"Aucun magazine féminin n'a cherché à en savoir plus"
Plus de 500 morts dans un atelier qui fabrique les vêtements que nous adorons porter. Plus de 500 morts et à peine quelques images furtives dans les JT. Mais il faut dire que cet atelier était situé au Bangladesh. Pourquoi cette tragédie de la mondialisation passe-t-elle sous le radar des médias ? Est-ce la difficulté d'enquêter, le poids des annonceurs ? Sur notre plateau, Dorothée Kellou, chargée de mission de l'ONG Peuples solidaires, membre du collectif international éthique sur l'étiquette, et Quitterie de Villepin, citoyenne, qui s'implique sur le sujet sur les réseaux sociaux.
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Derniers commentaires
Ce sont eux non qui ont mis en place un système économique qui met en compétition les travailleurs du bengladesh et les travailleurs en france ; comme si on faisait des match de foot avec une équipe de deux contre une autre équipe de 20 personnes . Et aprés s' étonner de ne jamais toucher un ballon ; et de discuter sur le poid du ballon , de la pression athmosphérique, de la hauteur du gazon .......... Ne vit on pas dans un monde où est clamé à longueur de pub que plus c est moins cher , plus c est mieux à acheter ..mais on veut du travail pour tous ; ce n ' est juste pas possible ....... Si les politiques mettaient en place une règle du jeux où ce qui arrive du bangladesh soit au même prix que ce qui est produit en france , la compétition serait peut être sur la qualité , les conditions de travail mais plus sur le travailler plus pour moins cher. Le smic pourrait redevenir un salaire décent .........
Pendant l entre deux guerre , un èxilé , travailleur au salaire plancher gagnait sa vie et la possibilité d acheter un terrain en périphérie de paris pour y construire sa maison . Le progrès , il est où ???????????
Et tout ceci est organisé de main de maître. Ceux qui ont le pouvoir, sans forcément parler de l'argent, même s'il va souvent avec, s'entendent très bien entre eux, et ceci depuis toujours (lire "les évangélistes du marché" de Keith Dixon) pour faire leur cuisine et ils savent très bien y faire (contrôle des médias, de la télé etc...) afin que la masse des travailleurs ne trouve ou ne pense pas à y redire : du pain et des jeux, la recette est éternelle, même si une prise de conscience commence à se faire chez les peuples, grâce en particulier à la toile.
Pour reparler de l'émission, on y parle beaucoup du T-shirt ou de la petite fripe de chez Mango, Xsara ou autre, soi-disant à 1 ou 2 euros. Où avez-vous vu jouer ça ? C'est pas si bon marché ! Les smicards, chômeurs, ceux qui vivent au-dessous du seuil de pauvreté (1 personne sur 10 actuellement) ne peuvent pas s'habiller chez ces marques, chez aucune marque d'ailleurs.
Non c’est vrai, moi je peux plus les voir en peinture les petits pois, à force d’en avoir trop ingurgité sans doute, à force de les voir aux menus hebdomadaires des résidents en l’écurie asinienne. Pas seulement Insipides… ce n’eut été qu’un moindre mal … mais à force de m’être servis désormais ils me donnent systématiquement des coliques…
Ah oui, alors aujourd’hui on avait changé la présentation ce n’était plus le petit pois réjoui et replet mijoté du sénat entouré de ses disciples verts exigeant une garantie d’au moins 5 années de service à table mais de deux jeunes pois gourmettes exigeant d’être servies à des cuisines moins épicées…
C’est vrai qu’à l’heure où les médias se saisissaient d’un fait divers sanglant au Bangladesh, pays aux mœurs et usages particulièrement « hot » comparativement aux nôtres, rappelé par l’annonce quotidienne d’un nouveau décompte des cadavres retrouvés dans les éboulis d’un immeuble , il y avait condition favorable à une écoute plus sensible aux désirs de reconnaissance de ces deux spécialistes en macédoines allégées.
Mais là dressé par ces jeunes divas des jardins abusant de ces maux tragiques en terre inconnue devenus par le seul effet de leurs mots, inouïs et historiques pour nous couper l’appétit et toute envie d’épicer nos plats autrement qu’à la verveine ou à la camomille …. Je me cabrais et ruais en refus obstinés d’obéissance à leurs injonctions et ce, malgré leurs minois souriants jusque leurs naïvetés désarmantes… (ou déjà rouées ?) à vouloir me faire brouter aussi des algues bretonnes poussant en baie de St Jammes…
Dans mon espèce, j’appartiens à une race de teigneux qui ne se laisse pas facilement amadouer quand il a une idée en tête..
Alors le Bangladesh, ses mœurs et ses coutumes, je ne les rejette pas à l’occasion d’un dernier et spectaculaire sang versé pour avoir palais plus propre, j’ai à l’esprit les efforts des survivants aux flots mortels aux guerres et aux famines qui ont tué en 40 ans millions des leurs et dont l’amélioration des existences en leurs terres surpeuplées et ingrates passe aujourd’hui entre autres par une industrie du textile taillée « Monde ».
N’assiste-t-on pas là, à une autre échelle et face à d’autres concurrences à l’industrialisation d’un pays en développement comme ce fut le cas ici avec d’autres réalités au cours du XIXè siècle entraînant alors dans son progrès de nouvelles prises de conscience et de progrès sociaux.
Que peuvent donc bien produire au Bangladesh les bons sentiments de nos 2 charmantes petites pois usant d’une nouvelle médiatisée pour faire le buzz et exprimer leurs injonctions funestes à jouer à notre mesure, là bas et dès maintenant, leurs partitions productives?
Une prise de conscience en France de l’histoire moderne et tragique du Bangladesh, de ses réalités démographiques et économiques, de ses progrès, de ses retards ? Non ce n’est pas l’objet ici, on se sert d’un fait divers inoüi et historique, la messe est dite…
Un projet ambitieux pour développer d’autres alternatives économiques mieux valorisées à leur avantage dans le commerce international. Non ce n’est pas l’objet ici, nous on veut sanctionner les donneurs d’ordre ici…
Pour habiller d’autres pays plus affamés encore en déshabillant le Bangladesh ?
Non, je ne braille à tue-tête au spectacle de mes 2 rombières en mal de célébrité ou de sens à leur existence que parce que je n’y ai entendu que leurs mièvreries , leurs mots sans conscience plein de ces bonnes intentions avec lesquels on n’en finit pas de repaver les enfers terrestres.
http://reveilmutin.wordpress.com/2013/04/01/pasolini-le-vrai-fascisme-cest-le-pouvoir-de-cette-societe-de-consommation/
Pier Paolo Pasolini : « Moi, je crois que le véritable fascisme, c’est ce que les sociologues ont appelé, de façon trop débonnaire, « la société de consommation ». Une définition à l’air inoffensif, purement indicative. Et bien non ! Si on observe la réalité avec attention, mais surtout si on est capable de lire à l’intérieur des objets, des paysages, dans l’urbanisme, et, surtout, à l’intérieur de l’homme, on voit que les résultats de cette société de consommation sans soucis, sont les résultats d’une dictature, d’un véritable fascisme. "
« Dignité au rabais, ou le délicieux cadavre du Virgin Megastore »
Pour rebondir sur le fait qu'aucun magazine féminin n'en a parlé, je voulais juste souligner que certains blogs de mode l'ont fait, comme Géraldine Dormoy sur Café Mode.
L'article est ici: http://blogs.lexpress.fr/styles/cafe-mode/2013/05/12/doit-on-continuer-dacheter-du-made-in-bangladesh/
Je pense que c'est interessant de le souligner, car les blogs de mode sont en train de remplacer les magazines féminins en matière de prescription chez les lectrices (surtout les plus jeunes).
A quand une émission sur les blogs de mode d'ailleurs? :)
- les conditions de transport, avec la déréglementation des transports (bateaux, avion et camions).
- l'avis des économistes libéraux que l'on entend à longueur d'émissions sur les autres plateaux télés ou radios.
Pour terminer, ce qui est dit dans votre émission était déjà dans le livre de Pierre Pierrard "La vie ouvrière à Lille sous le second empire", ainsi que dans la chanson d'Alexandre Desrousseaux "Le p'tit quinquin" qui décrit les conditions de vie d'une dentellière à Lille à la fin du XIXème siècle!
Comme dirait Coluche : "hé ben, Gla- dèche!"
Plus sérieusement, après que la fourrure naturelle ait focalisé toute l'attention des défenseurs des animaux, on a l'impression que la crise justifie cette autre forme d'infraction aiguë aux principes éthiques : La multiplication d'enseignes de vêtements, notamment pour femme fabriqués dans des conditions déplorables. Tout ceci sans que l'opinion ne s'en émeuve plus.
Ces pseudo labels mis en place à la hâte par les marques fleurent bon l'éco-responsabilité de pacotille.
Tweets de : Quitterie ?@Quitt3rie 28 Avr
" Merci @pierrehaski Y aura-t'il une enquête demain ds Rue89 dans un magasin @Mango pour demander aux clientes et aux vendeuses leur avis ? "
La vendeuse, Madame, survit à peine en France avec son salaire et vous imaginez combien elle est triste en apprenant cette nouvelle mais elle ne peut pas perdre son job en dénonçant son employeur sur son lieu de travail le jour qui suit ce drame
Croyez-vous Madame que c'est une façon intelligente et respectueuse d interpeller le personnel d un point de vente Mango ?
Je me demande qu elles sont vos conditions matérielle de vie ?
La vendeuse Mango ne soutient pas les façons d agir de son employeur elle le subit bien souvent également et n'est pas responsable de ce désastre humain ! Elle ne s enrichie pas sur la misère du Bangladesh mais elle tente de survivre en France avec son smic de chez Mango !!!
prix de revient moyen net par pièce 20 euros prix de vente allant de 50 euros à 400 euros,
une masse salariale payée au smic, souvent en CDD, un manque de personnel permanent restriction d heures hebdomadaire souvent 3 vendeuses sur une surface de vente de 150m2 avec 1500 visiteurs le samedi, une manutention à un rythme souvent difficile à tenir, la pression du chiffre, etc etc etc
alors j imagine que les conditions des travailleurs en Chine ou en Inde où sont fabriqués nos collections ne sont pas vraiment la priorité des actionnaires du groupe...
et quand mes clientes me regardent d un œil noir et agressif quand je leur réponds que la jolie robe qu elles essaient, est fabriquée en Chine je souris intérieurement.... elles sont à peine aimables voir agressives, exigeantes, se plaignent au siège quand on ne court pas les servir au bout de deux minutes, viennent à 19h le samedi pour faire leur essayage etc etc mais prennent l air horrifié quand elles connaissent le lieux de fabrication de la robe!
Ah, plus facile d être émue par les conditions de fabrications sur lesquelles elles ne peuvent pas agir que d être agréable avec la vendeuse au smic, épuisée, qui supporte une pression de folie, une hiérarchie exigeante, qui ne peut pas louer un appart correct et faire vivre ses enfants avec 1000 euros par mois plus heures sup. pas payées surtout après 19h quand cette même cliente choquée par le made in RPC fait durer le plaisir en cabine après 19h au lieu de nous laisser fermer le magasin, faire le ménage et enfin rentrer à la maison pas plus tôt souvent que 20h 30 ....le manque de compassion de certaines clientes pour la vendeuse mais son air affligé en lisant l étiquette made in india me semble parfois risible
Quitterie Delmas n est pas vraiment connue, me semble-t- il, pour la défense des conditions salariales en France mais c est très courageux de sa part d interpeller les groupes de prêt à porter sur Facebook. Mais fait-elle partie de ces clientes qui nous posent cinquante questions ( à 19h ) sur le mode de fabrication de notre marque en nous regardant avec mépris comme si nous étions responsables de ces horreurs en Asie ? J espere que non !!!
très bonne émission comme d habitude
http://blog.francetvinfo.fr/classe-eco/2013/05/05/la-vraie-tragedie-du-bangladesh.html
Un point de vue assez liberal (au sens économique), mais des infos très intéressantes sur l'origine de l'industrie textile du Bangladesh.
Déjà,le nom Z et V ...Le tunisien 4,70 vendu 80...Zadig de Voltaire s'en serait offusqué.
Mais il est question de chiffons !
et la dernière fois c'était quand ? autour du 8 mars ???
Par ailleurs, ce sujet ne m'a pas apporté grand chose de nouveau
sauf :
Pas de droit de douane quand on importe du Bengladesh (sujet qui n'est ni repris ni discuté)
pouvez vous me dire pourquoi il n'y a pas de droit de douane
peut-on considérer cela comme de la concurrence déloyale par rapport à la production en France
comment cela entre dans le budget de la France : aide aux pays en voie de développement ? ou quoi ?
Anne Marie
http://www.dailymotion.com/video/xxcs4v_asie-le-reveil-des-ouvriers_webcam#.UYbp-4ImqYE
Le dernier quart d'heure évoque le combat syndical des ouvriers du textile au bangladesh.
Votre transparence quant aux refus d'invitation vous honore, mais je suis très étonné de n'avoir entendu mentionner aucun syndicat. Ils devraient être en pointe sur ce sujet, et je crois que beaucoup de leurs militants le sont... alors, une CGT spécialiste du droit du travail, qui milite contre cette forme de mondialisation par le bas, par l'exploitation toujours plus dure de celui qui est toujours plus faible (i.e. on délocalise de Chine parce qu'il commence à y avoir des demandes salariales élevées, des mouvements sociaux, et on va au Bangladesh, au Vietnam, un peu au Laos et en Birmanie - mais faut faire attention parce que là, les gens savent que les régimes sont vraiment pas bien), plutôt qu'une de Villepin, ça me semblait bien indiqué.
J'ai eu l'impression que Mme de Villepin donnait un point de vue de nantie découvrant la misère (un accident inédit ? vraiment ? hé bien non, c'est une litanie qui existe depuis au moins le XVIIIe siècle, avec plus ou moins d'intensité selon les crises, et donc les choix et les luttes qui en résultent. Le côté "il faut prévenir les mannequins, qui ont un cœur" est assez insupportable, cela relève d'une logique misérabiliste, de dame patronnesse. Alors oui, ça part d'une bonne attention, mais plutôt qu'attendre de millionnaires de 20 ans qu'elles deviennent des militantes, il faudrait parler de leurs salaires, de leur médiatisation... c'est cela qu'on attend sur @si !
"On est tous dans le même monde"... même en France, entre ceux qui vivent avec 600€/mois et ceux qui vendent des tableaux et des livres rares pour des dizaines de milliers d'euros, est-on vraiment dans le même monde, Mme de Villepin ? Tout le monde a-t-il accès au net ? A-t-il le temps de venir cliquer sur les pages des mannequins ?
Peut-être aussi une invitation aux journalistes de Fakir, aux anciens du Plan B, qui déploraient la quasi absence de journalisme social dans tous les médias français. Car voilà un des angles morts de l'émission : on a peu parlé de ce drame et de ses ramifications, pour de multiples raisons (le monde indien est totalement ignoré de la majorité des médias français ; les marques jouent un rôle de pression par les régies publicitaires ; ) mais on ne parle pas non plus des accidents du travail en France, on parle trop peu de la paupérisation des salariés, des conditions qui s'aggravent. C'est un niveau extrêmement moins dramatique que ce qui se passe au Bangladesh et ailleurs, mais si les médias ne parlent pas des drames nationaux, malgré leur tropisme hexagonal, comment voulez-vous qu'ils parlent de pays exotiques dont les Français ignorent presque tout ?
Enfin, chose qui manque énormément pour cette émission sur @si : une analyse des médias étrangers. Notre réaction de petit consommateur français, c'est bien intéressant, mais connaître la couverture bengalie sur ce sujet, la couverture en Inde, au Pakistan ; celle qui a eu lieu aux EUA (que je connais un peu mieux), voilà qui aurait été en plein dans votre vocation. Certes, c'est très compliqué, il y a parfois une barrière de la langue, mais beaucoup de journaux importants du monde indien sont édités en anglais...
Merci donc pour le sujet de l'émission, pour Dorothée Kellou qui est intéressante, claire, et correspond bien au traitement qu'@si a de sujets de ce type, mais je pense que vous avez mal préparé l'émission, peut-être vous manquait-il des outils, peut-être était-ce un sujet trop ambitieux pour une équipe restreinte numériquement.
"On est sur internet", Daniel : faites des appels à de vrais spécialistes par internet (des géographes du Bangladesh par exemple !), ou prenez une semaine de recul en plus pour que les choses permettent une réelle analyse. Mais là, des moments agacent, et d'autres moments laissent sur notre faim.
Mais n' est ce pas la même chose pour tout ?
Quand on veut acheter des fraises, n' a t on pas le choix entre de l' espagnole à 4 euro le kilo... et la "gariguette"... à 14 euros ?
On vis dans une société à deux vitesses : les pauvres ont l' obligation de se nourrir de produits sales, produits par des esclaves, plus pauvres encore qu' eux (la main d' oeuvre des serres espagnole est illégale et surexploitée).
Les super riches se gavent sur le dos de la misère : celle qui produit... mais aussi celle qui consomme.
Preuve en est, que des tâches laborieuses ont besoin encore au XXIe siècle, de mains d'oeuvres humaines.
D'une autre façon, on pourrait expliquer que la cause de la production "low cost" vient de la recherche du profit des sociétés commerciales exploitantes et qu'il est possible de produire en respectant l'ouvrier (marxisme, commerce équitable, consomm'action, etc).
Finalement, si l'éducation permet à l'individu de vivre plus libre, elle diminuerait peut-être également la capacité productive d'une société ?
(en République française existe un Ministère du redressement productif).
Depuis trois ans, en matière de textile je tente d’acheter des produits fabriqués en Europe. Comment déterminer l’origine des biens ? Uniquement par la lecture des étiquettes puisque ce type d’information ne se trouve pas sur le site des fabricants. Une info utile, si le lieu d’origine n’y figure pas c’est que le produit a été confectionné en Europe. En passant, le textile ainsi que les différents éléments du vêtement (boutons, fermeture éclaire, packaging) sont très certainement confectionnés dans des usines asiatiques dont les rejets (produit chlorés -1, pigments toxiques-2, rejets de tannerie -3) contaminent les ressources en eaux, les sols, l’air et évidement l’ensemble des travailleurs.
Bref pour faire court peu de marques produisent en Europe. Pendant un temps j’allais chez GENTLEMAN FARMER qui faisait fabriquer au Portugal. Depuis, la marque s’est fait racheter et les produits ne se trouve que en vente par correspondance, donc impossible de vérifier l’étiquette. La marque du PRINTEMPS offre de nombreux articles sans origine, donc provenant d’Europe. ESPRIT possède de nombreux vêtement (tous ?) fabriqués sur le vieux continent. Enfin j’ai délogés deux trois modèles chez AMERICAN VINTAGE en provenance, à nouveau, du Portugal.
Les marques chez qui je n’ai trouvé que des articles en provenance d’Asie, d’Afrique du Nord ou du Mexique sont GAP et H&M même combat (essentiellement Chine), MONGO, MCS (design italien fabrication Tunisienne), TEX (Bengladesh), 123 (vive la Chine), ZARA, NAFNAF (franchement à ce prix là ils exagèrent) et CAMAÏEU.
J’imagine qu’un site d’information ou les consommateurs pourraient poster des photos de vêtements fabriqué en Europe et ainsi pousser les entreprises soit à relocaliser soit à faire converger les conditions de travails entres continents se révèlerait d’utilité citoyenne. Qui se dévoue ?
PS. Je rejette les commentaires finaux de l’émission sur la nuisance de l’appel au boycotte des marques aux comportements condamnables. Le boycotte est l’unique moyen de pression dont dispose directement le consommateur. Les campagnes de pression facebook peuvent se révéler utiles, j’imagine, mais in fine les seule actions qui toucheront réellement ces compagnies seront celles qui s’attaqueront à leurs bénéfices…
1- http://www.greenpeace.org/international/en/press/releases/Polluting-Paradise-Big-brands-including-Gap-exposed-in-Indonesian-toxic-water-scandal/
2- http://www.natura-sciences.com/pollution/textile/impacts-environnementauxindustrie-textile.html
3- http://www.hrw.org/fr/news/2012/10/09/bangladesh-les-tanneries-nuisent-gravement-la-sant-des-ouvriers-et-empoisonnent-des-
il n'y avait vraiment personne de gauche pour dénoncer pour la xième fois ces riasons qui fony que nous allons manifester tout à l'heure à la bastille ?
et bien oui, car ce n'est pas sur l'événement qu'il faut se concentrer, tout tragique qu'il soit mais sur le capitalisme, quelque soit le nom qu'il adopte, la forme dont il se revêt
tant qu'on sera dans une logique de bénéfice et non de répartition, il y aura toujours des personnes mises en esclavage au service d'autres
c'est dans l'animalité de la nature humaine
pour contrer cela, puisqu'il n'y a presque pas d'enseignement philosophique à l'école, il y a au moins l'éducation politique à laquelle chaque citoyen français peut accéder s'il est impliqué autrement qu'à la dévoration des mass-media
Citoyen, ce mot me fait revenir à la Villepin : citoyenne impliquée, on croit rêver ... elle qui, lorsqu'elle ne se revêt pas d'habits de couturiers dans les couloirs de l'assemblée à gratter pour les députés et faire du buzz dans les brasseries de la rive gauche, s'habille en prêt-à-porter qu'aucun client de chez Leclerc, Carrefour ou autres justement ne pourrait s'offrir, c'est tellement facile
Elle qui ne sait pas ce qu'est une crampe d'estomac
Elle qui ne sait pas ce qu'est une dette à vie
Elle qui ne sait pas ce que s'il vous plaît peut être pesnt à dire quand on a simplement faim et qu'on demande l'aumône, s'il vous plaît
Elle qui ne sait pas ce qu'est de faire sa lessive à la main tous les jours
Elle qui ne sait pas ce qu'est de garder les restes d'un repas pour conccoter celui du lendemain
Elle qui ne sait pas ce dont elle parle autrement que d'un sujet comme toute bonne technocrate formée dans les écoles de commerce
Elle qui n'est qu'image et ambition
Je ne peux même pas regarder l'émission tant le dégoût me vient de savoir que c'est elle qui est invitée
c'est navrant
moi qui aime et supporte autant que possible, c'est-à-dire non pas financièrement mais idéologiquement votre émission et votre travail
je souffre aujourd'hui de son manque d'exigence
http://www.nytimes.com/2012/12/07/world/asia/bangladesh-fire-exposes-safety-gap-in-supply-chain.html
[quote=Naomi Klein]Un travailleur haïtien pour Disney devrait travailler 16,8 années pour gagner ce que perçoit le PDG de Disney en une heure (9793$/h contre 28 cents/heure).
http://www.factsory.fr/2013/profit-degats-sur-lemploi/
Par contre dans l'extrait du reportage sur la marque parisenne (que je ne connaissait pas et dont j'ai oublié le nom) la créatrice qui indique qu'elle fait 14% de marge m'a fait rire (jaune). Quand on enleve du prix de vente le prix d'achat, le transport, le magasin et las salaires cela s'appele un résultat et non une marge et 14 % ça devient tres rentable du coup. Ca aurait été bien de le dire sur le plateau, parcequ'avec une marge à 14% il y a longtemps qu'elles auraient mis la clé sous la porte et que le flou entre marge et résultat est trop souvent entretenu dans les médias au bénéfice des entreprises.
J'ai beaucoup apprécié votre débat avec Quitterie de V à propos de l'action qui consiste à porter la critique directement sur le lieu en question. Voyez vous, pour un pauvre @sinaute comme moi à qui l'on a proposé plus d'une fois d'ouvrir mon propre blog, d'aller voir ailleurs, j'ai trouvé beaucoup de similitudes entre la situation de la nièce de l'homme de la dissolution, quand elle intervient directement sur les sites des grands fabricants, et la situation de quelques @sinautes (dont je fais partie) qui critiquent @si directement sur les forums...
J'ai beaucoup apprécié votre argument principal que vous avez martelé à plusieurs reprises : "Mais vous êtes seule!!! oui, mais vous êtes seule...".
Mais de guerre lasse, ou par manque de conviction, vous n'avez pas poussé plus avant votre argumentation... Dommage, c'eut été intéressant de vous voir vous exprimer sur un sujet que vous évitez généralement d'aborder...
En tout cas, la farouche motivation de Quitterie, son refus d'accepter l'ordre des choses, qui n'était pas sans me rappeller celui (de refus) de JLM dans la troisième partie de l'émission de Médiapart.
L'occasion m'est donc donnée M Schneidermann de vous rappeler une fois de plus, que votre refus de dialoguer avec une certaine critique très vivante dans vos forums, entre, quelque part, en contradiction avec certains grand principes auxquels vous semblez être attachés.
Il ne faut pas jouer les victimes si par moment cette critique, sous le coup de la frustration, se transforme en accusation.
Et surtout, il faudra m'expliquer un jour comment des personnes qui ne sont présentes sur votre site que depuis quelques années peuvent appartenir à une machination anti-Schneidermann qui vous colle au basque depuis le début de votre carrière.
Cordialement (dans le fond)
Elle ne comprend pas que c'est la libre circulation des capitaux qui est responsable de cette catastrophe .
Merci pour le tuyau.
Jhbf
Scoop : parmi les dizaines d'invité(e)s aux émissions, on a pour la première fois une citoyenne (le reste de la planète étant probablement déchu de sa citoyenneté). Qui décerne le label ? Faut-il payer une cotisation, passer un diplôme ?
Un theme a peine aborde pourtant, et qui merite a lui seul de nombreuses emissions, les marges beneficiaires des fabricants et des distributeurs. Et qui expliquent pour beaucoup les mauvaises conditions de travail des ouvriers (ok, pas uniquement, mais tout de meme largement) que l'on rencontre dans certains pays de sous-traitance (mais pas partout). Les fabricants locaux gagnent de l'argent, mais peu, il faut de tres gros volumes pour s'enrichir dans ces metiers. Lorsque un prix de revient usine se trouve multiplie par 5 ou 6 arrive en boutique... et plus dans quelques niches... ce ne sont pas les sous-traitants du Bengladesh, d'Inde, du Viet-Nam ou de Chine qui en profitent. Cherchez beaucoup plus pres.
D'ailleurs les prix d'achat des vetements ont chute ces 10 dernieres annees, ce qui ne favorise pas l'amelioration des conditions de remuneration et de travail.
Donc, mon cher Daniel, faites nous une emission sur les marges de distribution, beaucoup d'entre nous porteront un autre regard sur leur hyper habituel et leur marque preferee.
PS : desole pour les accents, mais je travaille justement dans une de ces usines qui fabriquent vos vetements... un pays ou les claviers sont qwerty
Par contre Dorothée Kellou (ONG Peuples solidaires) a des progrès à faire au niveau de l'expression (elle en a tout le temps)
Quant à Quitterie de Villepin, elle transmet bien cette volonté d'arranger les choses et elle agit et donne de son temps et de son énergie à se battre pour ce en quoi elle croit.
Je regrette seulement qu'elle ne soit pas plus sévère avec le processus de mondialisation : introduire dans le "libre jeu" de la concurrence et dans la division internationale du travail des économies aussi hétérogènes ne peut que produire les dérives que l'émission condamne.
L'administration américaine a décidé, à nouveau, d'inciter les banques à accorder des crédits immobiliers aux emprunteurs les plus fragiles. La Federal Housing Administration garantira ces prêts grâce aux impôts. Comme on dit là-bas : "Same player shoot again". Les américains occupent la position du consommateur avide mais sans pouvoir d'achat puisque ce sont les bangladais qui jouent le rôle de la force de travail. Les prochaines bulles immobilières et crises financières s'alimentent sur le dos des exploités de l'autre bout du monde. Tout le monde y trouve son compte à court terme : mais chacun finit par être rattrapé par ses excès.
c'est de la misandrie, misogyne c'est la haine des femmes.
J'en suis à 20 minutes d'émission, mais je ne peux m'empécher...
- Sur la forme, si je dis qu'un plateau 100% féminin me paraît plus serein et plus clair, suis-je un salopard de misogyne?
- Sur le fond, si je dis qu'avec des salaires qui passent quasi-intégralement dans le crédit du clapier hors de prix et dans l'achat du dernier bijou hi-tech, il ne reste plus grand chose pour se vêtir (ou se nourrir), suis-je un affreux populiste?
- Sur l'ambiance générale, si je dis qu'au moment même où cette catastrophe arrive, l'espace public est envahi de pubs H&M pour des bikinis à prix dérisoires portés par une Beyoncé dans des positions plus que lascives, suis-je un indécrottable rétrograde?
Bref, a priori, bonne émission, mais déjà obsolète car la marche du monde a repris ses droits. Si j'étais cynique, j'irai jusqu'à dire que des décombres de l'immeuble, ce qui en ressort en moins mauvais état sont précisément les bikinis de Beyoncé puisque ce sont de minuscules morceaux de tissus que l'effondrement n'aura pas pratiquement dégradé. Revendables en l'état.
Bises,
Orel
Après tout, ce n'est que des Bangladais qui sont morts, ils sont pauvres, puis c'est la faute à leur gouverneurs corrompus. Tout ça c'est tellement loin, la bas dans les bas fonds de la misère du tiers monde....
Peut-être est-il encore disponible en pod cast...
Quitterie de Villepin a tout de même bien raison de rappeler que nous sommes en quelque sorte les donneurs d'ordre des grandes marques, nous avons un rôle à jouer. Et pitié, mesdames ne lisez plus ces hebdos soi-disant "féminins", ils sont médiocres: régimes, fond de teint et cellulite", quel programme!!!!
L'incendie du 25 mars 1911 (en français).
La présentation du spectacle (en italien).
Les bobottes et les bobos branchés qui gavent ces marques en achetant très cher leurs merdes inutiles.
>> POURQUOI N' AVOIR PAS PARLE DE LA CAMPAGNE ACTUELLE DE H&M SUR TOUTES LES CHAINES DEPUIS UNE SEMAINE ?
PS bravo pour ce sujet et cette émission ! :)
Sur le sujet et pas trop difficile à ggler, il y a cet article paru dans le monde diplo en 2011 : http://www.monde-diplomatique.fr/2011/04/HAMLAWI/20402
EDIT - Quitterie de Villepin, ancienne du Modem mais aussi, nièce de Dominique de. Présentation un peu légère, "citoyenne", je trouve.