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"Avec un grand écrivain, la France reste un grand pays"

Quand les temps sont incertains, comme c'est le cas depuis un an, politiques et médias en appellent aux grands écrivains, pour poser des mots sur l’insaisissable. Mais qu’est-ce qu’un grand écrivain ? Qui décerne ce titre, les politiques, les journalistes, les pairs ? Et le grand écrivain est-il une spécialité uniquement française ? Pour en parler, ASI reçoit Johan Faerber, enseignant, chercheur en littérature, critique, éditeur, et auteur de l'essai "Le grand écrivain, cette névrose nationale" (Pauvert, 2021), Tiphaine Samoyault, critique, romancière et traductrice, et, en invitée-surprise, Samantha Bailly, autrice, scénariste, vidéaste, ex-présidente de la Ligue des auteurs professionnels.

Commentaires préférés des abonnés

Il ne convient pas d'en douter.


Si l'on doit accorder le titre de grand écrivain, c'est à Notre Président, Seul, qu'il  devrait revenir. 


Sa compétence est universelle, et son génie reconnu.


Même , l'attestation de déplacements ( qu'Il a dû in(...)

Minute 40.27: "...donc c'est la naissance des nationalismes..." , euuuuh non , c'est le refus de la constitution telle que présentée , 2005 c'est le rejet de la démocratie dans son expression. Y voir du nationalisme naissant est une réduction biaisée(...)

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Quand j'ai vu les masques, je me suis dit: ça y est on va avoir des réflexions!

Derniers commentaires

Si vous êtes abonnés à Hors-série, je vous conseille vivement de ne pas en rester là et de regarder l'entretien de Johan Faerber par Louisa Yousfi. Elle l'interrompt beaucoup moins souvent, lui laisse de temps de développer son raisonnement, cela rend bien plus justice au livre et à la thèse qu'il défend (notamment la critique de Virginie Despentes qui semble un peu gratuite dans l'entretien d'ASI alors que telle que Johann Faerber l'explique dans Hors-Série - parce qu'on lui en laisse le temps -, elle fait beaucoup plus sens).  

Remarque pour DS : Virginie Despentes avait parfaitement raison.

La dernière fois qu'un homme noir a eu un vrai poste de pouvoir c'était Gaston Monnerville, du temps de la quatrième république. La plupart d'entre nous n'étaient pas nés.  On ne parlera que pour en ricaner des postes folkloriques tel que secrétaire d'état à l'intégration ou ministre des sports, pitoyables hochets que le système accorde aux plus serviles.

Un grand écrivain ? Je me rappelle cette chanson de Jean Ferrat : http://www.slate.fr/story/154793/jean-dormesson-contre-jean-ferrat-les-deux-france-des-annees-1970

Je reste fascinée par les débats sur les écrits vains... surtout les derniers de MH.


Et je rêve de lire des écripavaines... qui prendraient la suite de Vanessa Springora dans Le Consentement, ou de Camille Laurens avec Fille. 


Grandes ou moyennes, ELLES font avancer l'humanité...

Evitons de qualifier de "grands écrivains" les contemporains. L'histoire tranchera. Du 19è siècle il ne reste que quelques noms. Certains siècles ont été au moins aussi prolifiques  que le nôtre. Ecrire comme Zola ils étaient nombreux et puis il y a eu "J'accuse". D'ormesson sans doute un bon écrivain. Un grand du XXème siècle sans doute pas. Est-il encore possible de prendre du recul quand on ne prend pas encore consciences des mutations en cours. La sélection ici est bien dérisoire.

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J'ai beaucoup apprécié cette émission.

En revanche j'ai été étonné par le passage concernant "l'affrontement" entre Marguerite Duras et Virginie Despentes.

Cela n'intéresse personne (à juste titre) mais je n'ai jamais réussi à dépasser quelques pages des romans de Duras alors que les romans de Despentes ont été des feux d'artifices cérébraux. Quant au "papier" de Duras dans Libé concernant la fameuse affaire, j'avais dans un premier temps douté de la santé mentale de sa rédactrice et ai ensuite ressenti un profond dégoût pour ses élucubrations malsaines. 

Ce dont parle Johan Faerber est très intéressant (bien qu'un peu docte) mais j'ai eu l'impression que Duras est l'icône intouchable (il me semble qu'il dit qu'il en est "spécialiste"). Donc motus dans son essai mais il "assassine" Despentes pour des raisons qui ne m'ont pas semblé très claires. J'ai trouvé que ses arguments ne tenaient pas la route, proches d'un mépris de classe. 

Merci à Tiphaine Samoyaul d'avoir réagi et de l'avoir "défendue". "King Kong Théorie" (à mon humble avis) a été une grande claque pour beaucoup de femmes, mais aussi pour des hommes (dont je fais partie) et également les non-cisgenres, les transexuel.l.es et tous ceux que j'oublie.

Lire l'essai de Despentes m'a éclairé alors que je me pensais moderne, civilisé, "bien" quoi. "Pan" sur mon bec de blanc cisgenre gay !

Alors si Johan Faerber estime déjà tout savoir et donc je suppose ressentir quand il lit Despentes et bien je le félicite et ai honte de ma bêtise.

Désolé de surréagir à un "détail" mais là se cache le tourment diabolique qui m'a fait remettre en question tout le positif des assertions de Johan Faerber.

On peut être un "grand esprit" qui vilipende les "grands écrivains" on n'en est pas moins humain.

Tiens, il y avait Le journal d'une confinée;  à Amsterdam je crois ...

Merci pour cette émission, fort intéressant tout ce que recouvre cette notion de "grand écrivain" (je laisse au masculin volontairement puisqu'il y aurait une connotation masculiniste sur laquelle j'aurais aimé plus entendre J. Faerber)


Et merci d'avoir montré l'image avec Houellebecq et B. Lemaire, assez édifiante en effet !

Merci à Bob Morane ((& à Henry Vernes), merci à Langelot agent du S.N.I.F (& au Lieutenant X) !!!


Grâce à ces deux héros (et la bibliothèque de ma mère) je suis devenu un lecteur².

Donc:

-Un livre dans le living room

-Un livre dans la chambre

et sans doute le plus important:

-Un livre aux toilettes !

et dans mon sac-à-dos, un autre pour la balade en Photographie, un pays de clichés.


Un livre vous deviendra peut-être " grand " et vous grandirez avec; avec un écrivain, vous resterez un fan de base 0.


Puis la tragédie de 35ème page : si arrivé là, t'avales toujours pas le bouquin, hop à la poubelle (ou sur le trottoir d'en face)


Quel soulagement de jeter par la fenêtre du train omnibus Bruxelles-La Panne "La Symphonie pastorale" de André Machin !!!


Bref, si on me sort encore ce malotru de Céline, je réplique " La Place de l'Étoile " ou " W ou le Souvenir d'enfance "

Bref, si on me sort encore ce rigolo de  Houellebecq, je réplique " La Disparition " ou "Ubu Roi"

Culturellement étranger, les Grands Ecrivains ne sont pas dans mon " roman national "


Perec, Cortázar, Dos Passos, Prévert, Saul Bellow, Le Carré, K. Dick, Silverberg, Hector Malot, Wright, Lautréamont, Himes, Robertson Davies, Jarry, Flanagan, Vann, Christos Tsiolkas, Modiano et tant d'autres ont écrit mon Grand Roman. 


Ce débat au sujet du " Grand Ecrivain " politiquement franco-français est intéressant comme toutes les récupérations d'un art au profit d'un Etat : 

" Propanganda, Herr Doctor ! "


PS Si quelqu'un n'a pas compris Modiano, dommage et fracas.





Quelque chose ne roule pas : associer" Grand écrivain" et "grand pays".


 Associer "langue française" et" écrivain" ok . 


Beckett manipulait comme un clown la langue française au point d'écrire une bonne moitié de son oeuvre en français. 


Beckett réalisant le film "chut " ou "Shush " avec Buster Keaton ce qui en  dit long sur la langue et ses farces : le geste, le silence parfois, quand le génie est là, suffisent.


"..Beckett, qui eut un certain mal à résoudre le problème du double point de vue qui devait dominer son projet, voulait y pousser à son acmé la capacité de l’individu à se rendre imperceptible. " (commentaire de l'IMEC.)



" Chercher à ne pas être. Par tous les moyens » Beckett. Effacement viral. La mort en douce, en loucedé . 


Cioran écrivit très tôt en langue française.


 Et Istrati?  dans l'analyse effectuée par Jean Rière, chez Gallimard, on voit Istrati se battre, se tromper sur des mots, des accords, des signification , et demander à Romain Rolland de dénouer le bazar. Emouvant Istrati s'est autant battu avec la langue française, qu'avec les staliniens. Un fauve.


Et Ionesco. ?


Et tellement d'autres. Est-ce que ces écrivains défendaient un pays? non.. une langue, dans laquelle ils trouvèrent une sonorité toute impressionniste.   


Un pan oublié dans cette émission : les traductions. En France on  traduit peu.  Dommage. Ou mal (la traduction de Kafka par Vialatte est intolérable.  Constat:  il a fallu 25 ans pour que nous ayons connaissance du plus grand écrivain européen -  Fernando Pessoa - de langue portugaise - est une indication de nos fourvoiements.

Ecrivain qui laisse Proust dans ses charentaises. . Il a fallu toute la curiosité et le talent  de l'éditeur Christian Bourgois pour oser ce travail titanesque.


"« La littérature, c'est le langage devenu langage ; la langue qui s'incarne. J'écris avec la respiration, pour découvrir le sacré, celui de la vie. Je crois être un romantique décidé, qui rend grâce à la mémoire".

C'est qui celui-là?

Il a traduit en allemand les œuvres Bove, Duras, Char, Ponge, Percy, Julien Green, et même Modiano!!    Bon une erreur pour Modiano,  on lui pardonne.

 

Lui  habite en France, pour la langue qu'il écoutait aux terrasses de café.


Ce qui vaut mépris, dédain de la drôle d'équipe du "Monde des livres", animée par Msieur B, ( admirateur du catho défoncé Bernanos, )au point de ne pas publier le discours de T.B. à l'attribution du Nobel. La honte. Pensez, il a condamné les bombardements de l'Otan et des américains sur la Serbie..  Depuis il n'entend plus la langue française; réfugié à Meudon. Ermite.


A ceux qui seraient  tentés de murmurer que c'est prétention de dire ces trucs là, je réponds: depuis quand ne peut-on pas parler ce qu'on aime et de ceux qui aiment qu'on les M ??  Vous avez bien  le doit, peut-être le devoir de rire,  avec midoani, de pleurer avec où est le bec, et de transformer pentesdes en vierge..

Il ne convient pas d'en douter.


Si l'on doit accorder le titre de grand écrivain, c'est à Notre Président, Seul, qu'il  devrait revenir. 


Sa compétence est universelle, et son génie reconnu.


Même , l'attestation de déplacements ( qu'Il a dû inspirer ) est un modèle de littérature française.

Ayant une fille scénariste , l'intervention de Samantha Bailly me parle énormément !

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Luttant pour les droits sociaux des auteurs, elle s'est entendue dire, lors d'une réunion au ministère de la Culture, que "tout le monde ne pense pas, comme vous, que créer est un travail et que vous êtes des professionnels."


Sait-on qui a prononcé cette phrase ?

Vous me direz, tout le monde ne pense pas, comme Bachelot, qu'être ministre de la Culture sous Macron est un travail et qu'il ou elle est professionnelle. ^^


J'espère que les artistes-auteurs vont s'unir et vont boycotter les salons et autres festivals, voire les télés.

Minute 40.27: "...donc c'est la naissance des nationalismes..." , euuuuh non , c'est le refus de la constitution telle que présentée , 2005 c'est le rejet de la démocratie dans son expression. Y voir du nationalisme naissant est une réduction biaisée.

Nombreux sont les commentaires pour louer ou dénigrer Houellebecq. 


N'est-il pas devenu "un grand écrivain", simplement parce qu'il a, d'emblée, fait polémique? Ainsi en est-il du nombre de commentaires, qui "couronne" non pas l'article le plus intéressant, mais le plus faiseur de buzz, même si on essaie parfois de nous faire croire à la tempête en crachant dans un verre d'eau?

Cette émission est une catastrophe.


Il n'y a aucune question à se poser de cette manière,  de toute manière.


Ouvrez et relisez "les mots" de Sartre, et vous apercevez de suite ce qu'est un grand livre, un  grand livre n'a rien à voir avec la grande littérature.


Assemblez dans une même phrase , Le Clézio et Modiano touche au grotesque : les 5 premiers romans ou parfois roman-essai de Le Clézio, sont tout simplement étourdissant. Un immense créateur est né. Ensuite il tenta un style disons "classique"  devenant commun, alors qu' au début,  c'est le royaume de la littérature. 


Modiano est un pique assiette de l'univers Célinien, de l'univers des cloaques de la collaboration, qu'il admire sans le dire. Du balai. Medrano et sa ménagerie de fauves.


Opposer et oser comparer Despentes et Duras, est une énormité impossible. Despentes n'est rien, un  petit goût de "regarder ma provoc"; la honte absolue, illisible,   à ranger au  rayon de la littérature pour boboïste attardée. 


Duras c'est considérable. Un univers

Une approche de l'autre prioritaire, et non de soi. des phrases d'une netteté quasi douloureuse. Scalpel.


Pour Houellebecq, il faut relire l'article  de Christine Angot qu'elle écrivit pour Le Monde, un chef d'oeuvre de lucidité. Une démolition remarquable et méritée et stylée. Plus rien à dire d'autre de ce froisse papier, abject.


La grande littérature n'existe que pour quelques universitaires égarés 


La grande littérature n'existe que pour quelques critiques qui ne lisent même pas les services de presse qu'ils reçoivent. 


(à chaque parution d'une "nouveauté" l'éditeur adresse aux critiques un exemplaire "service de presse "dédicacé par l'auteur, accompagné d'un "argumentaire; un livre dont on ne parle pas ne se vendra pas, ou rarement -  des libraires,  par brassées entières,  revendent ce que les critiques revendent.. la dédicace non coupée, visiblement non lus - ou pire, on trouve dans la presse des "articles-critiques" d'un livre reprenant   l'argumentaire de l'éditeur inséré dans le " service de presse") 


Si la grande littérature n'existe pas, alors qu'est ce qu'il reste? il reste des grands livres. 


Et un grand livre c'est quoi alors? c'est un livre que l'on aime à la folie, une découverte, que l'on prête et que l'on ne revoit jamais.


Un grand livre? " un livre, c'est déjà la petite musique des phrases.." disait Céline. Oui comme une grande chanson, qu'on le veuille ou non, c'est déja la mélodie. (il arrive que chez les grans créateurs et musique et poésie se marient )   


Un oubli,  dans l'émission,  dans la "grande littérature", personne n'évoque à sa juste place la poésie.


Un grand auteur (quel est le c..qui a osé le mot autrice la première fois ?) n'existe pas. Un grand livre n'existe pas. La grande litterature n'existe pas. Pourquoi?


Si vous êtes libraire consciencieux, vous n'hésitez pas à proposer Max du Veuzit  puis Guy des Cars (des gares oui..) Puis Troyat. Puis Clavel. puis Giono.  Et là vous avez un" lecteur qui rentre en littérature", votre bébé lecteur est devenu adulte. Il crie tout seul, manifeste tout seul,  il prend goût à l'autre. Et fonce direct dans la catégorie de "ceux qui ont mal aux autres". Lui mais les autres. Gagné.

Il a fallu des étapes, pour quelques découvertes strictement personnelles, non reproductibles.


Un grand livre? vous en voulez un? "Le grand marin" de Catherine poulain. Le plus grand livre féministe jamais écrit. (parution en 2016, dont une critique disait: "On ressort épuisé de ces pages, avec la sensation de n’avoir rien lu de tel depuis longtemps. "


Un autre?  Sable et limon, plus ancien, écrit par Georges Navel.  Giono disait ceci, du collosse Navel :

         

       

        «Je n'ai pas besoin de passion pour déformer la vérité, il me suffit d'être vivant pour le faire. C'est le fait d'être vivant qui m'oblige à interpréter les "petits faits vrais", à en faire des "petits faits pas tout à fait vrais" et enfin des "petits faits vrais inventés". Et je ne parle pas seulement des écrivains, je parle de tout le monde. Cette insécurité de la réalité est patente jusque dans les sciences exactes.
C'est pourquoi j'admire tant les livres de Georges Navel. Ici la réalité est maniée de main de maître. Elle est nue et crue, c'est incontestable ; la sublimation se fait par tendresse. C'est le grand moyen, le moyen aristocratique par excellence, le seul valable, mais qui n'est à la disposition que des véritables écrivains, de ceux qui ont quelque chose à dire et qui aiment à dire ce qu'ils disent. Il procède par une petite phrase courte qui ne tire que sa charge mais la tire avec élégance et sans fatigue. "Dormir sous les tuiles m'enchantait", dit-il. Voilà… "


Quand Giono parle ainsi pour se taire sur lui-même, arrive la lavande dans votre cuisine, les bruits secs de la Provence, les lourds silences de l'ombre face  au soleil, ou ce vent qui n'apaise même plus les morts, un vent qui parle quoi.  

On pense à la parenté géographique d'un autre monstre:  Nicolas de Staêl,  l'immense peintre, celui qui osait ceci : " l'instinct est de pur inconscient, ma peinture est d'inconscient imparfait", cette phrase d'un peintre, est de la grande littérature. Pourquoi? parce que l'inconscient se fiche de la morale.


"..Qu'il soit fermier, éleveur ou manoeuvre, tout ça n'est rien. La raison d'être d'un homme réside dans ses aspirations et non pas dans les rôles auxquels la vie le pousse. Cette étoile signifie l'amour de l'humanité..."


 "Il y a une tristesse ouvrière dont on ne guérit que par la participation politique. "


Voilà vous avez approché Navel, alors maintenant lisez-le. Une forme de grâce vous y attend.

"




Grand écrivain, mon cul !

Pour ceux et celles qui considèrent que Michel Houellebecq n’est pas un « grand écrivain », -drôle de notion, soit dit, en passant, je propose la lecture jubilatoire de l’essai d’Agathe Novak-Lechevalier, maître de conférence à l’université Paris-Nanterre, « Houellebecq, l’art de la consolation ». J’ai aussi trouvé passionnant l’essai du regretté Bernard Maris: « Houellebecq, économiste ». Bref, quand un écrivain suscite autant de critiques intelligentes et réjouissantes, peu importe qu’il soit « grand » ou non!

Excellente émission ! Du grand Arrêt sur images.

Malgré ce que j'ai écrit précédemment, j'ai beaucoup apprécié l'émission!

"Je n'emploierai pas le mot grande écrivaine" pourquoi? ça pue trop les femmes écrivaines, euh! non écrivains, pardon d'avoir féminisé le mot. (Je signale que l'écriture inclusive ne me tente guère,je serais plutôt  pour le retour des règles d'avant la création de l'Académie Française). Il y a aussi des petits chercheurs qui même s'ils font un travail fort intéressant peuvent avoir l'esprit étriqué.

Il manque Christine Angot. 

Passionnante émission, du très grand asi. Merci!

On vit dans le souvenir de Hugo, Lamartine, Chateaubriand. 

Quelle tristesse de vivre ainsi enchaîné à son passé.

Je ne suis pas houellebecquolâtre, loin s'en faut ; mais je trouve un peu pathétique les circonvolutions intellectuelles des invités pour démontrer, au final  vainement, que Houellebecq n'est pas "un grand écrivain". Je n'y connais rien, mais j'ai du mal à ne pas me dire qu'on a affaire à un grand écrivain quand celui-ci est traduit en plus 40 langues. Il doit forcément être porteur d'un message qui dispose d'une portée en grande partie universaliste.

Bravo et merci pour cette émission sur un sujet qui doit particulièrement "brancher" les condamnés  actuels (et perpétuels ?) au confinement, pour lesquels la lecture reste une source majeure d'"évasion" ! 

Bravo pour le choix des intervenants sur un sujet qui traverse le temps tout en étant ici inscrit totalement dans le présent et qui est traité ici avec un sérieux non dénué d'humour....

Merci à chacun dans le registre qui lui est propre d'être à la fois pertinent et respectueux de la parole des "autres"...

Petite mention pour le boss qui me semble (sauf erreur) hors de tout reproche ( habituellement fréquent) de "coupage de parole" !

Remarque purement formelle.

@ 00.18.57 le grand écrivain doit être "un espèce d'oxymore".... Je ne vous dis pas bravo M. le critique littéraire... 

Très bonne critique du rapport du pouvoir à l'idée "opportuniste" de grand écrivain. Le sens moral, oui je pense que c'est cela aussi qui peut en caractériser un. Plus que l'originalité du style ou une thématique grandiloquente. Un grand écrivain est celui qui arrive à rendre le monde plus vivable ou qui donne, après l'avoir lu, à le changer. 

Farah.

PS : Leïla Slimani est l'exemple-même de l'"écrivaine" de cour. Au Maroc, ceux qui aiment lire savent de quoi l'écriture de cette personne est le nom. 

Par pitié, cessez de faire des émissions masquées.  Je zappe l'émission au bout de dix secondes, désolé. Ce ne sont pas seulement les visages que vous masquez, les voix, elles aussi, sont étouffées. Je ne peux même pas me réfugier en écoutant le fichier audio de l'émission. (Même syndrome à la radio qui nous offre également parfois des voix qui collent au masque.) Vous aviez adopté, il y a quelques mois, le port de masques hybrides en plexiglass ridicules. Vous en êtes revenus à une rigueur plus bloc opératoire.  C'est bien. Mais il me semble que le duplex est décidément la meilleure solution.

Quand j'ai vu les masques, je me suis dit: ça y est on va avoir des réflexions!

Et pourtant, la qualité audio des duplex est bien inférieure à celle que propose un plateau masqué. Ce qui est tout à fait normal après tout : les dispositifs d'enregistrement sont souvent médiocres à la maison, et la qualité du débit est parfois aléatoire.

Pour n'avoir qu'«écouté» cette émission, je n'ai pas entendu le masque, ou plutôt je l'ai deviné à l'oreille et vite oublié. Par contre le duplex impossible de ne pas l'entendre en effet.

Excellente émission! Un très grand merci à vos trois intervenants!

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