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Après la Une de "Libé" : la délicate question de la représentation des personnes trans

Quel traitement iconographique réserver aux sujets de la transidentité ? Les personnes trans se reconnaissent-elles dans les figures trans que l’on voit dans les médias ? Comment concilier les contraintes de production d’un quotidien et les exigences des personnes concernées lorsqu’on est le seul journal national à consacrer sa une à l’offensive transphobe ? Comment visibiliser les personnes trans sans tomber dans les écueils des stéréotypes et sans les mettre en danger ? Tentative d’analyse à partir d’un cas d’école largement salué et néanmoins vivement critiqué.

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Article clair, malgré la complexité des sujets et la diversités des points de vues. de quoi bien réfléchir, merci ASI!

Petite typo: "qui avait elle même au des accords "

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dissonance cognitive : Julia, la personne trans citée dans l'article, a été agressée... par un algérien sans-papiers, pendant une manif anti-Bouteflika. j'espère que cette personne a dûment reçu une carte de séjour en règle suite à cet acte, comme le veulent les participants de ce forum.

Les questions de genre étant devenues prégnantes de nos jours, peut-être serait-il intéressant d'accompagner cet article (et d'autres du même... genre) d'un lexique pour expliquer un vocabulaire qui n'était pas en usage chez certaines générations (oui, je suis vieux, et alors ?)

"mettre en avant un homme trans quand on parle de transphobie c'est nier la réalité des victimes de la transphobie actuellement "

Je ne suis pas d’accord avec la personne qui dit ça, les mecs trans ont autant le droit de s’exprimer sur la transphobie que les femmes trans. C’est sûr qu’on subit encore plus de merde qu’eux, mais ils sont aussi très impactés par les réformes transphobes en cours aux US, ce qui est le sujet de l’article.
Si l’article parlait en particulier des meurtres de personnes trans, là oui ça aurait été beaucoup moins pertinent de mettre des mecs trans en couv. (et de même, mettre une personne trans blanche dans ce cas de figure-là aurait été bizarre, vu que la plupart des personnes trans assassinées sont racisées).

Après, en terme de représentation, oui c’est un choix curieux d’avoir aucune meuf trans parmi les 3 personnes trans utilisées en illustration dans le papier.

Je suis scandalisée par l'attitude de Libé qui dit défendre les trans mais ne s'occupe pas de savoir si Arlo est d'accord. S'il est assassiné par des fachos, les journalistes s'en fichent! Arlo pourrait porter plainte mais il serait encore plus en vue dans les médias.

Très bon article dont on peut espérer qu'il sera lu par les autres rédactions de journaux. C'est en forgeant qu'on devient forgeron et je pense qu'il y a ici beaucoup de conseils sur les écueils à éviter.

 "mettre en avant un homme trans quand on parle de transphobie c'est nier la réalité des victimes de la transphobie actuellement, le véritable drame c'est la transmysogynie"


La transmysogynie, ce fléau qui touche les femmes trans nées homme et qui leur fait dénoncer la présence insupportable des hommes trans nés femmes dans les représentations des personnes persécutées.

Pour faire un trait d’ironie, si je comprends bien, vous simplifiez pas un peu là quand-même ? 

Dans l’article il est précisé que les victimes des actes transphobes sont à 94% des trans femmes, donc, me semble-t-il, la transmisogynie n’est peut-être pas qu’une vue de l'esprit ou cheval de bataille de qqs trans-féministes qui seraient un peu excessives, non ?

Le transféminisme qui dénonce la misogynie, ça a quelque-chose de fortement ironique intrinsèquement déjà, puisqu'on a à faire à des personnes nées hommes, qui ont bénéficié des avantages que procure dans la société le rôle social masculin, jusqu'à leur transition, et qui à présent s'en revendique les victimes.


Ensuite, si une majorité des victimes de transphobie sont des femmes nées homme, c'est peut-être parce qu'une majorité des personnes trans sont des femmes nées hommes.


Et enfin, pour rester dans l'ironie, c'est tragique mais croustillant de constater que les mécanismes de domination des hommes envers les femmes se perpétuent chez les personnes trans au travers de leur ancienne identité sexuelle.


Quelque-part, même si c'est un point de vue jugé intolérable (#mégenrage #cis gaze #sexe biologique #papa et maman #binarité des gamètes), je ne peux m'empêcher de constater que le débat qui est soulevé (la légitimité de la lutte sociale en fonction de son appartenance à un genre) se traine quand même les prédispositions inhérentes à la société patriarcale: ceux qui sont nés hommes ont peut-être une tendance a la domination que la chirurgie, la chimie ou l'orthophonie ont du mal à réprimer.

Ensuite, si une majorité des victimes de transphobie sont des femmes nées homme, c'est peut-être parce qu'une majorité des personnes trans sont des femmes nées hommes.


Ce n'est pas le cas, ou plutôt ce n'est plus le cas. Jusqu'aux années 1990, il y avait nettement plus de trans-femmes que de trans-hommes; depuis, ça s'est rééquilibré est on est proche d'un 50/50. Cf la figure 3 de ce rapport (toujours en ligne, mais pour combien de temps ?, vu que c'est un site officiel du gouvernement américain)


Je vous invite à interroger vos propres propos, car vous articulez là une rhétorique que l'on retrouve chez les tenants d'attitudes transphobe:  vous nous ramenez à un sexe de naissance qui serait comme premier, qui entrainerait comme une résurgence d' hommes misogynes réitérant le patriarcat pour asseoir une dominations sur les femmes (on n'est pas loin du propos: "les femmes trans menacent les femmes").

De plus, ce faisant vous êtes tout autant dans la transphobie vis à vis des hommes trans que vous réduisez aussi à des femmes qui seraient victimes.

Sincèrement,  prenez du recul sur vos propos. 


Je vais pas redire ce qui a été très pertinemment dit en réponse de cet odieux commentaire.

Perso je suis une meuf trans et j’ai pas de problèmes à ce qu’il y ait des mecs trans en couv, même si je me questionne un peu plus sur la raison pour laquelle il n’y a aucune meuf trans choisie dans l’article-même.

Pour ce qui est des avantages de la prétendue sociabilisation masculine : c’est vrai que se faire harceler au collège c’est un gros avantage dans la vie !

Je trouve fortement ironique que quelqu’un qui utilise un vocabulaire féministe soit aussi essentialiste et aussi à côté de la plaque. C’est de Beauvoir qui se retourne dans sa tombe !

Personne ici ne semble ici "dénoncer" la représentation d'homme trans, mais bien le décalage entre les articles, le sujet, et les images choisies. Vous parlez de la "transmysogynie" de manière ironique (c'est comme cela que je le lis vos propos, dites moi si je me trompe), or je vous confirme qu'au quotidien ce n'est pas simple, que oui c'est un fléau (on en meurt, littéralement).  Et si vous me le permettez, votre commentaire m'interroge quant au fait que vous évoquiez le genre assignée à la naissance des femmes trans et des hommes trans. Pourquoi faire cela, que voulez-vous dire par là?

Je ne veux surtout pas faire de l'essentialisation ou de la transphobie. J'essaie d'expliquer en quoi certains passages de l'article sont teintés d'ironie pour moi. 


De toutes façon, parler de sexe biologique ou de gamètes est déjà une insulte je suppose. Vous traduisez immédiatement les mots que j'ai choisis avec beaucoup de prudence pour ne pas dire de choses qui fache par "genre assigné à la naissance", ce qui est intéressant. Mais je veux bien adopter ce vocabulaire comme gage de bonne volonté.


Ce que je voulais dire, c'est que le choix du genre implique un certain nombre de critères, qui sont sensés émanciper la personne et la libérer des préjugés et des stéréotypes patriarcaux. 

Observant des comportements de mes contemporains (ici de manière très mineure, là de manière plus violente), je constate que des tendances demeurent. Qu'elles proviennent de la biologie ou qu'elles proviennent de l'éducation ou de l'expérience, de l'environnement social, parfois, il est permis de constater que le genre assigné a la naissance semble rattraper les individus malgré tous les efforts d'une thérapie de transition.

Ce n'est pas juste de l'ironie sur un article, mais bien un propos négatif sur un groupe social que vous faites là, plus précisément les femmes trans.

Et non parler de biologie n'est pas une insulte: je suis xy, pourtant je suis une femme. Par contre nous ramener à nos chromosomes, gamètes, sexe d'assignation de naissance pour nous associer à des comportements sexistes et patriarcale, oui cela tient d'un préjugé et d'une forme d’essentialisation par l'idée qu'il y aurait des déterminations comportementales problématiques parce que xy.

De plus, vous rearticulez la croyance que nous serions avantagée dans la société avant la transition, ce qui matériellement est faux, les femmes trans étant fortement précaires. Toute étude sociologique le montre. De plus, nous étions qui nous sommes avant le coming out, et nous avons pu connaître harcèlement scolaire ( jetais souvent perçue comme pas assez garçon avant, ce qui a generé contre moi des violences), violence sexuelle, perçues comme non conforme aux genre, sans oublier la violence que c'est de rester au placard. Certaines d'entre nous ne seront jamais adultes . Bénéfice disiez vous? Lesquels? 

Vous avez vos constats de personnes non concernées, entendez aussi le décalage entre vos constats et nos vécus, vos constats et les observations et autres études scientifiques. 

Vous parlez de stéréotypes, c'est précisément le cœur de cet article et une invitation à ne pas réitérer cela, surtout si vous voulez lutter contre le sexisme, système patriarcat et stéréotypes.


Ps: il y a des transitions, mais pas de "thérapie de transition"


D'accord, mais alors, par exemple: "Pas tous les hommes. Mais tous des hommes."

Ce slogan vaut pour les chromosomes XY ? Pour l'ensemble des stéréotypes masculins ? Pour l'état civil ?

Je ne comprends pas la question. Là je vous parle des femmes (cis ou trans), pas des hommes. 

C’est un slogan qui parle des VSS non ?
Quel est le rapport avec l’article ?

Le fait que 98% des viols soient perpetrés par des mecs, et des mecs cis est… un fait.
Je ne pense pas que les statistiques fassent grand cas de la génétique ou des stéréotypes, donc ça doit très probablement reposer sur l’état civil des agresseurs.

Je vois vraiment pas où vous voulez en venir avec ça.

Je laisserai la personne répondre, mais ma crainte est que ce commentateur suggère que les femmes trans sont des "agresseurs" en puissance. D'où mes questions que je lui ai posé, car je connais trop bien ces rhétoriques qui tendent à faire de nous des "menaces" pour les autres femmes, les enfants (etc.) et je voulais lui laisser le bénéfice du doute. Mais chacune de ses réponses semblent bien aller dans cette direction. 

Je me suis exprimé avec bcp de précautions et ça vous a heurté malgré tout. Du coup je m'arrête là avant que vous me prêtiez encore plus de mauvaises intentions.

je n'avais pas lu votre post avant de poster le miens. confirmation de ce que j'ai exprimé. 

J'essaye de saisir pourquoi vous faites ce genre de commentaire. Je l'ai fait en vous exprimant ce que j'en comprenais, et vous posant des questions pour vous permettre de dissiper tout malentendu et montrer que la lecture de vos propos était infondé. Si vous voulez vous arrêter là, je le respecterai, bien que je regrette que vous ne soyez pas aller explicitement au fond de votre pensée.

Sur ce, bonne continuation. 

excusez moi les gens, acceptez que nous ne soyons pas tous à la page sur tout les sujets. ça va venir avec le temps. 


ne voyez pas nos erreurs ou maladresses comme appartenant à une réthorique transphobe déguisée ou pire. 

instruisez nous si nécessaire ou invitez nous à nous instruire par nous même mais ne voyez pas forcement de comportement haineux . 

moi, y'a pas si longtemps je croyais qu'un trans c'était une sorte de drag Queen ou qu'il voulait changer de sexe à cause de brisure psy. Voila, j'étais un ignorant total. (mais pas intolérants pour deux sous) 

depuis , grâce à YouTube, Dany et raz par exemple  ,  mon ami-voisin trans, je me rends compte de mon  niveau d'ignorance de l'époque (en gros 10 ou 15 ans)

les temps changent et c'est génial; y'a encore des tonnes souffrance injustes concernant les liberté de chacun à être ce qu'il veut être qui perdurent et le fachisme grimpant met en grand danger les gens qui font ce genre de choix ( désolé si le mot choix n'est pas adapté) ,  ils faut combattre ensemble les intolérants  et les haineux pas se tirer dans les pattes ou se soupçonner , ça fait monter d'intolérance.






Vous n'avez pas à vous excuser, il n'y a pas de soucis. 

Pour la personne à qui je répondais, je ne crois pas qu'on soit dans la maladresse ou dans l'erreur, pour autant j'ai essayé de lui donner le bénéfice du doute en m'exprimant à mon tour et on lui posant des questions pour cerner ce qu'il voulait dire. Je ne crois pas avoir été excessive ici (tirer dans les pattes ou se soupçonner).

Le fait est que la discussion avec lui s'arrêtera là, malheureusement.

Vous dites que cela participe à l'intolérance, je crois au contraire que laisser passer de tels propos sans amener la personne et les autres lecteurs à s'interroger sur le fond mène à l'intolérance. 


Pour l'explication, que vous compreniez pourquoi j'ai voulu en savoir plus, et ce qui m'a alerté: les préjugés (qu'ils soient transphobes ou autres) sont rarement assumés. Le plus souvent cela passe par des formes de rationalisation et de rhétoriques qui paraissent "acceptable" au premier abord, sans préjugés, mais qui participent à alimenter des stéréotypes et des préjugés. On retrouve la même chose dans le racisme, l'homophobie, etc. 

Concernant la transphobie, la rhétorique transphobe consiste à faire passer les femmes trans pour des "hommes" qui sont dérangeantes, menaçantes : menaçant les autres femmes, étant des hommes sexistes, misogynes; réitérant le patriarcat (rhétorique efficace car elle se fait passer pour un argument féministe, ce qui n'est pas le cas, c'est même le contraire). Les hommes trans quant à eux sont présentés comme des femmes, victimes pour le coup, qu'il faudrait "sauver". Dans les deux cas, nous sommes un problèmes. 

L'un des préjugés transphobes passent souvent par une vision biologisante du genre, selon un déterminisme biologique qui efface quasiment la construction psycho-social: d'où le fait qu'on nous renvoie à nos chromosomes par exemple. C'est une essentialisation. 

Tout cela vous le retrouvez dans les commentaires de la personne avec qui je discutais, et alors qu'il était possible pour lui de préciser ses propos et de montrer que mes craintes étaient infondés, ce fût le contraire. 


Indépendamment du fait que je voulais permettre à cette personne d'aller au bout de sa pensée, c'est à dire de rendre l'implicite explicite, c'est aussi important que l'on puisse ainsi montrer les stéréotypes et préjugés sous-jacents. 

Je pense que lorsqu'on sera collectivement capable de reconnaitre que ce type de propos est problématique, pourquoi ils le sont, on pourra avancer. 



je crois au contraire que laisser passer de tels propos sans amener la personne et les autres lecteurs à s'interroger sur le fond mène à l'intolérance. 



ah non mais y'a confusion. 

vos explications sont indispensables (ainsi que celle de lamd@) et , n'y voyez aucune flatterie , impressionnante de précision et d'intelligence. merci pour ça. 


vous avez parfaitement expliqué les problematiques induites dans le message de factory avec une clarté . et je vous en remercie car c'est une chance pour le forum. 


mais je suis persuadé que si factory ne s'etait pas senti relégué dans le camps transphobe la conversation aurait ete plus profitable et qu'il est dommage qu'elle se soit stopper net.    lamd@ à parlé d'un odieu message. 


mais je ne va faire l'arbitre . je ne suis pas directement concerné par la haine transphobe et c'est facile pour moi d'appelé à plus de mesure . (vous vous etes montré assez mesuré mais votre argumentaire est construit sur un soupçon de crypto-monnaie, il aurait a mon avis fait mouche si il s’était basé sur "réparation d’ignorance" 


bref, retenez juste mon "merci"


l’époque haineuse actuelle me plonge souvent dans une profonde tristesse. 


du coup j'ai reecouté ce chef d’œuvre absolu de la chanson francaise récente. 

et snif snif. 



(je suis musicien et les univers harmoniques choisis par rapport au parole sont pour moi d'une immense beauté. c'est dans mon top ten des chansons qui déclenche de grosse émotion) 



Je serais tres interessé que vous me disiez comme vous avez recu chanson cette chanson. et si vous le savez, comment à -t-elle été reçue dans les milieu-caumunoté (chai pas comment on dit) trans .


re-merci pour la clarté de vos post à vous et lambd@





Hihi, Roger le boulanger, 45 ans, qui a transitionné dans les années 80... comme exemple de banalité ça se pose là :D

La photographe dit ne "pas avoir eu le temps de prévenir les personnes photographiées" : mais comment est-ce possible de se contenter d'une telle explication. Il existe un droit à l'image, qui nécessite un consentement écrit avant publication, a fortiori dans un média national et sur un sujet aussi périlleux. 


La responsabilité est celle du journal, qui dit hypocritement regretter après coup et ose affirmer : "Nous aurions pu aller plus loin dans la validation de cette image et aller au-delà de l'accord qu'avait la photographe avec les personnes photographiées" alors que justement il n'y a pas eu d'accord pour Arlo.


Je pense que Libé, sachant parfaitement que ni les vérifications de base ni la loi sur le droit à l'image n'étaient respectées, a voulu faire un coup, avec des images crues : c'est spectaculaire, ça fait réagir, ça fait vendre....

Article clair, malgré la complexité des sujets et la diversités des points de vues. de quoi bien réfléchir, merci ASI!

Petite typo: "qui avait elle même au des accords "

Jacques Audiard ne fait rien d'autre avec son "Emilia Perez", multirécompensé, son actrice est  dans la tourmente médiatiques pour des posts contestables, ce milieu est le reflet de la diversité culturelle de notre société, les chiens aboient, la caravane passe

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