Avant Valls, Jeremy Ferrari avait déjà canardé le téléthon et Dieudonné
On n'a pas souvent l'occasion de se payer un premier ministre. Invité en même temps que Manuel Valls dans l'émission On n'est pas couché, samedi 16 janvier, l'humoriste Jérémy Ferrari a coincé le Premier ministre sur les raisons de la guerre au Mali. Présenté comme le nouveau Desproges-Coluche-Balavoine au cours de l'émission de France 2, Ferrari était en terrain conquis : sa carrière a décollé grâce à Ruquier. Retour sur son parcours en quatre vidéos.
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Derniers commentaires
Ce pseudo comique adopte une posture bien peu courageuse en face d'un premier ministre digne qui lui a administré une belle leçon de bienséance.
Rappelons à ce Mr Ferrari que son patronyme incertain devrait l'inciter à davantage de réserve surtout lorsqu'il s'attaque à un homme courageux qui réforme la France en luttant contre les archaïsmes de tout bord.
Ce Ferrari qui déboule à toute vitesse sans réfléchir, ferait mieux de travailler ses textes et son jeu d'acteur comme des Bigard ou des Jean Roucas, qui tout en tenant un discours engagé et militant ont su garder un bon sens populaire qui fait la joie des petits et grands sans céder à la facilité et à la vulgarité.
La responsable de France Télévision ferait bien de confier la totalité des programmes du samedi soir à Mr Sébastien qui pourrait ainsi nous divertir plus longuement en nous faisant redécouvrir des artistes majuscules comme Frédéric François ou Christophe Maé par exemple.
Rien que pour ça, il a tout mon respect, car c'est incroyablement rare (surtout s'il faut remonter à Ballavoine il y a 26 ans pour trouver une situation parallèle), et c'est sans doute ce qui a été l'élément déclencheur de l'article d'@si.
Au delà de ça, j'ai vu deux fois son avant-dernier spectacle, et j'ai trouvé ça aussi pertinent que drôle. Après, ça ne plaira pas autant que l'humour consensuel et bateau - mais pas nécessairement dénué de talent - qui compose à 99% la scène du one-man-show français.
Quant à la pirouette finale de Valls, ça ressemble tellement à la technique habituelle du politique et/ou du dirigeant (situation compliquée -> je prends du recul et je botte en touche) qu'il n'en sort pas grandi, ou même plus sympathique.
"Nous ne sommes pas en guerre! Vous vous l'êtes". Pauvre garçon! Si on met de côté le mot de guerre, l'État essaye de jouer son rôle, celui de protéger les citoyens des attaques qui les menacent ou les frappent. 130 morts ne sont sans doute rien pour Ferrari, Charlie, c'est pas grave, pas assez pour un Ferrari. Pour ce petit vieux, une guerre, c'est des tanks, des tranchées, une mobilisation générale sans doute. Sur Ali Bongo, il enfonce une porte ouverte qui ne mène sur rien. et Valls lui a bien répondu en citant aussi la venue des Palestiniens et des Israéliens et de millions de personnes. Sur le Mali, que veut-il dire? Qu'il ne doit pas y avoir de contexte économique dans une opération de sauvetage d'un pays? Il y avait les deux, Ferrari. Sauver un pays prêt à tomber aux mains des djihadistes (ce n'est pas rien) et protéger nos intérêts dans la région aussi, ne serait-ce que parce que le Mali et d'autres états de la région ont des accords militaires et qui si on laissait tomber le Mali, nous risquions de nous trouver exclus de cette partie de l'Afrique dont beaucoup ne servent pas mécontents de nous chasser (Chine, Etats-Unis, djihadistes ). Ah, j'oublias, le intérêts économiques c'est pas propre, il faut défendre l'emploi mais uniquement avec du très propre, du blanc de blanc, surtout pas de commerce et d'investissements avec les anciennes colonies, c'est du néo-colonialisme, nous ne devons avoir de relations économiques qu'avec les gens qui n'ont pas besoin de nous ou pas envie de travailler avec nous. Enfin, parler de grand humoriste? Je ne connaissais pas Ferrari, mais là, il n'a pas été drôle un seul instant, alors que l'humour était l'arme de Coluche, déroge et bien sur Dieudonné. Il n'était ce soir là qu'un jeune homme moyennement informé et vociférant.
C'est plutôt rafraîchissant en ces temps d'Etat d'urgence, de com régnante et de désillusions.
Espérons qu'il ne prenne pas la grosse tête et ne confonde pas expression citoyenne et coups de pub.
Balavoine qui incitait Mitterrand à enfiler un jeans pour mieux comprendre la jeunesse.
Ferrari face à Valls est tout aussi peu pertinent.
Une vision biaisée de la politique : Ferrari est le digne successeur de Balavoine.
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Vaste projet, mais je suis surement complotiste, je suis sur qu'aucune arrière pensée de ce type n'effleure à aucun moment aucun des acteurs de l'apparition de cette nouvelle étoile du rire. Pour ma part, j'ai regardé certains de ces sketchs et j'ai trouvé rien trouvé à manger, ni dans le jeu de scène, ni dans les textes. Un type méchant et drôle dans les wannabe, ce serait plutôt Pierre Emmanuel Barré, pour moi.
Quand à Coluche et Desproges, ils peuvent dormir tranquille.
Je l'ai donc vu pour la 1ère fois chez Ruquier et ça m'a donné envie d'aller le voir en spectacle.
Cette article avec les vidéos me donne encore plus envie !
Il a également taclé la majorité des humoristes français qui font des sketchs sur leur 1ère fois ou leur volonté d'arrêter de fumer.
C'était savoureux.
Des @sinautes sont déjà allés le voir ?