Attal vs Macron: le "Parisien" a-t-il cédé aux pressions de Matignon ?
Le "Parisien" aurait-il supprimé une citation de Gabriel Attal, sous pression de l'exécutif ? C'est ce que sous-entend Jean-Michel Aphatie sur le plateau de "Quotidien" ce 14 février. Voilà ce qu'il s'est vraiment passé.
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Commentaires préférés des abonnés
"Le bilan depuis 7 ans aurait été décevant"
Quel scoop. Chacun vit au quotidien le bilan catastrophique du quinquennat et demi de macron, la destruction de tous les acquis de notre République.
Putain, encore trois ans. Au moins !
(...)"Nous sommes là depuis 7 ans, certaines choses ont fonctionné : il faut le revendiquer"
C'est vrai, la stratégie de se faire élire contre l’extrême-droite pour au final appliquer sa politique a drôlement bien fonctionné, impressionnant. Il faut le rev(...)
"En même temps", tous ces gens disent ce qu'ils veulent, on est pas forcé de les croire ou que tout cela s'est fait sans arrières pensées ou sans "erreurs" volontaires.
Au final la phrase ne s'est pas retrouvée dans la version papier et elle est réapp(...)
Derniers commentaires
M Apathie,mais qui peut le croire,franchement.Il est connu par rapport à son accent du Sud,ami de l'ancien président de l'Assemblée Nationale et ses dîners,,et de mettre en doute ces collègues journalistes de Médiapart.
Dommage que votre article n'explique la raison de la reformulation finale publiée en version web. C'est à se demander quelle était exactement la source de la citation d'Attal : un enregistrement audio, des notes papier ? L'affaire reste floue.
Il me semble que c'est assez clair, malgré le brouillage: le texte a été ré-écrit sous la dictée. Il est d'ailleurs assez emberlificoté, pris entre le texte original et ce qu'on veut (ne pas) lui faire dire.
Donc vous dans le doute, vous imaginez le pire.
Obéir à une censure ou l'anticiper... c'est quoi le pire?
Mais vous avez raison, j'ai mauvais esprit, je l'ai toujours eu, les nonnes du pensionnat des années 50 me le disaient déjà. Mieux: je faisais du mauvais esprit.
A retenir donc, le Parisien fait plus facilement confiance au pouvoir qu'à ses journalistes.
Pour citer Pierre-Emmanuel Barré, c'est pas son bilan de 7 ans qu'il faut présenter, c'est des excuses.
"Jolie petite histoire"
Merci pour le travail, qui fait bien apparaître comment on censure sans vraiment censurer tout en censurant, comment on accepte la censure tout en faisant semblant de faire simplement un travail honnête et scrupuleux.
Elle a pas été enregistrée, tout simplement, l'interview du premier sinistre?
"En même temps", tous ces gens disent ce qu'ils veulent, on est pas forcé de les croire ou que tout cela s'est fait sans arrières pensées ou sans "erreurs" volontaires.
Au final la phrase ne s'est pas retrouvée dans la version papier et elle est réapparue en catimini dans et fortement atténuée dans la version en ligne.
Certains croient que les rédactions ont besoin de recevoir des coups de fil et des instructions. La vérité est que dans les maisons bien tenues il y a des gens en place qui savent pourquoi on les a nommés là où ils sont et qui savent quoi faire sans qu'on ait besoin de leur dire.
« Accepter de s'être trompé »
"Nous sommes là depuis 7 ans, certaines choses ont fonctionné : il faut le revendiquer"
C'est vrai, la stratégie de se faire élire contre l’extrême-droite pour au final appliquer sa politique a drôlement bien fonctionné, impressionnant. Il faut le revendiquer.
"Le bilan depuis 7 ans aurait été décevant"
Quel scoop. Chacun vit au quotidien le bilan catastrophique du quinquennat et demi de macron, la destruction de tous les acquis de notre République.
Putain, encore trois ans. Au moins !