Au "Figaro", marche forcée vers l'extrême droite
Depuis l'éditorial d'Alexis Brézet, directeur des rédactions du "Figaro", qui considère l'extrême droite "préférable" à la gauche et qui a été interprété comme une consigne de vote par beaucoup, la rédaction du journal bruisse, s'inquiète, s'indigne : le "Figaro", journal de droite, deviendrait-il officiellement d'extrême droite ? Brézet, tout en double sens, prétend que non. Mais de plus en plus ressentent une "impression de foutage de gueule". Enquête.
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Commentaires préférés des abonnés
"le "Figaro", journal de droite, deviendrait-il officiellement d'extrême droite ? " Il me semble que cela fait longtemps que son lectorat a répondu (affirmativement) à cette question.
Impression d'avoir lu un article d'ornithologie. Sur le coucou plus particulièrement. Vous savez, celui qui met ses œufs dans le nid d'un autre et qui se débarrasse des œufs du propriétaire du nid à son insu.
On voit le mécanisme lent mais inéluctable(...)
"", cette génération "se réclame de George Orwell"
Qu'ils n'ont visiblement pas lu, ou en tout cas pas compris, au vu (entre autres) de la détestation du nationalisme qui animait cet écrivain.
Derniers commentaires
il y a 10 ou 15ans je lisais et commentais sans être abonné au figaro, les. lecteurs étaient de droite certes mais assez cultivés avec humour souvent, et de vraies discussions respectueuses, avec un tiers de lecteurs "de gauche" Maintenant, ni culture ni maîtrise du français, à l'instar des étrangers. qu' ils rejettent mais invectives, injures, écrites par des trolls ou bas du front ..... et donc ça dure depuis 15 ans
Extrême ou pas extrême, est-ce bien la question? Ils veulent pas qu'on les nomme "extrêmes", bon, et après?
Selon moi, il faut cesser de perdre son temps à modifier ou à revendiquer les étiquettes. C'est le contenu de la bouteille qui nous intéresse. Si c'est de l'arsenic, qu'importe que ce soit de l'extrême arsenic ou de l'arsenic identitaire, de l'arsenic dur ou de l'arsenic mou.
Ou un mélange droitier qui se fricote depuis trèèèèès longtemps dans les arrières cuisines.
Charles Millon, Lyon, 1998, mais il y a d'autres références plus anciennes.
"", cette génération "se réclame de George Orwell"
Qu'ils n'ont visiblement pas lu, ou en tout cas pas compris, au vu (entre autres) de la détestation du nationalisme qui animait cet écrivain.
Les cimetières sont remplis de lecteurs du Figaro qui sont essentiellement des lecteurs en fin de vie, et son Patron hélas vous avez-vu le gars ? sans doute et en plus, aigri, avaricieux.... alors pour les consoler d'être ce qu'il est parmi ce qu'ils sont, un peu de poésie, un extrait des Assis de Rimbaud :
Ces vieillards ont toujours fait tresse avec leurs sièges
Sentant les soleils vifs percaliser leur peau
Ou, les yeux à la vitre où se fanent les neiges
Tremblant du tremblement douloureux du crapaud
Et les Sièges leur ont des bontés
Culottée de brun, la paille cède aux angles de leurs reins
...
Impression d'avoir lu un article d'ornithologie. Sur le coucou plus particulièrement. Vous savez, celui qui met ses œufs dans le nid d'un autre et qui se débarrasse des œufs du propriétaire du nid à son insu.
On voit le mécanisme lent mais inéluctable de l'emprise (de l'entrisme) des idées d'extrême droite dans un journal qui a des valeurs de droite, certes, mais pas d'extrême droite.
Cet article décrit bien le piège dégueulasse et parasitaire des idées d'extrême droite !!
"le "Figaro", journal de droite, deviendrait-il officiellement d'extrême droite ? " Il me semble que cela fait longtemps que son lectorat a répondu (affirmativement) à cette question.