Au fait, quelles images, sur la carte blanche de Vivès ?
Chronique mise à jour après l'annonce de l'annulation de l'exposition "Carte blanche" de Bastien Vivès.
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Desolé Daniel mais vos questions tombent à côté. La question n'est pas de savoir si on doit faire une expo autour d'un dessinateur qui dessine des bites d'anes et des seins à la Russ Meyer. Car cela relève de la création, du gout et si débat de la lo(...)
En conclusion, l'excès de football m'emmerde ....
L'excès de BD racoleuses m'emmerde ....
Merci à Mbappé et Vivès de me faciliter le transit intestinal !
Fan de BD, j'apprécie assez l’auteur Vivès pour le lire en Bibliothèque (ou piratage) mais pas assez pour l'acheter.
Je trouve les lois anti dessins porno ridicules, voir honteuse. La frontière est bien trop mince et subjective entre l'acceptable et l(...)
Derniers commentaires
Un petit PS à votre chronique Daniel, la position des créatrices de BD contre le sexisme qui date du 15 décembre
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"Mais tout de même, la souffrance des victimes d'inceste, qui pourraient tomber sur ces albums ? " Tant qu'à faire, Il faudrait retirer tous les crucifix et calvaires visibles dans l'espace publique. Et il y en a quelques uns.
J'écrivais ailleurs…
Pour moi, Vivès a indubitablement du talent et un problème. Mais ici encore, le vrai problème n'est pas Vivès l'individu, mais un système qui ne le "recadre" pas et qui, par là, le pousse à aller toujours plus loin. C'est vraiment dommage de laisser s'égarer un tel auteur. Ce système, c'est une machine a produire des pédocriminelles dans le pays de la pédophilie (amour des enfants ; sic.), le pays du sadisme (mè non, mè non, le bon marquis dans ses chemises en dentelles ne faisait que fantasmer, le pays de David Hamilton (mè non, mè non, ce ne sont que des fantasmes)… La culture Française tu l'aimes ou tu pars, tout ça, tout ça).
Pour avoir une idée de ce dont il est question on peut retrouver dans les archives le fil de @JeSorciere qui a été fermé (censuré ?)… La méchante sorcière… Au bûcher !
https://web.archive.org/web/20221213103052/https://twitter.com/JeSorciere/status/1601584253544042496
"J'essaie de ne me faire polluer ni par l'auteur, ni par les critiques. J'ai la chance de ne pas trop trainer sur les réseaux sociaux"
Cela me fait penser à Oscar Wilde : "Je ne lis jamais un livre dont je dois écrire la critique; on se laisse tellement influencer."
Ce qui est malheureux, c'est que votre invité semble tout à fait sérieux.
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Le monde de l'ART a assi qalifié d'oevre d'art la merde q'n "artiste" a mise en boîte....
Il sffit donc de se dire "artiste" por entrer dans le monde des "oevres"
(excsez les errers orthographiqes mon clavier à "perd" des lettres)
Vraiment l'impression de pudeurs de gazelles ..... 13 ans l'age des premiers émois !!! Halte à la censure, les lois sont justement assez castratrices et me semble largement suffisantes !!!! Attention, ce n'est que du dessin, de la BD, voir de la peinture ..... Faisons abstraction de l'auteur, qui con comme un manche de gamin de 13 ans, débite conneries sur conneries pour se "défendre" et fendre la bonne morale !!! Soyons Punks ,restons Punks (dans les limites de la loi ....). Punk is not dead !!! No FuTure ....
Cette annulation laisse un sale arrière-goût de victoire de l'intégrisme et du puritanisme moralisateur. Vivès est parti en vrille avec son personnage Paupol (que je ne connais pas), évidemment c'est très mal d'évoquer un quelconque plaisir à avoir du sexe avec des enfants. (je n'ai même pas lu l'ouvrage, si ça trouve ce n'est même pas ça). Mais là.... je sais pas.... Est-ce que Reiser devrait disparaitre ? Est-ce que Willemin doit etre brûlé ??? Je n'aime pas trop ça....
Le choix de trois papiers sur le sujet de Vivès sont justifiés, validés par l'apprêté des débats sous cette ligne. C'est important et il le sait, El Schné :)
Peut-on espérer ,demain,, une quatrième chronique sur ce Vivés , pour se demander si cet éminent auteur peut entrer à l'Académie Française .
( On y rencontre déjà d'autres affreux , dont l'inestimable Finkielkraut )
NB : inestimable peut vouloir dire qu'on a aucune estime pour ce branque
La beauté et la fragilité du coquelicot naissent du tas de fumier sur lequel il pousse...
Mais le coquelicot a la sagesse d'éclore tout autant, ailleurs.
En permettant au tas de fumier de grandir, on l'enrichit au delà du "raisonnable" et le coquelicot meurt d'overdose.
Heureusement, ici ou la, un talus herbeux, un pré abrité, des mots simples, des prévenances accueillent le coquelicot.
Trop de merde tue la richesse de la merde.
La nocivité et la mortalité du poison ne dépendent que de la dose.
Choisir, toujours choisir!
Nos vivons une époque formidable.
Après cette victoire, en voici une autre qui donne raison à GPMarcel sur notre époque :
Annulation de la pièce “Pour un temps sois peu” : faut-il être trans pour jouer un personnage trans ? Telerama 06-12-22 Sous la pression d’associations, le Théâtre 13, à Paris, a déprogrammé la pièce mise en scène par Lena Paugam, adaptée d’un récit de Laurène Marx. Triste affaire dont personne ne sort gagnant : ni le lieu ni les personnes trans, dont la mobilisation s’achève par une censure. Peut-on incarner une personne trans lorsqu’on n’est pas trans soi-même ? La réponse vient de tomber : c’est non. Déprogrammées par Lucas Bonnifait, directeur du Théâtre 13 à Paris, les représentations de Pour un temps sois peu, un récit autobiographique de l’autrice trans Laurène Marx mis en scène par Lena Paugam, n’auront pas lieu comme prévu du 4 au 19 janvier. La raison ? L’actrice n’est pas trans. Joué près de vingt fois en France depuis 2021, ce spectacle incarné par Hélène Rencurel n’avait jusque-là jamais posé problème. Mais sa venue à Toulouse, en novembre 2022, s’est heurtée aux contestations d’associations locales très remontées qui menaçaient de venir manifester chaque soir à Paris. Face à cette levée de boucliers, la comédienne et l’équipe du Théâtre 13 ont préféré, elles aussi, jeter l’éponge.
et pendant ce temps là, les lois régressivent continuent, le 49.3 devient journalier etc...
mais l' artiste est le danger principal de la société
Pfff, je crois que je préférais les chroniques sur Hanouna... ^^
J’aime bien la faute de frappe dans La mise à jour, midi : « pujisse », comme le sentiment que l’auteur, sinon son inconscient, voulait écrire « pugilat » mais se ravisant….
"Des menaces physiques ont été proférées vis à vis de Bastien Vivès. Il n'est dès lors pas possible d'envisager que sa programmation pujisse faire peser de tels risques sur un auteur".
et ben quel courage; on se refugie derrière des prétendues menaces pour pas assumer d'avoir deprogrammé pour mauvaise pub. Si ils étaient si sur de leur choix et d'authentiques "défenseurs de la liberté d'expression" ils auraient eu au moins le courage de maintenir. Mais ils ne diront pas un mot sur le fond.
Cette histoire de Vivès ne m'intéresse pas car je ne le connais pas et ne me suis jamais intéressé aux BD
Par contre, j'aimerais beaucoup savoir pourquoi les médias ne se font de grands échos de cette hécatombe au Qatar, elle touche les journalistes, le 3ème en peu de jours
Daniel , trois chroniques sur ce sujet et toujours pas de prise de position …
De mon côté je pense que mettre en valeur un tel travail accompagné produit par un auteur avec un tel positionnement ce n’est plus de notre temps !
Fan de BD, j'apprécie assez l’auteur Vivès pour le lire en Bibliothèque (ou piratage) mais pas assez pour l'acheter.
Je trouve les lois anti dessins porno ridicules, voir honteuse. La frontière est bien trop mince et subjective entre l'acceptable et l'interdit. On finira par se perdre dans des débats sans fin si tel personnage dessiné a des traits explicitement infantile ou non. Ce ne sont que des traits de crayon sur une feuille, il ne font de mal à personne par leur simple existence, ou alors on accepte que les caricatures religieuses soient interdites.
La charge mentale de Vivès est arriérée mais c'est son droit. La BD d'Emma a certes un intérêt graphique limité mais elle a aidé beaucoup de monde. Les attaques pathétiques de Vivès sur le facebook d'Emma sont lamentables et tombaient, il y avait peut-être matière à un procès mais je doute qu'il aurait eu plus qu'un simple rappel à la loi.
Mais pour finir je trouve que la chasse aux sorcières qui se joue actuellement contre Vivès est stupide. Tous ces gens ont du temps à perdre et Emma me décois sur ce coup elle aurait du se contenter de mépriser Vivès et c'est tout. Ce ne sont pourtant pas les vrais sujets qui manquent.
Mais on patauge dans la morale là !
Ce Vives a-t-il commis un délit, est-il susceptible d'en avoir commis un ? Si oui, que plainte soit portée contre lui et qu'il soit mis en examen..Si non, on brasse de la morale.
Je sais bien que la morale finit parfois par fonder la loi et donc former le délit, mais en attendant la loi qui pourrait le condamner si Vives ne vous plaît pas (c'est mon cas) vous pouvez détourner le regard, dire ce que vous en pensez tout au plus, mais ne vous érigez pas en juge pour interdire à d'autres de regarder : lui et le festival d'Angoulème auront le public qu'il mérite !
Autoriser à faire, à dire ou à exposer n'oblige personne à faire de même, à écouter ou à regarder.
Je suis persuadé que le contexte politique favorise les luttes contre les individus au détriment de celle contre les violences institutionnelles.
Comme il est impossible de dégager les "Darmanin" sans péter le cadre institutionnel (le pouvoir en France en 2022, autocratie autoritaire), les luttes se rabattent sur ce qui semble facile à combattre, les individus.
Ajouter que la lutte des classes a déserté les combats sociétaux et on obtient des déprogrammations d'œuvres artistiques.
Complètement d'accord. Du coup, ne hurlons pas avec la meute ! ;-p
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comparons ce qui est comparable. on parle de fiction.
je connais des politiques bien de gauche qui ont minoré des violences faites aux femmes bien réelles celles-là et pas du tout fictionnelles.
Bompard.
Mélenchon.
?? la pédophilie est interdite non ? Ce n'est pas (ou plus) une question de morale, c'est une question de loi, loi qui existe et dont on peut et même dont on doit se servir.
Banaliser je peux comprendre ce que vous voulez dire par banaliser = faire l'apologie je suppose ? Mais ne pas banaliser c'est moins clair. pourriez vous m'expliquer plus "positivement" le concept de "non banalisation".
Quand on montre à longueur de film des types qui se flinguent pour un oui ou pour un non banaliserait-on le crime ?
Ne pas banaliser le crime consisterait à faire quoi ?Votre réflexion m’intéresse.
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oui, on banalise le meurtre mais je rappelle que dans la loi, le meurtre est autorisé, il suffit d'avoir un uniforme et un insigne militaire et on peux a peux prés tout faire
intense bullshit detected.
La culture grégaire de nos société capitalistes à besoin de conditioner les gens a la violence et à la guerre
nope. la guerre gêne le capitalisme. on peut pas faire du business dans un pays en guerre. sinon l'Afghanistan serait un paradis pour capitalistes.
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la quasi totalité des armes produites et vendues dans le monde ne servent pas et ne serviront pas. ça sert à la défense, pas à l'attaque. et ça nous permet d'être en paix.
les talibans et les djihadistes sèment la terreur avec des AK-47 produites il y a 40 ans et qui valent des nèfles.
il n'y a que la Russie qui utilise des moyens modernes pour faire une guerre. mais rien à voir avec le capitalisme dans ce cas là.
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le lobby militaro-industriel ce n'est pas les guerres. soyez précis. sinon vous risquez de dire des trucs faux.
Je ne suis pas sûr qu'on se comprenne ! je ne vois pas le rapport entre ce que j'ai écrit et que vous citez et le fait que l'intention ne serait pas criminalisation ..
Qu'importe sur ce point je suis d'accord bien que pourtant cela mérite quelques bémols : essayez de faire part de votre intention de flinguer un président de la République en poste, juste pour voir !
La n'est pas le sujet je crois. En tout cas ce n'était pas le mien
Parler de ses fantasmes quand ils mettent en scène des délits condamnables serait-ce banaliser ces délits ?
Dessiner de telles scènes est-ce les banaliser, le dessin étant un langage.
N'en parler jamais, empêcherait-il d'y penser toujours ?
La pédophilie se transmettrait-elle comme un virus par l'image ou les mots . Pas que je sache.
Et d'ailleurs la science, les neurosciences, la psychologie n'arrivent toujours pas à trancher sur ce point.
Je ne crois pas qu'un prête qui fantasme sur les enfants de chœur passe à l'acte parce qu'il a lu Vives ou Guillaume Appolinaire ou Socrate ! Je pressens qu'il y a d'autres ressorts en jeu ... comme le déni organisé par l"église catholique , le silence imposé et la solitude qui en découle pour le prête, seul face à son imaginaire diabolique. Il ferait peut-être mieux le bougre de dessiner des BD mettant en jeu ses fantasmes !! Qui sait ? Il se choisit un pseudo et nous livre ses fantasmes, ça pourrait lui faire du bien , qui sait ?
Je ne pense pas non plus que fantasmer quelques situations délictueuses soient l'exclusivité des criminels avérés ou en herbe : que ceux et celles qui n'ont jamais fantasmé ou toujours fantasmé que des choses honorables conformes aux bonnes mœurs et à la loi lèvent vite le doigt !
Et comme pour illustrer mon propos je vous propose ce lien
https://www.youtube.com/watch?v=ClmhkzrmV8A
Alors faisons-le par respect pour les victimes, qui ont été niées depuis toujours.
C'est cela qui est en train de changer. Pour une victime, voir un tel auteur mis en lumière de cette façon est insupportable.
Qu'il y ait des auteurs et des BD de ce type, il y en aura toujours, mais quel choix de société on fait ? C'est la question que pose le choix du festival. On ne parle pas d'interdire à cet auteur de dessiner mais de son exposition et, donc, de sa mise en valeur.
Interdire à un auteur de dessiner, c'est un peu comme agir sur son exposition et, donc, de sa mise en valeur.
Et inversement.
exposer est ce toujours de "mettre en valeur ?" Fut une époque où l'on guillotinait en place publique , ça mettait en valeur le bourreau ? ça donnait au gens l'envie de tuer ? la monstruosité exposée n'en devient que plus monstrueuse, c'est d'ailleurs pourquoi on a fini par guillontiner les gens à huis clos .
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puis-je rappeler ma question ? c'est celle de savoir ce que vous entendiez par "banaliser"
Parce que les victimes ont, il me semble, tout intérêt à ce que l'on parle en mots ou en dessins des crimes et délits dont elles ont été victime, et peut-être pas de manière trop distante par rapport à la réalité, trop intellectualisée, L'alcoolique qui vous expose ce qu'il fait sous l'empire de l'alcool, battre ses enfants , provoquer des accidents fait-il plus l'apologie de l'alcool que le commerçant qui fait la promotion de ses bières et vins sous de belles affiches et dans de belles vitrines ?
Maintenant bien sûr si un type sous l'emprise de l'alcool vous donne envie d'en boire, c'est un problème dont il faut vous soucier plutôt que de vouloir interdire ces images ..
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Hé bien votre commentaire fait réfléchir, et je dirait que s'il parvient à exciter le lecteur avec ce genre d'image j'ai envie de vous dire que le lecteur a peut-êtrte un problème dont il devrait se soucier plutôt que d'éventuellement réclamer la censure de l'auteur !! Peut-être peut on voir aussi les choses comme ça non ?
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j'ai cru que vous aviez fait une erreur en écrivant " exister" au lieu "d'exciter" bon ceci dit "exister le lecteur" alors je ne sais pas ce que ça veut dire !
Par ailleurs il me semble que le propos ne s’arrêtait pas au cas de Vives, si ce n'est pas le cas de Vives bon ok, je vous en laisse juge, et dans ce cas pourquoi l'incriminer ?
Je parlais d'une manière générale, et donc ma question et à entendre ainsi, et faut-il le préciser que "le lecteur" ne désigne personne de précis, (pas vous notamment) seulement celui qui serait sexuellement troublé par l'évocation de scènes par ailleurs comme vous dites non seulement tabous, mais qui constituent un délit quand elle sont réalisées dans la vraie vie avec de vraies personnages impliqués.oui je me demande si ce lecteur sexuellement émoustillé par l'évocation de ces scènes ne doit pas se poser des questions sur lui-même avant incriminer celui qui les évoquent ou les représentent par les mots ou le dessin ( Différence avec le film qui lui implique des personnes fussent-elles actrices, et ces personnes peuvent a voir à souffir de ce qu'elles jouent, ce qui n'est pas le cas d'un personnage déssiné,)
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Hé bien c'est justement ce dont personne ne peut être sûr, et je me garderais bien moi d'avoir quelques certitudes sur ce point.
Cependant, prenons l'exemple de l'alcoolisme : si vous mettez en scène une personne ivre qui sous l'empire de l'alcool maltraite ses enfants, pensez vous que ça va donner envie de boire ? Sans doute moins que les affiches racoleuses des vendeurs de bières ou vins ou spiritueux qui s'étalent dans les rayons ou vitrines ! Si vous mettez trop de "distances" comme vous dites dans les images de l'alcoolique maltraitant ses enfants, vous risquez de faire que les gens n'y croient pas, et vous perdez l'impact éventuellement cherché.
J'observe d'ailleurs que dans les campagnes officielles contre l'alcoolisme, on ne néglige aucun moyen pour pousser à l’extrême ..accident de voiture avec morts et enfants impliqué s et images réalistes sur l'écran ..et ce n'est pas du dessin, c'est filmé. >On a donc choisi de montrer.
C'est hélas toujours le regard de l'observateur qui fait le travail de lecture des images, et si ce regard est complaisant il se peut que seules les images brutalement réalistes peuvent le perturber.
Attention, pour la question des délits sexuels on ne parle pas ici de mises en scène, cinématographiques, il n'y a pas des acteurs , pas de personnes (même adultes) qui peuvent être perturbées par un rôle à tenir, , , mais de personnages dessinés qui eux ne peuvent bien sûr pas souffrir effectivement de ce que le dessinateur leur fait "vivre" , et ça change tout évidemment !!! ! Il est alors possible de se permettre des mises en situations qui seraient à prohiber au cinéma, car des personnes seraient impliquées.
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je craignais que vous me fassiez cette réponse, et je m'y attendais un peu quand même !
Donc ce qui différencie une image violente qui dissuaderait d'une image violente qui inviterait serait l'intention de l'auteur et puis le premier ou deuxième ou x-ième degrés
Que voilà des notions subjectives hélas !
On en revient au procès d'intention. Et juger de l'intention, ce n'est pas facile !!
On en revient à jouer avec la notion de premier degrés ou pas, ET la notion de degrés est très relative à chacun, le votre n'est pas forcément le mien.
ET nous voilà bien embarrassé !!
Une chose reste pour le lecteur, c'est SON regard, celui qu'il porte LUI, c'est son regard qui interprète, c'est lui le juge et il jugera en fonction de ce que l'image provoque EN LUI. C'est d'abord de ça dont il doit se soucier, de son propre regard.
Alors celui qui ne serait pas choqué par la violence de certaines images a, je le maintiens, des questions à se poser et sans doute des problèmes avec le type de violence exposée.
IL trouve violent un alcoolique maltraitant un enfant, il voit la violence, il ne la voit pas quand un adulte a des gestes pédophiles. Il doit s'interroger non
Car dites moi quelle image je pourrais bien dessiner d'un pédophile ayant des gestes "au premier degrés" (le votre de premier degrés à vous par exemple) image qui pourrait ne pas être violente ???
Comment dessiner une image de viol qui ne serai pas violente ? Personnellement je ne vois pas comment, Intrinsèquement le viol est une violence
Celui qui ne la voit pas ou ne le sait pas a un problème
Vous pensez qu'on peut représenter un viol sans montrer cette violence ? Un viol non violent en somme ??? Un viol sans violence ??
Dans la tête de certains le viol pourrait donc ne pas contenir PAR NATURE de le a violence en lui même alors ? Il faudrait sous-titrer "attention scène violente, c'est un viol donc c'est une violence même si vous ne semblez pas la voir !!!!
Hé bien en effet il y a des têtes qui peuvent ne pas voir la violence dans un viol et qui auraient besoin de sous-tirage.. On leur dit "viol" et ça leur suffit pas, faut ajouter "c'est une violence " Ah bon il ne savait pas, il croyait qu'il pouvait exister des viols sans violence eux ..ou pire que la violence fait plaisir ? Ces têtes la sont inquiétantes et doivent s'en inquiéter. Elle est là ce qu'on appelle la culture du viol, dans ces têtes là, celles pour lesquelles il faudrait sous-titrer
Quant à juger de ce qu'il y a en terme d'intention ou de degrés dans la tête du dessinateur, qui en effet peut elle aussi avoir "la culture du viol" là on touche à un problème délicat, qui concerne la justice ce qui veut dire que si j'estime qu'il y a apologie, alors je porte plainte , et il y des lois faites pour ça.
peut-être qu'il serait utile de distinguer "désir" et "fantasme".
Bon ce distinguo n'est pas si facile que ça à faire, vous vous sentez de pouvoir mettre une frontière claire intelligible et opérationnelle entre les deux ?
Pour distinguer deux formes de désir j'aime rappeler cette remarque ; "Il y a deux drames pour l'Homme (être humain) le premier c'est de ne pas pouvoir réaliser ses désirs, et le second c'est de les réaliser."
Réaliser un désir, c'est parfois l'éteindre définitivement, et c'est bien dommage car les désirs sont quand même un moteur de la vie
Mais ne jamais le réaliser c'est aussi parfois une souffrance qui crée du ressentiment de l'aigreur, difficile à vivre et en plus ça pourri parfois l'entourage !*
En fait quand on travaille cette question du désir on s'aperçoit qu'ils sont de deux natures et catégories distinguables . On désire parfois des choses inaccessibles, enfin qu'au fond on croit inaccessibles, et puis si d'un coup on vous dit "mais si, tu peux , voilà le chemin pour y arriver" alors on voit des gens s'en détourner, à partir du moment où c'est jugé un désir réalisable, il s'affadit il s'éteint même on y renconce. En revanche pour certains désir savoir qu'ils deviennent réalisables donne l'énergie de les réaliser.
A mon avis la distinction elle est là, elle est intime et relative à chaque personne qui peut ou non en prendre conscience.
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Définition qui vous est toute personnelle, je vous la laisse et je ne la discuterai donc pas, ...
Ceci dit j'espère que vous êtes conscient d'avoir des fantasmes et que vous arrivez à les identifier, jusqu'à pouvoir les décrire (ne serait-ce que pour vous même dans votre for intérieur) , quitte à en avoir honte, ça peut arriver avec les fantasmes ! ..sinon attention il vont vous travailler dans l'ombre et vous allez en être le jouet ! Gare au refoulé !
Mais peut-être vouliez vous dire qu'ils ont des racines dans l'inconscient, mais dans ce cas il en est de même pour des désirs, sur ce plan ça ne les distingue pas.
Et dans le domaine de la sexualité je préconise de s'en tenir à deux règles simples pour ce qui du passage à l'acte et des pratiques, que celles ci vous soit soufflées par le désir ou les fantasmes, s'en tenir donc à ;
1/ ce qui n'est pas interdit par la loi
2/ ce que le, la ou les partenaires consentent clairement sans manipulation.
NB Hier j'ai lu qu'un type de 80 ans avait été tabassé à mort par deux hommes qui ont pensé que c'était un pédophile parce qu'ils l'ont vu avec des enfants à la sortie de l'école !!!
Ceci illustre ce que je vous disais dans un autre message : gare à l'interprétation Tout est parfois dans le regard porté par le lecteur ou le spectateur,regard qui peut aussi être malsain ! Le type en est mort quand même ! Et ce n'était pas un pédophile ! .. Je jugerais que ces deux là n'étaient eux pas clairs du tout avec la pédophilie.Voilà qui me fait penser à cette histoire pleine d'enseignement.
Un moine accompagné d'un novice cheminent sur un sentier et lorsqu'ils arrivent sur les berges d'une rivière il trouve une femme de petite taille qui est chargé d'un sac et n'ose pas passer le gué, de peur d'être entrainée par le courant.
Le moine, grand et costaud propose de prendre la femme sur ses épaules tandis que le novice se chargera du sac.
C'est ainsi que tous les trois passent le gué'
Arrivé de l'autre coté, le moine dépose la femme, le novice lui rend son sac et chacun poursuit son chemin de son coté, la femme prenant une autre direction
Au bout d'une bonne demie heure , le novice qu'une question taraude, ose la poser.
"Mon père, la règle dit qu'il ne faut jamais approcher et toucher une femme or vous avez porté cette femme sur vos épaules "
"Oui lui dit le moine, le temps de la traversée du gué, et depuis moi je ne la porte plus, mais toi dans ta tête tu la portes encore et depuis une bonne demie heure"
Moralité : celui que la règle titille n'est pas celui qu'on croit !
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Oh mais vous êtes fausse route, les raisons de vos dégoûts ou goûts vous appartiennent et je n'en juge pas, ni les discute, ce qui peut se discuter c'est le fait justement d'en juger et de penser que parce que ça vous dégoûte ça doit être caché, voire éliminé.
Vous avez cru comprendre que je cherchais à "sauver" Vives quitte à me servir de Brassens dans un autre message.
Je vais vous faire un aveu, je n'ai jamais lu quoi que ce soit de ce dessinateur, et le peu que je sais notamment du Petit Paul ne me donne aucune envie de le lire, l"'histoire d'un petit garçon qui en a une grosse et qui du coup attire et subit des gestes pédophiles, franchement j'ai autre chose à lire, ça a peu de chance de m’intéresser.
Non ce qui m'a questionné c'est pourquoi si Vives n'est pas accusé d'un délit , pourquoi s’intéresser à son cas, surtout quand comme vous on est dégoûté. Relisez mon premier message sur le sujet, il est clair sur ce point.: ou bien Vives peut être accusé d'un délit, et alors que plainte soit portée, sinon c'est juste une question de morale, et la morale c'est pas la loi
Si on trouve nul ou dégoûtant ce que Vives dessine parfois, on le dit, mais de là à vouloir censurer pour éviter que d'autres se fassent une opinion, c'est ce je conteste.
Ceci dit Vives aura au moins réussi une chose avec ces dessins, c'est provoquer une discussion qui on le dirait bien mérite d'être tenue !
Bonnes fêtes. ...
Magnifique chanson du grand Georges sur l'austérité monacale et l'hypocrisie bondieusarde... avec des rimes en "bite" ou en "pine". Quelle subtilité ! Quelle langue !
de brassens on peut aussi citer la magnifique "la princesse et le croque notes", tout a fait dans le propos
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comme quoi il n'était pas meilleur que dans la forme ^^
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Vous avez mis "réalisé" entre guillemet, bien obligé car rien n'est réalisé si ce n'est un dessin. il y a avait un mot bien plus clair et plus juste à utiliser, qui n'avait pas besoin de guillemet, vous le connaissez, il est simple : dessiné
Pourquoi avez-vous eu besoin d'introduire ce mot réalisé même avec les guillemets ? Pour gommer l'espace entre la réalité et la fiction ? C'est dommage, on ne peut pas se permettre de telles amalgames, ils sont dangereux je vous le dis franchement.
Quant à Brassens il reconnaît qu'il n'est pas clair il veut d'abord éviter le cachot (la limite de la loi ça sert, et ça lui coûte sans doute à lui Brassens l'anarchiste) et on se doute que son histoire comme quoi il aime une grande n'est qu'un argument pour couper court et pour le sauver lui de la tentation.
La chanson de Brassens est magnifique car profondément humaine (et l'homme dont il parle c'est sans doute lui )..mais il le dit : il n'y a pas eu détournement de mineur, mais on comprend qu'il en a peut-être fallu de peu ..
Ainsi est la nature humaine, pas de blancheur absolue ni de noir définitif, seulement différentes nuances de gris, et les plus acharnés à combattre le gris sont parfois les plus taraudés par le noir en eux , qu'ils feraient mieux de regarder en face, comme Brassens que de tenter de le nier et se le cacher, comme tant d'autres !
"Qui veut faire l'ange fait la bête " nous averti un certain Blaise Pascal, "le voisin du dessus de Brassens"
https://www.youtube.com/watch?v=KyTO-UuebJQ
Bienvenue dans le fascisme.
Vous ne l'aviez pas vu venir, celle là... :-)
??? je ne comprends pas votre commentaire ?? Est-ce normal ou est-ce grave ?
Nous vivons maintenant dans un fascisme - Que beaucoup n'identifient pas.
Problème général de donner aux mots le sens de l'idée(ologie) qu'on s'en fait au lieu du concept.
Exemple classique: le mot "révolution" en politique.
Une révolution en politique un changement radical de régime. Point.
Dans "l'imaginaire", c'est carnage et destruction, ou changement vers un mieux, ou encore bouleversement du bon ordre des choses, etc...
Le truc, c'est que rien dans le mot n'indique ou n'implique ce que sera le processus justifiant l'appellation révolution et encore moins ce que sera le résultat.
L'avenir est ce qu'on en fait.
Producteur de l'émission Plan large, sur France Culture, et intervenant dans l'émission sur la culture populaire Mauvais genres, Antoine Guillot affiche une absolue droiture dans ses bottes
Dommage que vous n'ayez pas demandé à ce héraut du droit de célébrer publiquement un harceleur masculiniste ce qu'il pensait de l'interdiction faite aux producteurs de France Culture d'inviter Pascal Boniface. Quelque chose me dit que ce tartuffe aurait été beauuuucoup moins "droit dans ses bottes".
Sur la mise à l'index de Pascal Boniface par France Culture :
L'inceste, le viol, c'est de la violence, ça détruit les personnes qui en sont victime. Mettre sous les projecteurs un gars qui trouve ça excitant, c'est carrément problématique.
Sur quelle planète vivent ceux qui programment encore ça ?
Je plains ce festival si la déprogrammation de son invité principal est une tragédie.
Les autres auteurs c'est du poulet ?
Bon.... Je ne suis pas sûr que le travail de Vivès se résume à "l'apologie de la sodomie des garçons mineurs". Il parle tout de même d'autre chose, Certes, il fait appel à l’excitation perverse au delà du "porno saint" que certains essayent de nous refourguer. Certes, il ne faut surtout pas qu'il soit prof de dessin dans un collège... Mais toute cette "chasse aux sorcières" n'a rien de saint. La véritable violence et indécence de notre époque est celle de l'opulence destructrice , et de devoir toujours acheter plus et laisser le misérable à terre de faire traiter "d'assisté". Mon avis.
Si Caroline de Haas s'en mêle... ça pourrait bien me rendre Vivès sympathique.
Les autrices ont une nette tendance à négliger l'aspect graphique et à privilégier les sujets personnels, voire narcissiques ou documentaires (ma grossesse, mes règles, ma virginité, ma vie d'enfant à la campagne, mon avortement…). Catel, par exemple affirme ne vouloir dessiner que des histoires avec des héroïnes (exception avec son album sur Goscinny). Soit, mais du coup, cela parle sans doute moins à un jury essentiellement masculin et plus tourné vers la BD d'aventure jusqu'à une date récente. Les choses évoluent mais très lentement.
Cher Daniel,
alors, vous invitez Andrea Bescond pour en parler ?
Donc un nouveau chemin de croix mais avec cette fois-ci des badauds à poils, surtout les filles. Vachement original, non ?
Desolé Daniel mais vos questions tombent à côté. La question n'est pas de savoir si on doit faire une expo autour d'un dessinateur qui dessine des bites d'anes et des seins à la Russ Meyer. Car cela relève de la création, du gout et si débat de la loi. La question est de savoir si on déroule le tapis rouge à un dessinateur qui appelle à la sodomie et aux meurtres de l'enfant (mineur au passage) d'une collègue que l'on a insulté pour un motif qui semble d'un point de vue extérieur léger (Monsieur V n'aime pas la bd de Madame E sur la charge mentale).
Doit on laisser des comportements de connard impunie (au sens très large) et devoir défendre cet individu au nom de la liberté de création pour in fine 1)ne jamais confronter ce connard à ses actes et 2) le transformer en héraut de la Liberté à qqn qui aime beaucoup la sienne mais bcp moins celle des autres.
L'expo ne sera probablement pas déprogrammée. Mais il se pourrait qu'un commando de connards débarque pour s'attaquer aux œuvres… et pas en mode écolo inoffensif.
Vivès doit serrer les fesses en ce moment quant à sa venue : avec ou sans gardes du corps ? En attendant, on pourra lire sa dernière publication, Dernier week-end de janvier, qui se passe, justement, à Angoulême durant le festival et dans laquelle il croque assez justement son public et ses artistes.
Après Hanouna, Vivès. Au moins DS sait insister sur les sujets qui l'intéressent.
Heureusement qu'il n'y a rien de plus grave dans le monde.
A 17h30, dans mon vallon la nuit est pratiquement à nos portes.
Aucune lumière ne vient percer le brouillard.
Les poules sont juchées sur leur barres, collées les unes aux autres.
La petite chaise permet de supporter mes pieds quémandant la chaleur de l'âtre.
J'ouvre une BD, les "Passagers du vent".
Celui-ci se permet de rentrer par la cheminée.
Le bougre!
La chienne se cale, à mes côtés, la truffe dans ses rêves.
Aviez-vous simplement oublié la "suavité du fruit"?
Nous vivons une époque formidable.
Je me souviens qu'on m'avait offert un petit livre de Vivès, "La Guerre", que j'avais trouvé pas mal. Plus tard, j'avais acheté "Une soeur" et j'étais resté un peu circonspect. J'en suis resté là avec Vivès, le délire du Petit Paul c'était pas vraiment pour moi.
Guillot est complètement à l'ouest... Il préfère que l'on dessine l'inceste plutôt qu'on le pratique ? Pfiou, tout un programme... Cette affaire a en tout cas le mérite de mettre en images la culture du viol.
En conclusion, l'excès de football m'emmerde ....
L'excès de BD racoleuses m'emmerde ....
Merci à Mbappé et Vivès de me faciliter le transit intestinal !