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Aux apatrides du web merdique

Quinze ans après sa naissance, le Web 2.0, celui des réseaux sociaux, des applis et de la disruption, est en train d'agoniser, sans qu'on sache encore réellement ce qui lui succédera. En cause : l'emmerdification, ou la lente dégradation du capitalisme de plateforme.

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C'est quand même dommage d'avoir un constat aussi juste sur ce qu'est devenu le web à cause d'entreprise ultra-capitalistes, et de ne pas se demander ce qui s'est fait en dehors de ces entreprises, dans les communs, dans les collectifs autour du part(...)

Clairement dans la cible de l'article (j'ai 38 ans), je réalise que ces dernière années je me suis bâti un monde numérique en réaction à cette merdication.

J'ai supprimé mon compte facebook en 2013, dès que ça a commencé à devenir merdique.

J'ai su qu'(...)

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Excellent article !

Seul défaut : le petit "ouinouin pour les pauvres millenials" qui réduit le champs de la réflexion et apporte un peu prêt rien. Toutt le monde est touché par cette merde.

C'est l'article le plus pertinent sur l'état d'internet que j'ai lu depuis au moins un an. Le précédent a sûrement été sur Next (abonnez-vous).

Des commentaires ont mentionné le Fediverse. Je voudrai partager un modeste et bref témoignage.

J'ai rejoins Mastodon il y a moins d'un an, juste après la clôture de mon compte Facebook (fun fact : c'est la troisième fois que je quitte ce réseau mais cette fois je sens que c'est la bonne). Au début, j'y allait vraiment en traînant les pieds, comme une sorte de sacrifice que je faisait pour militer pour un autre internet. Je pensais trouver une plateforme complexe à prendre en main, vide et peuplée seulement de quelques geeks. J'ai été rapidement démentit et c'est désormais le seul réseau (public, vu que je suis aussi sur Discord) où je suis actif.

C'est sûr, au premier abord, on perd ses repères : pas d'algorithme qui décide ce que vous voyez ou non. Si vous vous abonnez à un compte ou à un mot-clef, vous voyez tout ce que vous suivez. Ce qui fait qu'on peut vite se retrouver submergé d'information en suivant 20 comptes actifs (alors que le nombre de comptes actifs est bien moins important que les plateformes historiques).

Le Fédiverse ne remplacera pas les GAFAM : ce n'est pas son objectif.

L'idée est de faire vivre une alternative. Et cette alternative est désormais assez mûre pour dépasser le groupe des technophiles.

A titre d'exemple : avec une association dont je suis membre, j'ai eu l'occasion d'organiser une diffusion en direct sur PeerTube. Nous avons eu un pic à 300 personnes connectées et tout fonctionnait bien. Et cette diffusion a eu lieu pendant le premier confinement : le logiciel a bien évolué depuis (avec l’intégration d'un fil de discussion, par exemple).

Aussi : ce sont des réseaux qui ne sont pas conçu pour que vous y passiez vos journées : les processus menant à l'addiction y sont bien moins présents. Sur Mastodon, le fonctionnement même du réseau maximise les interactions entre les membres plutôt que le partage de contenu viral et la maximisation de la visibilité de quelques gros comptes.

Bref, je ne veux pas faire trop long. Mon idée n'est pas de convaincre qui ce soit de quitter tel ou tel réseau. Juste de vous dire qu'un autre internet est possible et que de nombreuses personnes s'activent à le mettre en place.

En guise de conclusion, je vous conseille la vidéo (PeerTube) de Pacôme Theillement sur Facebook. C'est cette vidéo qui m'a convaincu à quitter ce réseau. Il a également écrit un chapitre de son livre Infernet expliquant pourquoi il a quitté tous les réseaux.

A lire ça j'ai un sentiment de déjà vécu relatif à l'internet de mes débuts, celui où l'essentiel des échanges passait par les newsgroups usenet. 


J'ai encore un souvenir nostalgique de l'époque où on pensait apporter une importante contribution au futur en participant aux débats sans fin sur la structuration de la hiérarchie fr (où ouvrir de nouveaux newsgroups et à quel emplacement ne se faisait qu'après de véritables campagnes électorales, le proposant devant démontrer et de la pertinence de leur sujet et de celle de sa place dans la hiérarchie, avant de les voir valider par un vote d'assez d'utilisateurs ; le théatre doit il être considéré une branche de la littérature ou du spectacle ? c'est le genre de sujet qui générait des milliers de messages sur fr.usenet.evolution avant d'être tranché)

Puis soudain, les fournisseurs d'accès ont cessé de mettre en avant les newsgroups dans leurs offres, puis plus tard carrément cessé de relayer les news par défaut (réalisant sans doute après le premier crash de bulle internet qu'ils n'avaient aucun intérêt à faire la publicité de moyens de communication non destinés à être monnétisés), et (quasiment) tout le monde a migré vers le web, oubliant ces espaces qui la veille mobilisaient tant d'énergies.


Enfin donc en imaginant que l'ère des réseaux sociaux soit vraiment sur sa fin (je doute carrément vu leurs résultats récents, comme l'a rappelé tosh), on en est pas à la première mais plutôt à la 3ème ère d'agonie du net (il y a eu donc celle d'usenet supplanté par le world wide web et ses forums et blogs décentralisés mais déjà plus largement commerciaux, puis celle où le www a cédé la place au "web 2.0").  

Si c'est le cas c'est certainement pas cette dernière qui me manquera le plus, ne m'y étant jamais vraiment converti (enfin le "réseau social" que je fréquente le plus est reddit, qui n'est jamais qu'une centralisation de forums comme on en trouve depuis qu'ils existent, j'ai déjà laissé tomber twitter il y a longtemps, et ne suis plus sur facebook que pour garder le contact avec quelques vieilles connaissances ; ma période web 2.0 aura duré 4 ou 5 ans à tout casser, le temps de réaliser que leur modèle était une régression de plus).

Après jusqu'ici chaque ère de la vie du net conduit toujours à des produits plus pensés pour pouvoir être rentables (qu'on parle du modèle web 1.0 qui tout décentralisé qu'il était a commencé à intégrer la publicité etc. ou des réseaux qui ont réalisé l'importance de la collecte de données), donc malgré tout, si ces derniers finissent par mourrir on ne peut que craindre ce qui risque de les remplacer (j'imagine quelque chose qui fera encore plus appels à des IAs misant sur leurs plus bas instincts pour structurer l'expérience des utilisateurs).

Avec beaucoup d'optimisme on peut imaginer qu'il puisse y avoir des alternatives libres etc. qui parviennent à rencontrer un peu de succès, justement en mettant en avant leur coté non manipulatoire, mais j'ai du mal à penser qu'elles puissent rivaliser avec les mastodontes qui sauront mettre la puissance des IAs au service de leur addictivité (et qui risquent fort en plus d'être toujours les GAFAMs vu les investissements à réaliser, si leurs offres/réseaux évolueront évidemment).

Merci pour cet article qui offre une excellente revue des années 10, de leur soft power et de tout ce qu’on y a subi. Ça fait du bien voir tout ça a couché par écrit avec cette verve libératrice. L’idée que cette oppression s’effondre sur elle même est tel un soulagement que j’ai du mal à appréhender. 

S’il n’y avait que le web... d’englué de merde

" L'argent a cessé d'être gratuit. Conséquence immédiate : en 2022, les Gafam perdaient de 30 à 60 % de leur capitalisation boursière. Depuis deux ans, l'industrie de la tech étasunienne a licencié près de 450 000 personnes. "


attention quand même sur ce  narratif décliniste, vous choisissez opportunément de vous arrêter a 2022 . 

Les gafam se sont pris une correction après  la remontée des taux et l'euphorie du Covid (qui a largement boosté leurs activités et durant laquelle elles avaient sur embauchées ) mais  elles ont regagné cette capitalisation boursière  depuis et leurs profits battent tous les records alors que les taux n'ont jamais été aussi élevés. 

alors on peut essayer de l'expliquer par l'anticipation de la baisse des taux, le positionnement avantageux de ces sociétés sur l'IA et les billions de dollars injectés dans le cadre des plans de relance covid successifs Biden dont les effets sont décalés dans le temps mais  est ce suffisant et quid donc du declin ? 


attention également a ce chiffre qui dit que la tech a licencie 450000 personnes. ce site recense les plans de licenciements mais pas les embauches. en terme net la tech recrute toujours plus qu'elle ne licencie. la manière dont c'est présenté pour laisser penser le contraire.


mis a part cette remarque , je trouve votre analyse  intéressante  et pertinente sur ses différents points  même si je ne suis pas complètement d'accord avec ce concept d emmerdification qui finalement permet de tout amalgamer au risque d'être un peu réac.  

et je dis ca du point de vue de quelqu'un qui a toujours fait de la résistance  aux réseaux sociaux , sans doute mon esprit de contradiction qui m'incite a un peu de prudence face un constat qui globalise.

Merci pour cet excellent article et votre plume alerte ! Je désespérais aussi du web social, mais je ne savais pas si vu mon âge (57) et mes débuts de blogueuse il y a 15 ans, j'étais une nostalgique du c'était mieux avant ou si c'était bien un problème plus général. Maintenant je sais.

Merci T. Prévost pour cet article, toujours aussi intéressant !


Un passage de la fin du "Mage du Kremlin" (livre de Giuliano da Empoli) dit que les ordis, les réseaux de type internet, les robots, le GPS, l'IA, ... ont été créés par et pour les militaires et qu'il faut être un "débile californien défoncé au LSD" pour croire qu'un objet militaire puisse participer à notre bonheur, ou même à notre liberté.


Et pour aller dans le sens d'autres commentateurs : oui on vit pas trop mal avec juste firefox, des bloqueurs de pub et quelques abonnements à des sites d'info.

   


Il y a un côté rageur qui me plait bien, que je partage, mais attention à la déprime provoquée par un amour trahi. Car si Thibault disparaît (il a pas déjà eu une éclipse ?) ça va pas nous faire du bien. J'ai passé une demi heure à lire l'article et les 45 commentaires du moment et je n'ai pas trouvé un seul commentaire négatif. Thibault, ne nous fait pas un ulcère.

Est-ce que le sens est le même? Enshittification et emmerdification? Parce s'emmerder en français a une autre signification, c'est vrai qu'on s'ennuie un peu sur internet alors qu'avant jamais! 

Il me semble qu'on migrait parce que le précédent devenait réellement inutilisable, techniquement. Et qu'il y a eu après myspace un besoin de vrai identité trouvé sur facebook. Il y a un coût à migrer, mais ça se fait, si il y a un bénéfice. Actuellement pas de bénéfice, pas de propositions qui ne soient pas que des doublons. La flemme d'aller tester. Et on laisse toujours un petit espace free, dans les deux sens du terme, au milieu de l'inconfort qui s'est installé sur twitter par exemple. Tant que je peux sélectionner abonnement ça me va. 100% des pubs vues de partout sur mon écran ne me concernent pas.

Je n'arrive pas à être convaincue que l'heure est grave :-) . Tant que c'est pas la webification de la merde, on peut encore s'en sortir.

En général les textes truffés de termes et d'expressions anglo-américains m'horripilent.

Mais avec Thibault c'est l'inverse : ils me font découvrir dans chacun de ses articles une flopée de concepts passionnants.

Merci pour cet article génial!

Comme néophyte, enfin un article diablement lisible et passionnant !

Merci pour ce long article, enragé à la hauteur de son sujet, et aussi lucide et précis qu'on peut l'être du haut de cette année 2024 qui commence.

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

MIAM !


GG !

Article essentiel. Dommage qu'il ne soit pas accessible à la majorité de jeunes et de vieux cons Argentins qui ont voté Milei.

Magistrale synthèse.

J'ai découvert l'informatique dans les années 80 (eh oui) en bidouillant des ordinateurs en plastique qui envahissaient les revues de jeux. Puis j'ai appris le langage basic pour créer des bases de données sans en savoir le nom. Puis l'invasion du msdos et ses clones chinois. puis les fenêtres et la souris puis, puis, puis... 

Je n'ai jamais quitté l'esprit du début qui consistait à hacker, c'est à dire à modifier ce qui nous était présenté et ai constamment supporté la quadrature du net. Depuis les années 2000, je suis rapidement devenu un veux con pour mes amis et pour mes condamnations de google, de facebook et de tous ces sites privatisants. J'ai toujours détesté la pub et je n'en vois que peu sur mes écrans. Je parcours quotidiennement des dizaines de sites via des marques pages qui me plaisent, je prends mes infos en dehors des mainstreams et je suis au courant des choses que je privilégie. Assez loin des opiums de mes connaissances qui ne voient pas la prison qui les enserre: "-Je n'ai rien à cacher, je suis trop content de mon compte facebook, je fais ce que je veux, j'ai tant de followers, whaaaah!"

Ce qui me dérange le plus actuellement, c'est la croyance en l'IA qui semble le nouvel eldorado. C'est un système très cher (à construire), qui ne vous offre qu'un super Google et qui est manipulé que par des compagnies au sommet des investissements dans la technologie numérique. Elle vacillera, elle aussi, un jour ou l'autre. Mais entretemps, les utilisateurs seront encore plus bêtes, encore plus dépendants d'un système emprisonnant. Ces utilisateurs abandonnent l'effort pour favoriser le résultat. Ils brisent le lien entre le départ (la question) et le but (la réponse). Si le net disparait, ils perdent tous leurs moyens. Ils se retrouvent nus. Ils seront complètement dépossédés de leur croyance en un savoir. C'est un peu ce qui est expliqué dans cet article. C'est ce qui les attend. 

Longue vie aux sentiers tortueux du net, c'est pas ce qui est le plus rapide, mais ce sont les plus beaux paysages.

Est-ce que le nouvel ASI qui se décline sur un max de réseaux sociaux est au courant de votre article ?

A-t-il été relu et approuvé ?

Pour celles et ceux qui se désespèrent du Google IA enhanced (en même temps si on a du temps à y perdre ça devient très très drôle avec ses résultats qui se contredisent et sa grammaire surréaliste) Alsace Réseau Neutre à fait une petite version française simplifiée de SearXNG

https://fouiner.sans-nuage.fr/search

C'est beau, propre, simple, pertinent on dirait un moteur de recherche d'il y a 10 ans...


There Is Allways An Alternative

Clairement dans la cible de l'article (j'ai 38 ans), je réalise que ces dernière années je me suis bâti un monde numérique en réaction à cette merdication.

J'ai supprimé mon compte facebook en 2013, dès que ça a commencé à devenir merdique.

J'ai su qu'il y avait de la pub sur youtube 2 ans après tout le monde car j'avais déjà un bloqueur de pub

J'ai payé pour de l'info dès que mon salaire l'a permis avec @si d'abord (encore merci pour le tarif ami fauché la 1ère année il y a... 16 ans ?) puis Mediapart et CanardPC.

Enfin Twitter, la perte la plus dur que j'aimais vraiment la version d'avant musk, mais si j'y vais encore 1 fois par semaine pour lire les quelques personnes que j'y suis encore, j'ai arrêté d'y publier il y a près d'un an pour migrer sur Mastodon et surtout Bluesky.

Je reste fidèle à Firefox depuis 20 ans ou presque, même sur mon smartphone.

Même si un pote me prete son compte netflix, et même si c'est plus compliqué, je continu de pirater nombre de série, films et musiques.

Pas de tiktok ,pas d'instagram, pas de thread.


Mais je réalise bien que que je mes pratiques sont minoritaires, et je comprends bien pourquoi car à chaque étape il a fallu faire un pas de coté, faire l'effort de bien se renseigner, prenre le risque de se sentir parfois à la marge dans certains groupes sociaux ou amicaux, et subir un internet dégradé.


Bon j'ai malgré tout du faire des concessions par-ci par-là, j'ai même fini par me résigner à installer cette saloperie de whatsapp... A chacun de vivre en accord avec ses principes.

Me voilà bien, moi qui suis jamais allé sur un réseau social, il va falloir que je me dépêche avant qu'il ne soit trop tard.

Mais à lire votre article je pense que c'est foutu pour moi car déjà je comprends pas tous les mots.

Après le Web 2.0 je vous conseille un bon bouquin en papier, sans bug ni captation de vos données...

Tiens, encore une preuve d'emmerdification avec l'un des seuls trucs infâmes dont j'ai pas réussi à me débarrasser sur le web (même si j'ai pas de compte, faut pas déconner): youtube. Maintenant, les chaines n'ont plus d'onglet pour leurs chaines secondaires. Donc quand t'as pas de compte youtube mais que tu as pris soin d'avoir en marque page une personne que tu suis, histoire d'éviter d'avoir à faire une recherche à chaque fois, tu te retrouves emmerder pour aller sur sa chaine secondaire. Tu dois te taper la recherche (ou avoir un nouveau lien en marque page). Si ça c'est pas du pousse à l'abonnement (et de l'emmerdification)

Quid de la "Start-up nation" ?

Je me rappelle d'une époque où Google renvoyait vers des pages perso, des blogs, ou l'on pouvait avoir confiance dans la pertinence des résultats qui reposaient essentiellement sur un lien sémantique, comme dans une encyclopédie, ou un moteur de recherche de bibliothèque.


Je mettrais la date du basculement a la généralisation des cookies. Le contrat est clair maintenant, vous entrez, vous partagez vos données, partout, même sur les sites des services publiques, même sur les sites des ong.  Il n'y a plus guère que wikipédia qui fait exception. Vois entrez donc dans un espace privé, qui a son propre règlement intérieur.

Il n'existe donc presque plus de lieux publiques sur internet.


Idem pour les applis de Smartphone, pas même une simple appli lampe torche qui ne comporte des pubs ou des cookies.

Je ne sais pas comment faire pour voter autant de fois que nécessaire pour que cette chronique devienne gratuite, voire obligatoire.

Vous pouvez m'aider ?

C'est quand même dommage d'avoir un constat aussi juste sur ce qu'est devenu le web à cause d'entreprise ultra-capitalistes, et de ne pas se demander ce qui s'est fait en dehors de ces entreprises, dans les communs, dans les collectifs autour du partage, dans les protocoles ouverts et neutres, dans les espaces qui privilégient la coopération et l'entraide plutôt que la marchandisation... il y en a plein, à commencer par le Fediverse qui est, justement, une réponse à "où aller" :)

Merci pour l'article et l'introduction du concept extrêmement pertinent d' "Emmerdification", inventé par Cory Doctorow.

Tout ce qu'il écrit vaut la peine d'être lu : 

https://pluralistic.net/

Vive le logiciel libre !

Merci pour l'article... A voté !

Heureusement, il existe les réseaux sociaux décentralisés ... vous devriez essayer, même si le coût de transfert peut sembler élevé.


Les réseaux sociaux privateurs des grand pontes du capitalisme, vous vous attendiez à quoi, honnêtement ?


Longue vie au logiciel libre !

Evidemment, longue vie au logiciel libre !


Mais je ne vois pas bien le lien entre le logiciel libre et un réseau social.


D'autant plus que beaucoup des réseaux sociaux (je ne sais pas lesquels puisque je ne suis sur aucun) s'appuient sur des infrastructures logicielles basées sur linux ou ses avatars et que que sache, linux, c'est en accès libre.




Là, on parle de logiciels libres permettant de motoriser tout un réseau social, comme par exemple Mastodon ou diaspora*.


Et il y en a de nombreux, selon les besoins.


L'intérêt évident est bien sûr que l'audit du code permet de s'assurer que l'application ne fait rien qui contrevient aux intérêts de utilisateur.

Utiliser des logiciels libres et un prérequis si je puis dire pour pouvoir disposer d'une assurance raisonnable que ceux-ci ne font pas autre chose que ce qu'ils sont censés faire.
Mais cela ne saurait être une condition suffisante pour être assuré de ne pas être le "produit" ! Là il faut naturellement se pencher sur le modèle économique de l'entité qui vous invite à l'utiliser...

Sur le principe, le modèle économique d'un logiciel libre, ça ne veut pas dire grand chose. Un logiciel libre a comme objectif de produire un bien commun. L'objectif est philanthropique par définition. Il faut bien faire la distinction entre logiciel libre et logiciel open-source.

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