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Au Venezuela pour Le Monde, des reporters sous pseudonyme

Des reportages au Venezuela publiés dans Le Monde sont signés du nom d'une figure historique, cousine germaine de Simon Bolivar, morte en 1837, Fanny du Villars. Pourquoi un tel pseudo? Un an à peine après le refoulement à l'aéroport de Caracas d'une correspondante du Monde, le quotidien emploie désormais des pigistes, qui travaillent sous pseudo. 

Derniers commentaires

J'ai la la confuse et très désagréable impression que ce qui se passe au Vénézuela est quelque chose comme une sorte de répétition de ce qui s'est passé au Chili en septembre 73.

Mais j'avance avec prudence, parce que pour l'avoir écrit ailleurs, je me suis fait traiter d'abject.
Entre les pro et les anti Maduro, mon coeur balançait. Le fait que les USA se disent prêts à intervenir au Venezuela aurait tendance à me faire pencher d'un côté (devinez lequel?). Je trouve marrant que les USA n'arrêtent pas de nous fabriquer des (petits) épouvantails, l'Irak avec ses "armes de destruction massive", l'Iran avec sa bombe atomique, la Corée du Nord avec ses missiles possiblement radio-actifs. je ne nie pas la dangerosité éventuelle de tous ces acteurs.
Faudrait quand même pas oublier que le seul pays au monde qui a osé lancer, et par deux fois, une bombe atomique sur des civils, qui a pourri le Vietnam à la dioxine (et des enfants mal formés naissent encore aujourd'hui)... ben c'est eux, quand même. Ou je me trompe?
Je trouve ça tout à fait intéressant, pour le moins: c'est I C I
est-il vrai que le rhum est désormais au prix du pétrole ?je sais, c'est peu politique
Ce n'est pas parce qu'elles complotent que les horloges donnent la même heure c'est parce qu'elles sortent de la même chaîne de fabrication.

Ce sont les même qui croyaient à la guerre des étoiles en 1991, aux armes de destruction massive en 2004, à la démocratie en Libye.

Les noms changent (d'aucuns prennent des pseudonymes) les structures sont là: si nos maîtres américains le disent alors il faut aboyer pour montrer notre fidélité.

Ce sont les même qui font semblant de paniquer face au Donald quand ils croient encore à la victoire de Clinton II et qui applaudissent quand Trump ordonne une frappe contre l'armée régulière syrienne.

Avec Maduro ils ont un bon client, un peu basané, amateur de mots compliqués, une moustache sortie d'un film de Chuck Norris... Il faut faire oublier les raté du story-telling sur la Syrie aussi ils rêvent d'une petite bataille dont il pourraient sortir enfin avec un "ha ha on vous l'avait dit".

Peut être même que les annonceurs augmenteront la taille des miettes.
À quand un article sous le pseudo " Soljenitsyne"?

Une dictature, quelques soient ses raisons, est toujours une dictature : la tyrannie d'une minorité privilégiée sur une majorité.
Le jour où le journal Le Monde aura une couverture équilibrée de la situation au Venezuela, leurs journalistes seront peut-être les bienvenus.

Les personnes qui soutiennent Maduro qui ont été brûlées vives par les manifestants démocrates modérés, on n'en entend pas parler sur ce journal pourtant notoirement gauchiste.
Angèle Savino, basée à Caracas depuis 12 ans et pigiste notamment pour l'Humanité, considère n'avoir "jamais eu besoin de pseudo. Il y a une totale liberté de la presse au Venezuela :-o." ...
Je ne comprends pas. Ils sont dans un régime en passe d'être renversé, ils veulent s'assurer que les journalistes sont bien des journalistes, mais ceux-ci ne veulent pas remplir les papiers à domicile pouvant les accréditer (parce qu'on s'en fout !) et ils se plaignent de se faire éjecter ?

Je veux dire, pour moi, un type qui fait ça a toutes les chances d'être un usurpateur, probablement espion ou contrebandier, il n'y a pas de doute à avoir.
Après tout, ce sont dans les moments de crises que les vautours sont les plus nombreux.
En faisant abstraction de la plus qu'indigente couverture médiatique du Vénézuela par le journal "Le Monde", orchestrée par la véritable caricature journalistique qu'est Paulo Paranagua (que l'on dit être un ex-contra avec du sang sur les mains), on peut donc effectivement regarder froidement les faits:

Il existe une procédure pour entrer au Venezuela au titre de Journaliste, Mme Delcas n'as pas respecté cette procédure ce qu'elle reconnait elle-même, en disant que "c'est pas grave, on s'en fout !". Et elle s'est fort logiquement faite refouler.

Et sa conclusion est - bien évidemment - que la liberté de la presse est bafouée, parce que on ne s'est pour une fois pas couché devant l'illégalité qu'elle a librement choisi

C'est tellement "Le Monde" cette conclusion.

Moi qui suis un homme simple, je n'aurai pas idée de me plaindre d'être refoulé d'un pays si j'avais choisi de ne pas respecter les conditions posées pour y rentrer. Mais c'est certainement parce que je ne suis pas journaliste.
j'ajoute que "le monde" a eu bien raison de recruter une pigiste stagiaire car pour un prix que l'on imagine bien moindre, celle ou celui ci a fourni au moins un article parfaitement dans la ligne éditoriale:

Rempli d'argument d'autorité, sans aucune source et avec une photo de Reuters comme unique illustration, on y apprends entre autre que certes les manifestants de l'opposition ont brûlé vive une personne, mais que c'était pas trop grave parce que c'était "un Chaviste ou un voleur" - une équivalence parfaite aux yeux de l'auteur. Et puis de toute manière - encore selon l'auteur - c'est les pauvres qui sont violents dans l'opposition, car c'est une évidence: les enfants de riches eux savent bien se tenir !

Mme Delcas a du soucis à se faire: son ou sa remplaçante est toute trouvée.

(j'ai pas mis le lien de l'article en question, car je ne souhaite pas en faire une inutile promotion. De toute manière, il est en accès restreint)
Je trouve siderant qu'il y ait des gens qui doutent encore que le regime venezulien soit devenu une dictature.
Qu est qu"il faut de plus!
Ce que je trouve sidérant c'est que des personnes n'aient aucun doute alors que leurs informations proviennent de gens qui mentent constamment ou de personnes qui parlent par idéologie.
Putain c'est évident que les choses ne sont pas aussi simplistes. Vous devriez vous posez des questions et non arrêter vos idées comme vous le faites.
J'ai vraiment l'impression que les gens sont en train de devenir de plus en plus idiots.
Réfléchir, essayer de discerner le vrai du faux ? Non pour les autres. Vous vous faites une confiance aveugle en "les médias", sur un site comme @si c'est vraiment un comble.
'' parler par idéologie ''
Il est vrai que ce n'est pas votre genre... Vous êtes drôle Sandy.
Un sujet pour @si : Près de cinquante médias fermés par le gouvernement vénézuélien
"Le principal syndicat de journalistes du pays a manifesté samedi pour dénoncer la censure du gouvernement Maduro en 2017, qui a empêché radios et télévisions d’émettre."

Je connais très mal l'Amérique du Sud mais quand je vois qu'il y a interdiction d'émettre non seulement pour CNN mais aussi la chaîne colombienne El Tiempo et argentine Todo Noticias, je me dis que Maduro se sent en état de guerre, sous pression des voisins.
Dans cet état d'esprit, je me demande jusqu'où ça peut aller et, pour ma part, je ne sais même pas si on peut trouver une information qui échappe aux propagandes ou du moins comment isoler les discours des uns et des autres, savoir d'où parlent les groupes en présence. Ca me rappelle l'Ukraine où connaissant suffisamment la région et ses problématiques, j'avais là pu voir comment ça "propagandait" d'un côté et de l'autre.

Qui a des sources bien informées politiquement et équilibrées pour le Venezuela ? Peut-on par exemple trouver des "chavistes" critiques de Maduro, des gens qui ne renieraient pas l'option originelle mais sauraient dire comment on en arrive là sans se sentir obligé d'être du camp gouvernemental ?
On peut déjà lire ceci.

Le diplo du mois de septembre contient également un article sur le Venezuela.
Merci. Et comme Berruyer s'est planté sur le lien vers l'article originel (et que je n'aime pas la récup' d'articles...), il est là sur le site du Monde Diplomatique : Venezuela, les raisons du chaos, Renaud Lambert, décembre 2016.
Le problème c'est que c'est facile de critiquer quand on n'est pas confronté aux problèmes réellement. Je retrouve beaucoup de "critiques" qui sont hallucinantes d'imbécilité avec des personnes qui ne font aucun effort pour écouter le point de vue du camp maduro et parlent uniquement par principes sans s'intéresser aux raisons et aux causes des agissements des uns et des autres.
Le pays s'est retrouvé fragile face aux attaques économiques et financières, et on pourrait très facilement en imputer la responsabilité à Chavez puis Maduro, mais la responsabilité restera toujours à ceux qui agressent et non pas à ceux qui n'ont pas fait ce qu'il faut en amont.
Il en va de même au niveau politique avec la jeune constitution qui s'est retrouvée insuffisante à mettre en place un véritable état de droit, n'ayant pas permis d'éradiquer la corruption, et ayant permis les tentatives de coup d'état institutionnel, comme dans d'autres pays sud américains, mais là encore on ne peut pas occulter que la responsabilité va d'abord aux corrupteurs et aux extrémistes.
Ce n'est donc pas facile de porter une critique constructive sans passer pour un donneur de leçon, et sans donner du grain à moudre à tous les vautours qui cherchent à nous désinformer sur ce qu'il se passe au Vénezuela pour en tirer quelques bénéfices en terme de politique intérieur ici en France, et donc sans se retrouver malgré nous à aboyer avec les loups.

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Pour être attaqué, il faut être attaquable et l'article indiqué par Bellatrix donne des infos intéressantes sur la fragilisation du Venezuela y compris du fait de gens dans le camp de Chavez et de politiques critiquables. Apparemment, ils ont rejoué au système de rente pétrolière au lieu de développer un appareil productif intérieur, n'ont pas fait aboutir le processus de démocratisation amorcé par Chavez et se trouvent aujourd'hui à craindre que la voie démocratique ne fasse revenir la droite.
A un moment, il faut aussi savoir accepter l'alternance si on veut de la normalité politique, et ne pas se prévaloir de sauver le peuple quand on a échoué dans sa politique.
Bon, faudra que je creuse mais si j'ai bien compris l'enchaînement des événements récents :
- 2015, l'opposition gagne les législatives
- avril 2016, pétition pour un référendum pour la révocation de Maduro
- octobre 2016, le parlement vote en faveur d'un procès en destitution à l'encontre de Maduro qui parle de "coup d'état parlementaire", il n'y a pas de procédure prévue pour une destitution si ce n'est procédure pour manquements au devoir de sa charge
- mars 2017, la Cour suprême s'octroie le pouvoir législatif et supprime l'immunité parlementaire
- juillet 2017, élection d'une assemblée constituante organisée par Maduro

Là, ça ressemble quand même à un exécutif qui refuse le résultat des législatives (pourquoi ne pas juste invalider le vote du parlement ? pourquoi ne pas démissionner vu le résultat des législatives ?), et si l'idée est de partir dans du "révolutionnaire" à l'ancienne en prétendant à la "dictature du prolétariat", la prévalence de l'exécutif, faudrait au moins qu'on n'ait pas l'impression que ce sera dictature tout court.

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Le problème est celui des modalités politiques de résistance.
Les soviético-staliniens ont échoué parce qu'ils ont abandonné le projet politique d'émancipation et ont fini dans une centralisation recréant un capitalisme d'Etat où une caste s'appropriait la richesse.
Au Venezuela, toujours d'après le même article, on a eu la même chose : mise au placard d'un vaste projet de production locale et résistance de l'administration centrale à l'usage des communes pour de la démocratisation décentralisée.
Quand toute la résistance tient par la tête, il ne faut pas s'étonner qu'elle soit fragile, un cancer ou une guillotine et la tête tombe.

C'est d'ailleurs pour moi une base politique : le communalisme seul ne fonctionne pas, ça ne produit que des oasis tolérées par un environnement hostile, et le centralisme étatique non plus dès lors qu'il est à la merci des aléas d'une réussite ou d'un échec circonstanciel. Il faudrait pour être efficace un projet étatique visant à créer un environnement favorable aux initiatives anti-capitalistes de la base (coopératives, auto-gestion etc.), la base pouvant résister à une politique centrale déficiente.

Une des forces du capitalisme est qu'il s'adresse à la base, l'individu, fait sa promesse en négligeant/méprisant l'Etat, les alternances politiques, la démocratie. Et quand l'Etat s'en fait complice, il faut un autre pouvoir pour entretenir une autre conception de la société au plus près du terrain, montrer que le socialisme n'échoue pas, qu'il a lui aussi le temps long pour lui malgré les alternances.
Ce n'est pas original comme idée, on trouve ça clairement dans le socialisme/communisme d'avant l'ère stalinienne, le principe même des soviets étant dans cet esprit à l'origine (cf petit rappel sur Wikipedia sur les soviets, les conseils ouvriers et paysans).

Et extrait de Histoire de la révolution russe par Trotsky :
"À un libéral qui affirmait, au début de mai, que plus le gouvernement allait à gauche, plus le pays allait à droite, Lénine répliqua : « Le « pays » des ouvriers et des paysans pauvres, je vous l’assure, citoyen, est mille fois plus à gauche que les Tchernov et les Tsérételli, et cent fois plus à gauche que nous-mêmes. Qui vivra verra. »
Lénine estimait que les ouvriers et les paysans étaient « cent fois » plus à gauche que les bolcheviks. Cela pouvait sembler pour le moins peu motivé : car enfin les ouvriers et les soldats soutenaient encore les conciliateurs et, en majorité, se tenaient sur la réserve à l’égard des bolcheviks. Mais Lénine creusait plus profond.
Les intérêts sociaux des masses, leur haine et leurs espoirs en étaient encore à chercher leur expression. La conciliation était pour elles une première étape. Les masses étaient infiniment plus à gauche que les Tchernov et les Tsérételli, mais ne réalisaient pas encore leur propre radicalisme. Lénine avait aussi raison de dire que les masses étaient plus à gauche que les bolcheviks, car le parti, dans son écrasante majorité, ne se rendait pas encore compte de la puissance des passions révolutionnaires qui bouillonnaient dans les entrailles du peuple réveillé. La révolte des masses était nourrie par la prolongation de la guerre, par le désarroi économique et par l’inaction pernicieuse du gouvernement.
"

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Non il faut remonter à la mort de Chavez, car si l'opposition était déjà très virulente sous son mandat, à sa mort ils se sont sentis forts et ont commencé les agressions de toutes sortes.
Il y a eu une période transitoire où Maduro était président par intérim. La baisse du prix du pétrole affaiblissant l'économie du pays, ils ont subit des attaques de toutes sortes, financières / monétaires.
Il y a eu l'élection de Maduro qui a aussitôt été contestée et non reconnue par l'opposition.
C'est là qu'ont commencé les manifestations violentes et les premiers morts, avec déjà pour mot d'ordre la destitution du président.
Des pénuries de biens de première nécessité et alimentaires ainsi que l'inflation ont conduit à l'appauvrissement d'une grande partie de la population.
Sont arrivées les législatives où l'opposition aidée par la crise économique a réussit à gagner les législatives. Seulement leur seul objectif là encore était de destituer Maduro dans les 6 mois, pour cela il leur fallait non seulement les deux tiers des sièges mais aussi inventer une justification. C'est pourquoi le camp de Maduro y a vu un coup d'état parlementaire, vu les précédents dans des autres pays d'amérique latine ces dernières années.
Ils avaient tout juste les deux tiers mais la cour de justice a invalidé l'élection de 3 de leurs députés. Alors qu'ils pouvaient refaire les élections, ils y ont vu une manoeuvre de Maduro pour les empêcher d'avoir les deux tiers des sièges et ont refusé d'appliquer la décision de justice, ils ont choisit de se rebeller et de siéger malgré tout.
Voilà comment ils ont permis à la justice de déclarer le parlement comme illégal et la cour suprême a voulu s'arroger les pouvoirs du parlement mais face à la pression internationale elle a du reculer.
Voilà pourquoi Maduro a préféré organiser une constituante, afin de remettre à plat toutes les institutions et surement de se protéger du coup d'état.

Nous avons donc bel et bien les deux camps qui mènent une bataille institutionnelle en invoquant les abus de l'autre camp. Mettre la responsabilité sur le camp de Maduro seul c'est dénaturer ce qu'il s'est passé vraiment.

La responsabilité de l'opposition est quand même énorme, en gagnant les législatives ils avaient les moyens d'apaiser la situation mais au lieu de s'attacher à essayer de trouver des moyens de redresser le pays face à la crise économique, ils ont préféré la voie du coup de force pour essayer de virer le président avant la fin de son mandat.

L'alternance l'opposition n'en a pas voulu, normalement elle aurait du accepter la cohabitation. On a donc bien un camp qui se défend contre les agressions de l'autre camp.

N'oubliez pas aussi que le peuple venezuelien va prendre cher si l'oligarchie reprend le pouvoir, ils vont vouloir faire un exemple. Outre une austérité sans doute pire qu'en Grèce, ils vont subir un pillage de leurs richesses comme jamais.
Aussi il faut prendre en compte cette situation de violence, on a deux camps qui refusent le compromis et qui veulent quasiment l'anihilation de l'autre camp, ils sont au bord de la guerre civile.
La démocratie nécessite que tout le monde veuille bien départager ses divergences pacifiquement.
J'sais pas...
Rien d'étonnant à ce que l'opposition ne veuille pas de "cohabitation" et je trouve limite que Maduro sorte une Constituante maintenant, comme si il avait légitimité à changer la Constitution alors qu'il a perdu les élections. Ca rappelle quand même d'autre cas de présidents se faisant une Constitution sur mesure pour garder le pouvoir.
Pourquoi ne pas faire une présidentielle anticipée ?
https://blogs.mediapart.fr/pizzicalaluna/blog/010416/venezuela-infos-pizzi-loi-d-amnistie-ou-loi-d-amnesie
https://blogs.mediapart.fr/pizzicalaluna/blog/250216/venezuela-bonnes-et-mauvaises-victimes-au-venezuela-par-maurice-lemoine

Un peu de lecture pour illustrer le pourquoi d'une constituante......Afin de voir à qui nous avons à faire....Comme exemple voilà ce qu'est cette assemblée nationale a voté,juste après avoir signifier que la destitution de Maduro était son seul objectif....En contradiction totale avec la constitution.
Maduro fait de la politique avec les moyens que lui donne la constitution et défend les acquis de leurs actions devant des mouvances sans foi ni loi.....Si vous avez le temps de jeter un oeil sur cette loi d'amnistie et trouvez que ceci est légitime ou moral....Libre à vous.

Il semble cependant que la convocation de cette nouvelle constituante ait ramené un semblant de calme....et ce avec des moyens démocratiques.
Bon, à suivre...
Tout ça ressemble pour moi à l'Ukraine, un pays qui ne serait pas stabilisé politiquement, où l'alternance est vue comme guerre partisane avec des radicalités violentes et espérons effectivement que ça s'apaise.
Les personnes qui se sont fait faire des constitutions sur mesure, comme par exemple le général de Gaule avec la constitution de 1958, n'organisent pas de constituante, ils font ça en petit comité.
Le principe d'une constituante c'est de faire rédiger la constitution par le peuple.
Particulièrement au Venezuela qui s'attache à ce que les membres de la constituante soient des citoyens et non des politiciens. Ces derniers ayant interdiction d'y participer, et les membres de la constituante n'ayant pas la possibilité de se présenter par la suite comme candidats aux pouvoirs qu'ils instituent.
S'il fait une constituante c'est assurément pour protéger le pays du coup d'état qu'il est en train de subir.
Ils lui ont donné des pouvoirs étendus à cette fin.

L'élection est en 2018.
Au niveau des pénuries.
En fait elles ont lieu depuis 2003 sans rapport avec la situation économique du pays, et donc bien avant l'effondrement du prix du pétrole.
Elles seraient dues au marché noir et à des fuites de capitaux liés à la spéculation sur le taux de change bolivar / dollars.
Elles ne sont pas dus à une baisse de la production, ni a une augmentation de la demande, mais bien à des problèmes d'approvisionnement, liés à des pratiques d'importations "fantômes" et d'accaparement pour vendre sur le marché noir, l'inflation n'arrangeant en rien les choses, baissant le pouvoir d'achat des gens.
Faab

Vous êtes soit, très mal informé, ce qui ne serait pas très étonnant si vous vous contentez de lire les médias dominants, soit malhonnête.

Une chose curieuse. Tous les sondages démontrent que la confiance de la population pour les journalistes est proche zéro et même devant les politiques. Pourtant dès qu'il s'agit d’informations internationales, ils est très difficile de remettre en cause leurs informations sans être taxés de complotistes, pro Poutine, Maduro ou l'envoyé de satan !
Oui, je suis mal informé sur le Venezuela, non je ne fais pas naïvement confiance à ce qu'il se dit dans les médias généralistes ni dans ceux partisans, d'où mes questions sur des sources à peu près neutres.
Et si je puis me permettre, le fait de faire un grand sac où par "complotistes, pro Poutine, Maduro" et "les médias dominants" on mélange un tas de situations différentes ne m'inspire pas non plus confiance. Par exemple, la situation des pays de l'Est vis-à-vis de la Russie est particulière avec un historique où un tas de gens la voit comme au Venezuela d'autres gens voient les USA, comme puissance régionale impériale dont il faut se méfier tandis que d'autres en font la puissance avec qui collaborer. Un milliardaire ukrainien s'arrangeant avec le pouvoir russe n'est sans doute pas très différent du même au Venezuela s'arrangeant avec les USA pour renforcer l'emprise politico-économique de ceux-ci sur la région.
Je suis absolument pas d'accord..

On mélange rien. Ce sont les media dominant qui font une grande tambouille de la situation du Venezuela. Il commence d'ailleurs par dire que Maduro est un dictateur au même titre que Cuba, le Qatar, l'AS ou la corée du Nord. Cette vision des choses est fausse et totalement malhonnête. Pourtant on ne remet jamais en cause cette analyse totalement biaisé quand il s'agit de nos médias dominants.

On pourrait dire la même chose au sujet la gentille opposition qui manifeste pacifiquement. Des médias museler alors que la presse est a 70% aux mains de l’opposition. De l’insurrection permanente de l'opposition qui refuse de jouer le jeu démocratique. On minimise, en plus, a outrance l’ingérence US dans ce pays et dans toute la région.Les US n'ont de cesse déstabiliser et vouloir renverser tous les gouvernements de gauche de la région depuis des décennies. Nos médias dénoncent cet état de fait ?. Pas du tout ! Etc, etc.. La liste est infini.

[large]Il fait quoi un gouvernement légitimement élu face à ça ?[/large] Il ferait quoi Jupiter si les fillonnistes refuseraient l’élection avec le FN ( et il l'aurait plus de légitimité a le faire que l’opposition au Venezuela vu le coup de pute médiatique savamment organisé) en ne jouant pas le jeu et en étant en permanence dans la rue a faire une insurrection et a désorganiser l’économie du pays. Cerise sur le gâteau, un pays étranger (disont la Russie) menace d’intervenir chez nous si Jupiter ne laisse pas la place a l'opposition. Je le répète, il fait quoi Macron (ou n'importe quel autre pays européen) face à ça ?

Pour finir, nos médias, avec un cynisme inouïe, se demandent pourquoi les pays de gauche de la région ne décollent économiquement, alors que tout est fait par les USA et l’Europe (qui n'est pas en reste) pour empêcher cela..
Je suis d'accord que les médias ont un biais mais on ne met pas dans la rue autant d'opposition sans qu'il n'y ait un vrai problème de gouvernance. Cf l'article du Diplo donné par Bellatrix plus haut parlant aussi des échecs depuis 15 ans dans la réforme du pays qui ont permis aux pouvoirs économiques de maintenir leur force. Enfin bon, on verra bien comment ça évolue.
Il semble que vous manquiez d'infos alternatives (totalement déconseillées par le decodex......) Aussi je vous oriente vers des lectures ,de mon point de vue, interessantes:
https://venezuelainfos.wordpress.com/ ainsi que toutes les interventions médiatiques de Maurice Lemoine.
D'autre part, la lecture de la loi d'auto-amnistie donne de très bonnes informations sur la situation vénézuelienne....
Pourquoi donc l'opposition devrait-elle s'amnistier de faits comme utilisation de mineurs à fin de délinquance,d'accaparement de bien de première nécessité,de terrorisme,de destruction de bien public,de sabotage économique etc etc etc en étant une blanche colombe démocratique que le Monde nous présente....Pourquoi????
Et surtout pourquoi dans le traitement de cette loi d'amnistie(qui exclut les policier ....) par les médias ,jamais n'est apparu sont caractère inique?
Enfin bon on verra bien comment ça évolue.....encore faudrait-il voir comment on en est arrivé là!
Non mais, je ne mets pas en doute les agissements de la clique des possédants ayant cherché à saboter l'action de Chavez avec la bénédiction de leurs "amis" des USA. On a le repère historique du Chili et de l'arrivée de Pinochet pour se rappeler comment ça peut se passer.
La question est plus pour moi de voir comment peut résister la gauche vénézuélienne dans le contexte actuel sans que ça ne dégénère dès lors qu'il y a aussi du mécontentement populaire.
En voyant cette vidéo de la manifestation d'opposition du premier mai, difficile pour moi de me dire que le problème ne touche qu'aux dominants cherchant à s'amnistier etc., il y a du monde dans la rue à qui il faut aussi donner une perspective acceptable pour l'avenir.

P.S. : comme disait Sandy plus haut, la Constituante semble avoir marché pour apaiser les choses. C'est déjà ça, voyons où ça va, ça peut être intéressant (y compris pour la France si la situation s'aggrave chez nous...).
http://actu.orange.fr/politique/videos/venezuela-des-milliers-se-joignent-a-maduro-pour-le-1er-mai-VID0000002m4hb.html
Une vidéo de réponse qui ne veut rien dire de plus que la votre....Si ce n'est qu'ils semblent être plus nombreux.....Mais vous n'avez pas eu la possibilité d'en être informé....
Je suis d'accord que les médias ont un biais mais on ne met pas dans la rue autant d'opposition sans qu'il n'y ait un vrai problème de gouvernance.

C'est que la situation au Venezuela dépasse simplement votre entendement.
D'après ce que j'ai lu, le pays a subit une extrême polarisation depuis la 1ère élection de Chavez. A qui la faute ? Sans doute aux deux camps. Mais l'opposition est d'une extrême virulence et violence, ayant déjà tenté un coup d'état en 2002, ainsi qu'un référendum révocatoire en 2006, puis après l'élection de Maduro en 2013. Elle a accusé l'élection de Maduro de triche et a refusé de reconnaître sa victoire. S'en sont suivit des manifestations très violentes causant de nombreux morts et encore plus de blessés. Et quand il y a des morts vous devez vous douter que les sentiments s'en mêlent. Le pays est au bord de la guerre civile. Les médias, et pas des petits médias mais les équivalents de TF1 / F2 chez nous, sont tous ouvertement derrière l'opposition, et ils appellent constamment à la mobilisation pour destituer le président. Voilà pourquoi il y a autant de monde qui participe aux manifestations. Que ce soit les manifestations anti maduro / anti constituante, ou les contre manifestations de soutien au camp chaviste.
Pour ma part, je n'ai jamais cru qu'il suffise que des médias ou des politiques appellent à ceci ou cela pour que des gens descendent dans la rue au risque du conflit avec la police. Les mouvements sociaux, y compris dans des radicalités fascisantes, demandent un contexte de crise réelle.

Pour dire les choses autrement : je vois bien toute la propagande à l'étranger pour faire passer l'opposition comme le peuple voulant se libérer d'une dictature, tout ça est typique de campagnes pour préparer les esprits à un changement de pouvoir par la force (auquel je ne crois pas avec, sauf erreur, armée et police pro-Maduro) mais au final, j'ai bien du mal à évaluer le degré réel de mécontentement.

Dans cet article, ça parle d'une participation pour la Constituante à 41,53% avec boycott de l'opposition. En prenant ce chiffre officiel, ça fait une majorité qui ne s'est pas déplacée et faut-il croire qu'elle ne l'a pas fait par crainte d'être agressée par les nervis de l'opposition ? Ca en est vraiment à une situation où les Vénézuéliens "au milieu de menaces, sont sortis défier les balles de paramilitaires" pour voter ?
Et pour le coup, si ça en est là, c'est que je sous-évalue la maîtrise du terrain par la police et l'armée.
Quand il y a eu la 1ère constituante dans un contexte totalement pacifique, il y avait eu 37% de participation. Là il y a eu 41% de participation sachant que l'opposition a appelé au boycott de l'élection ...
Aux législatives précédentes on parle de 75% de participation.
Et aux présidentielles l'élection de Maduro encore avant 78% de participation.
Avec cette extrême polarisation, il y a eu aussi une grosse politisation de la population, la révolution citoyenne, très participative, a eu le mérite de ramener les gens à faire de la politique, et je pense que l'opposition a par sa virulence et la quantité de moyens qu'elle emploie, avec l'aide des puissances et des médias étrangers, arrive aussi à mobiliser beaucoup plus de gens, criant à qui veut l'entendre que la démocratie est en danger, qu'une dictature est mise en place, ça interpelle forcément les gens qui voient bien les violences qui ont lieu dans leur pays.
Il faut également lire l'article dans le Monde Diplomatique de ce mois-ci.

Il me semble qu'on oublie (ou qu'on feint d'oublier, c'est selon) que l'opposition (qu'on défend au nom de la démocratie) se soucie peu de ladite démocratie, tant pour la forme que pour le fond.

Elle veut le pouvoir, c'est tout.

On peut regarder ce qui se passe au Brésil, où ceux qui ont chassé Roussef du pouvoir n'ont pas l'air moins corrompus qu'elle, au contraire.

Et avec l'ouverture de l'Amazonie aux compagnies minières (suspendue pour l'instant, semble-t-il), on saisit le but de la manoeuvre.
Ben l'enjeu est terrible, le peuple venezuelien servira assurément d'exemple vu que c'est lui qui a initié la révolution bolivarienne, pire que le peuple grec. Le pays risque d'être pillé et les gens retourner à l'extrême pauvreté à cause de politiques d'austérité cruelles. Le risque de dictature est présent aussi du côté de l'opposition. Pour les figures du chavisme je pense que leur vie est en danger.
C'est ça qui est difficile, il reste peu de chance que les deux peuples arrivent à nouveau à vivre ensemble, il faut qu'une opposition plus modérée émerge, et que du côté des chavistes on veuille prendre le risque d'une alternance.
Heureusement, une partie de l'opposition a dors et déjà dit qu'ils vont participer aux prochaines élections et abandonner la ligne insurrectionnelle.
C'est toujours bien de sourcer vos informations surtout si il s'agit de dire de qqln qu'il a "du sang sur les mains". Je ne connais pas ce monsieur donc je n'ai pas d'à priori.
Par curiosité, si vous suivez l'actualité médiatique concernant le Venezuela : quel média vous semblerait rendre compte de manière équilibrée de ce qu'il se passe là-bas ? Le Monde vous semble correct ?

Par exemple, cet édito du 21/08 (non signé, ou j'ai pas trouvé qui l'a écrit) nous dit : "Tout au long des années 2000, Hugo Chavez, théoricien d’une « révolution bolivarienne » soutenue par Cuba, a distribué sans compter l’argent du pétrole à sa clientèle électorale."
Sa clientèle électorale ? Les pauvres ? Pourquoi dire soutenue par Cuba ? Pour renvoyer à une idée de dictature ?
Et ensuite il conclut : "La crise vénézuélienne, cependant, est à présent trop grave pour rester une affaire strictement régionale. Les Nations unies et l’Union européenne doivent peser et faire pression sur le régime Maduro pour convaincre ceux qui le soutiennent encore qu’il est dans l’impasse."

Je ne sais pas trop pourquoi l'Union européenne serait particulièrement concernée mais je serais correspondant du Monde au Venezuela que je ne les féliciterais pas de se positionner ainsi si ils pensent que c'est effectivement une dictature dangereuse pour eux.
sauf pour les journaleux de droite..arretez de faire comme si Le Monde ou n importe quel journal en France etait vrai, autonome. C est se moquer des adultes qui payons votre site. tres bien qu ils aient ete refoul? , ils ne racontent pas ,ils inventent, et j ai passe une partie de l ete a le subir. je participais a la caravanne insoumise du nord..les journalistes ont reussit a ne pas dire qu on est des benevoles qui prennons sur nos vacances pour militer, pour expliquer la loitravail, ils ne voulaient que des retrait?s et des jeunes, une femmes ou des mecs qui bossent ca rentre plus dans leur logiciel, militer pour eux c est etre depute ou etre paye ... le benevola pour la politique ca les derange, alors le Venezuela...
Marie Delcas ? Celle qui s'indigne quand on lui demande de signer un engagement à " exercer un journalisme honnête et équilibré" ?

Il fut une époque où les journalistes du Monde n'avaient pas à se cacher, que ce soit sous Castro ou Pinochet. Peut-être parce qu'ils faisaient du journalisme "honnête et équilibré"...

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