres auront de vous. Je suis un bon prof, je n'ai nul défaut et ma vie se résume à ma volonté d'accomplir des tâches civiques pour lesquelles mon digne métier vaut la peine de se battre. Beau comme du Rimbaud, avec les rimes et la poésie en moins.
Le Maroc : paysage de carte postale, tout y est bon et parfait, on y retournerait presque. Les incarcérations abusives, les censures et les misères sociales ? Bof, pas vendeur. L'image nostalgique remplit le fonds sonore. Nos affects sont très sollicités, auditivement encore. C'était et c'est très bien là-bas. Sauf qu'il l'a quitté. Pourquoi ? On ne le sait pas. A vrai dire, qu'en faire ! On en est parti, avec lui. Et on y retournera un jour.
Arrivé en France, émerveillement devant la grande civilisation, intégration très réussie, tout va bien. Euh, là c'est rapide... On "sait" qu'il a rudement bossé à l'école et donc il a réussi. Moi aussi je bossais dur mais j'étais pas très brillant pour autant. Mais soit, il est plus fort que moi, c'est pas dur.
Des questions sont toutefois à soulever...
Quel était son milieu social ? Etait-il musulman en arrivant en France ? à quelles difficultés s'est-il heurté pour s'intégrer ? Ses croyances et sa culture linguistique facilitaient-elles une insertion professionnelle ? A-t-il vécu à l'écart des "Français", comme la plupart des Maghrébins et Africains des années 50 et 60, car en général eux-mêmes ne se mêlaient pas aux autres, et les autres faisaient de même. Bref, que s'est-il passé entre l'arrivée sur le sol et la réussite manifeste qu'il incarne ? Le PS a-t-il compté dans son parcours ? Nulle mention n'est faite. Si le sujet de l'émission est de retracer son parcours, pourquoi faire des coupes au montage ?
Moi, je demeure dans le flou artistique.
ACTE 2 : Le temps des iconostases...
Iconostase (retour étymologique) : de "stasis" en grec, rester, demeurer ; lieu devant lequel on s'incline, car de l'autre côté de la cloison se trouve l'icône orthodoxe, que l'on vénère.
Trois images sacralisantes à mon goût ont été produites. A chaque fois de la même manière : Besson mis au 1er plan, et en fond une image gigantesque, produit typique de l'effet Koulechov sur le spectateur (mais ici dans le même plan) ; ce procédé a pour but (non neutre, non hasardeux) de faire associer des images entre elles. Le spectateur écoute le discours en fonction des émotions suscitées par le spectacle visuel.
1. Une femme totalement burqaïsée vient de provoquer les spectateurs en leur disant "je m'en fiche de votre rejet car je suis dans mon pays, la France, et vous êtes des intolérants, je garderai ma burqa blablabla". Arrive Besson mis au-devant de cette image fixe. Comment voulez-vous critiquer celui qui incarne dans le même plan (visuel) l'opposition à une telle conduite, que tout le monde réprouve ? Elle vous en veut ? Je suis le chevalier qui vous sauvera. Notre identité, je la sécurise, soyez rassurés.
2. Deuxième montage : le même Besson au 1er plan, puis l'écran géant à l'arrière, cette fois rempli d'une mosaïque de visages reflétant la diversité ethnique manifeste de notre pays... Besson cette fois incarne l'instrument de la synthèse visuelle. Sa démarche est bonne comme un arc-en-ciel. Il va confirmer le syncrétique mélange. D'ailleurs son histoire personnelle nous mettait sur la voie. Lui a réussi en venant de là-bas.
Ce qui est critiquable, ce n'est pas le débat ici, qu'après tout l'on pourrait faire intelligemment, mais son instrumentalisation par les affects.
3. Troisième montage : gratiné... Besson est mis en situation de commenter un écran géant des "grands hommes" (et peu de femmes) qui ont "fait l'histoire de France". Mince alors. Curie, Henri IV, Molière, et les autres... Nous voici retournés au temps des manuels de Lavisse du XIXe siècle. Le "roman national". L'Histoire par le haut. Là, Besson lit ses fiches et récite (un peu maladroitement puisque cela s'est vu) les grands gestes que certains de ces génies ont réalisé. Le tout a été préparé en amont avec Arlette Chabot, le ministre vient faire sa démonstration, journaliste à l'appui. Dehors Braudel et Chaunu et Muchembled et Miquel, l'identité se conjugue avec le génie national. Quelle régression... En attendant, nouvelle caution morale apportée par l'image et les sons. Autant appeler cela un cours.
ACTE 3 : que l'émission est apaisante.
Le propos est assez vite rassurant . L'immigration est dite constitutive de la Nation. Nous sommes tous des enfants d'immigrés.
Besson vide la critique de toute caution lorsqu'il affronte Marine Le Pen. Redoutable adversaire M. Besson ? Oui, il mord aux mollets comme un pitbull. Marine Le Pen qui l'a grande en général, ne peut en placer une. L'identité n'est pas définie, on parlera de l'absentéisme de Marine LP au Parlement européen.
Diantre, mais qu'aurait pu dire Peillon ? Je n'en sais rien, et ça se trouve lui non plus. Le plateau, royal, l'était trop. On ne détrône pas un roi en exercice.
Conclusion.
Mme Chabot, faîtes des émissions sans produire d'auto-critique. Journalistes confraternels, attaquez M Peillon, mais seulement lui. Continuez ainsi, dans le soleil clair du meilleur des mondes. Avec, quand même, des nuages un peu assombris venus d'ASI...
Florian Guille
Mettons au préalable le côté couard ou autre de Peillon, dont on ne saura jamais vraiment pourquoi il a dit puis non, et qui pose avec perplexité la question du formatage des contenus d'émission avant leur présentation "en direct", ainsi que celle du politique qui veut s'y associer tout en la condamnant...
Faux débat, c'en était un. 40 min de Besson, 30 min de Marine Le Pen, puis 30 pour Peillon - non venu. Le public n'est pas associé, de toute façon c'est planiffié au millimètre pour que rien d'intéressant ne sorte.
Il a dû comprendre qu'il n'aurait plus rien à dire d'intéressant. Peut-être.
Au demeurant, c'est l'émission elle-même qui est à analyser. Je crois qu'au lieu de se prononcer sur Peillon, il faut plutôt aller analyser les images (et c'est l'objet de votre site)... En voici selon moi les temps forts.
ACTE 1 : le modèle de l'immigré intégré. Une story-telling spécifique.
La vie de Besson nous est racontée de manière soporifique. Non qu'Arlette Chabot ne lui pose des questions, mais le sens dans lequel elles sont posées nous ravit de tant de découvertes. Je vois en Besson un homme psycho-rigide, il l'avoue lors de son témoignage sur le concours de l'ENA, où un membre du jury lui exprime ses reproches d'être imbu de lui-même et coincé comme des lemmings dans un terrier.
Mais là, point de rigidité. Un homme simple et droit se présente à nous, qui a le temps de se raconter, avant d'aller au coeur du sujet, histoire de produire un peu d'empathie (on songerait à le critiquer quand on a commencé à l'"aimer", par l'affection j'entends ?).
Quelle merveilleuse et édifiante histoire nous est donc contée ?
"Besson est fils d'immigrés marocains, pays dont il adore les couleurs, la gentillesse des gens et les senteurs magnifiques et il arrive en France, pays qu'il adorait aussi déjà, et devient ce qu'il est, car c'est ainsi qu'il en allait de soi. Et hop (fermez les guillements)".
Besson. Résumer la vie d'une personne à ses désirs et à ses qualités, est-ce bien objectif ? La référence à sa mère méditerranéenne rappelle combien il a du coeur, n'en doutons de personne de toute façon. Faisons de même avec nous-mêmes : détruisez vos parts d'ombre et procédez à une hagiographie simple et chaleureuse de votre personne, qui vous met en situation de cohérence totale entre votre discours et la perception que les autres auront de vous. Je suis un bon prof, je n'ai nul défaut et ma vie se résume à ma volonté d'accomplir des tâches civiques pour lesquelles mon digne métier vaut la peine de se battre. Beau comme du Rimbaud, avec les rimes et la poésie en moins.
Le Maroc : paysage de carte postale, tout y est bon et parfait, on y retournerait presque. Les incarcérations abusives, les censures et les misères sociales ? Bof, pas vendeur. L'image nostalgique remplit le fonds sonore. Nos affects sont très sollicités, auditivement encore. C'était et c'est très bien là-bas. Sauf qu'il l'a quitté. Pourquoi ? On ne le sait pas. A vrai dire, qu'en faire ! On en est parti, avec lui. Et on y retournera un jour.
Arrivé en France, émerveillement devant la grande civilisation, intégration très réussie, tout va bien. Euh, là c'est rapide... On "sait" qu'il a rudement bossé à l'école et donc il a réussi. Moi aussi je bossais dur mais j'étais pas très brillant pour autant. Mais soit, il est plus fort que moi, c'est pas dur.
Des questions sont toutefois à soulever...
Quel était son milieu social ? Etait-il musulman en arrivant en France ? à quelles difficultés s'est-il heurté pour s'intégrer ? Ses croyances et sa culture linguistique facilitaient-elles une insertion professionnelle ? A-t-il vécu à l'écart des "Français", comme la plupart des Maghrébins et Africains des années 50 et 60, car en général eux-mêmes ne se mêlaient pas aux autres, et les autres faisaient de même. Bref, que s'est-il passé entre l'arrivée sur le sol et la réussite manifeste qu'il incarne ? Le PS a-t-il compté dans son parcours ? Nulle mention n'est faite. Si le sujet de l'émission est de retracer son parcours, pourquoi faire des coupes au montage ?
Moi, je demeure dans le flou artistique.
ACTE 2 : Le temps des iconostases...
Iconostase (retour étymologique) : de "stasis" en grec, rester, demeurer ; lieu devant lequel on s'incline, car de l'autre côté de la cloison se trouve l'icône orthodoxe, que l'on vénère.
Trois images sacralisantes à mon goût ont été produites. A chaque fois de la même manière : Besson mis au 1er plan, et en fond une image gigantesque, produit typique de l'effet Koulechov sur le spectateur (mais ici dans le même plan) ; ce procédé a pour but (non neutre, non hasardeux) de faire associer des images entre elles. Le spectateur écoute le discours en fonction des émotions suscitées par le spectacle visuel.
1. Une femme totalement burqaïsée vient de provoquer les spectateurs en leur disant "je m'en fiche de votre rejet car je suis dans mon pays, la France, et vous êtes des intolérants, je garderai ma burqa blablabla". Arrive Besson mis au-devant de cette image fixe. Comment voulez-vous critiquer celui qui incarne dans le même plan (visuel) l'opposition à une telle conduite, que tout le monde réprouve ? Elle vous en veut ? Je suis le chevalier qui vous sauvera. Notre identité, je la sécurise, soyez rassurés.
2. Deuxième montage : le même Besson au 1er plan, puis l'écran géant à l'arrière, cette fois rempli d'une mosaïque de visages reflétant la diversité ethnique manifeste de notre pays... Besson cette fois incarne l'instrument de la synthèse visuelle. Sa démarche est bonne comme un arc-en-ciel. Il va confirmer le syncrétique mélange. D'ailleurs son histoire personnelle nous mettait sur la voie. Lui a réussi en venant de là-bas.
Ce qui est critiquable, ce n'est pas le débat ici, qu'après tout l'on pourrait faire intelligemment, mais son instrumentalisation par les affects.
3. Troisième montage : gratiné... Besson est mis en situation de commenter un écran géant des "grands hommes" (et peu de femmes) qui ont "fait l'histoire de France". Mince alors. Curie, Henri IV, Molière, et les autres... Nous voici retournés au temps des manuels de Lavisse du XIXe siècle. Le "roman national". L'Histoire par le haut. Là, Besson lit ses fiches et récite (un peu maladroitement puisque cela s'est vu) les grands gestes que certains de ces génies ont réalisé. Le tout a été préparé en amont avec Arlette Chabot, le ministre vient faire sa démonstration, journaliste à l'appui. Dehors Braudel et Chaunu et Muchembled et Miquel, l'identité se conjugue avec le génie national. Quelle régression... En attendant, nouvelle caution morale apportée par l'image et les sons. Autant appeler cela un cours.
ACTE 3 : que l'émission est apaisante.
Le propos est assez vite rassurant . L'immigration est dite constitutive de la Nation. Nous sommes tous des enfants d'immigrés.
Besson vide la critique de toute caution lorsqu'il affronte Marine Le Pen. Redoutable adversaire M. Besson ? Oui, il mord aux mollets comme un pitbull. Marine Le Pen qui l'a grande en général, ne peut en placer une. L'identité n'est pas définie, on parlera de l'absentéisme de Marine LP au Parlement européen.
Diantre, mais qu'aurait pu dire Peillon ? Je n'en sais rien, et ça se trouve lui non plus. Le plateau, royal, l'était trop. On ne détrône pas un roi en exercice.
Conclusion.
Mme Chabot, faîtes des émissions sans produire d'auto-critique. Journalistes confraternels, attaquez M Peillon, mais seulement lui. Continuez ainsi, dans le soleil clair du meilleur des mondes. Avec, quand même, des nuages un peu assombris venus d'ASI...
Florian Guille
Si jamais apathie et Duhamel veulent s'indigner des mensonges de Sarkozy le lundi 25 janvier sur TF1, j'ai tout rassemblé pour eux ici: http://pythacli.chez-alice.fr/bouyguesbrother.htm
Je découvre ces séances Canal+ : j'admire Peillon de garder son calme "face" à son agité voisin qui l'invective à a peine à 5 cm de distance : bravo !
Sinon, sur le fond de ce qui s'est passé, ça me rappelle une émission (un 7-9 sur France Inter, je crois) il y a moins d'1 mois (je n'arrive pas à me rappeller de la date, si vous l'aviez se serait super !!) ou Nicolas Demorand, Thomas Legrand et Copé (?) et d'autres s'interrogeaient sur le format des interviews et du rôle de l'invité (qui (s')invite, comment on l'interroge, sur le buzz ou sur le fond, sujets abordés/ non-abordés...).
Un avant gout de ce qui s'est passé là ! *
*Désolée pour le manque de précision sur la date et les invités... c'était une émission radio très intéressante mais hélas j'ai la mémoire qui flanche (un peu)...
Sinon, sur le fond de ce qui s'est passé, ça me rappelle une émission (un 7-9 sur France Inter, je crois) il y a moins d'1 mois (je n'arrive pas à me rappeller de la date, si vous l'aviez se serait super !!) ou Nicolas Demorand, Thomas Legrand et Copé (?) et d'autres s'interrogeaient sur le format des interviews et du rôle de l'invité (qui (s')invite, comment on l'interroge, sur le buzz ou sur le fond, sujets abordés/ non-abordés...).
Un avant gout de ce qui s'est passé là ! *
*Désolée pour le manque de précision sur la date et les invités... c'était une émission radio très intéressante mais hélas j'ai la mémoire qui flanche (un peu)...
http://www.lefigaro.fr/lefigaromagazine/2010/01/23/01006-20100123ARTFIG00299--peillon-une-absence-qui-en-dit-long-.php
Du grand journalisme, vous-dis-je !
Par contre, ça serait pas mal de condamner un journal pour de telles pratiques, non ?
Du grand journalisme, vous-dis-je !
Par contre, ça serait pas mal de condamner un journal pour de telles pratiques, non ?
Chronique très intéressante et extrêmement bien rédigée. Le dernier paragraphe est magistral. Sinon, pour ce que l'on peut dire de Peillon (Daniel s'intéresse surtout aux journalistes...), lire l'article du Canard sur la question.
vous avez remarqué comment Macé-Scaron qu'on n'entend pratiquement pas durant toute l'émission n'arrive pas à en placer une? interrompu sans cesse par Apathie et Duhamel....lesquels n'ont de cesse d'interrompre ceux qui ne sont pas d'accord avec eux, Duhamel rajoute à cela une gestuelle incroyablement ridicule.tout ça au service d'un discours puéril. Houlala il a menti c'est pas beau. Et le pire c'est qu'ils arrivent certainement avec ça à convaincre une partie de l'auditoire...le mensonge en politique, excusez moi si je me répète mais j'en ris encore qu'Apathie se mette en colère parce qu'un homme politique a menti sur un sujet sans importance (sa participation à une émission de télé débile sur un débat scandaleusement inintéressant et à peine regardée par un téléspectateur sur 10) alors que chaque jour on nous sert des mensonges colossaux sur des sujets d'une importance capitale ( la santé, l'éducation, la dette etc) sans qu'Apathie n'y trouve rien à redire. Faut vraiment que la France soit en coma cérébral pour qu'on puisse voir des choses pareilles...
Je viens de lire l'excellent article de Mr DS et les commentaires (voire noms d'oiseaux) des pro ou contre la non intervention de Mr Peillon. Que l'on soit d'accord ou non sur la manière utilisée par ce dernier importe peu : le fait est que Mr Peillon a réussi à centraliser le débat sur son soit-disant "mensonge" (on se croirait aux US), alors que son souhait était de casser le débat sur l'identité nationale. On ne peut lui nier qu'il a brillamment réussi. Parce que le fond du problème est bien là, en montant une ennième émission sur ce sujet, dont les journaux télévisés nous rabâchent à longueur de journée le thème, alors que les problèmes des français sont bien plus graves, on focalise "l'objet" de tous nos malheurs sur l'immigration. Si cela n'est pas un mensonge d'Etat, alors qu'est-ce qu'un mensonge ?
Ce gouvernement ne cesse de mentir : on nous ment sur une pseudo grippe A, on nous ment sur la taxe carbone, on nous ment sur l'histoire de France, on nous ment sur les délocalisations, sur du "travail plus pour gagner (euh quoi déjà ?)", on nous ment, on nous ment à longueur de temps et voilà qu'on s'insurge parce qu'un grain de sable s'est mis dans un rouage bien huilé entre le gouvernement et l'audiovisuel.
Souvenez-vous de cette excellente journaliste Anne Sinclair à qui l'on demandait pourquoi elle n'avait jamais invité Mr Le Pen à son émission. Elle a simplement expliqué que la plus petite ouverture, quelle qu'elle soit sur les idées de ce monsieur, lui donnait une légitimité et qu'elle ne lui reconnaissait aucune légitimité. Elle avait raison, la démocratie n'a jamais autorisé quiconque à se gausser de son nom, sur le principe de l'exclusion d'un seul citoyen pour ce qu'il est, qu'il représente, qu'il pense, qu'il croit. A partir de cette analyse, ce n'est plus de la démocratie, c'est du laxisme véreux ou mieux le si dangereux pouvoir de l'inertie. A partir de ce principe, oui, Mme Chabot joue pleinement le jeu de ce gouvernement et doublement en invitant Marine le Pen, dont on connaît les sinistres positions à l'égard des étrangers.
Et c'est un fils d'immigré, qui a reçu la nationalité française par une identité de fraternité à laquelle nous sommes attachés, qui vient nous donner des leçons en France sur l'accueil des étrangers !!!
Un ami, lui aussi fils d'immigré italien, me disait récemment "avec ce débat sur l'identité nationale, c'est la France qui perd son identité". Il a bien raison. Refusons tous les débats sur ce thème et regardons les vrais problèmes de notre société gauloise, tellement mise à mal par ce petit caporal aux idées dictatoriales.
Ce gouvernement ne cesse de mentir : on nous ment sur une pseudo grippe A, on nous ment sur la taxe carbone, on nous ment sur l'histoire de France, on nous ment sur les délocalisations, sur du "travail plus pour gagner (euh quoi déjà ?)", on nous ment, on nous ment à longueur de temps et voilà qu'on s'insurge parce qu'un grain de sable s'est mis dans un rouage bien huilé entre le gouvernement et l'audiovisuel.
Souvenez-vous de cette excellente journaliste Anne Sinclair à qui l'on demandait pourquoi elle n'avait jamais invité Mr Le Pen à son émission. Elle a simplement expliqué que la plus petite ouverture, quelle qu'elle soit sur les idées de ce monsieur, lui donnait une légitimité et qu'elle ne lui reconnaissait aucune légitimité. Elle avait raison, la démocratie n'a jamais autorisé quiconque à se gausser de son nom, sur le principe de l'exclusion d'un seul citoyen pour ce qu'il est, qu'il représente, qu'il pense, qu'il croit. A partir de cette analyse, ce n'est plus de la démocratie, c'est du laxisme véreux ou mieux le si dangereux pouvoir de l'inertie. A partir de ce principe, oui, Mme Chabot joue pleinement le jeu de ce gouvernement et doublement en invitant Marine le Pen, dont on connaît les sinistres positions à l'égard des étrangers.
Et c'est un fils d'immigré, qui a reçu la nationalité française par une identité de fraternité à laquelle nous sommes attachés, qui vient nous donner des leçons en France sur l'accueil des étrangers !!!
Un ami, lui aussi fils d'immigré italien, me disait récemment "avec ce débat sur l'identité nationale, c'est la France qui perd son identité". Il a bien raison. Refusons tous les débats sur ce thème et regardons les vrais problèmes de notre société gauloise, tellement mise à mal par ce petit caporal aux idées dictatoriales.
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Bravo pour ce décryptage, qui met des mots sur mon plaisir à voir Peillon donner des coups de pieds dans le p'tit monde bien mornement aligné sur la ligne qu'il faut suivre ! Avec des journalistes aussi éminents, on sent poindre le prix Albert Londres (qui doit faire des tourniquets dans sa tombe). En voilà des collègues que vous devez redouter, Daniel !
Ils me font penser à ces caricatures de DAUMIER, une énorme tête avec un petit corps ridicule.
Il faut qu'ils arrêtent, ils vont exploser sous le poids de leur importance.
Ils me font penser à ces caricatures de DAUMIER, une énorme tête avec un petit corps ridicule.
Il faut qu'ils arrêtent, ils vont exploser sous le poids de leur importance.
J'attire votre attention sur cet article, très intelligible :
http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/vincent-peillon-l-oligarchie-68377
Ou l'on explique très clairement le geste de Peillon.
Pour le novice, comme moi, c'est aussi pratique : )
http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/vincent-peillon-l-oligarchie-68377
Ou l'on explique très clairement le geste de Peillon.
Pour le novice, comme moi, c'est aussi pratique : )
Une charge de la militante ségoléniste, mémé kamizole, contre Peillon : "Vincent peillon : l'idiot inutile du socialisme". Ou il est question de l'aspect "concerté avec Aubry et le PS" de son coup. Ainsi que de sa traitrise contre Ségolène. Les commentaires du billet sont intéressants aussi. Quand inviterez vous l'inénarable bloggueuse mémé Kamizole sur votre plateau ? Elle a surement beaucoup à nous apprendre sur Peillon !
Un débat similaire s'est tenu la semaine passée sur l'antenne de RTL dans "On refait le monde".
Joseph Macé-Scaron y rappellait le caractère particulièrement nauséeux de l'ambiance de notre pays depuis l'annonce de ce débat (même s'il ne prend pas tant que ça) et s'amusait du procès en sorcellerie fait à Peillon.
Joseph Macé-Scaron y rappellait le caractère particulièrement nauséeux de l'ambiance de notre pays depuis l'annonce de ce débat (même s'il ne prend pas tant que ça) et s'amusait du procès en sorcellerie fait à Peillon.
excellente analyse...c'est ce que j'attend d'@si. merci DS
Peillon avait raison et le timing ne pouvait être que celui là .
> Pas de participation à ce débat (un débat sur l'identité national dans les préfectures vous vous rendez compte ! pourquoi pas dans les commissariats !) : c'était une position de principe .
> Pas de possibilité pour la journaliste de se retourner et de trouver n'importe quel autre politique qui aurait servi de faire valoir à l'extrême droite et à la droite extrême représentée ce soir là .
> Pas de participation à ce débat (un débat sur l'identité national dans les préfectures vous vous rendez compte ! pourquoi pas dans les commissariats !) : c'était une position de principe .
> Pas de possibilité pour la journaliste de se retourner et de trouver n'importe quel autre politique qui aurait servi de faire valoir à l'extrême droite et à la droite extrême représentée ce soir là .
Merci pour ce papier, pour cette analyse, qui a fait bouger mes "lignes" mentales (sans forcément les fixer, mais c'est un début) alors que la manip de Peillon m'avait dans un premier temps semblée au moins aussi suspecte que maladroite.
C'est ce que j'attends d'@SI, et pourtant je ne suis habituellement pas chaud à l'idée de voir l'équipe du site prendre aussi ouvertement position sur tel ou tel sujet (bien que je partage ces positions plus que régulièrement).
C'est ce que j'attends d'@SI, et pourtant je ne suis habituellement pas chaud à l'idée de voir l'équipe du site prendre aussi ouvertement position sur tel ou tel sujet (bien que je partage ces positions plus que régulièrement).
Je ne vote, ni ne commente très très rarement les articles, mais les lis et les regarde très souvent. Formidable analyse de DS, continuez de nous éclairé, je compte partager cet article autour de moi, car primordiale.
Merci
Merci
"coup médiatique" de Peillon... peut-être, mais en avez-vous entendu parler autour de vous dans la vraie vie ?
Pas un collègue n'a mentionné cette "affaire", pas un voisin, je n'ai rien entendu de spécial au marché. En fait, comme je ne regarde pas la télé, sans @si je ne l'aurais pas su.
Est-ce que ça m'aurait manqué ?
Pas un collègue n'a mentionné cette "affaire", pas un voisin, je n'ai rien entendu de spécial au marché. En fait, comme je ne regarde pas la télé, sans @si je ne l'aurais pas su.
Est-ce que ça m'aurait manqué ?
Précisons que si cette article était un ‘‘édito’’ ou un ‘‘billet d’humeur’’ de Daniel Scheidermann, et non un ‘‘article de fond’’, je serais sûrement avec ceux qui lui disent « BRAVO » ; mais dans le ‘‘Forum des chroniques’’, je resterais sur cette position critique.
Le neuf-quinze est souvent (toujours ?) repris en chronique, mais n’est ni l’un ni l’autre.
Pour clore la polémique, si tel avait été le cas, j’aurais pu écrire :
Chabot l’arroseur arrosé par Peillon… Merci DS ce cet édito.
Voilà une remarque pertinente, que je transforme en suggestion :
Pourquoi ne pas faire une page « ÉDITO » associé à un ‘‘forum des éditos’’ ?
Arrêt sur image, pourrait confier à ses journalistes ou à des journaliste ‘‘invités’’ [dans le cas d’un ‘‘billet d’humeur’’], des « coups de gueules ».
Ouikipédons :
« Pour les publications qui font preuve d’objectivité ou de neutralité dans leurs articles, l’éditorial constitue un espace de liberté où s’exprime un certain point de vue.
Il ne faut cependant pas confondre l’éditorial avec les billets et les articles dits ‘‘de commendataire’’ ou ‘‘d’humeur’’, destinés à faire connaître les positions personnelles de son auteur, qu’il soit rédacteur en chef, grand reporter ou chroniqueur.
Ainsi, dans un éditorial, l’auteur s’exprime rarement à la première personne alors qu’il peut le faire dans un texte d’humeur ou d’opinion. »
Edit : c'est mon 2000ième message.
Le neuf-quinze est souvent (toujours ?) repris en chronique, mais n’est ni l’un ni l’autre.
Pour clore la polémique, si tel avait été le cas, j’aurais pu écrire :
Chabot l’arroseur arrosé par Peillon… Merci DS ce cet édito.
Voilà une remarque pertinente, que je transforme en suggestion :
Pourquoi ne pas faire une page « ÉDITO » associé à un ‘‘forum des éditos’’ ?
Arrêt sur image, pourrait confier à ses journalistes ou à des journaliste ‘‘invités’’ [dans le cas d’un ‘‘billet d’humeur’’], des « coups de gueules ».
Ouikipédons :
« Pour les publications qui font preuve d’objectivité ou de neutralité dans leurs articles, l’éditorial constitue un espace de liberté où s’exprime un certain point de vue.
Il ne faut cependant pas confondre l’éditorial avec les billets et les articles dits ‘‘de commendataire’’ ou ‘‘d’humeur’’, destinés à faire connaître les positions personnelles de son auteur, qu’il soit rédacteur en chef, grand reporter ou chroniqueur.
Ainsi, dans un éditorial, l’auteur s’exprime rarement à la première personne alors qu’il peut le faire dans un texte d’humeur ou d’opinion. »
Edit : c'est mon 2000ième message.
C'est dommage que cet homme ne puisse finalement pas parler.
Hammel a vraiment l'air d'un "[large]gros-con-de-PMU[/large]". (je vous laisse trouver quel homme politique a le mérite de la citation).
Hammel a vraiment l'air d'un "[large]gros-con-de-PMU[/large]". (je vous laisse trouver quel homme politique a le mérite de la citation).
À propos du « CASSE-TOI, PAUVRE CON ! »
Jean-Pierre Raffarin et la classe politique umpiste, ont eux aussi fait une « guerre des mots » et participé aux « viols des principes » :
« C’est un dialogue privé, d’homme à homme, assez direct, assez viril », expliquait dimanche Jean-Pierre Raffarin, qui s’en prenait quant à lui à… Internet, ‘‘pas forcément un progrès médiatique’’ ».
« De son côté, Brice Hortefeux estimait que ‘‘les hommes politiques ne sont pas des carpettes sur lesquelles on doit s’essuyer les pieds’’ ».
http://www.lefigaro.fr/politique/2008/02/23/01002-20080223ARTFIG00656-salon-de-l-agriculture-mouvemente-pour-sarkozy.php
Arrêt sur image, avait consacré un dossier, à ce « CASSE-TOI, PAUVRE CON ! »
La dérive comportementale décrié hier pour l’un est aujourd’hui glorifié pour un autre !
Jean-Pierre Raffarin et la classe politique umpiste, ont eux aussi fait une « guerre des mots » et participé aux « viols des principes » :
« C’est un dialogue privé, d’homme à homme, assez direct, assez viril », expliquait dimanche Jean-Pierre Raffarin, qui s’en prenait quant à lui à… Internet, ‘‘pas forcément un progrès médiatique’’ ».
« De son côté, Brice Hortefeux estimait que ‘‘les hommes politiques ne sont pas des carpettes sur lesquelles on doit s’essuyer les pieds’’ ».
http://www.lefigaro.fr/politique/2008/02/23/01002-20080223ARTFIG00656-salon-de-l-agriculture-mouvemente-pour-sarkozy.php
Arrêt sur image, avait consacré un dossier, à ce « CASSE-TOI, PAUVRE CON ! »
La dérive comportementale décrié hier pour l’un est aujourd’hui glorifié pour un autre !
Je résume [virilement à la manière Sarkozy ;-)] la pensée politico-philosophique de ce forum.
Le Principe :
« Un ‘‘con’’ [qui a raison] à le droit d’être plus ‘‘con’’ qu’un ‘‘con’’ [qui a tort] si sa ‘‘connerie’’ est justifiée. »
Le corollaire :
« De facto, dans ce cas, le ‘‘con’’ devient un Héros. »
Qu’avez-vous dit la première fois à propos de ce précédent ‘‘con’’.
Le Principe :
« Un ‘‘con’’ [qui a raison] à le droit d’être plus ‘‘con’’ qu’un ‘‘con’’ [qui a tort] si sa ‘‘connerie’’ est justifiée. »
Le corollaire :
« De facto, dans ce cas, le ‘‘con’’ devient un Héros. »
Qu’avez-vous dit la première fois à propos de ce précédent ‘‘con’’.
Bon article, merci.
"Les uns éclairent le monde, les autres le bouchent et l'obscurcissent."
Les noms, on veut les noms de ceux qui font les cons !
"Les uns éclairent le monde, les autres le bouchent et l'obscurcissent."
Les noms, on veut les noms de ceux qui font les cons !
"Voici une étude qui devrait provoquer une sérieuse introspection en France, mais qui est sortie récemment dans une grande discrétion.
Il s'agit du « Baromètre de la confiance politique », désormais annuel, du Centre d'étude de la vie politique française (Cevipof), un groupe de recherche de Sciences Po.
Ses indications sont accablantes pour la classe politique, mais aussi pour les médias, et elles sont pessimistes sur l'avenir du pays."
L'article et le pdf de l'étude sont sur Rue 89.
Les français font encore moins confiance aux médias qu'aux banques.
Les résultats de l'étude sont intéressants à consulter.
On y apprend, entre autres, que 67% des français regardent les infos sur TF1 ou FR2 !
Il s'agit du « Baromètre de la confiance politique », désormais annuel, du Centre d'étude de la vie politique française (Cevipof), un groupe de recherche de Sciences Po.
Ses indications sont accablantes pour la classe politique, mais aussi pour les médias, et elles sont pessimistes sur l'avenir du pays."
L'article et le pdf de l'étude sont sur Rue 89.
Les français font encore moins confiance aux médias qu'aux banques.
Les résultats de l'étude sont intéressants à consulter.
On y apprend, entre autres, que 67% des français regardent les infos sur TF1 ou FR2 !
Quelqu'un rappelait ci-dessus (j'ai égaré le message et l'auteur au fil de ma lecture, toutes mes excuses) que quand J.-L. Mélenchon s'était énervé lors du (seul et unique) débat précédent les Européennes -celui où Bayrou fit un "coup" en agressant D. Cohn-Bendit- parce qu'il (Mélenchon) était relegué à une petite table et en fin d'émission, cela n'avait eu qu'un faible, très faible, retentissement médiatique. J'ajoute que cela n'avait pas fait ciller M'âm Chabot. Et que des chroniqueurs politiques sur ergots, on n'en vit point !
On pourra gloser éternellement sur les motivations profondes de Peillon, ses ambitions, sa réflexion ou son absence, sa considération pour l'opinion/le service/ l'intérêt publics ou son absence... Reste que le "coup" de Peillon triomphe là où les coups de sang en plateau d'un Mélenchon (ou d'autres) échouent: il grippe un instant la machinerie médiatique et oblige à une remise en question.
Je n'ai aucune illusion, je pense que cette remise en question est purement ponctuelle et partielle. Mais elle se fait si rare qu'il faut la chérir.
Et, bien sûr, merci pour cette chronique !
On pourra gloser éternellement sur les motivations profondes de Peillon, ses ambitions, sa réflexion ou son absence, sa considération pour l'opinion/le service/ l'intérêt publics ou son absence... Reste que le "coup" de Peillon triomphe là où les coups de sang en plateau d'un Mélenchon (ou d'autres) échouent: il grippe un instant la machinerie médiatique et oblige à une remise en question.
Je n'ai aucune illusion, je pense que cette remise en question est purement ponctuelle et partielle. Mais elle se fait si rare qu'il faut la chérir.
Et, bien sûr, merci pour cette chronique !
J'espere que vous ne vous arreterez pas en si bon chemin et que cette affaire sera le sujet de la prochaine emission.
En particulier j'aimerais des details qui m'expliquent en quoi cette emission de F2 aurait "servi la soupe" a Besson, ainsi qu'un retour sur les precedentes emissions: frequence d'invitation pouvoir vs opposition, quand le pouvoir est invite, comment l'emission est-elle construite pour lui "servir la soupe", etc. Si vous m'entendez...
En particulier j'aimerais des details qui m'expliquent en quoi cette emission de F2 aurait "servi la soupe" a Besson, ainsi qu'un retour sur les precedentes emissions: frequence d'invitation pouvoir vs opposition, quand le pouvoir est invite, comment l'emission est-elle construite pour lui "servir la soupe", etc. Si vous m'entendez...
Je remarque que beaucoup ici adorent se faire enfumer par la Telé d'état qui offre une tribune à Besson en l'opposant à pire que lui.J'observe que beaucoup n'ont rien compris et crachent sur Peillon avec une haine excessive.Encore plus qu'avant,je pense qu'il a bien fait.Je maintiens que le comportement d'Apathie et Duhamel était inqualifiable.
Je sursaute en voyant que cet article fait partie d'un dossier intitulé "Peillon découvre les médias", dont la courte description nous dit notamment que "Vincent Peillon s'est fait confisquer par Royal une réunion politique". Un monument de naïveté.
Premièrement, êtes vous bien surs que Peillon s'est fait confisquer quoi que ce soit par Royal ? Lors de votre émission abordant le clash Royal / Peillon, un évènement essentiel du déroulement de ce clash vous a échappé.
1° Peillon annonce qu'il organisera un meeting de "rassemblement", dans la continuité de l'atelier d'été du courant "espoir à gauche", avec les intervenants de ces ateliers d'été, avec les moyens financiers du courant (Pierre Bergé), et en invitant à ce meeting les militants du courant.
2° Ségolène annonce qu'elle se rendra à ce meeting. Jusque là, rien qui soit susceptible d'attirer l'attention des médias, puisque Ségolène est leader du courant "espoir à gauche".
3° Quelques jours avant le meeting, Peillon manisfeste publiquement, et violement, qu'il serait mécontent que Ségolène se rende au meeting du "rassemblement". Lors d'une interview qu'il donne sur Europe 1 à Askolovitch. C'est cet évènement qui vous a échappé.
4° Ségolène se rend au meeting du "rassemblement". Les médias l'attendent dès sa sortie du TGV en gare de Dijon. Croyez vous qu'ils auraient été si nombreux, si Peillon n'avait pas affirmé publiquement que la venue de Ségolène était indésirable ?
5° Peillon affirme a nouveau publiquement qu'il est mécontent que Ségolène se soit rendue au meeting. Ces paroles seront rapportées le lendemain matin sur les radios.
C'est donc Peillon qui a créé le buzz, en manifestant publiquement avant que Ségolène vienne au meeting, et après qu'elle ait annoncé sa venue, que sa présence était indésirable.
D'autre part, les arguments de Peillon pour expliquer pourquoi la présence de Ségolène est indésirable, c'est du baratin chateau Peillon grand cru. On trouve en effet dans ces arguments :
1° des faits absolument invérifiables. Bayrou l'aurait appelé pour lui demander s'il pourrait venir au meeting, et Peillon lui aurait répondu par la négative.
2° une fondation tortueuse sur des grands principes, digne du philosophe, capable de trouver des justifications à tout et n'importe quoi, capable donc de justifier tout ce qui l'arrange. Il ne faudrait pas que Ségolène vienne parceque le "rassemblement" deviendrait alors un meeting de soutien à une personne, plutot qu'un meeting de réflexion sur un projet. En quoi la présence de Ségolène empèche-t-elle la réflexion des participants au meeting ? Mais aussi, est-ce vraiment lors des 3 meetings de Peillon, que peut se construire un grand projet pour la France ? Ne serait-ce pas plutot, lors de nombreuses réunions de militants, par le travail de nombreux intellectuels, par le travail de tous les élus sur le terrain ?
Bref, des bobards sur les faits, et une fondation tortueuse sur des grands principes, deux ingrédients que vous pourrez retrouver dans les autres baratins de Peillon. Avec toujours ce ton si touchant de "saint ni touche".
Deuxièmement, le titre "Peillon découvre les médias". Peillon est un magicien de la parole, un magicien du buzz. Il ne découvre pas les médias, il les manipule en expert. Il parvient même à tromper @si, c'est dire !
Premièrement, êtes vous bien surs que Peillon s'est fait confisquer quoi que ce soit par Royal ? Lors de votre émission abordant le clash Royal / Peillon, un évènement essentiel du déroulement de ce clash vous a échappé.
1° Peillon annonce qu'il organisera un meeting de "rassemblement", dans la continuité de l'atelier d'été du courant "espoir à gauche", avec les intervenants de ces ateliers d'été, avec les moyens financiers du courant (Pierre Bergé), et en invitant à ce meeting les militants du courant.
2° Ségolène annonce qu'elle se rendra à ce meeting. Jusque là, rien qui soit susceptible d'attirer l'attention des médias, puisque Ségolène est leader du courant "espoir à gauche".
3° Quelques jours avant le meeting, Peillon manisfeste publiquement, et violement, qu'il serait mécontent que Ségolène se rende au meeting du "rassemblement". Lors d'une interview qu'il donne sur Europe 1 à Askolovitch. C'est cet évènement qui vous a échappé.
4° Ségolène se rend au meeting du "rassemblement". Les médias l'attendent dès sa sortie du TGV en gare de Dijon. Croyez vous qu'ils auraient été si nombreux, si Peillon n'avait pas affirmé publiquement que la venue de Ségolène était indésirable ?
5° Peillon affirme a nouveau publiquement qu'il est mécontent que Ségolène se soit rendue au meeting. Ces paroles seront rapportées le lendemain matin sur les radios.
C'est donc Peillon qui a créé le buzz, en manifestant publiquement avant que Ségolène vienne au meeting, et après qu'elle ait annoncé sa venue, que sa présence était indésirable.
D'autre part, les arguments de Peillon pour expliquer pourquoi la présence de Ségolène est indésirable, c'est du baratin chateau Peillon grand cru. On trouve en effet dans ces arguments :
1° des faits absolument invérifiables. Bayrou l'aurait appelé pour lui demander s'il pourrait venir au meeting, et Peillon lui aurait répondu par la négative.
2° une fondation tortueuse sur des grands principes, digne du philosophe, capable de trouver des justifications à tout et n'importe quoi, capable donc de justifier tout ce qui l'arrange. Il ne faudrait pas que Ségolène vienne parceque le "rassemblement" deviendrait alors un meeting de soutien à une personne, plutot qu'un meeting de réflexion sur un projet. En quoi la présence de Ségolène empèche-t-elle la réflexion des participants au meeting ? Mais aussi, est-ce vraiment lors des 3 meetings de Peillon, que peut se construire un grand projet pour la France ? Ne serait-ce pas plutot, lors de nombreuses réunions de militants, par le travail de nombreux intellectuels, par le travail de tous les élus sur le terrain ?
Bref, des bobards sur les faits, et une fondation tortueuse sur des grands principes, deux ingrédients que vous pourrez retrouver dans les autres baratins de Peillon. Avec toujours ce ton si touchant de "saint ni touche".
Deuxièmement, le titre "Peillon découvre les médias". Peillon est un magicien de la parole, un magicien du buzz. Il ne découvre pas les médias, il les manipule en expert. Il parvient même à tromper @si, c'est dire !
Tsss, ce Duhamel, même pas solidaire de son copain Aphatie pour cette.... ce...... truc.
Merci Daniel pour cet article, bonne analyse de la situation. Peillon, grâce à ce coup d'éclat, vient de déclarer les hostilités à la nomenklatura médiatique français, et il a certainement gagné là la sympathie de beaucoup de gens à gauche. Franchement bien joué pour s'imposer à terme comme figure incontournable de l'opposition.
Concernant Duhamel, voici la vidéo qui vient d'être mise en ligne sur le Post
http://www.lepost.fr/article/2010/01/17/1891972_quand-alain-duhamel-trouvait-que-la-censure-a-la-tele-c
http://www.lepost.fr/article/2010/01/17/1891972_quand-alain-duhamel-trouvait-que-la-censure-a-la-tele-c
Le coup de pied dans la fourmilière médiatique est jubilatoire.
Mais il est vraissemblable que Peillon, magicien de la parole, des coup médiatiques, soit aussi une fripouille. Peillon a provoqué un premier coup médiatique avec son "rassemblement" de Dijon, la "psychiatrie lourde", etc... Certains disent qu'il a jadis trahi le courant qu'il menait avec Montebourg, et qu'avec le "rassemblement" de Dijon il a trahi le courant qu'il menait avec Ségolène. Peillon parle, parle, parfois de "poissons volants", mais ne baratine-t-il pas souvent ? Ainsi il y a un premier paradoxe : le coup médiatique de Peillon est jubilatoire, mais si on le regarde objectivement, l'homme qui a fait le coup est peut-être une fripouille, et ce qu'il dit est peut-être du baratin.
Par ailleurs, il ne s'agit que d'un coup médiatique. Ce n'est pas une action concertée par des militants, un véritable mouvement d'émancipation de la population. Ce n'est pas non plus un moment où on aborde des sujets importants, où on construit un projet de société.
N'y a-t-il donc pas un certain danger, de s'emballer pour un homme politique dont on est pas assuré de l'honnêteté ? Un danger de ne pas s'emballer pour un projet qu'il nous propose, mais seulement pour son talent de faire le buzz, et de nous faire jubiler en donnant dans la fourmilière médiatique les coups de pieds que nous voudrions donner nous mêmes ? N'est-ce pas ainsi qu'a été élu Sarkozy, l'agitateur médiatique, et celui qui donnait des coups de pieds dans les tabous prétendument "bien pensants" ?
Mais il est vraissemblable que Peillon, magicien de la parole, des coup médiatiques, soit aussi une fripouille. Peillon a provoqué un premier coup médiatique avec son "rassemblement" de Dijon, la "psychiatrie lourde", etc... Certains disent qu'il a jadis trahi le courant qu'il menait avec Montebourg, et qu'avec le "rassemblement" de Dijon il a trahi le courant qu'il menait avec Ségolène. Peillon parle, parle, parfois de "poissons volants", mais ne baratine-t-il pas souvent ? Ainsi il y a un premier paradoxe : le coup médiatique de Peillon est jubilatoire, mais si on le regarde objectivement, l'homme qui a fait le coup est peut-être une fripouille, et ce qu'il dit est peut-être du baratin.
Par ailleurs, il ne s'agit que d'un coup médiatique. Ce n'est pas une action concertée par des militants, un véritable mouvement d'émancipation de la population. Ce n'est pas non plus un moment où on aborde des sujets importants, où on construit un projet de société.
N'y a-t-il donc pas un certain danger, de s'emballer pour un homme politique dont on est pas assuré de l'honnêteté ? Un danger de ne pas s'emballer pour un projet qu'il nous propose, mais seulement pour son talent de faire le buzz, et de nous faire jubiler en donnant dans la fourmilière médiatique les coups de pieds que nous voudrions donner nous mêmes ? N'est-ce pas ainsi qu'a été élu Sarkozy, l'agitateur médiatique, et celui qui donnait des coups de pieds dans les tabous prétendument "bien pensants" ?
Une critique sur la forme : j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans cette chronique parce que je ne savais pas exactement qui sont Apathie et Duhamel (il y a d'ailleurs plusieurs journalistes nommés Duhamel, et en l'absence du prénom...) et même en regardant l'extrait du Post j'ai eu du mal à situer tout ce petit monde. Quant à l'histoire du congrès de Valence, elle est incompréhensible pour qui n'était pas en âge de voter en 1981. Vous êtes bien plus didactique d'habitude, et c'est pour ça qu'on vous aime.
Quant au fond, bravo.
Quant au fond, bravo.
Excellente chronique.
Merci Daniel pour cet exercice de réflexivité professionnelle. Bientôt vous ferez rougir Chomsky, Boltanski ou plus proche Sébastien Fontenelle, héhéhé. ;-)
Merci Daniel pour cet exercice de réflexivité professionnelle. Bientôt vous ferez rougir Chomsky, Boltanski ou plus proche Sébastien Fontenelle, héhéhé. ;-)
Cela donne une image DÉ-PLO-RABLE des journalistes et des médias. Je suis hérissé.
Pourquoi ne pas faire une pétition pour la démission de Chabot ?
Pour commencer.
Pourquoi ne pas faire une pétition pour la démission de Chabot ?
Pour commencer.
Je trouve qu'il a très bien fait.
Beaucoup ici l'accusent d'avoir échappé au débat... Mais ne prennent pas en compte que cette émission au format bien particulier, et organisée pour mettre en valeur Mr Besson, n'était pas un débat.
La télévision, et en tant qu'@sinaute, je pense ne rien apprendre, n'est pas ou très peu propice au débat : quand on ne prépare pas les questions ou le publique, n'offre pas une tribune (en échange d'un peu d'audience, bénéfices partagés), et bien le format, toujours trop court, et jamais bien encadré par le présentateur (je ne parle plus de journalisme à ce niveau) ne permet jamais que d'effleurer les questions. Il ne s'agit pas de donner l'illusion de la contradiction en posant des questions inutiles (Mr Pujadas connaît bien), mais bien de pouvoir regarder, en tant que journaliste, un homme politique dans les yeux en lui disant qu'il ment, et pourquoi.
Cette émission de Mme Chabot était de la promotion gouvernementale (avec de ces "journalistes" si prompts à changer de chemise comme de gouvernement, des amis des puissant en somme), et en aucun cas un débat.
Il s'agissait de faire passer Mr Besson pour le gentil (bonne bouille hein), le gentil mais ferme, face à un "gauchiste" irresponsable, et une vilaine Marine Lepen. Le même qui parlait de discours nauséabond et xénophobe, alors qu'il était au PS.
Quelle liberté avait Mr Peillon ? Lancer trois tacles, digne de Mme Royal, pour faire parler de lui (avec succès, mais sans réel résultats, pour l'opinion publique) ? Balancer des phrases toutes faites ? Oui sans doute. De quoi ne pas toucher le fond (du problème, mais sans doute du ravin par contre), face à une émission qui sait très bien ce qu'elle fait.
S'il n'avait pas agi de la sorte, on aurait trouvé un autre PS, moins regardant pour faire le sale boulot (non pas débattre mais servir de caution).
L'apparence du débat n'est pas le débat.
Vincent Peillon a mis une barre de fer dans les rouages bien huilés de la soupe qu'on sert aux français, chaque jour, que ce soit à la TV, à la radio ou dans un grand nombre de journaux.
Il a brisé un système dans lequel des "journalistes" se prennent pour un 4ème pouvoir, mais n'en n'ont hélas, ni vraiment l'envie, ni les capacités.
Par contre, les personnes qui ont souffert de cette manoeuvre, sont également celles qui restent en place, et touchent des millions de personnes.
Forcément, ça aide à faire pencher la balance en sa faveur.
Le bénéfice pour Mr Peillon me semble faible (à part pour des gens déjà convaincu, ce qui n'est, politiquement, pas très utile), voir même dangereux (le courage n'est pas l'apanage du monde politique, surtout quand il vit de la soupe ici critiquée).
Cependant, même si dans l'absolu, Vincent Peillon a mal agit (mais dans l'absolu... je crois que les "victimes" de son coup sont également une catastrophe nationale multirécidiviste), dans les faits selon moi, c'est admirable.
Beaucoup ici l'accusent d'avoir échappé au débat... Mais ne prennent pas en compte que cette émission au format bien particulier, et organisée pour mettre en valeur Mr Besson, n'était pas un débat.
La télévision, et en tant qu'@sinaute, je pense ne rien apprendre, n'est pas ou très peu propice au débat : quand on ne prépare pas les questions ou le publique, n'offre pas une tribune (en échange d'un peu d'audience, bénéfices partagés), et bien le format, toujours trop court, et jamais bien encadré par le présentateur (je ne parle plus de journalisme à ce niveau) ne permet jamais que d'effleurer les questions. Il ne s'agit pas de donner l'illusion de la contradiction en posant des questions inutiles (Mr Pujadas connaît bien), mais bien de pouvoir regarder, en tant que journaliste, un homme politique dans les yeux en lui disant qu'il ment, et pourquoi.
Cette émission de Mme Chabot était de la promotion gouvernementale (avec de ces "journalistes" si prompts à changer de chemise comme de gouvernement, des amis des puissant en somme), et en aucun cas un débat.
Il s'agissait de faire passer Mr Besson pour le gentil (bonne bouille hein), le gentil mais ferme, face à un "gauchiste" irresponsable, et une vilaine Marine Lepen. Le même qui parlait de discours nauséabond et xénophobe, alors qu'il était au PS.
Quelle liberté avait Mr Peillon ? Lancer trois tacles, digne de Mme Royal, pour faire parler de lui (avec succès, mais sans réel résultats, pour l'opinion publique) ? Balancer des phrases toutes faites ? Oui sans doute. De quoi ne pas toucher le fond (du problème, mais sans doute du ravin par contre), face à une émission qui sait très bien ce qu'elle fait.
S'il n'avait pas agi de la sorte, on aurait trouvé un autre PS, moins regardant pour faire le sale boulot (non pas débattre mais servir de caution).
L'apparence du débat n'est pas le débat.
Vincent Peillon a mis une barre de fer dans les rouages bien huilés de la soupe qu'on sert aux français, chaque jour, que ce soit à la TV, à la radio ou dans un grand nombre de journaux.
Il a brisé un système dans lequel des "journalistes" se prennent pour un 4ème pouvoir, mais n'en n'ont hélas, ni vraiment l'envie, ni les capacités.
Par contre, les personnes qui ont souffert de cette manoeuvre, sont également celles qui restent en place, et touchent des millions de personnes.
Forcément, ça aide à faire pencher la balance en sa faveur.
Le bénéfice pour Mr Peillon me semble faible (à part pour des gens déjà convaincu, ce qui n'est, politiquement, pas très utile), voir même dangereux (le courage n'est pas l'apanage du monde politique, surtout quand il vit de la soupe ici critiquée).
Cependant, même si dans l'absolu, Vincent Peillon a mal agit (mais dans l'absolu... je crois que les "victimes" de son coup sont également une catastrophe nationale multirécidiviste), dans les faits selon moi, c'est admirable.
Dans son billet du jour, Bruno Roger-Petit revient sur « la meute des audiovisuelocrates » en général et Alain Duhamel en particulier en diffusant la fameuse sortie de Clavel en direct à la téloche en 71 mais surtout le mot d’explication de l' éditocrate en herbe qui l’a suivie.
Cette phrase : « Un journaliste qui accepte la censure à trente ans, à un âge où en général on est plus tenté par la "rebel attitude" qu'à 50 ou 60 ans, c'est quand même inquiétant pour la suite de sa carrière question indépendance, liberté tout ça? Non? » m’a fait comprendre pourquoi ce type semble ne pas vieillir malgré son âge, c’est parce qu’étant jeune il était déjà vieux.
Cette phrase : « Un journaliste qui accepte la censure à trente ans, à un âge où en général on est plus tenté par la "rebel attitude" qu'à 50 ou 60 ans, c'est quand même inquiétant pour la suite de sa carrière question indépendance, liberté tout ça? Non? » m’a fait comprendre pourquoi ce type semble ne pas vieillir malgré son âge, c’est parce qu’étant jeune il était déjà vieux.
Bonjour à tous. Simplement pour dire à Mr Peillon via arrêt sur image : Que s'il n'a rien à dire, ou pas assez d'énergie pour débattre ( C'est pourtant son métier) dans notre société démocratique , qu'il l'annonce clairement . Ca peut aider de ne rien dire quand on parle trop. On évite ainsi de dire n'importe quoi. Pour faire court ,aprés tout ce qui c'est dit , et chacun a son opinion respectable , il a refusé de faire son job pour lequel il est grassement payé. Et il a voulu briller le lendemain sur canal, mais il s'est vautré grave.
Bravo Daniel, ça fait du bien de lire une analyse aussi intelligente, et courageuse. (Voir le dernier paragraphe.)
On se sent moins seul.
On se sent moins seul.
Bonjour Daniel. S, pour une fois je ne partage pas du tout votre avis, je pense meme que vous avez ecrit votre chronique dans la precipitation sans trop y reflechir, car tout de meme, un mensonge reste un mensonge meme si on lui cherche toutes les justifications possibles et imaginables, le fait qu'il etait destiné à etre divulgué ne l'excuse en rien( tiens cela me rappelle un certain president pour qui la transparence est un argument en soi, combien de fois ai je entendu Alain Duhamel s'extasier devant reformes sarkozy au motif qu'elles seraient transparentes?).
Mensonges de "l'ombre" contre mensonges "de lumiere" dites vous, à la limite je prefere le premier car le second est volontairement cinique, decomplexé et sarkozyen pour tout dire. Oui il faut s'attaquer au systeme mediatique mais ne cedons pas à la facilité, tous les coups ne sont pas permis, parcequ'il ya des principes, parceque j'ai une haute idée de la gauche et parceque la fin ne justifie pas les moyens.
Depuis l'episode de Dijon et sa sortie à la frederique Lefebvre contre S. Royal ( à ce propos son passage sur @si ne m'a pas du tout convaincu, pire il s'etonnait que sa proposition sur les heures de travail à l'ecole n'aient pas provoqué un scandale avec les syndicats d'enseignants et donc du bruit mediatique!) jusqu'a cet episode pas tres glorieux pour la gauche, Vincent Peillon que je comptais parmis l'un des ceux pour qui il vaille encore d'etre socialiste et d'avoir encore des raisons d'esperer de la gauche me deçois atrocement.
Mensonges de "l'ombre" contre mensonges "de lumiere" dites vous, à la limite je prefere le premier car le second est volontairement cinique, decomplexé et sarkozyen pour tout dire. Oui il faut s'attaquer au systeme mediatique mais ne cedons pas à la facilité, tous les coups ne sont pas permis, parcequ'il ya des principes, parceque j'ai une haute idée de la gauche et parceque la fin ne justifie pas les moyens.
Depuis l'episode de Dijon et sa sortie à la frederique Lefebvre contre S. Royal ( à ce propos son passage sur @si ne m'a pas du tout convaincu, pire il s'etonnait que sa proposition sur les heures de travail à l'ecole n'aient pas provoqué un scandale avec les syndicats d'enseignants et donc du bruit mediatique!) jusqu'a cet episode pas tres glorieux pour la gauche, Vincent Peillon que je comptais parmis l'un des ceux pour qui il vaille encore d'etre socialiste et d'avoir encore des raisons d'esperer de la gauche me deçois atrocement.
Si Mr Peillon n'apprécie pas Mme Chabot et son émission il pouvait le lui dire avant. Préparer et accomplir son coup médiatique est digne de sa rivale du PS. Ceci m'a montré que les têtes de liste du parti socialiste actuel ne sont pas vraiment pas dignes de leurs ambitions.
Le papier de Daniel Schneidermann me déçoit. Taper sur les médias c'est bien, mais encore faut' il le faire lorsque c'est vraiment justifié. La parole donnée est trop importante pour qu'elle soit bafouée. Mr Meillon pouvait venir sur la plateau de "A vous de juger" et faire un éclat vis-à-vis de Mr Besson, Mme Chabot ou France 2 en général. Il n'aurait pas renié sa parole donnée le matin.
Au leu de cela il fait son "coup de pub" et demande la démission de Mme Chabot. Pourtant, au final, elle doit être une bonne journaliste puisqu'elle se fait "engueuler" par le Président de la République et "renvoyer" par un leader de l'opposition.
Le papier de Daniel Schneidermann me déçoit. Taper sur les médias c'est bien, mais encore faut' il le faire lorsque c'est vraiment justifié. La parole donnée est trop importante pour qu'elle soit bafouée. Mr Meillon pouvait venir sur la plateau de "A vous de juger" et faire un éclat vis-à-vis de Mr Besson, Mme Chabot ou France 2 en général. Il n'aurait pas renié sa parole donnée le matin.
Au leu de cela il fait son "coup de pub" et demande la démission de Mme Chabot. Pourtant, au final, elle doit être une bonne journaliste puisqu'elle se fait "engueuler" par le Président de la République et "renvoyer" par un leader de l'opposition.
Eh bien Daniel, vous avez bouffé du lion !
Cela dit j'approuve totalement le propos de votre chronique. Risible en effet la colère de ces deux médiacrates, quand ils occupent une place centrale dans un système médiatique qui autorise le mensonge politique et même l'encourage en ne le dénonçant pas. Vous citez Sarkozy au mur de Berlin et l'affaire Hortefeux, les exemples ne manquent pas. Pour ma part je rappellerais volontiers le "j'écoute, mais je ne tiens pas compte" de Sarkozy devenu une semaine plus tard "j'écoute et je tiens compte" sans que ces médiacrates ne s'en offusquent. On accorderait quelque crédit à leur théâtrale indignation s'ils n'avaient à tant d'occasion cautionné par leur silence ou leur mauvaise foi des mensonges politiques bien plus choquants que celui de Peillon. Duhamel a même osé mettre en cause internet dans l'affaire Hortefeux ! Couvrir un mensonge raciste ne semble donc pas émouvoir ce dernier. Une attaque contre les arabes pèse beaucoup moins qu'une remise en cause du fonctionnement des grands médias audiovisuels dans la hiérarchie duhamélienne de l'indignation. Nous n'avons décidément pas les mêmes valeurs.
Cela dit j'approuve totalement le propos de votre chronique. Risible en effet la colère de ces deux médiacrates, quand ils occupent une place centrale dans un système médiatique qui autorise le mensonge politique et même l'encourage en ne le dénonçant pas. Vous citez Sarkozy au mur de Berlin et l'affaire Hortefeux, les exemples ne manquent pas. Pour ma part je rappellerais volontiers le "j'écoute, mais je ne tiens pas compte" de Sarkozy devenu une semaine plus tard "j'écoute et je tiens compte" sans que ces médiacrates ne s'en offusquent. On accorderait quelque crédit à leur théâtrale indignation s'ils n'avaient à tant d'occasion cautionné par leur silence ou leur mauvaise foi des mensonges politiques bien plus choquants que celui de Peillon. Duhamel a même osé mettre en cause internet dans l'affaire Hortefeux ! Couvrir un mensonge raciste ne semble donc pas émouvoir ce dernier. Une attaque contre les arabes pèse beaucoup moins qu'une remise en cause du fonctionnement des grands médias audiovisuels dans la hiérarchie duhamélienne de l'indignation. Nous n'avons décidément pas les mêmes valeurs.
Démission de Chabot, " ... tenant sa légitimité d'un PDG lui-même nommé par cette farce, qui s'appelle le CSA."
Sauf erreur de ma part , depuis la LOI organique n° 2009-257 du 5 mars 2009 , le président de France Télévision est nommé ( et donc remercié ) par le président de la république après avis des commissions ad'hoc du parlement. (...en fait d'avis c'est plutôt un droit de véto très hypothétique ... )
Dès lors ,même si on n'est pas d'accord avec cette ingérence du politique sur les médias (et c'était déjà vrai que le CSA était une farce) , comment s'étonner qu'un parlementaire donne son avis sur ce que doit faire ou ne pas faire de Carolis.
En tous cas ceux qui ont applaudi cette loi sarkozyste sont très très mal placés pour critiquer Peillon sur ce point.
Sauf erreur de ma part , depuis la LOI organique n° 2009-257 du 5 mars 2009 , le président de France Télévision est nommé ( et donc remercié ) par le président de la république après avis des commissions ad'hoc du parlement. (...en fait d'avis c'est plutôt un droit de véto très hypothétique ... )
Dès lors ,même si on n'est pas d'accord avec cette ingérence du politique sur les médias (et c'était déjà vrai que le CSA était une farce) , comment s'étonner qu'un parlementaire donne son avis sur ce que doit faire ou ne pas faire de Carolis.
En tous cas ceux qui ont applaudi cette loi sarkozyste sont très très mal placés pour critiquer Peillon sur ce point.
Peillon n'est pas ma tasse de thé,c'est peu de le dire. Aussi ne voulais-je pas vous lire sur ce sujet. Hé bien, cela m'aurait manqué.
Merci Daniel; je sais que mes sous servent à quelque chose!
Il faut absolument passer ce texte en accès libre.
Merci Daniel; je sais que mes sous servent à quelque chose!
Il faut absolument passer ce texte en accès libre.
Je n'apprécie pas particulièrement Peillon d'habitude. Justement un animal médiatique qui s'intéresse beaucoup trop à son image et très peu à ses électeurs.
Mais sur ce coup là, il a été bien inspiré. La télévision et ceux qui la dirige sont le plus grand pouvoir déstructurant de la société. Il est temps que les politiques s'en rendent compte et agisse en conséquence ... c'est à dire, en ne tenant plus compte de leur avis.
Le geste aurait quand même eu plus de classe si Peillon s'était rendu sur le plateau, ayant préparé une petite allocution qu'il aurait lu, puis, sans laisser les moyens à Chabot de le retenir, avait claqué la porte ... Mais pour ça, il faut être prêt à la guerre avec elle et les autres de son espèce, et je ne suis pas persuadé qu'il en soit là. Pourtant, le PS, s'il veut s'en sortir, ne ferra pas l'économie d'une guerre avec le clergé de la TV.
Mais sur ce coup là, il a été bien inspiré. La télévision et ceux qui la dirige sont le plus grand pouvoir déstructurant de la société. Il est temps que les politiques s'en rendent compte et agisse en conséquence ... c'est à dire, en ne tenant plus compte de leur avis.
Le geste aurait quand même eu plus de classe si Peillon s'était rendu sur le plateau, ayant préparé une petite allocution qu'il aurait lu, puis, sans laisser les moyens à Chabot de le retenir, avait claqué la porte ... Mais pour ça, il faut être prêt à la guerre avec elle et les autres de son espèce, et je ne suis pas persuadé qu'il en soit là. Pourtant, le PS, s'il veut s'en sortir, ne ferra pas l'économie d'une guerre avec le clergé de la TV.
Merci, Bravo, vous faites un beau métier, longue vie au journalisme et à la liberté de la presse !
Bonjour,
On parle beaucoup du trio (Chabot-Apathie-Duhamel) d'organisateurs d'émissions truquées mais il ne faudrait pas oublier Calvi qui avec son C'est dans l'air excelle.
C'est vraiment l'exemple d'émission hypnotisante (propagande) car beaucoup de gens autour de moi l'apprécient sans se rendre compte qu'elle véhicule des idées libérales sous couvert de débat contradictoire (1 pauvre bougre face à 3 procureurs bien trempés).
Cet été, Frédéric Lordon s'était déjà expliqué sur le rouleau compresseur du TINA (There Is No Alternative)
On parle beaucoup du trio (Chabot-Apathie-Duhamel) d'organisateurs d'émissions truquées mais il ne faudrait pas oublier Calvi qui avec son C'est dans l'air excelle.
C'est vraiment l'exemple d'émission hypnotisante (propagande) car beaucoup de gens autour de moi l'apprécient sans se rendre compte qu'elle véhicule des idées libérales sous couvert de débat contradictoire (1 pauvre bougre face à 3 procureurs bien trempés).
Cet été, Frédéric Lordon s'était déjà expliqué sur le rouleau compresseur du TINA (There Is No Alternative)
EXCELLENT ! Daniel, cet article est tout simplement excellent !
Il est grand temps qu'en France, ce carcan médiatique explose, il est unique dans l'Europe dite "démocratique", unique !
Il faudrait que les citoyens, tous ensemble, demandent la démission de ces affidés des pouvoirs parisiens qui font "l'information". Il est plus qu'urgent de dire ce qui se passe vraiment. Votre article fait un bien énorme et je vous en remercie.
Je rappelle mon message sur ce site, où je parlais de l'anomalie française dans le monde démocratique avec des exemples chiffrés:
http://www.arretsurimages.net/forum/read.php?3,1035443,1035443#msg-1035443 écrit le 16:27 le 09/01/2010 et je renvoie à cet article de blog "Contre la concentration des médias et pour un nouveau modèle économque" et également à ses 8 commentaires
Il y a beaucoup à faire pour des citoyens éveillés et habitués à d'autres pratiques en Europe démocratique...
Il est grand temps qu'en France, ce carcan médiatique explose, il est unique dans l'Europe dite "démocratique", unique !
Il faudrait que les citoyens, tous ensemble, demandent la démission de ces affidés des pouvoirs parisiens qui font "l'information". Il est plus qu'urgent de dire ce qui se passe vraiment. Votre article fait un bien énorme et je vous en remercie.
Je rappelle mon message sur ce site, où je parlais de l'anomalie française dans le monde démocratique avec des exemples chiffrés:
http://www.arretsurimages.net/forum/read.php?3,1035443,1035443#msg-1035443 écrit le 16:27 le 09/01/2010 et je renvoie à cet article de blog "Contre la concentration des médias et pour un nouveau modèle économque" et également à ses 8 commentaires
Il y a beaucoup à faire pour des citoyens éveillés et habitués à d'autres pratiques en Europe démocratique...
bonjour
excellent commentaire de DS
V Peillon a eu une excellente attitude et le courage de venir l'expliquer devant le "tribunal des penseurs de la bonne conduite médiatique"
ça c'est de la responsabilité politique : frapper au point faible de certains médias , leur orgueil
merci à DS et felicitations à VP
amicalement
excellent commentaire de DS
V Peillon a eu une excellente attitude et le courage de venir l'expliquer devant le "tribunal des penseurs de la bonne conduite médiatique"
ça c'est de la responsabilité politique : frapper au point faible de certains médias , leur orgueil
merci à DS et felicitations à VP
amicalement
J'ajoute une contribution parfaitement annexe et inutile au débat.
Que se serait-il passé si cela n'avait pas été Peillon, mais Royal ?
Imaginons :
1° que les réactions auraient été les mêmes :("menteuse" ! "dissimulatrice" ! Duhamel qui bobmbe le torse, Aphatie qui point le doigt) : je vois d'ici les féministes de garde rugir : attaque classique, la femme est dissimulatrice. Et moyez le machisme de ce torse; et le phallisme de ce doigt.
2° que les réactions auraient été différentes : Frédéric Lefebvre en appelant à la psychiatrie, Jean-François Copé se prenant la tête dans les mains, Xavier Bertrand balayant l'anecodte d'un revers de la main. Tiens, oui, deux types de réactions différentes... eh, eh...
Je sais, c'est couillon, comme démarche intellectuelle.
Mais à chaque fois que Royal fait une bourde, on nous dit : "Et si ça avait été un homme, hein ?", et j'ai souvent tendance à penser que la réaction aurait été strictement identique.
Pourquoi pas inverser la donne, et se demander quand un mec reçoit les quolibets publics : "Et si ça avait été Royal" ?
Fin de la contribution annexe et inutile.
Que se serait-il passé si cela n'avait pas été Peillon, mais Royal ?
Imaginons :
1° que les réactions auraient été les mêmes :("menteuse" ! "dissimulatrice" ! Duhamel qui bobmbe le torse, Aphatie qui point le doigt) : je vois d'ici les féministes de garde rugir : attaque classique, la femme est dissimulatrice. Et moyez le machisme de ce torse; et le phallisme de ce doigt.
2° que les réactions auraient été différentes : Frédéric Lefebvre en appelant à la psychiatrie, Jean-François Copé se prenant la tête dans les mains, Xavier Bertrand balayant l'anecodte d'un revers de la main. Tiens, oui, deux types de réactions différentes... eh, eh...
Je sais, c'est couillon, comme démarche intellectuelle.
Mais à chaque fois que Royal fait une bourde, on nous dit : "Et si ça avait été un homme, hein ?", et j'ai souvent tendance à penser que la réaction aurait été strictement identique.
Pourquoi pas inverser la donne, et se demander quand un mec reçoit les quolibets publics : "Et si ça avait été Royal" ?
Fin de la contribution annexe et inutile.
Alors et la vidéo de Gaudin, Maire de Marseille??
Personnellement, je suis resté sur les fesses, ebahi, stupéfait, les bras m'en tombent.
Ce n'est pas le parti pris affiché du sapin de Noel dans un débat qui veut proner la laicité, ou le fait que Gaudin qualifie des supporters d'une équipe de foot par leur religion, comme on pourrait le faire en Irlande du nord, même si c'est cela qui fait du bruit.
Non, le plus stupéfiant est la réponse de Gaudin, à la première question. Qu'y entend on? Que dit Gaudin? un court passage:
"Ici, nous avons quantité de communnautés, ces communautés nous les unissons, nous les respectons, nous sommes en dialogue permanent"
Oui, oui, Le maire UMP, de la seconde ville de France dans un débat sur l'identité nationale, qui veut définir une unicité d'identité, parle bien de communautés. Un discours communautaire, communautariste?
Comment le comprendre autrement, surtout lorsqu'il rajoute le verbe unir. Il ne s'agit plus d'intégrer, le crédo républicain classique, mais d'unir, les communautés, la mosaique de communautés, aurait il pu peut-être continuer pour prolonger le vocabulaire de cette vision politique.
Voilà un maire UMP en pleine contradiction avec les propos de son parti, en pleine contradiction avec le débat auquel il participe sur l'unicité identitaire!! Le mot communauté, interdit de séjour à Paris est parfaitement accepté et même applaudi à Marseille. Défendu à Paris , utilisé à Marseille pour se défendre!
Il va donc falloir choisir, messieurs les politiques, mettre fin à ce double language, pour citoyen en mode lecture rapide. La position de l'UMP devient intenable, et l'utilité même du "débat" déjà passablement éffritée ne tient plus du tout, à moins de définir une identité française parisienne intégrante et une identité nationale marseillaise unissante.... (intégrer, l'une dans l'autre, unir, l'une à côté de l'autre, si Gaudin travaille à unir les communautés c'est qu'elles sont disjointes, séparées, indépendantes)
Cette définition, ce double language sur les communautés, n'est pas un accident. Sur le site officiel de la ville de Marseille, Marseille.fr, le communiqué de presse, souhaite ses meilleurs voeux à la communauté musulmane pour le ramadan, tandisque Gaudin, parle lui de ses voeux, à tous les musulmans marseillais.
Il semble que le discours communautariste soit de plus en plus employé, au moins dans les médias, ou les mots "communautés musulmanes" ou "communauté juive", comme pour rassurer, ou peut être simplifier, une situation existante. Le site même de l'Elysée parle de "communauté française" à chaque discous présidentiel à l'étranger devant les français du pays visité. Communauté française à l'étranger mais pas de communauté du tout en France...
(Pour la petite histoire, pas d'Union Jack, pas de Stars&stripes, pas d'unifolié non plus)
Personnellement, je suis resté sur les fesses, ebahi, stupéfait, les bras m'en tombent.
Ce n'est pas le parti pris affiché du sapin de Noel dans un débat qui veut proner la laicité, ou le fait que Gaudin qualifie des supporters d'une équipe de foot par leur religion, comme on pourrait le faire en Irlande du nord, même si c'est cela qui fait du bruit.
Non, le plus stupéfiant est la réponse de Gaudin, à la première question. Qu'y entend on? Que dit Gaudin? un court passage:
"Ici, nous avons quantité de communnautés, ces communautés nous les unissons, nous les respectons, nous sommes en dialogue permanent"
Oui, oui, Le maire UMP, de la seconde ville de France dans un débat sur l'identité nationale, qui veut définir une unicité d'identité, parle bien de communautés. Un discours communautaire, communautariste?
Comment le comprendre autrement, surtout lorsqu'il rajoute le verbe unir. Il ne s'agit plus d'intégrer, le crédo républicain classique, mais d'unir, les communautés, la mosaique de communautés, aurait il pu peut-être continuer pour prolonger le vocabulaire de cette vision politique.
Voilà un maire UMP en pleine contradiction avec les propos de son parti, en pleine contradiction avec le débat auquel il participe sur l'unicité identitaire!! Le mot communauté, interdit de séjour à Paris est parfaitement accepté et même applaudi à Marseille. Défendu à Paris , utilisé à Marseille pour se défendre!
Il va donc falloir choisir, messieurs les politiques, mettre fin à ce double language, pour citoyen en mode lecture rapide. La position de l'UMP devient intenable, et l'utilité même du "débat" déjà passablement éffritée ne tient plus du tout, à moins de définir une identité française parisienne intégrante et une identité nationale marseillaise unissante.... (intégrer, l'une dans l'autre, unir, l'une à côté de l'autre, si Gaudin travaille à unir les communautés c'est qu'elles sont disjointes, séparées, indépendantes)
Cette définition, ce double language sur les communautés, n'est pas un accident. Sur le site officiel de la ville de Marseille, Marseille.fr, le communiqué de presse, souhaite ses meilleurs voeux à la communauté musulmane pour le ramadan, tandisque Gaudin, parle lui de ses voeux, à tous les musulmans marseillais.
Il semble que le discours communautariste soit de plus en plus employé, au moins dans les médias, ou les mots "communautés musulmanes" ou "communauté juive", comme pour rassurer, ou peut être simplifier, une situation existante. Le site même de l'Elysée parle de "communauté française" à chaque discous présidentiel à l'étranger devant les français du pays visité. Communauté française à l'étranger mais pas de communauté du tout en France...
(Pour la petite histoire, pas d'Union Jack, pas de Stars&stripes, pas d'unifolié non plus)
Excellente analyse. J'ai eu les mêmes réflexions et les mêmes hésitations.
J'ajouterais que la principe de base que conteste réellement Peillon (comme toute la gauche et, officieusement, une partie de la droite) est le fait qu'on fasse de "l'identité nationale" le sujet central du débat politique. Arlette Chabot a repris l'argumentaire de l'UMP en disant que le débat intéresse les francais. Vraiment? L'identité nationale passione les francais? Tous les sondages montrent que c'est loin d'être un sujet prioritaire pour les francais contrairement a la crise économique. La seule raison pour laquelle on en parle est que le gouvernement, repris par les médias, a décidé d'en faire un sujet central. Car imposer le theme du débat, c'est deja l'avoir gagné. Peillon a choisi la seule méthode pour contrecarer ce fumigène de plus: saboter le débat. Bravo a lui. Dommage qu'il défende si mal sa position le lendemain. Il expose ses raisons maladroitement et extrêmement lentement ce qui explique en partie que les signes de nervosité de Duhamel et Apathie.
J'ai trouvé la sortie d'Apathie, de mémoire "le jour ou les politiques commencerons a mentir et dissimuler leurs opinions, le débat politique deviendra incompréhensible", particulièrement touchante. Vraiment? Jamais jusqu'ici les politiques n'avaient dissimulés leurs opinions? Aucun membre de la majorité n'a dissimulé ses opinions a propos des qualifications de Jean Sarkozy pour prendre la tête de l'EPAD par exemple? Ce qu'il veut dire, c'est qu'il est interdit aux politiques de mentir et dissimuler leurs opinions dans une relation de connivence avec les journalistes (en off pour faire simple). Ca n'est pas une réaction de corporatisme. C'est un réflexe affectif de révolte lorsqu'il voit l'intimité de sa relation aux politiques attaquée. Et il le justifie piteusement comme ca: mentir et dissimuler aux citoyens en gardant la connivence avec les journalistes, c'est le débat politique; mentir et dissimuler aux journalistes pour alerter les citoyens, c'est la fin de la démocratie.
J'ajouterais que la principe de base que conteste réellement Peillon (comme toute la gauche et, officieusement, une partie de la droite) est le fait qu'on fasse de "l'identité nationale" le sujet central du débat politique. Arlette Chabot a repris l'argumentaire de l'UMP en disant que le débat intéresse les francais. Vraiment? L'identité nationale passione les francais? Tous les sondages montrent que c'est loin d'être un sujet prioritaire pour les francais contrairement a la crise économique. La seule raison pour laquelle on en parle est que le gouvernement, repris par les médias, a décidé d'en faire un sujet central. Car imposer le theme du débat, c'est deja l'avoir gagné. Peillon a choisi la seule méthode pour contrecarer ce fumigène de plus: saboter le débat. Bravo a lui. Dommage qu'il défende si mal sa position le lendemain. Il expose ses raisons maladroitement et extrêmement lentement ce qui explique en partie que les signes de nervosité de Duhamel et Apathie.
J'ai trouvé la sortie d'Apathie, de mémoire "le jour ou les politiques commencerons a mentir et dissimuler leurs opinions, le débat politique deviendra incompréhensible", particulièrement touchante. Vraiment? Jamais jusqu'ici les politiques n'avaient dissimulés leurs opinions? Aucun membre de la majorité n'a dissimulé ses opinions a propos des qualifications de Jean Sarkozy pour prendre la tête de l'EPAD par exemple? Ce qu'il veut dire, c'est qu'il est interdit aux politiques de mentir et dissimuler leurs opinions dans une relation de connivence avec les journalistes (en off pour faire simple). Ca n'est pas une réaction de corporatisme. C'est un réflexe affectif de révolte lorsqu'il voit l'intimité de sa relation aux politiques attaquée. Et il le justifie piteusement comme ca: mentir et dissimuler aux citoyens en gardant la connivence avec les journalistes, c'est le débat politique; mentir et dissimuler aux journalistes pour alerter les citoyens, c'est la fin de la démocratie.
Si Peillon avait appliqué les règles d'étiquette et de comportement que lui susurrent Duhamel et Apathie ( prévenir à l'avance Arlette Chabot qu'il ne viendrait pas; ou , à la rigueur , venir mais rester silencieux), le retentissement médiatique aurait été assez ténu.
Au lieu de ça, Peillon exécute le coup du lapin , et le tintamare est formidable.
En dehors de toute considération de politesse, de morale ou d'éthique, l'efficacité du geste politique est certaine.
Et l"indignation du tribunal des commentateurs politiques atteints dans leur fonds de commerce vient apporter la preuve ontologique de l'argumentaire de Peillon : il n'y a pas, en France, de vrais journalistes politiques, mais seulement un journalisme de connivence.
Et ce n'est pas de la paranoïa de le prétendre
Au lieu de ça, Peillon exécute le coup du lapin , et le tintamare est formidable.
En dehors de toute considération de politesse, de morale ou d'éthique, l'efficacité du geste politique est certaine.
Et l"indignation du tribunal des commentateurs politiques atteints dans leur fonds de commerce vient apporter la preuve ontologique de l'argumentaire de Peillon : il n'y a pas, en France, de vrais journalistes politiques, mais seulement un journalisme de connivence.
Et ce n'est pas de la paranoïa de le prétendre
Je ne suis pas du tout mais alors pas du tout d'accord avec l'analyse de DS.
Mais je suis heureux que le débat s'installe ici sur la question parce qu'il a déjà été amorcé d'une part avec Julien D. sur la conscience politique citoyenne en démocratie et d'autre part avec Damien le Farfadet sur la place du journaliste dans cette même démocratie.
Sur le premier point, Peillon prend visiblement le citoyen lambda pour une buse, ce qui est quand même assez problématique. En effet, soit le dit citoyen n'était pas intéressé par le débat de cette émission, et il ne l'a pas regardée, soit il était intéressé, et je ne vois pas de quel droit Peillon peut s'ériger en directeur absolu de conscience par un tel stratagème. Aphatie le dit très bien, il faut dans cette situation distinguer le jugement personnel de Peillon qui est tout à fait défendable, et son attitude consistant tacitement à empêcher tout opposant faisant partie du même camp que lui, de venir soit débattre, soit dire ce que, lui, a refusé de dire lors de l'émission, etc, qui est, elle, indéfendable. C'est effectivement inadmissible dans le débat public.
Sur le second - et il est bien évident que c'est le point le plus important, le plus sérieux, que le coup médiatique de Peillon vient d'abord et avant tout percer ce douloureux abcès - il faut souligner le total malaise, la totale incompréhension qui règnent aujourd'hui entre le politique et le journaliste. Et Joseph Macé-Scaron a bien raison de souligner la stricte indépendance des pouvoirs politique et médiatique en condamnant la demande de démission faite par Peillon. Et je trouve Duhamel tout aussi pertinent lorsqu'il rappelle que le rôle du journaliste politique (d'autant plus qu'il fait partie d'une chaîne publique) consiste d'abord à rendre compte du débat politique tel qu'il existe, et je n'ose penser à l'horreur que pourrait devenir notre démocratie si les médias publics prenaient la responsabilité de créer eux-mêmes et donc indépendamment de la volonté politique, y compris et surtout celle qui dirige le pays, le débat politique.
Non, les journalistes ne sont pas et ne doivent jamais devenir des hommes politiques professionnels, non, ils n'ont pas à juger de la pertinence des questions politiques que soulève un gouvernement, ceci reste le rôle exclusif de l'opposant politique.
Bref, Peillon, en refusant ce débat, abandonne le politique pour le coup médiatique, et s'étonne que les journalistes ne soient pas des opposants politiques dignes de ce nom. Peillon se change donc en journaliste parce qu'il prétend que le journaliste n'est pas un bon politicien : cette confusion des genres est totalement inadmissible. Elle n'est pas récente, elle n'est pas due qu'à Peillon, et à sa décharge, nombreux sont les journalistes qui ont la prétention d'être meilleurs politiciens que nos propres politiques (et j'en veux pour preuve une récente "Ligne j@une sur le sujet qui dénonçait le passage un peu trop évident du journalisme politique à la politique).
Tout ceci doit cesser d'urgence. Le politique et le journaliste doivent apprendre à rester chacun à leur place, à respecter réciproquement le pouvoir de l'autre et sa stricte indépendance. Sans cela, je ne donne pas cher de notre démocratie dont le débat public constitue la respiration, autant dire la vie.
Mais je suis heureux que le débat s'installe ici sur la question parce qu'il a déjà été amorcé d'une part avec Julien D. sur la conscience politique citoyenne en démocratie et d'autre part avec Damien le Farfadet sur la place du journaliste dans cette même démocratie.
Sur le premier point, Peillon prend visiblement le citoyen lambda pour une buse, ce qui est quand même assez problématique. En effet, soit le dit citoyen n'était pas intéressé par le débat de cette émission, et il ne l'a pas regardée, soit il était intéressé, et je ne vois pas de quel droit Peillon peut s'ériger en directeur absolu de conscience par un tel stratagème. Aphatie le dit très bien, il faut dans cette situation distinguer le jugement personnel de Peillon qui est tout à fait défendable, et son attitude consistant tacitement à empêcher tout opposant faisant partie du même camp que lui, de venir soit débattre, soit dire ce que, lui, a refusé de dire lors de l'émission, etc, qui est, elle, indéfendable. C'est effectivement inadmissible dans le débat public.
Sur le second - et il est bien évident que c'est le point le plus important, le plus sérieux, que le coup médiatique de Peillon vient d'abord et avant tout percer ce douloureux abcès - il faut souligner le total malaise, la totale incompréhension qui règnent aujourd'hui entre le politique et le journaliste. Et Joseph Macé-Scaron a bien raison de souligner la stricte indépendance des pouvoirs politique et médiatique en condamnant la demande de démission faite par Peillon. Et je trouve Duhamel tout aussi pertinent lorsqu'il rappelle que le rôle du journaliste politique (d'autant plus qu'il fait partie d'une chaîne publique) consiste d'abord à rendre compte du débat politique tel qu'il existe, et je n'ose penser à l'horreur que pourrait devenir notre démocratie si les médias publics prenaient la responsabilité de créer eux-mêmes et donc indépendamment de la volonté politique, y compris et surtout celle qui dirige le pays, le débat politique.
Non, les journalistes ne sont pas et ne doivent jamais devenir des hommes politiques professionnels, non, ils n'ont pas à juger de la pertinence des questions politiques que soulève un gouvernement, ceci reste le rôle exclusif de l'opposant politique.
Bref, Peillon, en refusant ce débat, abandonne le politique pour le coup médiatique, et s'étonne que les journalistes ne soient pas des opposants politiques dignes de ce nom. Peillon se change donc en journaliste parce qu'il prétend que le journaliste n'est pas un bon politicien : cette confusion des genres est totalement inadmissible. Elle n'est pas récente, elle n'est pas due qu'à Peillon, et à sa décharge, nombreux sont les journalistes qui ont la prétention d'être meilleurs politiciens que nos propres politiques (et j'en veux pour preuve une récente "Ligne j@une sur le sujet qui dénonçait le passage un peu trop évident du journalisme politique à la politique).
Tout ceci doit cesser d'urgence. Le politique et le journaliste doivent apprendre à rester chacun à leur place, à respecter réciproquement le pouvoir de l'autre et sa stricte indépendance. Sans cela, je ne donne pas cher de notre démocratie dont le débat public constitue la respiration, autant dire la vie.
ce serait bien de pouvoir voir cette vidéo, ce qui se révèle quasi impossible... trop de connexions ? Voyez si vous pouvez y faire quelque chose. À part cela, je trouve votre analyse sur le fond extrêmement pertinente.
nelf
nelf
Bon, ça m'énerve.
Apparemment beaucoup de monde sur @si trouve qu'il faut de l'indulgence envers Peillon ... qui mettrait en lumière un jeu malsain en n'y participant pas , et en mentant, tout ça pour dénoncer un système ...
Mouais.
Bein moi je ne suis pas convaincue du tout.
S'il était l'âme pure pour laquelle il veut se faire passer, Peillon, la première chose qui devrait le choquer plus que tout, c'est un système dans lequel les journalistes l'appellent directement pour l'inviter lui personnellement, et que lui personnellement tout seul il puisse décider d'y aller ou pas, et se contenter de passer un coup de bigot à la présidente de son parti pour lui expliquer sa stratégie personnelle !
C'est de ça que meurt la politique, que meurent les partis : du Moi-Je des individus qui de devraient s'exprimer que lorsqu'ils sont mandatés pour le faire.
ca ne devrait pas être à la rédaction de choisir qui elle fait venir, mais au parti de choisir qui vient le représenter.
S'il se retrouve invité, ce n'est tout de même pas comme représentant de lui-même !
Et même si lémédia caressent l'égo des politiques et les forcent à entrer dans ce jeu, il ne doit pas y céder : ce n'est pas à lui seul d'accepter ou de refuser, mais à son parti de prendre position, et pas en douce, et pas après-coup !
Si c'est sur sa seule décision que les choses se font ou non, de telle ou telle manière, c'est sa vie personnelle, il est un individu comme un autre et il n'est pas plus légitime que n'importe quel autre Français, et il est seulement malpoli et menteur en ne tant pas ses engagements.
S'il vient comme représentant d'un parti, alors ses petites manigances personnelles sont hors de propos, et indignes.
Et puis, au risque de ne pas être à l'unisson ... le paragraphe de la fin sur les vrais journalistes et les faux journalistes, je le trouve un peu facile et grandement " putassier" ... le métier de journaliste, comme de nombreux autres, s'exerce différemment dans des contextes différents, et il y a des bons journalistes et des mauvais dans chacun de ces contextes, ça c'est clair. Mais vous pourriez en rester là ... parce qu'en allant plus loin on pourrait émettre des doutes sur les journalistes qui-parlent de- journalistes-en-minibus-des messes-ambulantes-du-pouvoir ... ceux -là qui mettent en Une de leur site les extraits des émissions de ceux qu'ils méprisentt !
Vous aussi vous jouez ce jeu, vous aussi vous invitez Peillon et vous le titillez sur la psychiatrie lourde, non ?
S'il y avait des cartes de journalistes option Haïti et des cartes option plateaux télé, celles des journalistes d'@si seraient de quelle sorte ?
Le combat du Bien contre le Mal et des purs contre les corrompus, j'ai passé l'âge, merci !
Apparemment beaucoup de monde sur @si trouve qu'il faut de l'indulgence envers Peillon ... qui mettrait en lumière un jeu malsain en n'y participant pas , et en mentant, tout ça pour dénoncer un système ...
Mouais.
Bein moi je ne suis pas convaincue du tout.
S'il était l'âme pure pour laquelle il veut se faire passer, Peillon, la première chose qui devrait le choquer plus que tout, c'est un système dans lequel les journalistes l'appellent directement pour l'inviter lui personnellement, et que lui personnellement tout seul il puisse décider d'y aller ou pas, et se contenter de passer un coup de bigot à la présidente de son parti pour lui expliquer sa stratégie personnelle !
C'est de ça que meurt la politique, que meurent les partis : du Moi-Je des individus qui de devraient s'exprimer que lorsqu'ils sont mandatés pour le faire.
ca ne devrait pas être à la rédaction de choisir qui elle fait venir, mais au parti de choisir qui vient le représenter.
S'il se retrouve invité, ce n'est tout de même pas comme représentant de lui-même !
Et même si lémédia caressent l'égo des politiques et les forcent à entrer dans ce jeu, il ne doit pas y céder : ce n'est pas à lui seul d'accepter ou de refuser, mais à son parti de prendre position, et pas en douce, et pas après-coup !
Si c'est sur sa seule décision que les choses se font ou non, de telle ou telle manière, c'est sa vie personnelle, il est un individu comme un autre et il n'est pas plus légitime que n'importe quel autre Français, et il est seulement malpoli et menteur en ne tant pas ses engagements.
S'il vient comme représentant d'un parti, alors ses petites manigances personnelles sont hors de propos, et indignes.
Et puis, au risque de ne pas être à l'unisson ... le paragraphe de la fin sur les vrais journalistes et les faux journalistes, je le trouve un peu facile et grandement " putassier" ... le métier de journaliste, comme de nombreux autres, s'exerce différemment dans des contextes différents, et il y a des bons journalistes et des mauvais dans chacun de ces contextes, ça c'est clair. Mais vous pourriez en rester là ... parce qu'en allant plus loin on pourrait émettre des doutes sur les journalistes qui-parlent de- journalistes-en-minibus-des messes-ambulantes-du-pouvoir ... ceux -là qui mettent en Une de leur site les extraits des émissions de ceux qu'ils méprisentt !
Vous aussi vous jouez ce jeu, vous aussi vous invitez Peillon et vous le titillez sur la psychiatrie lourde, non ?
S'il y avait des cartes de journalistes option Haïti et des cartes option plateaux télé, celles des journalistes d'@si seraient de quelle sorte ?
Le combat du Bien contre le Mal et des purs contre les corrompus, j'ai passé l'âge, merci !
Modeste contribution au questionnement : la mienne.
Voilà.
Je n'ai pas la télé. Je n'ai donc pas vu le débat Besson / Le Pen. Mais j'entends dire qu'il existe. Je me dis : voilà où nous en sommes. On nous enjoint de choisir entre Besson et Le Pen. Et voilà une occase en or pour permettre à Besson de se refaire une honorabilité, après des semaines de dérapages bourbeux de son débat sur l'identité nationale. Et tout ça sur le service public. Je désespère de mon époque, de mon audiovisuel, de ma gauche, de ma droite, et je bois un coup.
Le lendemain, j'entends dire que Peillon a refusé au dernier moment de venir. Je me dis : quel con (pardon, mais ce furent mes mots intérieurs). Il laisse toute la place à l'extrême droite (qui dit qu'elle ne l'est pas) et à la droite extrême (qui dit qu'elle ne l'est pas, et qui un jour fut même de gauche). Il y avait l'occasion de faire du débat quelque chose d'autre que je pensais qu'il serait (une émission 100% de droite), de faire exister une voix dite "de gauche" (j'ai, relativement à Peillon, les plus profonds doutes sur sa gauchitude). Peillon ne grandit pas dans mon estime. F2 y reste en bas. Besson et Le Pen demeurent hors concours.
Puis je réalise qu'avant la polémique, je n'avais jamais entendu parler de la présence de Peillion à cette émission. Que F2 a bien communiqué sur le duel Besson / Le Pen pour vendre son truc. Peillon était bien la caution pluraliste. Que la présence ou l'absence de Peillon n'aurait donc rien changé.
Enfin, je vois sur @si cette séquence du Grand journal. Je pige la démarche de Peillon (que je n'avais pas pigée, faute d'intérêt profond pour la chose, et donc, d'infos). Et là, ça m'intéresse d'autant plus que je n'imaginais pas une seconde Peillon dans le rôle: il a fait de l'agit-prop. Comme le résume Duhamel, il a ajoué le "système médiatique contre le système médiatique". Et ça, ça me touche et m'intéresse. Si ça se généralise, certains peuvent trembler. D'ailleurs, ils tremblent. Il faut voir Duhamel s'outre de ce qu'il résume très bien. Il faut voir Aphatie dire que cela est inadmissible, qu'il y a qu'une seule façon de faire de la politique avec les médias.
Les mots magiques "démocratie" et "république" sont sortis pour défendre la boutique. Mais que l'on m'explique en quoi la démarche de Peillon n'est pas démocratique. Il y aurait mensonge et dissimulation ? Jamais un homme politique (et Peillon, surtout) n'a été aussi sincère, à chaque étape de la démarche. La vidéo volée de son discours avec Marielle de Sarnez l'illustre totalement (pour une fois qu'une vidéo "off" ne vient pas contredire un discours officiel) : il dit qu'il y va, il hésite, il dit qu'il n'y va pas, il n'y va pas, il explique pourquoi il n'y va pas. Tout est limpide, tout est dit, rien n'est caché.
Bref, ma vision de la chose change du tout au tout. Loin du brouhaha médiatique, je n'avais pas perçu l'événementialité de la chose, et la dimension réellement politique de Peillon (mais ça, c'est la faute à Peillon et au PS, qui ne nous pas habitué à la radicalité, au vertébrage politique, et aux bonnes idées). Je crains que cela soit totalement épisodique, et que tout rentre dans l'ordre dès la semaine prochaine. Mais si cela pouvait donner des idées à certains... Ecoutez Duhamel : jouez le système médiatique contre le système !!!
Par ailleurs, DS, vous êtes courageux. Car vous avez, je l'espère (sinon, vos chevilles sont colossales), que votre conclusion est susceptible d'être retournée comme un violent boomerang contre vous par vos détracteurs, sur l'air de : non seulement Schneidermann ne va pas en Afghanistant, mais en plus, il ne se mouille pas dans l'iTV politique, même sur RTL ou Canal. Il ne prend même pas le minbus. Il est le crevard fouille-merde qui inspecte les travaux finis (NB personnelle : on appelle ça un critique, c'est indispensable à toute activité, mais c'est toujours très difficile à admettre quand on en est la cible, je parle en connaissance de cause - de critique, et de critiqué). Je crois déjà lire Aphatie lundi matin sur son blog.
Enfin, DS, vous êtes un peu outrancier, et par là-même, prêtez le flanc aux reproches: Aphatie a reproché sur son blog plusieurs fois à des responsables politiques d'avoir menti. Il n'est pas monté aux rideaux avec eux car il ne les avait pas en face de lui le lendemain. Là aussi, je crois déjà le lire lundi. On peut par contre lui reprocher de ne pas faire état de la même violence critique (ou, oui, JMA, vous êtes un critique, vous aussi) sur son blog et à la télé. Mais ça, on ne le lira pas lundi.
Voilà.
Je n'ai pas la télé. Je n'ai donc pas vu le débat Besson / Le Pen. Mais j'entends dire qu'il existe. Je me dis : voilà où nous en sommes. On nous enjoint de choisir entre Besson et Le Pen. Et voilà une occase en or pour permettre à Besson de se refaire une honorabilité, après des semaines de dérapages bourbeux de son débat sur l'identité nationale. Et tout ça sur le service public. Je désespère de mon époque, de mon audiovisuel, de ma gauche, de ma droite, et je bois un coup.
Le lendemain, j'entends dire que Peillon a refusé au dernier moment de venir. Je me dis : quel con (pardon, mais ce furent mes mots intérieurs). Il laisse toute la place à l'extrême droite (qui dit qu'elle ne l'est pas) et à la droite extrême (qui dit qu'elle ne l'est pas, et qui un jour fut même de gauche). Il y avait l'occasion de faire du débat quelque chose d'autre que je pensais qu'il serait (une émission 100% de droite), de faire exister une voix dite "de gauche" (j'ai, relativement à Peillon, les plus profonds doutes sur sa gauchitude). Peillon ne grandit pas dans mon estime. F2 y reste en bas. Besson et Le Pen demeurent hors concours.
Puis je réalise qu'avant la polémique, je n'avais jamais entendu parler de la présence de Peillion à cette émission. Que F2 a bien communiqué sur le duel Besson / Le Pen pour vendre son truc. Peillon était bien la caution pluraliste. Que la présence ou l'absence de Peillon n'aurait donc rien changé.
Enfin, je vois sur @si cette séquence du Grand journal. Je pige la démarche de Peillon (que je n'avais pas pigée, faute d'intérêt profond pour la chose, et donc, d'infos). Et là, ça m'intéresse d'autant plus que je n'imaginais pas une seconde Peillon dans le rôle: il a fait de l'agit-prop. Comme le résume Duhamel, il a ajoué le "système médiatique contre le système médiatique". Et ça, ça me touche et m'intéresse. Si ça se généralise, certains peuvent trembler. D'ailleurs, ils tremblent. Il faut voir Duhamel s'outre de ce qu'il résume très bien. Il faut voir Aphatie dire que cela est inadmissible, qu'il y a qu'une seule façon de faire de la politique avec les médias.
Les mots magiques "démocratie" et "république" sont sortis pour défendre la boutique. Mais que l'on m'explique en quoi la démarche de Peillon n'est pas démocratique. Il y aurait mensonge et dissimulation ? Jamais un homme politique (et Peillon, surtout) n'a été aussi sincère, à chaque étape de la démarche. La vidéo volée de son discours avec Marielle de Sarnez l'illustre totalement (pour une fois qu'une vidéo "off" ne vient pas contredire un discours officiel) : il dit qu'il y va, il hésite, il dit qu'il n'y va pas, il n'y va pas, il explique pourquoi il n'y va pas. Tout est limpide, tout est dit, rien n'est caché.
Bref, ma vision de la chose change du tout au tout. Loin du brouhaha médiatique, je n'avais pas perçu l'événementialité de la chose, et la dimension réellement politique de Peillon (mais ça, c'est la faute à Peillon et au PS, qui ne nous pas habitué à la radicalité, au vertébrage politique, et aux bonnes idées). Je crains que cela soit totalement épisodique, et que tout rentre dans l'ordre dès la semaine prochaine. Mais si cela pouvait donner des idées à certains... Ecoutez Duhamel : jouez le système médiatique contre le système !!!
Par ailleurs, DS, vous êtes courageux. Car vous avez, je l'espère (sinon, vos chevilles sont colossales), que votre conclusion est susceptible d'être retournée comme un violent boomerang contre vous par vos détracteurs, sur l'air de : non seulement Schneidermann ne va pas en Afghanistant, mais en plus, il ne se mouille pas dans l'iTV politique, même sur RTL ou Canal. Il ne prend même pas le minbus. Il est le crevard fouille-merde qui inspecte les travaux finis (NB personnelle : on appelle ça un critique, c'est indispensable à toute activité, mais c'est toujours très difficile à admettre quand on en est la cible, je parle en connaissance de cause - de critique, et de critiqué). Je crois déjà lire Aphatie lundi matin sur son blog.
Enfin, DS, vous êtes un peu outrancier, et par là-même, prêtez le flanc aux reproches: Aphatie a reproché sur son blog plusieurs fois à des responsables politiques d'avoir menti. Il n'est pas monté aux rideaux avec eux car il ne les avait pas en face de lui le lendemain. Là aussi, je crois déjà le lire lundi. On peut par contre lui reprocher de ne pas faire état de la même violence critique (ou, oui, JMA, vous êtes un critique, vous aussi) sur son blog et à la télé. Mais ça, on ne le lira pas lundi.
" sur l'air de : non seulement Schneidermann ne va pas en Afghanistant " : en Afghanistan, Nonosse (Wouha), en AFGHANISTAN.
Modeste contribution au questionnement : la mienne.
Voilà.
Je n'ai pas la télé. Je n'ai donc pas vu le débat Besson / Le Pen. Mais j'entends dire qu'il existe. Je me dis : voilà où nous en sommes. On nous enjoint de choisir entre Besson et Le Pen. Et voilà une occase en or pour permettre à Besson de se refaire une honorabilité, après des semaines de dérapages bourbeux de son débat sur l'identité nationale. Et tout ça sur le service public. Je désespère de mon époque, de mon audiovisuel, de ma gauche, de ma droite, et je bois un coup.
Le lendemain, j'entends dire que Peillon a refusé au dernier moment de venir. Je me dis : quel con (pardon, mais ce furent mes mots intérieurs). Il laisse toute la place à l'extrême droite (qui dit qu'elle ne l'est pas) et à la droite extrême (qui dit qu'elle ne l'est pas, et qui un jour fut même de gauche). Il y avait l'occasion de faire du débat quelque chose d'autre que je pensais qu'il serait (une émission 100% de droite), de faire exister une voix dite "de gauche" (j'ai, relativement à Peillon, les plus profonds doutes sur sa gauchitude). Peillon ne grandit pas dans mon estime. F2 y reste en bas. Besson et Le Pen demeurent hors concours.
Puis je réalise qu'avant la polémique, je n'avais jamais entendu parler de la présence de Peillion à cette émission. Que F2 a bien communiqué sur le duel Besson / Le Pen pour vendre son truc. Peillon était bien la caution pluraliste. Que la présence ou l'absence de Peillon n'aurait donc rien changé.
Enfin, je vois sur @si cette séquence du Grand journal. Je pige la démarche de Peillon (que je n'avais pas pigée, faute d'intérêt profond pour la chose, et donc, d'infos). Et là, ça m'intéresse d'autant plus que je n'imaginais pas une seconde Peillon dans le rôle: il a fait de l'agit-prop. Comme le résume Duhamel, il a ajoué le "système médiatique contre le système médiatique". Et ça, ça me touche et m'intéresse. Si ça se généralise, certains peuvent trembler. D'ailleurs, ils tremblent. Il faut voir Duhamel s'outre de ce qu'il résume très bien. Il faut voir Aphatie dire que cela est inadmissible, qu'il y a qu'une seule façon de faire de la politique avec les médias.
Les mots magiques "démocratie" et "république" sont sortis pour défendre la boutique. Mais que l'on m'explique en quoi la démarche de Peillon n'est pas démocratique. Il y aurait mensonge et dissimulation ? Jamais un homme politique (et Peillon, surtout) n'a été aussi sincère, à chaque étape de la démarche. La vidéo volée de son discours avec Marielle de Sarnez l'illustre totalement (pour une fois qu'une vidéo "off" ne vient pas contredire un discours officiel) : il dit qu'il y va, il hésite, il dit qu'il n'y va pas, il n'y va pas, il explique pourquoi il n'y va pas. Tout est limpide, tout est dit, rien n'est caché.
Bref, ma vision de la chose change du tout au tout. Loin du brouhaha médiatique, je n'avais pas perçu l'événementialité de la chose, et la dimension réellement politique de Peillon (mais ça, c'est la faute à Peillon et au PS, qui ne nous pas habitué à la radicalité, au vertébrage politique, et aux bonnes idées). Je crains que cela soit totalement épisodique, et que tout rentre dans l'ordre dès la semaine prochaine. Mais si cela pouvait donner des idées à certains... Ecoutez Duhamel : jouez le système médiatique contre le système !!!
Par ailleurs, DS, vous êtes courageux. Car vous avez, je l'espère (sinon, vos chevilles sont colossales), que votre conclusion est susceptible d'être retournée comme un violent boomerang contre vous par vos détracteurs, sur l'air de : non seulement Schneidermann ne va pas en Afghanistant, mais en plus, il ne se mouille pas dans l'iTV politique, même sur RTL ou Canal. Il ne prend même pas le minbus. Il est le crevard fouille-merde qui inspecte les travaux finis (NB personnelle : on appelle ça un critique, c'est indispensable à toute activité, mais c'est toujours très difficile à admettre quand on en est la cible, je parle en connaissance de cause - de critique, et de critiqué). Je crois déjà lire Aphatie lundi matin sur son blog.
Enfin, DS, vous êtes un peu outrancier, et par là-même, prêtez le flanc aux reproches: Aphatie a reproché sur son blog plusieurs fois à des responsables politiques d'avoir menti. Il n'est pas monté aux rideaux avec eux car il ne les avait pas en face de lui le lendemain. Là aussi, je crois déjà le lire lundi. On peut par contre lui reprocher de ne pas faire état de la même violence critique (ou, oui, JMA, vous êtes un critique, vous aussi) sur son blog et à la télé. Mais ça, on ne le lira pas lundi.
Modeste contribution au questionnement : la mienne.
Voilà.
Je n'ai pas la télé. Je n'ai donc pas vu le débat Besson / Le Pen. Mais j'entends dire qu'il existe. Je me dis : voilà où nous en sommes. On nous enjoint de choisir entre Besson et Le Pen. Et voilà une occase en or pour permettre à Besson de se refaire une honorabilité, après des semaines de dérapages bourbeux de son débat sur l'identité nationale. Et tout ça sur le service public. Je désespère de mon époque, de mon audiovisuel, de ma gauche, de ma droite, et je bois un coup.
Le lendemain, j'entends dire que Peillon a refusé au dernier moment de venir. Je me dis : quel con (pardon, mais ce furent mes mots intérieurs). Il laisse toute la place à l'extrême droite (qui dit qu'elle ne l'est pas) et à la droite extrême (qui dit qu'elle ne l'est pas, et qui un jour fut même de gauche). Il y avait l'occasion de faire du débat quelque chose d'autre que je pensais qu'il serait (une émission 100% de droite), de faire exister une voix dite "de gauche" (j'ai, relativement à Peillon, les plus profonds doutes sur sa gauchitude). Peillon ne grandit pas dans mon estime. F2 y reste en bas. Besson et Le Pen demeurent hors concours.
Puis je réalise qu'avant la polémique, je n'avais jamais entendu parler de la présence de Peillion à cette émission. Que F2 a bien communiqué sur le duel Besson / Le Pen pour vendre son truc. Peillon était bien la caution pluraliste. Que la présence ou l'absence de Peillon n'aurait donc rien changé.
Enfin, je vois sur @si cette séquence du Grand journal. Je pige la démarche de Peillon (que je n'avais pas pigée, faute d'intérêt profond pour la chose, et donc, d'infos). Et là, ça m'intéresse d'autant plus que je n'imaginais pas une seconde Peillon dans le rôle: il a fait de l'agit-prop. Comme le résume Duhamel, il a ajoué le "système médiatique contre le système médiatique". Et ça, ça me touche et m'intéresse. Si ça se généralise, certains peuvent trembler. D'ailleurs, ils tremblent. Il faut voir Duhamel s'outre de ce qu'il résume très bien. Il faut voir Aphatie dire que cela est inadmissible, qu'il y a qu'une seule façon de faire de la politique avec les médias.
Les mots magiques "démocratie" et "république" sont sortis pour défendre la boutique. Mais que l'on m'explique en quoi la démarche de Peillon n'est pas démocratique. Il y aurait mensonge et dissimulation ? Jamais un homme politique (et Peillon, surtout) n'a été aussi sincère, à chaque étape de la démarche. La vidéo volée de son discours avec Marielle de Sarnez l'illustre totalement (pour une fois qu'une vidéo "off" ne vient pas contredire un discours officiel) : il dit qu'il y va, il hésite, il dit qu'il n'y va pas, il n'y va pas, il explique pourquoi il n'y va pas. Tout est limpide, tout est dit, rien n'est caché.
Bref, ma vision de la chose change du tout au tout. Loin du brouhaha médiatique, je n'avais pas perçu l'événementialité de la chose, et la dimension réellement politique de Peillon (mais ça, c'est la faute à Peillon et au PS, qui ne nous pas habitué à la radicalité, au vertébrage politique, et aux bonnes idées). Je crains que cela soit totalement épisodique, et que tout rentre dans l'ordre dès la semaine prochaine. Mais si cela pouvait donner des idées à certains... Ecoutez Duhamel : jouez le système médiatique contre le système !!!
Par ailleurs, DS, vous êtes courageux. Car vous avez, je l'espère (sinon, vos chevilles sont colossales), que votre conclusion est susceptible d'être retournée comme un violent boomerang contre vous par vos détracteurs, sur l'air de : non seulement Schneidermann ne va pas en Afghanistant, mais en plus, il ne se mouille pas dans l'iTV politique, même sur RTL ou Canal. Il ne prend même pas le minbus. Il est le crevard fouille-merde qui inspecte les travaux finis (NB personnelle : on appelle ça un critique, c'est indispensable à toute activité, mais c'est toujours très difficile à admettre quand on en est la cible, je parle en connaissance de cause - de critique, et de critiqué). Je crois déjà lire Aphatie lundi matin sur son blog.
Enfin, DS, vous êtes un peu outrancier, et par là-même, prêtez le flanc aux reproches: Aphatie a reproché sur son blog plusieurs fois à des responsables politiques d'avoir menti. Il n'est pas monté aux rideaux avec eux car il ne les avait pas en face de lui le lendemain. Là aussi, je crois déjà le lire lundi. On peut par contre lui reprocher de ne pas faire état de la même violence critique (ou, oui, JMA, vous êtes un critique, vous aussi) sur son blog et à la télé. Mais ça, on ne le lira pas lundi.
Et encore, vous en avez oubliées. Régalez-vous, c'est cadeau.
Merci pour l'emission !!! J'ai vraiment apprécié !!!!
Par contre, j'ai été très intrigué par la fabrication de l'emission politique à laquelle devais participer M. PEILLON. C'est un peu bête mais j'aurais aimé que l'invité détaille un peu plus sur la correspondance de M. PEILLON et des acteurs (journalistes, producteurs,...) de l'emission "A vous de juger".
De plus, cela aurait été très intéressant que M. BIRENBAUM détaille plus sur son expérience des emissions politique qu'il a fait (l'influence des hommes politiques invités dans le contenu et le format de celles-ci).
En tout cas merci encore pour l'emission.
Par contre, j'ai été très intrigué par la fabrication de l'emission politique à laquelle devais participer M. PEILLON. C'est un peu bête mais j'aurais aimé que l'invité détaille un peu plus sur la correspondance de M. PEILLON et des acteurs (journalistes, producteurs,...) de l'emission "A vous de juger".
De plus, cela aurait été très intéressant que M. BIRENBAUM détaille plus sur son expérience des emissions politique qu'il a fait (l'influence des hommes politiques invités dans le contenu et le format de celles-ci).
En tout cas merci encore pour l'emission.
Dénoncer CE débat là, OK, instrumentaliser le téléspectateur NON. Pourquoi Peillon n'a-t-il pas dit les mots qu'il prononçait sur C+ à Besson et Chabot. Même s'il y avait un ordre du jour, personne ne l'obligeait à s'y conformer. Habituellement, je ne regarde pas "à vous de juger", mais ce soir là, j'attendais Peillon. J'espérais bêtement un sursaut, de vrais arguments, un discours différent, une élévation du propos. Au lieu de cela, un coup médiatique, une manipulation à la Sarkozy, ou à la Royal. Apathie, Duhamel , Chabot, nous les connaissons, nous savons qu'ils tournent toujours dans le sens du vent. Vous avez raison DS, ils sont drôles et pitoyables. Mais en ce moment, je n'ai pas envie de rire. Car je me demande comment, et quand, la France dépecée, déchirée, bafouée va se sortir de l'épisode sarkosyste.
[quote=DS]il n'y a rien de commun, rien, entre le journaliste haïtien qui trouve la force de déclencher son appareil photo pour témoigner de l'apocalypse, les reporters de France 3 qui sortent des pistes balisées d'Afghanistan pour aller sonder les profondeurs du pays, et la cléricature qui se trimballe en minibus, entre les studios de RTL, de Canal+ et de France Télévisions, pour célébrer les messes ambulantes du pouvoir.
Pour le dernier paragraphe que tout le monde applaudit (moi compris), je lis entre les lignes que @SI va envoyer des reporters faire des reportages à l'etranger sur des sujets dont tout le monde se fout, comme le Honduras ?
Ou alors je ne comprends pas pourquoi vous ne vous mettez pas dans la deuxième partie de la liste, bien que vous ne faisiez pas office aux messes en question.
Qui aime bien ...
Pour le dernier paragraphe que tout le monde applaudit (moi compris), je lis entre les lignes que @SI va envoyer des reporters faire des reportages à l'etranger sur des sujets dont tout le monde se fout, comme le Honduras ?
Ou alors je ne comprends pas pourquoi vous ne vous mettez pas dans la deuxième partie de la liste, bien que vous ne faisiez pas office aux messes en question.
Qui aime bien ...
Bravo Daniel pour cet article.
J'avoue avoir été interloqué par cette émission de canal, pas du tout à cause de Vincent Peillon et de ses explications,
mais parce qu'il était flagrant à voir l'attitude de Duhamel et la "gueule" d'Apathie que Peillon avait commis une faute grave :
le crime de lèse-média !
merci de le souligner et de l'analyser aussi clairement !
dominique
J'avoue avoir été interloqué par cette émission de canal, pas du tout à cause de Vincent Peillon et de ses explications,
mais parce qu'il était flagrant à voir l'attitude de Duhamel et la "gueule" d'Apathie que Peillon avait commis une faute grave :
le crime de lèse-média !
merci de le souligner et de l'analyser aussi clairement !
dominique
J'arrive après la bataille, parce que je suis cette histoire de très loin ... Mais franchement, quelle belle chronique! Très bien écrite, ni trop courte, ni trop longue, bien tournée, un vrai plaisir à lire! Bravo!
Parfaitement d'accord avec cet édito... Cela fait du bien!!!!!!!!!! face à toute cette caste journalistique qui cautionne ce débat mi ump mi FN.
Brano pour cet article,superbe denier paragraphe.ils sont pitoyable ces chroniqueurs professionnels,ils representent l'incroyable mains mise de la pensée unique sur tout les medias de notre pays,ils n'ecoutent plus que le son de leurs propre voix dans des discours creux.De la bouillie mediatique,indigeste,qu'ils nous servent matin ,midi,et soir.Ce pays n'avancent plus ,cela fait des decennies que l'ont ce tapent,les memes chanteurs,les memes acteurs(de peres en fille,et de meres en fils)les memes journalistes,les memes hommes politiques,les memes experts(c dans l'air ect...)STOPPPP.
J'aurais aimé voter 2 fois, car je trouve cet article formidable. Vous allez vous faire -si ce n'est déjà fait...- d'excellents amis, Daniel, dans ces salles de rédaction et sur ces plateaux pommadés ! Quant à Peillon, il suffit de lire les commentaires - et forums divers - pour comprendre que la chasse à l'homme est commencée.
On le taxe de fourberie, de lâcheté, etc... il me semble qu'il fallait un certain courage pour "bousculer" la cérémonie sauce Chabot, et faire grincer quelques "camarades" , pour qui une prestation télé de plus était toujours bonne à prendre.
Ceci étant, V.P n'aurait même pas dû répondre à l'invitation et laisser les deux représentants de droite deviser ensemble. La gauche n'a rien à faire dans de tels débats nauséabonds! Il y a encore d'autres lieux d'expression, heureusement.
Il faut rappeler que le SNJ-CGT de France Télévision avait, déjà la veille, demandé l'annulation de ce débat.
D'autres, c'est certain, sont un peu oubliés, et même plus qu'un peu : je veux parler du Front de Gauche dont le meeting de la semaine dernière (4000 personnes réunies au Palais des Congrès) a été pratiquement passé sous silence - contrairement à celui des Verts, qui ce soir ont eu tous les honneurs des chaînes télé, images, interviews, etc... .
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On le taxe de fourberie, de lâcheté, etc... il me semble qu'il fallait un certain courage pour "bousculer" la cérémonie sauce Chabot, et faire grincer quelques "camarades" , pour qui une prestation télé de plus était toujours bonne à prendre.
Ceci étant, V.P n'aurait même pas dû répondre à l'invitation et laisser les deux représentants de droite deviser ensemble. La gauche n'a rien à faire dans de tels débats nauséabonds! Il y a encore d'autres lieux d'expression, heureusement.
Il faut rappeler que le SNJ-CGT de France Télévision avait, déjà la veille, demandé l'annulation de ce débat.
D'autres, c'est certain, sont un peu oubliés, et même plus qu'un peu : je veux parler du Front de Gauche dont le meeting de la semaine dernière (4000 personnes réunies au Palais des Congrès) a été pratiquement passé sous silence - contrairement à celui des Verts, qui ce soir ont eu tous les honneurs des chaînes télé, images, interviews, etc... .
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Eh beh,
ASI ou plutot DS soutient Peillon, (prendre le temps d'ecrire le week end après une invitation récente) super.
Peillon, celui que la suppression de 10 000 postes dans l'éducation nationale ne dérangeait pas, celui qui ne s'opposait pas plus au service minimum dans cette meme éducation nationale ?
Celui qui était contre le TCE mais pour le traité de Lisbonne ? (Faudra m'expliquer pourquoi).
Celui qui était pour Royal quand elle briguait la présidence mais qui clashe avec elle quand il sent son tour venir.
Bref ces enfantillages, ces clash ne sont que de la poudre aux yeux pour se faire remarquer. Peillon n'est ni de droite ni de guauche, il est la ou les vents dominants le poussent.
C'est lamentable
ASI ou plutot DS soutient Peillon, (prendre le temps d'ecrire le week end après une invitation récente) super.
Peillon, celui que la suppression de 10 000 postes dans l'éducation nationale ne dérangeait pas, celui qui ne s'opposait pas plus au service minimum dans cette meme éducation nationale ?
Celui qui était contre le TCE mais pour le traité de Lisbonne ? (Faudra m'expliquer pourquoi).
Celui qui était pour Royal quand elle briguait la présidence mais qui clashe avec elle quand il sent son tour venir.
Bref ces enfantillages, ces clash ne sont que de la poudre aux yeux pour se faire remarquer. Peillon n'est ni de droite ni de guauche, il est la ou les vents dominants le poussent.
C'est lamentable
Un petit coup de bon tacticien, combien s'y sont-ils mis au PS pour concocter ça, alors que leur sens stratégique est inexistant ?
En tout cas, ils ont fini par percuter.
Je donnerais 10/20, uniquement parce que les opiniocrates en face ont été déstabilisés. Bon début si c'est le début.
Doit pouvoir mieux faire.....
En tout cas, ils ont fini par percuter.
Je donnerais 10/20, uniquement parce que les opiniocrates en face ont été déstabilisés. Bon début si c'est le début.
Doit pouvoir mieux faire.....
Un peu comme vous cher Daniel, avec le talent en moins, je me suis accordé un peu de réflexion, de plus, la trêve des confiseurs prête à cela !
Quel gain peut tirer Peillon de sa démarche ? qui a l' avantage de tirer une sonnette d'alarme. Aucun me semble t'il, si ce n'est alerter l'opinion sur ce que beaucoup constatent chaque jour, à savoir un monologue du pouvoir, un plébiscite envers notre immense président, entouré de sa cour de fayots, surprotégé des clameurs hostiles de la foule tenue à distance.
Que nos journaleux effarouchés s'indignent de ce coup médiatique, qu'ils n'ont pas vu venir, cela me parait humain, et comme pour la fable, jurant mais un peu tard qu'on ne lui reprendrait plus!
La fouine ! face à une Marine Lepen en grande forme ! aurait très certainement essayé de rattraper les points perdus face au futur leader du Front National, au détriment du Parti Socialiste. Hélas le plan échoua, le cirage de pompes du début d'émission fut vite souillé par la réplique cinglante du second invité, qui pour tout dire, eut raison, besson était fort capable de représenter l'ump et le Parti Socialiste ! .......
Quel gain peut tirer Peillon de sa démarche ? qui a l' avantage de tirer une sonnette d'alarme. Aucun me semble t'il, si ce n'est alerter l'opinion sur ce que beaucoup constatent chaque jour, à savoir un monologue du pouvoir, un plébiscite envers notre immense président, entouré de sa cour de fayots, surprotégé des clameurs hostiles de la foule tenue à distance.
Que nos journaleux effarouchés s'indignent de ce coup médiatique, qu'ils n'ont pas vu venir, cela me parait humain, et comme pour la fable, jurant mais un peu tard qu'on ne lui reprendrait plus!
La fouine ! face à une Marine Lepen en grande forme ! aurait très certainement essayé de rattraper les points perdus face au futur leader du Front National, au détriment du Parti Socialiste. Hélas le plan échoua, le cirage de pompes du début d'émission fut vite souillé par la réplique cinglante du second invité, qui pour tout dire, eut raison, besson était fort capable de représenter l'ump et le Parti Socialiste ! .......
Voyons les données du problème : Arlette Chabot, pour qui se détourner de la mission de service publique qui lui incombe à des fins partisane est devenu une habitude ; invite un Eric Besson, promoteur d'un débat imposé à l'agenda politique en vue de s'assurer les voix du FN, de plus en plus récrié pour opposer identité nationale à islam et à immigration ; pour poursuivre un débat déjà jonché de dérapages en série avec Marine Le Pen, dont l'UMP convoite les voix en vue des élections régionale alors même que le seul autre invité est relégué en seconde partie d'émission pour assurer un semblant de pluralisme ...
Je suis bien désolé pour les têtes de gondoles de la désinformation massive et professionnels des écrans de fumée, mais OUI Peillon à eu raison de pourrir ces manigances nauséabondes et de dire haut et fort que la manipulation a ces limites.
Je suis bien désolé pour les têtes de gondoles de la désinformation massive et professionnels des écrans de fumée, mais OUI Peillon à eu raison de pourrir ces manigances nauséabondes et de dire haut et fort que la manipulation a ces limites.
Il faudrait trouver un bon mot qui résumerait ce coup à la fois médiatique et antimédiatique.
S'il est vraiment original, son originalité devrait immédiatement faire partie du programme des écoles de journalistes.
Il faudra peut-être un peu de temps encore et du recul par rapport à cette actualité pour savoir la trace qu'elle laissera dans les médias et chez les "consommateurs" des-dit médias. Sera-telle comprise ? Aura-t-elle un effet salutaire sur les cerveaux dont la disponibilité est conçue pour être utile aux seuls médias ?
Affaire à suivre ...
S'il est vraiment original, son originalité devrait immédiatement faire partie du programme des écoles de journalistes.
Il faudra peut-être un peu de temps encore et du recul par rapport à cette actualité pour savoir la trace qu'elle laissera dans les médias et chez les "consommateurs" des-dit médias. Sera-telle comprise ? Aura-t-elle un effet salutaire sur les cerveaux dont la disponibilité est conçue pour être utile aux seuls médias ?
Affaire à suivre ...
en écoutant apathie parler au futur de la clarté du débat public et en le voyant s'indigner sur ce futur si noir je me disais que c'est énorme de feindre à ce point. Il s'indigne d'un mensonge....mais qu'il parle donc au présent le mensonge et la dissimulation sont depuis longtemps largement utilisés aussi bien en politique que dans le monde médiatique ce qui fait que déjà à l'heure actuelle le débat public manque de clarté (pour le moins ! quand on considère comme acquis par exemple que les lois du marché sont naturelles). le débat public est sous le jougs de ce qu'il convient d'appeler les dogmes d'un genre de nouvelle religion. Dogmes, mensonges, manipulations sont les 3 mamelles du débat public aujourd'hui, et monsieur apathie fait partie des chefs d'orchestres de ce grand concert....alors la sainte colère bof, je dirais plutot la feinte colère.
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j'avoue que l'attitude de Peillon m'agaçait (parce que il n'aurait tout simplement pas dû accepter un "débat sur l'identité nationale et l'immigration") et que j'y voyais un peu un jeu perso et l'amour du petit pas de côté lui donnant existence, mais depuis il y a eu cette émission, et Duhamel qui est tellement caricatural, grossier etc... qu'à côté de lui tout le monde rentre en grâce - et puis la découverte que cette émission plus qu'un débat était un pion pour restaurer l'image de Besson, lui donner une image supportable pour son avenir, dédouaner l'UMP de l'accusation de reprendre les thèmes du Front National maintenant que le nécessaire était fait, donc je l'approuve. M'agaçait la demande de démission que je trouvais exagérée et maladroite, mais Daniel dit le contraire.
Il aurait fallu pouvoir décortiquer sa façon de servir la soupe, sans contradiction selon son habitude à Besson (du coup j'ai regardé une partie de la vidéo de l'émission), son besoin de rentrer en grâce,etc..
Il aurait fallu pouvoir décortiquer sa façon de servir la soupe, sans contradiction selon son habitude à Besson (du coup j'ai regardé une partie de la vidéo de l'émission), son besoin de rentrer en grâce,etc..
Ouf, enfin, enfin… Merci Daniel, de cette analyse salutaire. Moi aussi, je me triture la cervelle pour trouver le pourquoi du comment qui tourne médiatiquement autour du mensonge, de la lâcheté, de la débine, du sans couilles, j’en passe et des plus minables dans les réactions, tous genres confondus, de « l’opinion publique », des internautes, des journalistes et, le comble, des bien-pensants du PS qui (n’ont-jamais-rien-risqué-mais-n’en-pense-pas-moins)…
Le comité de Salut Public médiatique a tranché (sic !). Vent debout contre celui qui se sert, une seule fois, des armes habituelles de la manipulation et de la pensée unique qui, comme vous le constatiez avec tant de justesse, sont d’une clémence de toutous face à des scandales obscènes et quotidiens, cautionnent et absolvent en leur offrant des tribunes permanentes des Lefèvre, Yade, Copé, Dati, Séguéla, Morano et consorts, autant de figures nullissimes omniprésentes qui eux, débattent de tout et de rien avec un aplomb ancré dans l’inconscience du pouvoir absolu, jamais remis en cause.
Tribunal corporatiste insupportable. Chabot (qui attendait son heure au téléphone en figure de Jeanne d’Arc au bucher), Duhamel (40 ans de bouillie indéboulonnable pour les chats !), Apathie etc… mais qui sont-ils pour se permettre cette mascarade de soi-disant mise au point. N’y aurait-il que Mélenchon pour défendre non pas une dérobade mais un courage et un refus désertés depuis si longtemps par toute la classe politique. La sincérité ne peut-elle être qu’un coup médiatique. Doutons-en, au moins !
Le politiquement correct n’accepte plus le coup de pied dans la fourmilière. Le consensus encore et toujours. Désespérant. Ne baissons pas les bras à l’instar de V. Peillon.
P.S. Je viens de tomber en zappant sur ce chef d’œuvre de consensus médiatique, larmoyant et pile à la norme, « Revu et corrigé », le temple de l’analyse médiatique objective avec une intervention brillantissime de Christian Estrosi sur Haïti : RAS, ça baigne…(Emission que ne reniera bien sur pas Patrick de Carolis qui somme un parti politique de se justifier sur l’attitude de l’un des siens ! énorme ! On attend l’identique pour l’UMP !).
Le comité de Salut Public médiatique a tranché (sic !). Vent debout contre celui qui se sert, une seule fois, des armes habituelles de la manipulation et de la pensée unique qui, comme vous le constatiez avec tant de justesse, sont d’une clémence de toutous face à des scandales obscènes et quotidiens, cautionnent et absolvent en leur offrant des tribunes permanentes des Lefèvre, Yade, Copé, Dati, Séguéla, Morano et consorts, autant de figures nullissimes omniprésentes qui eux, débattent de tout et de rien avec un aplomb ancré dans l’inconscience du pouvoir absolu, jamais remis en cause.
Tribunal corporatiste insupportable. Chabot (qui attendait son heure au téléphone en figure de Jeanne d’Arc au bucher), Duhamel (40 ans de bouillie indéboulonnable pour les chats !), Apathie etc… mais qui sont-ils pour se permettre cette mascarade de soi-disant mise au point. N’y aurait-il que Mélenchon pour défendre non pas une dérobade mais un courage et un refus désertés depuis si longtemps par toute la classe politique. La sincérité ne peut-elle être qu’un coup médiatique. Doutons-en, au moins !
Le politiquement correct n’accepte plus le coup de pied dans la fourmilière. Le consensus encore et toujours. Désespérant. Ne baissons pas les bras à l’instar de V. Peillon.
P.S. Je viens de tomber en zappant sur ce chef d’œuvre de consensus médiatique, larmoyant et pile à la norme, « Revu et corrigé », le temple de l’analyse médiatique objective avec une intervention brillantissime de Christian Estrosi sur Haïti : RAS, ça baigne…(Emission que ne reniera bien sur pas Patrick de Carolis qui somme un parti politique de se justifier sur l’attitude de l’un des siens ! énorme ! On attend l’identique pour l’UMP !).
Bravo , très belle analyse. Mais finalement est ce que Peillon à vraiment réussi son coup. Est ce que la sacro sainte messe médiatique a tremblé
Alors la question cruciale , la "Chabot" , tondue à la libération ??
Même si je reconnais que l'analyse de Daniel est très fine , Peillon
est un menteur , je dirais un de plus . Politiques , Journalistes , à force
de relations incestueuses vous avez engendrés des hordes de dégénérés !!
Le mensonge , une habitude évidente , les politiques ont des "coachs"
mensonges et les journalistes idem !!
Mais enfin avez vous vu le temps que Peillon "le maître de la temporisation" ,
met a exposer ca non présence au débat ??? Justification à la con , il feint de
se mettre en colère à plusieurs reprises (technique de communiquant pour
effrayer l'opposant et lui réduire ses moyens de 50 % au cas ou il est à cour
d'arguments) . Politique + Chef d'entreprise même combat et même technique
de langue de bois pour noyer le poisson (journaliste dans le premier cas et
syndicaliste dans le deuxième) .
Bref tout ca pour dire que Peillon , Chabot , Duhamel , Apathie , Massenet ,
Denisot disparaissent un jour à jamais de notre écran et de la vie médiatique
tout court . Qu'ils partent à jamais dans la cuvette des WC car c'est la meilleure
place qu'ils méritent à mes yeux .
Incroyable que G. Birenbaum fréquente cette racaille de Canal + !!
Même si je reconnais que l'analyse de Daniel est très fine , Peillon
est un menteur , je dirais un de plus . Politiques , Journalistes , à force
de relations incestueuses vous avez engendrés des hordes de dégénérés !!
Le mensonge , une habitude évidente , les politiques ont des "coachs"
mensonges et les journalistes idem !!
Mais enfin avez vous vu le temps que Peillon "le maître de la temporisation" ,
met a exposer ca non présence au débat ??? Justification à la con , il feint de
se mettre en colère à plusieurs reprises (technique de communiquant pour
effrayer l'opposant et lui réduire ses moyens de 50 % au cas ou il est à cour
d'arguments) . Politique + Chef d'entreprise même combat et même technique
de langue de bois pour noyer le poisson (journaliste dans le premier cas et
syndicaliste dans le deuxième) .
Bref tout ca pour dire que Peillon , Chabot , Duhamel , Apathie , Massenet ,
Denisot disparaissent un jour à jamais de notre écran et de la vie médiatique
tout court . Qu'ils partent à jamais dans la cuvette des WC car c'est la meilleure
place qu'ils méritent à mes yeux .
Incroyable que G. Birenbaum fréquente cette racaille de Canal + !!
Cher Daniel
Dans ton éditorial, tu dis : "Le mensonge de Peillon, lui, casse les règles. Peillon ne joue plus. Il déchire ce qu'ils ont de plus cher : leur agenda. Leur pouvoir immense de décider quels sujets, quels débats, intéressent-les-Français. Ce pouvoir-là leur appartient sans partage".
Je suis très surpris de cette phrase, car elle dénonce une liberté essentielle, celle la presse. Oui, la presse a la liberté d'inviter qui elle veut quand elle veut. Et si elle ne disposait pas de ce droit, quelle serait l'instance qui devrait décider qui est invité et quel sujet doit être débattu ? On voit bien l'absurdité de la question. Quant au lecteur (ou à l'auditeur), il a également une liberté, celle de lire ou de ne pas lire la presse, et de regarder ou de ne pas regarder une émission.
Tu écris également : "Reste la demande de démission de Chabot. Là, j'avoue ne pas hésiter. Je ne vois pas bien au nom de quoi Peillon, élu de la nation, n'aurait pas le droit de demander la démission d'une responsable de média, tenant sa légitimité d'un PDG lui-même nommé par cette farce, qui s'appelle le CSA".
Tu commets, me semble-t-il, là aussi une erreur. Si tu autorises un politique à demander la démission d'un journaliste, ne vois-tu pas que l'étape suivante que demandera ce politique, c'est d'avoir le pouvoir de renvoyer un journaliste ? Or n'est-ce pas précisément cette immixtion entre politique et journalisme que tu as souvent dénoncée ? N'est-ce pas la même condamnation qui doit peser autant sur le fait qu'un Président de la République puisse nommer un président de radio, que sur le fait qu'un politique puisse obtenir le renvoi d'un journaliste ?
Dans ton éditorial, tu dis : "Le mensonge de Peillon, lui, casse les règles. Peillon ne joue plus. Il déchire ce qu'ils ont de plus cher : leur agenda. Leur pouvoir immense de décider quels sujets, quels débats, intéressent-les-Français. Ce pouvoir-là leur appartient sans partage".
Je suis très surpris de cette phrase, car elle dénonce une liberté essentielle, celle la presse. Oui, la presse a la liberté d'inviter qui elle veut quand elle veut. Et si elle ne disposait pas de ce droit, quelle serait l'instance qui devrait décider qui est invité et quel sujet doit être débattu ? On voit bien l'absurdité de la question. Quant au lecteur (ou à l'auditeur), il a également une liberté, celle de lire ou de ne pas lire la presse, et de regarder ou de ne pas regarder une émission.
Tu écris également : "Reste la demande de démission de Chabot. Là, j'avoue ne pas hésiter. Je ne vois pas bien au nom de quoi Peillon, élu de la nation, n'aurait pas le droit de demander la démission d'une responsable de média, tenant sa légitimité d'un PDG lui-même nommé par cette farce, qui s'appelle le CSA".
Tu commets, me semble-t-il, là aussi une erreur. Si tu autorises un politique à demander la démission d'un journaliste, ne vois-tu pas que l'étape suivante que demandera ce politique, c'est d'avoir le pouvoir de renvoyer un journaliste ? Or n'est-ce pas précisément cette immixtion entre politique et journalisme que tu as souvent dénoncée ? N'est-ce pas la même condamnation qui doit peser autant sur le fait qu'un Président de la République puisse nommer un président de radio, que sur le fait qu'un politique puisse obtenir le renvoi d'un journaliste ?
Mélenchon, au moins de juin, lui avait dit d'aller au diable, à Arlette Chabot. Elle avait été contente du buzz.
Avec Peillon elle est fâchée, ils sont fâchés. Preuve que le moyen différent d'exprimer qu'il y a manipulation, imaginé par Peillon, est efficace. C'est pas bien méchant au fond. A force d'encaisser toutes les critiques sans rien changer à sa méthode, elle doit bien s'attendre à une montée en puissance de l'adversité, surtout que c'est plus simple de s'attaquer à elle qu'à Sarkozy et que sa hiérarchie et ses collègues la protège avec tellement de bienveillance (jusqu'à ce qu' "IL" décide de l'éjecter et là leur degré d'indignation sera proche de zéro, je parie).
Avec Peillon elle est fâchée, ils sont fâchés. Preuve que le moyen différent d'exprimer qu'il y a manipulation, imaginé par Peillon, est efficace. C'est pas bien méchant au fond. A force d'encaisser toutes les critiques sans rien changer à sa méthode, elle doit bien s'attendre à une montée en puissance de l'adversité, surtout que c'est plus simple de s'attaquer à elle qu'à Sarkozy et que sa hiérarchie et ses collègues la protège avec tellement de bienveillance (jusqu'à ce qu' "IL" décide de l'éjecter et là leur degré d'indignation sera proche de zéro, je parie).
Article ab-so-lu-ment remarquable !
Du factuel (édifiante la chronique de Bruno Roger-Petit...).
Puis une analyse de ce microcosme très parisien de journalistes-courtisans.
Et une très belle conclusion.
Le quatrième pouvoir, un contre-pouvoir ? Laissez-moi rire ! Pas avec des gens comme ça.
Ce sont eux qui font que les Français ont une si mauvaise opinion des journalistes.
Mais heureusement, il y en a beaucoup d'autres, moins avides de lumière et de pouvoir, qui font leur boulot.
Et qui, parfois, se font virer... du service public, n'est-ce pas Daniel ?
Merci pour ce superbe article délicatement enveloppé d'une colère froide et très professionnellement maîtrisée.
P.S.: au fait, Peillon a eu parfaitement raison.
P.P.S.: d'autant plus que la dernière de Besson - en date de Vendredi - est ahurissante : création d'une charte des droits et devoirs que TOUT Français devra signer à sa majorité (sources : Mediapart et France-Info)
Du factuel (édifiante la chronique de Bruno Roger-Petit...).
Puis une analyse de ce microcosme très parisien de journalistes-courtisans.
Et une très belle conclusion.
Le quatrième pouvoir, un contre-pouvoir ? Laissez-moi rire ! Pas avec des gens comme ça.
Ce sont eux qui font que les Français ont une si mauvaise opinion des journalistes.
Mais heureusement, il y en a beaucoup d'autres, moins avides de lumière et de pouvoir, qui font leur boulot.
Et qui, parfois, se font virer... du service public, n'est-ce pas Daniel ?
Merci pour ce superbe article délicatement enveloppé d'une colère froide et très professionnellement maîtrisée.
P.S.: au fait, Peillon a eu parfaitement raison.
P.P.S.: d'autant plus que la dernière de Besson - en date de Vendredi - est ahurissante : création d'une charte des droits et devoirs que TOUT Français devra signer à sa majorité (sources : Mediapart et France-Info)
Bon je vous lis encore et je vais remettre une couche.
1) Le lieu de la vie politique aujourd'hui est il le grand journal?
2) Si Peillon ne veux plus participer au faux débats ... qu'il arrête d'aller à la télé (je n'ai pas souvenir d'un VRAI débat ces dernières années)
3) Facile de se plaindre du méchant pouvoir qui impose des faux débats encore faut il avoir quelques choses à dire ce qui n'est pas le cas de peillon et du PS.
La vérité c'est que si le PS (que ce soit peillon ou un autre) participait à ce débat, il serait obligé de montrer qu'il n'a aucun avis sur la question, et aucune autre question à poser et donc une fois plus montrer qu'il est incapable d'avoir une position ou une proposition (ce qui commence à devenir gênant pour le parti d'opposition).
Pour être clair, je veux qu'on arrête le faux débat, l'identité national ça n'existe pas, la nationalité oui, l'identité aussi. Qu'est ce que c'est qu'être français aujourd'hui en 2010, la même chose qu'avant : avoir des papier français...BASTA.
1) Le lieu de la vie politique aujourd'hui est il le grand journal?
2) Si Peillon ne veux plus participer au faux débats ... qu'il arrête d'aller à la télé (je n'ai pas souvenir d'un VRAI débat ces dernières années)
3) Facile de se plaindre du méchant pouvoir qui impose des faux débats encore faut il avoir quelques choses à dire ce qui n'est pas le cas de peillon et du PS.
La vérité c'est que si le PS (que ce soit peillon ou un autre) participait à ce débat, il serait obligé de montrer qu'il n'a aucun avis sur la question, et aucune autre question à poser et donc une fois plus montrer qu'il est incapable d'avoir une position ou une proposition (ce qui commence à devenir gênant pour le parti d'opposition).
Pour être clair, je veux qu'on arrête le faux débat, l'identité national ça n'existe pas, la nationalité oui, l'identité aussi. Qu'est ce que c'est qu'être français aujourd'hui en 2010, la même chose qu'avant : avoir des papier français...BASTA.
Daniel Schneidermann je n'aurai qu'un mot : BRAVO
Je suis étonné que personne n'ai encore fait le lien avec le credo de Lordon face aux médias :
http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=2152
Car c'est bien cela qui est discuté ici par le coup de Peillon :
peut-on discuter sérieusement avec les débilos, leurs rhétorique lacrymale et leurs temps de parole digne d'un clip de pop ?
Là où l'affaire est plus grave, c'est que, pour des politiques, boycotter les médias équivaut à un suicide.
http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=2152
Car c'est bien cela qui est discuté ici par le coup de Peillon :
peut-on discuter sérieusement avec les débilos, leurs rhétorique lacrymale et leurs temps de parole digne d'un clip de pop ?
Là où l'affaire est plus grave, c'est que, pour des politiques, boycotter les médias équivaut à un suicide.
Un « messieurs les censeurs, bonsoir », à la Maurice Clavel, c'était mieux.
Mais, que vois-je, n'est -ce pas un jeune et fringant Alain Duhamel ? Déjà ?
http://www.ina.fr/media/petites-phrases/video/I00019053/reaction-de-maurice-clavel-messieurs-les-censeurs-bonsoir.fr.html
Mais, que vois-je, n'est -ce pas un jeune et fringant Alain Duhamel ? Déjà ?
http://www.ina.fr/media/petites-phrases/video/I00019053/reaction-de-maurice-clavel-messieurs-les-censeurs-bonsoir.fr.html
Le fait de refuser ostensiblement certains débats... je ne crois pas que quiconque l'avait reproché à Chirac en 2002.
Et c'était bien le seul moyen, là, de refuser ostensiblement.
Et c'était bien le seul moyen, là, de refuser ostensiblement.
@si toujours dans la prise de position politicienne ! Toujours aussi pathétique !
C'est un putain d'article.
J'ajoute au concert de louanges qui vous a déjà été adressé mes propres compliments.
Le dernier paragraphe est incroyable.
Du grand Schneidermann, en somme.
J'ajoute au concert de louanges qui vous a déjà été adressé mes propres compliments.
Le dernier paragraphe est incroyable.
Du grand Schneidermann, en somme.
A si c’étai un umpiste qui avait fait la moitié de ce qu’a fait Peillon (par exemple poser un lapin sans demander sa tête), que n’aurait on entendu comme DIATRIBES sur ce forum.
Comme c’est un pciste [ne pas confondre avec les vpciste qui vendent des salades], on n’entend que des DITHYRAMBES.
Je ne suis ni « à droite » ni « à gauche », mais « au-dessus », pour le respect de tous et de nos lois.
Ça c’est sur : Petit Nicolas® et respect de la fonction Présidentielle sont contradictoire : tout comme avec Besson, Hortefeux, Morano, etc. (liste malheureusement non exhaustive).
Et si je suis capable de dénigrer un pciste, qui abuse de la ruse ; je pourrais encenser un umpiste, sourd à la voix de son Maître.
(D’accord, pour l’instant c’est de la science fiction, mais restons optimistes.)
Comme c’est un pciste [ne pas confondre avec les vpciste qui vendent des salades], on n’entend que des DITHYRAMBES.
Je ne suis ni « à droite » ni « à gauche », mais « au-dessus », pour le respect de tous et de nos lois.
Ça c’est sur : Petit Nicolas® et respect de la fonction Présidentielle sont contradictoire : tout comme avec Besson, Hortefeux, Morano, etc. (liste malheureusement non exhaustive).
Et si je suis capable de dénigrer un pciste, qui abuse de la ruse ; je pourrais encenser un umpiste, sourd à la voix de son Maître.
(D’accord, pour l’instant c’est de la science fiction, mais restons optimistes.)
Aphatie et l'identité nationale (Moati encore...), avec la fin de phrase, sans laquelle ces propos sont un peu bridés.
On aimerait qu'il répète cela à voix haute dans ses tribunes aujourd'hui, ou bien a t il changé??
On aimerait qu'il répète cela à voix haute dans ses tribunes aujourd'hui, ou bien a t il changé??
Un seul mot : BRAVO
Opposer un représentant du PS au Ministre de l’Immigration et au porte-parole du Front National, Marine Le Pen, ce n’est rien d’autre que de la politique spectacle, dont Arlette Chabot use et abuse.
Avec ou sans Peillon le seul gagnant est Besson, Arlette à fait son boulot ...
Avec ou sans Peillon le seul gagnant est Besson, Arlette à fait son boulot ...
Fait plaisir de voir Aphatie dans une sourde colère rentrée, prêt à flinguer Peillon s'il en avait la possibilité. Quant à Duhamel, plus grotesque que jamais, j'ai beaucoup apprécié le voir dans cet état, lui si lisse, mou et mielleux d'ordinaire. Peillon a dû provoquer une fracture au sein même de la corporation des journalistes, voire réveillé une vieille blessure, ça fait souffrir, on le voit. Espérons que ce soit salutaire, quoique j'en doute, les réflexes sont tenaces.
J'ai aussi apprécié les interventions de Macé-Scaron, lorsqu'il dit à Duhamel qu'il va encore "couiner" ou quelque chose comme ça, les jeunes, ça respecte plus rien! :o)
J'ai aussi apprécié les interventions de Macé-Scaron, lorsqu'il dit à Duhamel qu'il va encore "couiner" ou quelque chose comme ça, les jeunes, ça respecte plus rien! :o)
je ne suis pas d'accord avec vous.Peillon est professeur de philosophie, spécialiste de la pensée républicaine de la IIIème République, il devait participer au débat et avancer des formules frappantes pour montrer comment la gauche envisageait ou n'envisageait pas le débat.Cette dérobade est inacceptable.Un peu plus tard ,France 2 rediffusait un extrait du débat historique entre Jospin et Georges Marchais , lorsque Jospin a dit à Marchais , que lui , Jospin , avait été faire cours , alors que Marchais n'était plus ouvrier depuis trente ans. De surcroît , le PS ne manque pas de spécialistes en communication qui auraient pu travailler l'entretien avec Peillon.
Qu'importe le "mensonge" de Peillon, sans vouloir offenser personne, mettre cet aspect au centre de l'affaire me fait penser à ce célèbre adage "lorsque le sage montre la lune, l'idiot regarde le doigt".
Pour moi, la désertion de Peillon fait superbement échos à la désertion de millions de Français des préfectures où ce débat est organisé.
France Télévision est cette autre préfecture.
Pour moi, la désertion de Peillon fait superbement échos à la désertion de millions de Français des préfectures où ce débat est organisé.
France Télévision est cette autre préfecture.
Je regrette vraiment que Daniel Schneidermann soutienne à demi-mots le minable coup marketing de Vincent Peillon. Je me demande si sa réaction aurait été la même si l'auteur de cette mascarade avait été Nicolas Sarkozy. Il n'y a rien ni de courageux, ni de rusé dans cette mise en scène ridicule. Vincent Peillon le philosophe qui se targuait d'avoir une haute estime de la politique et qui dénonçait la stratégie médiatique de Ségolène Royal finit donc par embrasser le spectacle. L'émission d'Arlette Chabot est loin d'être irréprochable, mais il n'y a pas lieu de crier au scandale. Lorsqu'Alain Duhamel a dénoncé la méthode de Peillon, ce n'est pas par solidarité corporatiste pour la directrice de l'information qui l'a suspendu de l'antenne pendant la campagne présidentielle. Martine Aubry a eu le droit à son émission quasiment intégralement dédiée aux problèmes économiques et sociaux. Cela ne me choque pas qu'Eric Besson dispose d'un temps de parole équivalent pour débattre de l'identité nationale. Le vrai problème du débat sur l'identité nationale, c'est que la plupart des intelligences refusent de débattre, il ne reste donc presque que des cons. Il faut s'emparer du débat, et affronter directement le Front national. La stratégie de la chaise vide n'a jamais fonctionné. L'exclusion du Front national du débat républicain par la classe politique a été l'une des sources majeures de sa réussite.
J'ai souvent eu l'occasion d'éprouver un sentiment de satisfaction en lisant vos articles, mais c'est la première fois que j'ai envie d'applaudir. Alors, j'applaudis. Qu'avons nous fait au ciel pour mériter une telle engeance : Chabot-Duhamel-Apathie ? Et comment s'en débarrasser ? Convenons en : si l'émancipation suppose que soit dénoncée la manipulation de l'information, ce que fait bien @si, elle exigera aussi des actes de résistance tels que celui de V. Peillon. Son mensonge relève bel et bien d'une vertu qui s'appelle le courage. (Je ne suis pas Kantien !)
Nan mais franchement, du panache... Vous voyez Cyrano de Bergerac refuser de pourfendre le Vicomte Besson et expliquer sur son blog que c'est parce que m'Dame Chabot est mandatée par le Roy?
Le panache, Clomani, c'est Cyrano qui retourne L'Hôtel de Bourgogne, pas Peillon qui pose un lapin à M'Dame Chabot.
Au passage, personne ne souligne la faute de gout: On ne plante pas une femme à quelques minutes d'un rendez-vous, ce n'est pas élégant.
Penchons-nous sur les intentions: Chabot veut faire une émission avec un format qui n'est pas inédit : Martine Aubry, une semaine avant, a elle aussi souffert un portrait dithyrambique. Je n'aime pas la psycho-politique de bazar à la France2 mais dans le cas d'Eric Besson, la lecture du personnage nécessite d'allez au-delà de la com'. Nous conviendrons tous que le portrait en lui-même était mauvais, soit. Mais mis en balance avec la masse d'articles, chroniques, portraits, billets, couvertures(Marianne) qui tendent à le discréditer entièrement, le portrait de Chabot ne pèse pas lourd! Puis la question du débat droite-droite, l'ordre des débats etc... A développer. Honnêtement je ne vois pas comment organiser ce débat sans s'attirer les foudres d'un camp ou d'un autre. Le scandale n'est pas que cette émission ait eu lieu, mais qu'elle soit la seul émission politique en primeu-timeu de la grille du service publique!
Peillon
-La méthode: Il tente un coup médiatique, cherche le beuzz, fait de la politique spectacle, le fait mal, très mal. Je me souvient l'avoir vu, ridicule devant Gollnisch, recycler le poncif: "vous ne vous aimez pas vous-même": Un lieu commun peut marcher à la télé, mais pas quand on sent qu'il a été répété devant un miroir. Peillon est mauvais dans l'adversité, et il le sait. Je me demande si le bougre n'a pas pris peur, car Besson est une lame, et qu'il connait les faiblesses de tous les socialistes. En tout cas il renvoi l'image d'un parti qui ne veut pas débattre.
-Les intentions de Peillon sont encore floues: Y aura-t-il vraiment, in fine un débat droite/gauche sur l'identité nationale? Nous avons besoin de recul pour juger Peillon. Mais une chose est sûre, Peillon n'est pas un résistant! C'est une insulte à la dissidence que de penser cela!
Puis enfin Apathie/Duhamel: Pourquoi refusez-vous qu'ils expriment leur désaccord de principe à la démarche? Est-ce donc une preuve de servilité que d'avoir une pétition de principe? Et quand bien même seraient-ils les représentants, les garants, de l'ordre établie: Réjouissons-nous de pouvoir enfin identifier l'ennemi! Mais il y a, alors un présupposé au débat( et plus largement à la démocratie): Ces gens-là ont des opinions, des idées, des principes qui méritent le respect. Ainsi voir dans leur désapprobation une Niéme preuve que Sarko est partout c'est fausser le débat. J'aimerais vraiment que D.S oubli de dénoncer l'omniscience sarkozyste pour se recentrer sur ce que nous attendons tous de lui: Une lecture objective des faits!
Au passage, personne ne souligne la faute de gout: On ne plante pas une femme à quelques minutes d'un rendez-vous, ce n'est pas élégant.
Penchons-nous sur les intentions: Chabot veut faire une émission avec un format qui n'est pas inédit : Martine Aubry, une semaine avant, a elle aussi souffert un portrait dithyrambique. Je n'aime pas la psycho-politique de bazar à la France2 mais dans le cas d'Eric Besson, la lecture du personnage nécessite d'allez au-delà de la com'. Nous conviendrons tous que le portrait en lui-même était mauvais, soit. Mais mis en balance avec la masse d'articles, chroniques, portraits, billets, couvertures(Marianne) qui tendent à le discréditer entièrement, le portrait de Chabot ne pèse pas lourd! Puis la question du débat droite-droite, l'ordre des débats etc... A développer. Honnêtement je ne vois pas comment organiser ce débat sans s'attirer les foudres d'un camp ou d'un autre. Le scandale n'est pas que cette émission ait eu lieu, mais qu'elle soit la seul émission politique en primeu-timeu de la grille du service publique!
Peillon
-La méthode: Il tente un coup médiatique, cherche le beuzz, fait de la politique spectacle, le fait mal, très mal. Je me souvient l'avoir vu, ridicule devant Gollnisch, recycler le poncif: "vous ne vous aimez pas vous-même": Un lieu commun peut marcher à la télé, mais pas quand on sent qu'il a été répété devant un miroir. Peillon est mauvais dans l'adversité, et il le sait. Je me demande si le bougre n'a pas pris peur, car Besson est une lame, et qu'il connait les faiblesses de tous les socialistes. En tout cas il renvoi l'image d'un parti qui ne veut pas débattre.
-Les intentions de Peillon sont encore floues: Y aura-t-il vraiment, in fine un débat droite/gauche sur l'identité nationale? Nous avons besoin de recul pour juger Peillon. Mais une chose est sûre, Peillon n'est pas un résistant! C'est une insulte à la dissidence que de penser cela!
Puis enfin Apathie/Duhamel: Pourquoi refusez-vous qu'ils expriment leur désaccord de principe à la démarche? Est-ce donc une preuve de servilité que d'avoir une pétition de principe? Et quand bien même seraient-ils les représentants, les garants, de l'ordre établie: Réjouissons-nous de pouvoir enfin identifier l'ennemi! Mais il y a, alors un présupposé au débat( et plus largement à la démocratie): Ces gens-là ont des opinions, des idées, des principes qui méritent le respect. Ainsi voir dans leur désapprobation une Niéme preuve que Sarko est partout c'est fausser le débat. J'aimerais vraiment que D.S oubli de dénoncer l'omniscience sarkozyste pour se recentrer sur ce que nous attendons tous de lui: Une lecture objective des faits!
Besson a répondu : "Tout jeune Français au moment où il bascule dans sa majorité à 18 ans et va recevoir sa carte d'électeur pourrait se voir proposer de signer un serment, une charte, quelque chose qui l'attache à la République", ajoutant que si "l'on est dans l'ordre du symbole, c'est un symbole qui peut toucher".
Peut on imaginer que cette réponse n'était pas plutôt prévue pour un plateau TV, en insistant "voez monsieur, nous on travaille, on propose"...
Mais bon, comme il est dit, il faut être dans l'ordre des symboles... L'ordre républicain, des lois ne comptent plus!!! Un serment moral, une charte de bonne tenue, histoire, oui, d'être attaché à leur régime qui n'a plus rien de la République...Etre attaché, double sens, oui, mais quelle conception de la liberté. On demande pas au citoyen d'aimer son pays, le régime, la politique, mais son prochain. La république, mot des mois à venir, sans aucun doute!!!
Peut on imaginer que cette réponse n'était pas plutôt prévue pour un plateau TV, en insistant "voez monsieur, nous on travaille, on propose"...
Mais bon, comme il est dit, il faut être dans l'ordre des symboles... L'ordre républicain, des lois ne comptent plus!!! Un serment moral, une charte de bonne tenue, histoire, oui, d'être attaché à leur régime qui n'a plus rien de la République...Etre attaché, double sens, oui, mais quelle conception de la liberté. On demande pas au citoyen d'aimer son pays, le régime, la politique, mais son prochain. La république, mot des mois à venir, sans aucun doute!!!
Merci de cet éclairage !Je n'avais pas tout saisi.
En effet, face à la duperie permanente, il faut utiliser la ruse*;on dit bien ruse de guerre...
*Ruse "est d'abord un terme de vénerie désignant le détour...que fait le gibier (Peillon)pour mettre les chiens(Les GO du charmant débat) et les chasseurs( les politiciens invités et présents)en défaut" =) à la suite de votre délicieuse émission estivale avec Alain Rey,je me suis équipée !
Duhamel ressemble de plus en plus à un gros révérend confit dans sa suffisance ...Aphatie est devenu d'une tristesse à mourir ...Ce sont gens trop "installés".
Trés belle envolée sur le vrai Métier de journalistes - qui ont vocation à - à opposer aux salonnards-courtisans qui- en- sont (quoi,d'ailleurs ? on ne sait pas exactement).
En effet, face à la duperie permanente, il faut utiliser la ruse*;on dit bien ruse de guerre...
*Ruse "est d'abord un terme de vénerie désignant le détour...que fait le gibier (Peillon)pour mettre les chiens(Les GO du charmant débat) et les chasseurs( les politiciens invités et présents)en défaut" =) à la suite de votre délicieuse émission estivale avec Alain Rey,je me suis équipée !
Duhamel ressemble de plus en plus à un gros révérend confit dans sa suffisance ...Aphatie est devenu d'une tristesse à mourir ...Ce sont gens trop "installés".
Trés belle envolée sur le vrai Métier de journalistes - qui ont vocation à - à opposer aux salonnards-courtisans qui- en- sont (quoi,d'ailleurs ? on ne sait pas exactement).
Et bien moi... J'ai du mal à avaler ce mensonge de Peillon. Pourtant, je suis d'accord avec ce qu'il remet en cause sur le fond de ces débats, que j'ai cessé de regarder depuis longtemps, et je déteste aussi Chabot, Apathie, et Duhamel, et pourtant...
Peillon est malhonnête... Il est trés fier de son coup, je n'en doute pas... mais en agissant ainsi, lui aussi manipule et rejoint la même poubelle que ce qu'il prétend vouloir dénoncer
Peillon est malhonnête... Il est trés fier de son coup, je n'en doute pas... mais en agissant ainsi, lui aussi manipule et rejoint la même poubelle que ce qu'il prétend vouloir dénoncer
Comme je l’ai déjà évoqué <<< ici>>> et aussi dit ailleurs par d’autres, la question se pose :
Vous avez le choix, ente 3 possibilités de résistant ou 1 acte de terroriste…
Lequel choisez-vous ?
1– Refuser l’offre.
Objection : un autre, du parti socialiste, va occuper la pole position à sa place.
2– Y aller et exprimer ses anathèmes.
Problème : c’est selon lui faire le jeu de France2.
3– Opter pour un « Je me casse de cette mascarade ».
Inconvénient : déjà fait
4– Laisser en plan Arlette Chabot, sans la prévenir.
Avantage : C’est cette dernière solution ‘‘la plus explosive’’ tel une grenade dégoupillée ‘‘pétant à la gueule de Chabot’’, qui a été retenu par Peillon & Co avec pour nom de code « acte terroriste ».
Elle permet de bouzzer, et faire le plus de bruit (le contenant médiatique remplaçant un contenu idéologique inexistant).
Faire un effet Kiss Cool:
a) Ce faire critiquer, comme d’être traité de « voyou » par la chaîne.
b) Ce poser en victime que l’on voulait ‘‘mener à l’abattoir’’ et exiger la démission d’Arlette Chabot.
[large]Faire du bruit, pour un politiques, sans inhibition, en quête d’ÉGO, c’est faire de l’exhibition médiatique.[/large]
Edit : mais si, sur le fond, je suis d'accord avec Vincent ; sur la forme je suis totalement opposé à Peillon et à son comportement inacceptable de la part d'un élu.
Vous avez le choix, ente 3 possibilités de résistant ou 1 acte de terroriste…
Lequel choisez-vous ?
1– Refuser l’offre.
Objection : un autre, du parti socialiste, va occuper la pole position à sa place.
2– Y aller et exprimer ses anathèmes.
Problème : c’est selon lui faire le jeu de France2.
3– Opter pour un « Je me casse de cette mascarade ».
Inconvénient : déjà fait
4– Laisser en plan Arlette Chabot, sans la prévenir.
Avantage : C’est cette dernière solution ‘‘la plus explosive’’ tel une grenade dégoupillée ‘‘pétant à la gueule de Chabot’’, qui a été retenu par Peillon & Co avec pour nom de code « acte terroriste ».
Elle permet de bouzzer, et faire le plus de bruit (le contenant médiatique remplaçant un contenu idéologique inexistant).
Faire un effet Kiss Cool:
a) Ce faire critiquer, comme d’être traité de « voyou » par la chaîne.
b) Ce poser en victime que l’on voulait ‘‘mener à l’abattoir’’ et exiger la démission d’Arlette Chabot.
[large]Faire du bruit, pour un politiques, sans inhibition, en quête d’ÉGO, c’est faire de l’exhibition médiatique.[/large]
Edit : mais si, sur le fond, je suis d'accord avec Vincent ; sur la forme je suis totalement opposé à Peillon et à son comportement inacceptable de la part d'un élu.
Les balancements de torse d‘Olivier Duhamel amortis par les doigts de François Peillon m’ont fait songer à une rixe telle qu’avait pu en peindre Georges de La Tour en son temps. Le visage de la femme consternée, tout à gauche, n’est pas sans rappeler celui d’Arlette Chabot. Ce qui sauve ce rapprochement de l’anachronisme, c’est son caractère baroque, la désillusion devant une réalité qui apparait d’autant plus grimaçante qu’elle aura glorieusement rayonnée. Et pour le dévoilement, la peinture cultive le mensonge. Mais entre le mensonge pictural et le mensonge télévisuel, le fossé reste hélas incommensurable. Le premier vise le beau, le second non. En effet « A vous de juger » ne connait pas la culture. Dans la bagarre dépeinte par de La Tour, l’enjeu n’est pas tant de savoir lequel des deux musiciens contrefait les infirmes, même si l’un d’eux serre un citron dans sa main, prêt à en projeter le jus acide dans l’œil de l’autre pour vérifier sa cécité, l’enjeu est ailleurs. Par rapport à cet aveuglement spirituel, je me demande si Arlette Chabot, faute de connaître le sort de saint Jean Baptiste, joue à Sainte Lucie, martyre qui avait perdu ses yeux, présentés sur un plat, ou l’est-elle vraiment ? Et puis pourquoi communiquer par téléphone alors qu’il est si simple de venir sur le plateau, sans en faire tout un plat ?
ou "Peillon et le mensonge d'Aphatie et Duhamel"...
Quel article !
On se dit qu'il vient de loin ...et aussi qu'il y a urgence.
Bravo et merci.
Quel article !
On se dit qu'il vient de loin ...et aussi qu'il y a urgence.
Bravo et merci.
Papier excellent je trouve, comme beaucoup de lecteur. Une analyse qui rejoint en beaucoup de points celle de Daniel, mais plus politisée à lire ici: Vincent Peillon: l’homme qui a fâché la meute des éditorialistes de l’audiovisuel
Je suis d'accord avec votre analyse sur le débat truqué ,dans lequel Vincent Peillon devait assisté.
Mrs les pseudo -journalistes Duhamel et Aphatie ,qui a le numéro,personnel de Mr le premier ministre Francois Fillon,bravo pour la déontologie journalistique.........
Bravo pour tous ,continuer
Mrs les pseudo -journalistes Duhamel et Aphatie ,qui a le numéro,personnel de Mr le premier ministre Francois Fillon,bravo pour la déontologie journalistique.........
Bravo pour tous ,continuer
Bon quand je lis le niveau des commentaires .. j ai pitié.
Si une sous m...e (je pèse mes mots) comme Peillon est devenu votre nouveau chevalier blanc grâce au courage immense qu'il a eu en ne participant pas à cette émission de m...e (la aussi je pèse mes mots)...vous me faite honte.
Vous trouvez cela normal que le petit peillon demande la démission de Mme Chabot, moi pas. Mme Chabot veut organiser des faux débats, mais que propose le PS, que propose M. Peillon comme vrai débat.. rien. Mme Chabot prend en otage le service public en imposant le débat sur l'identité national, c'est sur...mais que propose le PS ou les autres comme débat .. rien le néant. Depuis plusieurs années, le PS et ses guignols n'amène aucune idée, aucun débat, rien... Quel est l'avis du PS sur l'immigration.. quel est l'avis du PS sur la crise .. etc. etc.
Alors c'est bien gentil de dire que le service public aide le discours gouvernemental mais l'opposition n'a aucun discours.
Sur les problèmes d'identité nationale, M. Peillon reproche que l'on traite la question par le biais de l'immigration mais ne disqualifie pas le faux débat....bref il veut bien participer aux faux débats mais uniquement avec SES faux arguments.
Personnellement je demande la démission de Sarkosy pour l'ensemble de son oeuvre, Hortefeux pour les propos auvergnat, Morano pour les musulmans à casquette, de Mitterand, Kouchner etc. pour la défense honteuse d'un criminel pédophile, de l'ensemble du PS pour leur incompétence totale à se comporter en opposition, de l'ensemble des journalistes qui passe leur temps à relayer des propos AFP.
Pour rappel, le dernier journal d'information politique en france est le petit journal de M. Barthez, la seule émission de décryptage est Groland...c'est ca la France....
Si une sous m...e (je pèse mes mots) comme Peillon est devenu votre nouveau chevalier blanc grâce au courage immense qu'il a eu en ne participant pas à cette émission de m...e (la aussi je pèse mes mots)...vous me faite honte.
Vous trouvez cela normal que le petit peillon demande la démission de Mme Chabot, moi pas. Mme Chabot veut organiser des faux débats, mais que propose le PS, que propose M. Peillon comme vrai débat.. rien. Mme Chabot prend en otage le service public en imposant le débat sur l'identité national, c'est sur...mais que propose le PS ou les autres comme débat .. rien le néant. Depuis plusieurs années, le PS et ses guignols n'amène aucune idée, aucun débat, rien... Quel est l'avis du PS sur l'immigration.. quel est l'avis du PS sur la crise .. etc. etc.
Alors c'est bien gentil de dire que le service public aide le discours gouvernemental mais l'opposition n'a aucun discours.
Sur les problèmes d'identité nationale, M. Peillon reproche que l'on traite la question par le biais de l'immigration mais ne disqualifie pas le faux débat....bref il veut bien participer aux faux débats mais uniquement avec SES faux arguments.
Personnellement je demande la démission de Sarkosy pour l'ensemble de son oeuvre, Hortefeux pour les propos auvergnat, Morano pour les musulmans à casquette, de Mitterand, Kouchner etc. pour la défense honteuse d'un criminel pédophile, de l'ensemble du PS pour leur incompétence totale à se comporter en opposition, de l'ensemble des journalistes qui passe leur temps à relayer des propos AFP.
Pour rappel, le dernier journal d'information politique en france est le petit journal de M. Barthez, la seule émission de décryptage est Groland...c'est ca la France....
On gagne 15 grammes de hashish si on regarde la vidéo sur un site de hollandais?? Je prendrais plutôt de la white widow si c'était possible... (-:
Ha non Monsieur, pas ici, vous n'avez pas le droit, vous ne pouvez pas monsieur, vous êtes en France, ce grand pays ..patati patata
Mais oui, mais oui, on lui dira. Ce qui est frappant c'est l'utilisation du mot "droit" par Aphatie, un peu vous aussi DS. Le mot "droit" est il le seul mot qui peut être bafoué, occulté, à qui l'on peut changer le sens aussi facilement? Peut être que par tradition étatique, qui veut que le citoyen n'en a finalement pas beaucoup, à part celui de fermer sa gueule, on a oublié le sens du mot "droit", "avoir le droit".
Peillon avait il le droit, répète Aphatie, dont c'est vrai DS, on n'aurait aimé qu'il parle "droit" à d'autre, comme le rejeton Lagardère. Mais le droit de ne pas venir à une émission TV?? Y a un article de loi, un code particulier qui interdit? Le droit c'est la loi!! LEs droits sont définis par la loi, par ce qu'elle interdit, et par ce qu'elle n'interdit pas et qui est donc autorisée. Car nous sommes quand même en politique, dans le corridor du pouvoir, définit par le et les droits, qui se devrait de ressembler à un dîner mondain avec les bonnes manières et le bon parler?? Voyons
Ne serions nous pas en train de tomber dans un piège collectif? Volontaire ou non? Celui du renoncement à la loi pour d'autres valeurs, qui elles n'ont plus les gardes fous du droit? N'est ce pas exactement le sens de la réforme constitutionnelle sur mésure de Versailles, qui autorise le parlement a édicté d'autres principes que la loi, des "grandes (biensur) intentions"? Dont le premier devrait être sur un sujet qui nous transforme dans la risée du monde avec La Suisse., et le second sur l'identité nationale, puisqu'on voit mal une loi sortir de cela. Et l'on voit le piège se refermer, les "républicains" voteront ces résolutions proclamaient Besson, car si il y a un fait aussi intéressant que cruel dans l'émission, c'est le nombre de fois de l'utilisation du mot République, Républicain...50, 60 "incalculable". La république au secours, ou plutôt en support de l'identité nationale, alors que la dernière dévoie la première!!! et cerise sur la gâteau le parti au pouvoir appelle au dévoiement de la République si l'on est pas d'accord avec lui!!!! Je pense que lorsque la République est aussi mise en avant de tout bord, il y a encore une fois danger. Je pense que si le gnome et son parti de godillots, étaient de vrais démocrates républicains, cette réforme constitutionnelle à laquelle on a peut-être pas porté finalement assez attention (plus focalisés que nous étions sur l'article sur mesure, à peine une ligne, autorisant le Président à prendre la parole devant le congrès, appliqué 15 minutes après le vote, mieux que l'état d'urgence...).
Car cet article, il modifie quand même grandement le rôle du parlement qui n'est plus cantonné au seul rôle de la loi, mais des bonnes pratiques, de la morale!!! Il modifie également La République qui normalement se définit par les lois, puisque là nous aurons des édits de palais, ayant une valeur morale à opposer à s'opposer dans la société, entre qui et qui, entre citoyens?? Bref pour un démocrate faire adopter une réforme beaucoup plus profonde qu'elle n'y paraît de la constitution et du régime par un congrès de godillots, avec une très mince avance sur le minimum acceptable, c'est fort.
Et c'est ce parti là qui a pris en otage le et les pouvoirs, qui vont dire au pays dans pas longtemps, "ho la honte regardez les mauvais républicains, ils ne votent pas notre résolution", évidemment salvatrice de la République, omettant en seconde partie de phrase "ho la honte regardez les mauvais républicains, il ne votent pas notre résolution, vous savez ce stratagème pour lequel le président a fait pression modifiant la république et les pouvoirs, celle sur laquelle on a pas fait voté le peuple pour savoir si il était d'accord, celle qui enterre le droit au profit de la morale, celle qui fait des bons et des mauvais républicains, nous qu'on l'est, car c'est nous qu'on décide ce qu'est la République, qu'on a fait à notre image, et qu'on est,c'est sûr, meilleur que vous que maintenant....."
Ha non Monsieur, pas ici, vous n'avez pas le droit, vous ne pouvez pas monsieur, vous êtes en France, ce grand pays ..patati patata
Mais oui, mais oui, on lui dira. Ce qui est frappant c'est l'utilisation du mot "droit" par Aphatie, un peu vous aussi DS. Le mot "droit" est il le seul mot qui peut être bafoué, occulté, à qui l'on peut changer le sens aussi facilement? Peut être que par tradition étatique, qui veut que le citoyen n'en a finalement pas beaucoup, à part celui de fermer sa gueule, on a oublié le sens du mot "droit", "avoir le droit".
Peillon avait il le droit, répète Aphatie, dont c'est vrai DS, on n'aurait aimé qu'il parle "droit" à d'autre, comme le rejeton Lagardère. Mais le droit de ne pas venir à une émission TV?? Y a un article de loi, un code particulier qui interdit? Le droit c'est la loi!! LEs droits sont définis par la loi, par ce qu'elle interdit, et par ce qu'elle n'interdit pas et qui est donc autorisée. Car nous sommes quand même en politique, dans le corridor du pouvoir, définit par le et les droits, qui se devrait de ressembler à un dîner mondain avec les bonnes manières et le bon parler?? Voyons
Ne serions nous pas en train de tomber dans un piège collectif? Volontaire ou non? Celui du renoncement à la loi pour d'autres valeurs, qui elles n'ont plus les gardes fous du droit? N'est ce pas exactement le sens de la réforme constitutionnelle sur mésure de Versailles, qui autorise le parlement a édicté d'autres principes que la loi, des "grandes (biensur) intentions"? Dont le premier devrait être sur un sujet qui nous transforme dans la risée du monde avec La Suisse., et le second sur l'identité nationale, puisqu'on voit mal une loi sortir de cela. Et l'on voit le piège se refermer, les "républicains" voteront ces résolutions proclamaient Besson, car si il y a un fait aussi intéressant que cruel dans l'émission, c'est le nombre de fois de l'utilisation du mot République, Républicain...50, 60 "incalculable". La république au secours, ou plutôt en support de l'identité nationale, alors que la dernière dévoie la première!!! et cerise sur la gâteau le parti au pouvoir appelle au dévoiement de la République si l'on est pas d'accord avec lui!!!! Je pense que lorsque la République est aussi mise en avant de tout bord, il y a encore une fois danger. Je pense que si le gnome et son parti de godillots, étaient de vrais démocrates républicains, cette réforme constitutionnelle à laquelle on a peut-être pas porté finalement assez attention (plus focalisés que nous étions sur l'article sur mesure, à peine une ligne, autorisant le Président à prendre la parole devant le congrès, appliqué 15 minutes après le vote, mieux que l'état d'urgence...).
Car cet article, il modifie quand même grandement le rôle du parlement qui n'est plus cantonné au seul rôle de la loi, mais des bonnes pratiques, de la morale!!! Il modifie également La République qui normalement se définit par les lois, puisque là nous aurons des édits de palais, ayant une valeur morale à opposer à s'opposer dans la société, entre qui et qui, entre citoyens?? Bref pour un démocrate faire adopter une réforme beaucoup plus profonde qu'elle n'y paraît de la constitution et du régime par un congrès de godillots, avec une très mince avance sur le minimum acceptable, c'est fort.
Et c'est ce parti là qui a pris en otage le et les pouvoirs, qui vont dire au pays dans pas longtemps, "ho la honte regardez les mauvais républicains, ils ne votent pas notre résolution", évidemment salvatrice de la République, omettant en seconde partie de phrase "ho la honte regardez les mauvais républicains, il ne votent pas notre résolution, vous savez ce stratagème pour lequel le président a fait pression modifiant la république et les pouvoirs, celle sur laquelle on a pas fait voté le peuple pour savoir si il était d'accord, celle qui enterre le droit au profit de la morale, celle qui fait des bons et des mauvais républicains, nous qu'on l'est, car c'est nous qu'on décide ce qu'est la République, qu'on a fait à notre image, et qu'on est,c'est sûr, meilleur que vous que maintenant....."
EXCELLENTE ANALYSE
à mettre absolument en contenu accessible à TOUS abonnés et non abonnés
à mettre absolument en contenu accessible à TOUS abonnés et non abonnés
Cette image de charrette pleine de journalistes devant un type qui prend la pose sur son cheval .Quel deshonneur ! Quelle honte !
Je ne m'en suis toujours pas remis .Je ne me souviens pas avoir entendu l'indignation ni d'Apathie ,ni de Duhamel devant ce spectacle .
Quand ces gens là pourfendent à longueur d'années le corporatisme des uns et des autres ,leur attitude est affligeante .Des chiens à qui on aurait volé leur os ,voilà comment hier soir ils se comportaient .
Internet les dérange ,alors pour ne pas perdre pied ,de temps en temps ,ils critiquent le président ,mais pour un coup de bâton à la droite ,trois coups de massue à la gauche ,c'est leur manière de montrer leur indépendance et de faire croire qu'ils sont journalistes .
Apathie qui dit ne jamais aller voter donne des leçons de morale à Peillon ,pathétique !
Quant à Duhamel ,40 ans qu'il nous sert sa soupe tiède .Heureusement qu'il y a des Thomas Legrand et Demorand pour la relève (j'espère qu'ils n'étaient pas dans la fameuse charrette)
Bravo Daniel ,l'espoir revient !
Je ne m'en suis toujours pas remis .Je ne me souviens pas avoir entendu l'indignation ni d'Apathie ,ni de Duhamel devant ce spectacle .
Quand ces gens là pourfendent à longueur d'années le corporatisme des uns et des autres ,leur attitude est affligeante .Des chiens à qui on aurait volé leur os ,voilà comment hier soir ils se comportaient .
Internet les dérange ,alors pour ne pas perdre pied ,de temps en temps ,ils critiquent le président ,mais pour un coup de bâton à la droite ,trois coups de massue à la gauche ,c'est leur manière de montrer leur indépendance et de faire croire qu'ils sont journalistes .
Apathie qui dit ne jamais aller voter donne des leçons de morale à Peillon ,pathétique !
Quant à Duhamel ,40 ans qu'il nous sert sa soupe tiède .Heureusement qu'il y a des Thomas Legrand et Demorand pour la relève (j'espère qu'ils n'étaient pas dans la fameuse charrette)
Bravo Daniel ,l'espoir revient !
Un excellent papier ! Excellent ! Vérifier peut-être la phrase de Paul Quilès et son contexte, mais sinon, boum !!! A insérer tel quel dans l'homélie hebdomadaire de Libé !!! Pour le plaisir des yeux !!!!
[quote=Daniel Schneidermann]... et la cléricature qui se trimballe en minibus, entre les studios de RTL, de Canal+ et de France Télévisions, pour célébrer les messes ambulantes du pouvoir. ...
Bien envoyé !
Ce petit monde, ce microcosme, est vraiment petit, dans tous les sens du terme.
Finalement, Patrick de Carolis vous a rendu service en vous virant de France 5. Si vous étiez resté, vous seriez devenu la caution morale de cette clique. ;)
Bien envoyé !
Ce petit monde, ce microcosme, est vraiment petit, dans tous les sens du terme.
Finalement, Patrick de Carolis vous a rendu service en vous virant de France 5. Si vous étiez resté, vous seriez devenu la caution morale de cette clique. ;)
bonjour
et merci, merci pour votre excellent article, et le dernier paragraphe m'a absolument ravie. Je pense comme vous. C'était tout à fait révoltant de voir des journalistes qui sont incapables d'être des critiques pertinents et libres s'en prendre à un poilitique qui pour une fois est sorti des sentiers battus.
Si on peut trouver que Peillon aurait peut-être dû aller à l'émission pour dénoncer en direct et devant les français ce pseudo débat démocratique alors que ce n'était en réalité qu'une émission destinée à rattraper un ministre en difficulté, il faut reconnaître à Peillon le mérite d'avoir fait quelque chose qui pour une fois n'est pas le politiquement correct.
La question qui se pose est : est-ce que la télévision va-t-elle continuer à produire des débats commandés par le gouvernement ou va-t-elle faire un vrai travail de débat démocratique qui parle de social, de justice, de pouvoir d'achat , de chômage, de politique industrielle, avec des vrais questions qui fâchent, et ainsi remplir honnêtement sa mission de service public. Il faut reconnaître que depuis quelques années nous sommes loin du compte.
Pour ma part, j'ai choisi mon camp. C'est du côté des journalistes qui éclairent, comme vous Daniel, que je me tourne
et auprès de qui je m'informe. Et depuis belle lurette, la télévision est pour moi, qu'un écran vide à diffuser des films et rien d'autres.
Merci pour votre travail. Je lis ASI avec délice.
Danièle
et merci, merci pour votre excellent article, et le dernier paragraphe m'a absolument ravie. Je pense comme vous. C'était tout à fait révoltant de voir des journalistes qui sont incapables d'être des critiques pertinents et libres s'en prendre à un poilitique qui pour une fois est sorti des sentiers battus.
Si on peut trouver que Peillon aurait peut-être dû aller à l'émission pour dénoncer en direct et devant les français ce pseudo débat démocratique alors que ce n'était en réalité qu'une émission destinée à rattraper un ministre en difficulté, il faut reconnaître à Peillon le mérite d'avoir fait quelque chose qui pour une fois n'est pas le politiquement correct.
La question qui se pose est : est-ce que la télévision va-t-elle continuer à produire des débats commandés par le gouvernement ou va-t-elle faire un vrai travail de débat démocratique qui parle de social, de justice, de pouvoir d'achat , de chômage, de politique industrielle, avec des vrais questions qui fâchent, et ainsi remplir honnêtement sa mission de service public. Il faut reconnaître que depuis quelques années nous sommes loin du compte.
Pour ma part, j'ai choisi mon camp. C'est du côté des journalistes qui éclairent, comme vous Daniel, que je me tourne
et auprès de qui je m'informe. Et depuis belle lurette, la télévision est pour moi, qu'un écran vide à diffuser des films et rien d'autres.
Merci pour votre travail. Je lis ASI avec délice.
Danièle
Il me semble normal qu'Aphatie et Duhamel expriment toute leur colère et leur indignation contre Peillon qui a si bien cassé la machine. Ils sont attaqués dans ce qu'ils sont et ne se trompent donc pas d'ennemis.
Je pense que cet incident marque le début de nouvelles relations entre les grands media nationaux et les politiques, voire avec leurs invités en général. Il fallait bien que cela arrive un jour... J'attends d'ailleurs à ce propos une analyse profonde de l'événement et de ses conséquences (il faudra sans doute plusieurs années pour y voir clair).
Ce qui me surprend en revanche, c'est la réaction haineuse de bien des posteurs sur les sites d'informations soi-disant interactifs (le post, agoravox..) : ils réagissent exactement comme Alain Duhamel et autres éditorialistes ; et avec les mêmes termes et les mêmes analyses. Je ne regarde ces sites que depuis peu (moins de deux mois) et je me demande quelle est leur place dans l'univers des media. Une petite analyse de la part d'@si sur leur fonctionnement et leurs objectifs serait bienvenue...
Je pense que cet incident marque le début de nouvelles relations entre les grands media nationaux et les politiques, voire avec leurs invités en général. Il fallait bien que cela arrive un jour... J'attends d'ailleurs à ce propos une analyse profonde de l'événement et de ses conséquences (il faudra sans doute plusieurs années pour y voir clair).
Ce qui me surprend en revanche, c'est la réaction haineuse de bien des posteurs sur les sites d'informations soi-disant interactifs (le post, agoravox..) : ils réagissent exactement comme Alain Duhamel et autres éditorialistes ; et avec les mêmes termes et les mêmes analyses. Je ne regarde ces sites que depuis peu (moins de deux mois) et je me demande quelle est leur place dans l'univers des media. Une petite analyse de la part d'@si sur leur fonctionnement et leurs objectifs serait bienvenue...
Que cela fait du bien de vous lire !
C'est un très bel article.
Incroyable argument sous la présidence de Sarkozy : le mensonge serait intolérable.
On croit rêver.
Et c'est toujours à la marge, lorsqu'on titille les frontières implicites de ce qui se fait et ne se fait pas, que l'on peut mesurer le conformisme incroyable de l'époque et les limites évidentes de la liberté d'expression et de contestation.
Vous pouvez vous indigner, vous pouvez contester, vous pouvez conspuer, mais uniquement dans le cadre prévu à cet effet.
Et il y a fort à parier que le cadre ne va cesser de rétrécir.
P.S.
La cléricature est une image très drôle tant on imagine aisément Aphatie dans le rôle du curé de campagne, une sorte de Don Camillo faussement débonnaire. Alors que Duhamel évoquerait, lui, plutôt le cardinal concupiscent, protégeant l'ordre établi pour pouvoir jouir en secret d'un chou à la crème.
Immense veulerie.
Ou comment souiller sa carte de presse en échange d'une coupe de champagne et d'une tartine de tarama.
C'est un très bel article.
Incroyable argument sous la présidence de Sarkozy : le mensonge serait intolérable.
On croit rêver.
Et c'est toujours à la marge, lorsqu'on titille les frontières implicites de ce qui se fait et ne se fait pas, que l'on peut mesurer le conformisme incroyable de l'époque et les limites évidentes de la liberté d'expression et de contestation.
Vous pouvez vous indigner, vous pouvez contester, vous pouvez conspuer, mais uniquement dans le cadre prévu à cet effet.
Et il y a fort à parier que le cadre ne va cesser de rétrécir.
P.S.
La cléricature est une image très drôle tant on imagine aisément Aphatie dans le rôle du curé de campagne, une sorte de Don Camillo faussement débonnaire. Alors que Duhamel évoquerait, lui, plutôt le cardinal concupiscent, protégeant l'ordre établi pour pouvoir jouir en secret d'un chou à la crème.
Immense veulerie.
Ou comment souiller sa carte de presse en échange d'une coupe de champagne et d'une tartine de tarama.
Vous relayez un contre-sens, Daniel. L'un de ces emballements dont la caste a le secret.
A propos de la petite phrase de Robespaul, je vos invite à aller jeter un coup d'œil sur la mise au point de Paul Quilès concernant cet épisode.
http://paul.quiles.over-blog.com/article-24743787.html
On est en 81, les socialistes prennent le pouvoir, les editocrates dont Duhamel fait déjà partie sont épouvantés et vont sauter sur cette occasion trop belle de dénoncer un péril rouge fantasmé.
Dans la phase de préparation du congrès de Valence, Paul Quilès alors Secrétaire National aux fédérations voit monter de la base du Parti Socialiste des velléités de chasse aux sorcières. Pour y mettre un terme, il somme alors les aspirants au Mac Carthysme de donner des noms au lieu de se complaire dans la dénonciation de "lesmédias". Le but est précisément qu'au PS on cesse de réclamer que des têtes tombent sans jamais dire précisément pour quelle raison.
Bref, on a fait dire à Paul Quilès le contraire de ce qu'il voulait dire. Vous pourriez le préciser dans votre article.
A propos de la petite phrase de Robespaul, je vos invite à aller jeter un coup d'œil sur la mise au point de Paul Quilès concernant cet épisode.
http://paul.quiles.over-blog.com/article-24743787.html
On est en 81, les socialistes prennent le pouvoir, les editocrates dont Duhamel fait déjà partie sont épouvantés et vont sauter sur cette occasion trop belle de dénoncer un péril rouge fantasmé.
Dans la phase de préparation du congrès de Valence, Paul Quilès alors Secrétaire National aux fédérations voit monter de la base du Parti Socialiste des velléités de chasse aux sorcières. Pour y mettre un terme, il somme alors les aspirants au Mac Carthysme de donner des noms au lieu de se complaire dans la dénonciation de "lesmédias". Le but est précisément qu'au PS on cesse de réclamer que des têtes tombent sans jamais dire précisément pour quelle raison.
Bref, on a fait dire à Paul Quilès le contraire de ce qu'il voulait dire. Vous pourriez le préciser dans votre article.
Monsieur Scheidermann, pouvez-vous reformuler cette phrase :
« Je ne vois pas bien au nom de quoi Peillon, élu de la nation, n’aurait pas le droit de demander la démission d’une responsable de média… »
Je suis toujours mal à l’aise devant une phrase avec double négation, qui en général est mal comprise dans 80 % des cas par une lecture rapide.
Une explication et un développement de votre positionnement de « journaliste » à ce sujet me serait agréable.
Pour le fun, j’ai mimétismé votre rhétorique litotique <<< ici >>>.
Voyez la différence de sens, entre ces deux propositions :
– « De ceux qui ne voient pas pourquoi il ne seraient pas d'accord avec ça, comme ceux-ci »
– « De ceux qui pensent comme ça »
« Je ne vois pas bien au nom de quoi Peillon, élu de la nation, n’aurait pas le droit de demander la démission d’une responsable de média… »
Je suis toujours mal à l’aise devant une phrase avec double négation, qui en général est mal comprise dans 80 % des cas par une lecture rapide.
Une explication et un développement de votre positionnement de « journaliste » à ce sujet me serait agréable.
Pour le fun, j’ai mimétismé votre rhétorique litotique <<< ici >>>.
Voyez la différence de sens, entre ces deux propositions :
– « De ceux qui ne voient pas pourquoi il ne seraient pas d'accord avec ça, comme ceux-ci »
– « De ceux qui pensent comme ça »
Duhamie/Apathel.
J'adore.
Encore une fois du grand Daniel.
J'adore.
Encore une fois du grand Daniel.
Ayant subi volontairement le pseudo débat de Chabot et la pantalonnade journalistique de Canal+,J'ai déjà salué le troisième journaliste qui sauvait l'honneur de la profession.J'ai voté des deux mains votre chronique,Daniel,parce que j'y ai trouvé une sorte de réconfort.Merci de dénoncer les manoeuvres qui ne nous laissent présager rien de bon pour l'avenir.
Si France 2 offre régulièrement un plateau de 2 h à Mme Chabot, qui est aussi télégénique qu'une porte de prison, c'est qu'elle doit bien servir à quelque chose.
A quoi ? La conclusion de Daniel S. y répond remarquablement :
"Les uns éclairent le monde, les autres le bouchent et l'obscurcissent."
Et quand les seconds sont en position de force, quand on atteint une telle connivence entre Pouvoir et médias, entre médias et pouvoir économique, entre pouvoir économique et Pouvoir, que restent-ils comme espace d'expression démocratique ?
Les émissions de fin de soirée ?
Les autres chaînes ? quand les deux tiers des téléspectateurs sont englués, hypnotisés par les JT deTF1 et de France2...
Ou les voitures brûlées ... qui ont disparues des écrans ?
Les manifestations de rue (10 secondes entre un fait divers et une sortie d'un Lefevbre ou d'un Bertrand) ?
Ou les grèves ... que "plus personne ne remarque" ? ... Et pour cause !
Depuis plusieurs années que ce piège diabolique se referme, il est bon que certains - quelles que soient leur opinions, par ailleurs - grignotent les mailles du filet. même si cela fait hurler les médiacrates (car saboter un filet "c'est pas bien").
A quoi ? La conclusion de Daniel S. y répond remarquablement :
"Les uns éclairent le monde, les autres le bouchent et l'obscurcissent."
Et quand les seconds sont en position de force, quand on atteint une telle connivence entre Pouvoir et médias, entre médias et pouvoir économique, entre pouvoir économique et Pouvoir, que restent-ils comme espace d'expression démocratique ?
Les émissions de fin de soirée ?
Les autres chaînes ? quand les deux tiers des téléspectateurs sont englués, hypnotisés par les JT deTF1 et de France2...
Ou les voitures brûlées ... qui ont disparues des écrans ?
Les manifestations de rue (10 secondes entre un fait divers et une sortie d'un Lefevbre ou d'un Bertrand) ?
Ou les grèves ... que "plus personne ne remarque" ? ... Et pour cause !
Depuis plusieurs années que ce piège diabolique se referme, il est bon que certains - quelles que soient leur opinions, par ailleurs - grignotent les mailles du filet. même si cela fait hurler les médiacrates (car saboter un filet "c'est pas bien").
Je pense que ce débat entre Peillon et le duo Aphatel Duhamie laisse augurer de ce que sera le débat politique quand d'aucun s'avisera de toucher aux fondamentaux du Sarkozysme: la prise en mains du service publique de télévision,et ce en organisant un débat dont tout le monde sait qu'il est là pour redorer le blason de M Besson et donc du Sarkozysme.
Contre la violence de cet "ysme" il convient d'instaurer une autre forme de violence , l'attitude de V Peillon en est une, elle est salutaire.
Contre la violence de cet "ysme" il convient d'instaurer une autre forme de violence , l'attitude de V Peillon en est une, elle est salutaire.
Peillon a utilisé l'arme des Ulysse et des Jacob, la ruse.
Et un mensonge qui se déclare en quasi direct n'est plus un mensonge, c'est une stratégie de communication.
http://anthropia.blogg.org
Et un mensonge qui se déclare en quasi direct n'est plus un mensonge, c'est une stratégie de communication.
http://anthropia.blogg.org
Un seul mot, Daniel, MERCI... !
Demandons la démission de Mâme Chabot, qui n'a rien à faire dans le service public. Elle serait en bonne compagnie sur TF1, comme cire-pompes du pouvoir, elle pourrait "faire la bise" au nain sans problème. Pis, tant qu'on y est, envoyons y aussi quelques autres prétendus "journalistes". La liste est ouverte ...
Demandons la démission de Mâme Chabot, qui n'a rien à faire dans le service public. Elle serait en bonne compagnie sur TF1, comme cire-pompes du pouvoir, elle pourrait "faire la bise" au nain sans problème. Pis, tant qu'on y est, envoyons y aussi quelques autres prétendus "journalistes". La liste est ouverte ...
Après avoir visionné cet étonnant moment fellinien où le concept même de caricature ne suffit plus à décrire le comportement de tous les protagonistes, on ne peut que rester perplexe.
Comme vous le soulignez, le "philosophe" Peillon a commis un crime de lèse majesté dans la sacro sainte religion des media. c'est vrai, on peut excuser bien des mensonges, mais çà monsieur? Voyons, c'est un Traaaaquenard! Casser ainsi les règles du jeu, c'est pas bien!
Pas bien pour qui au fait? Pour les journalistes qui se sont fait honteusement flouer par un prétendant aux dents trop longues en quête de projecteurs? Pas bien pour la démocratie? (haha! Non je rigole là). Je cherche encore...
Ou peut-être alors pas bien, mais vraiment pas bien, pour les 10,6% de téléspectateurs terriblement frustrés de ne pas assister à un duel sanglant entre d'anciens comparses? Même Hollywood n'y avait pas pensé.
Alors faute de tempête mediatique, je n'ai personnellement ressenti qu'une petite brise, un peu honteuse de porter cette histoire de non-venu autour d'un non-débat.
Puis il me revient cette réplique d'Audiard: "On toune en rond merde, on tourne en rond merde, on tourne etc..."
Comme vous le soulignez, le "philosophe" Peillon a commis un crime de lèse majesté dans la sacro sainte religion des media. c'est vrai, on peut excuser bien des mensonges, mais çà monsieur? Voyons, c'est un Traaaaquenard! Casser ainsi les règles du jeu, c'est pas bien!
Pas bien pour qui au fait? Pour les journalistes qui se sont fait honteusement flouer par un prétendant aux dents trop longues en quête de projecteurs? Pas bien pour la démocratie? (haha! Non je rigole là). Je cherche encore...
Ou peut-être alors pas bien, mais vraiment pas bien, pour les 10,6% de téléspectateurs terriblement frustrés de ne pas assister à un duel sanglant entre d'anciens comparses? Même Hollywood n'y avait pas pensé.
Alors faute de tempête mediatique, je n'ai personnellement ressenti qu'une petite brise, un peu honteuse de porter cette histoire de non-venu autour d'un non-débat.
Puis il me revient cette réplique d'Audiard: "On toune en rond merde, on tourne en rond merde, on tourne etc..."
Merci, c'est intéressant.
Bonjour,
Pas mieux Daniel, vous appuyez là où il faut.
Et en plus ce spectacle des 2 bateleurs courroucés est irrésistible.
Pas mieux Daniel, vous appuyez là où il faut.
Et en plus ce spectacle des 2 bateleurs courroucés est irrésistible.
oui c'est vrai, comme dis PA plus haut, à lui seul le dernier paragraphe résume à la perfection ce que je pense de certains "journalistes
"[quote=et la cléricature qui se trimballe en minibus, entre les studios de RTL, de Canal+ et de France Télévisions, pour célébrer les messes ambulantes du pouvoir. Ce n'est que par un immense abus de langage qu'ils ont en poche la même carte professionnelle. Les uns éclairent le monde, les autres le bouchent et l'obscurcissent.]
bravo, celle là je ne l'oublierais pas et à l'occasion je la replacerais
"[quote=et la cléricature qui se trimballe en minibus, entre les studios de RTL, de Canal+ et de France Télévisions, pour célébrer les messes ambulantes du pouvoir. Ce n'est que par un immense abus de langage qu'ils ont en poche la même carte professionnelle. Les uns éclairent le monde, les autres le bouchent et l'obscurcissent.]
bravo, celle là je ne l'oublierais pas et à l'occasion je la replacerais
Bravo.
Moi je sais pourquoi Vincent Peillon n'est pas venu débattre...
... il avait égaré l'instrument indispensable pour participer au débat.
Plus sérieusement, il me semble Vincent Peillon est en phase avec son époque : faire causer de soi, par tous les moyens.
PatriceNoDRM
[tchd.fr - la WEB-TV dédiée à ceux à qui il reste du Temps de Cerveau Humain Disponible]
... il avait égaré l'instrument indispensable pour participer au débat.
Plus sérieusement, il me semble Vincent Peillon est en phase avec son époque : faire causer de soi, par tous les moyens.
PatriceNoDRM
[tchd.fr - la WEB-TV dédiée à ceux à qui il reste du Temps de Cerveau Humain Disponible]
Le dernier paragraphe est superbe.
Merci pour cette excellente analyse de cette affaire, et qui a su mettre des mots sur pourquoi je n'étais également pas dérangé par le "mensonge" de Peillon, tout en me demandant pourquoi... :-)
juste a propos de journalisme : le Dr Sanja Gupta, reporter pour CNN s'en va en Haiti.
Son premier tweet avant d'arriver en Haiti "Beaucoup m'ont demande : Bien sur s'il est beasoin je vais aider les gens avec mon experience de neurochirurgien. Oui, je suis un reporter, mais un docteur"
En soiree, l'equipe est dans un hopital de terrain lorsque l'ONU ordonne a tous les medecins d'abandonner leurs patients par peur de mauvaise securite ! les 3 journalistes restent sur place, et s'ocupent des pattient. Le soleil vieint de se lever les patients ont tous survecus, ils attendent le retour des medecins de l'ONU.
Alors le jounalisme a la Chabot, a cote de ca ....
Son premier tweet avant d'arriver en Haiti "Beaucoup m'ont demande : Bien sur s'il est beasoin je vais aider les gens avec mon experience de neurochirurgien. Oui, je suis un reporter, mais un docteur"
En soiree, l'equipe est dans un hopital de terrain lorsque l'ONU ordonne a tous les medecins d'abandonner leurs patients par peur de mauvaise securite ! les 3 journalistes restent sur place, et s'ocupent des pattient. Le soleil vieint de se lever les patients ont tous survecus, ils attendent le retour des medecins de l'ONU.
Alors le jounalisme a la Chabot, a cote de ca ....
Relisons Karl Kraus sur ce sujet et nous nous rendrons compte que ces éditorialistes et ces journalistes muticartes ont une responsabilité éminente - sans doute plus que les hommes politiques ou les dirigeants économiques - dans la crise morale actuelle. Peillon a eu du courage sur le coup, j'espère qu'il en restera quelque chose.