Avis de dépression climato-sceptique sur les présentateurs météo (TF1, Europe 1 et les autres)
Et s'il n'était pas le seul ? Le chef du service météo de France Télévisions Philippe Verdier a publié la semaine dernière un livre reprenant des arguments climato-sceptiques, s'élevant contre la "religion" du climat et le "discours alarmiste" sur le réchauffement de la planète. @si s'est intéressé aux positions de ses collègues. Surprise : Verdier n'est pas une exception. D'Europe 1 à TF1 en passant par La Chaîne météo, les présentateurs météo de plusieurs grands médias français ont émis publiquement des doutes sur la part de responsabilité humaine dans le réchauffement climatique.
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Derniers commentaires
http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2015/11/06/la-justice-americaine-demande-des-comptes-a-exxon-mobil-sur-le-rechauffement-climatique_4804277_3222.html
Verdier est édité par l'extrême-droite, ce n'est pas un hasard, l'animateur se rangeant du côté des puissants.
Les scientifiques, si. Un climato sceptique est un idéologue et ne s'appuie pas sur des faits mais sur l'idéologie que la science n'existe pas ou qu'il y a un complot de scientifiques. Les faits à eux seuls vont globalement dans le sens de changement climatique brutal d'origine anthropique. On ne se bat pas contre des dizaines de milliers de faits avec un seul qui va dans le sens contraire, si on s'arrange un peu, qui plus est, avec la statistique.
Les climato sceptique ne doutent pas. C'est nous, qui doutons et qui tombons dans le panneau.
https://en.wikipedia.org/wiki/Lennart_Bengtsson#Global_Warming_Policy_Foundation
J'espère bien qu'il se fera "saquer" comme tu dit.
(je n'ai rien contre l’enseignement des religions à l'école par ailleurs)
Croire que l'ère industrielle n'a rien changé ... qu'il ne faudrait surtout pas penser que l'humain puisse avoir une influence quelconque sur quoique ce soit ...
C'est quoi ta théorie ?
Y'a une paille invisible venu du ciel qui va aspirer nos excès ?
Oui, mais là vous partez dans des exemples extrêmes, personne ne croirait à des trucs pareils... tout le monde sait que c'est 6 jours pas 7 !
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Parce que c'est bien ça qui s'est passé. Verdier ne tient pas de propos "climato sceptique", il critique juste la manipulation politique du climat - une affirmation sur laquelle par définition poser un dogme "on ne doit pas dire ça" démontre qu'effectivement on n'est pas dans la science mais dans la politique.
Ca, c'est sûr que le bouquin de Verdier n'est pas dans la science, et que c'est bien une question "politique" que de nuire à la crédibilité du service public.
Encore faut-il avoir une idée de ce que peut signifier et exiger "service public"...
Il y a juste qu'elle n'en a rien à foutre des humains et que sa solution pour remettre le bordel en équilibre a toutes chance de nous faire disparaitre aussi vite que les dinosaures, sans avoir vécu aussi longtemps...
Si les écolos, les non écolos, les climato-sceptiques et fanatiques de tout poil n'ont pas encore compris qu'il s'agit de la survie de l'espèce et non de sauver la planète...
Bref, rigolade...
Quoiqu'on pense du sujet - je suis moi-même sceptique - le plus inquiétant est que la mainmise idéologique du "consensus" regroupe ici l'essentiel des pouvoirs de prescription idéologique: l'Etat et les media.
Ainsi, la thèse du "changement climatique" - qui demeure toujours une hypothèse, en dépit de la fable du "consensus" - est reconnue officiellement par le ministère de l'EN par le biais des nouveaux programmes, ce qui est absolument gravissime si l'on consent à reconnaître que la PREMIERE mission du service public d'éducation est l'apprentissage de l'autonomie intellectuelle et de l'esprit critique, mais aussi de l'esprit scientifique et philosophique aux fondements desquels le doute est primordial.
Au pays de Descartes, on croit rêver...
On retrouve cette consécration officielle:
-dans les enseignements artistiques (??), sous le thème "Les arts à l'ère de consommation de masse (de 1945 à nos jours": "Arts, climatologie, développement durable"
Outre qu'on ne voie pas bien ce que la climatologie, discipline scientifique par définition vient faire là-dedans - faire créer par les élèves des affichettes de propagande avec des ours blancs? - on retrouve aussi le fameux concept de "développement durable", oxymore dont la signification n'est jamais interrogée, et qui est inscrit depuis quelques années dans les mêmes programmes.
Le propre de la propagande est de s'insinuer partout...
-en Histoire-Géographie, sous le thème "Les mobilités transnationales": Les migrations transnationales dont les motivations peuvent être extrêmement variées (Erasmus, suite de conflits, crise climatique, raisons économiques...)
L'idée est d'avaliser la notion de "réfugié climatique", dont l'existence est jusqu'ici largement contestée pour la bonne et simple raison qu'elle n'existe PAS en droit international. Que des gens soient déplacés lors de catastrophes climatiques naturelles est une chose, mais l'emploi du terme "crise climatique" avalise implicitement qu'il y aurait dorénavant une "crise" spécifique du climat, ce qui une fois encore ne se conçoit que pour ceux qui adoptent la thèse officielle du "changement" climatique.
Or les "réfugiés climatiques" n'existent pour l'instant que dans l'imaginaire des journalistes:
http://www.lemonde.fr/planete/article/2015/07/21/ioane-teitiota-n-a-pas-obtenu-le-statut-de-premier-refugie-climatique-de-la-planete_4691849_3244.html
-sous le thème "Transition écologique et développement durable/Sciences technologie et société": Meteorologie et climatologie: [...] débat sur le changement climatique (de la controverse au consensus)
Ici, l'énoncé, qui suggère une dialectique simpliste passant de la "controverse" au "consensus" est carrément mensonger - la controverse n'est évidemment pas close - et renvoie au mensonge officiel à propos de ce même "consensus". L'objectif est le même que celui de la propagande officielle et médiatique: le débat est clos, fermez le ban.
L'idée même que la vérité puisse surgir d'un "consensus" - fûsse-t'il au sein d'une communauté scientifique - qui justifierait ensuite la prise de décision est parfaitement contradictoire avec l'enseignement des sciences et de la philosophie, et donne aux élèves une idée faussement démocratique du savoir et de la connaissance, ce qui encourage un "relativisme" déjà très présent chez les élèves, qui nuit à l'adhésion aux apprentissages ("c'est vrai pour les uns, mais pas pour les autres", "ce n'est que la parole du prof"), et donc paradoxalement à l'école elle-même.
Ainsi, au risque de franchir le point Godwin, dire que "les chambres à gaz ont existé" n'est pas le fruit d'un consensus chez les historiens, c'est un fait historique avéré. Point.
De même dire que la notion de "race" humaine n'a aucun contenu scientifique n'est pas le résultat d'un "consensus", mais celui des travaux de génétique des populations. Point.
C'est justement ce relativisme en matière de vérité qui rend de plus en plus difficile l'enseignement de certains thèmes, les élèves étant de plus en plus rétifs à l'imposition d'une "vérité officielle" vue comme un dressage.
Une telle intrusion de propagande idéologique dans les programmes officiels est inédite en France, au moins depuis le régime de Vichy - même si les enjeux ne sont évidemment pas les mêmes.
De façon provoquante, et pour coller à l'actualité nadinemoranesque, on peut très bien substituer aux termes précédents les termes "race blanche", ou "crise d'identité": "Art et races", "La pression migratoire", "Migrations et identité française", "L'Islam et la France: de la controverse au consensus" etc...pour se faire une idée de l'aspect propagandiste de tels enseignements officiels.
Ceci est d'autant plus frappant qu'un autre thème artistique s'intitule "Les arts entre liberté et propagande (1910-1945)", avec pour sous-thème "Art et pouvoir: contestation, dénonciation et propagande".
Sur le terrain et dans les classes, la prolifération de notions pseudo-écologiques comme le "développement durable" et la "transition écologique" dans les programmes depuis 5 ou 6 ans consacre une transformation perverse de l'école en institution "prescriptrice" de discours et de pratiques officiellement valorisées (qui ne vont pas plus loin généralement que le prêchi-prêcha habituel, du genre fermer les robinets et trier les déchets).
De nombreux élèves - ce qui est rassurant - sont fatigués et lassés de devoir traiter ces thèmes généralement indigents, qui reviennent tous les ans, et dont ils perçoivent bien qu'il s'agit plus d'un "dressage" que ce dont ils ont l'habitude dans leur enseignements conventionnels: apprendre et développer une distance critique.
Bien entendu, la "liberté pédagogique" permet aux enseignants de prendre eux-même une distance critique avec ces thèmes imposés, et d'inviter leurs élèves à le faire. Mais le fait est que la plupart des enseignants eux-mêmes participent - comme le reste de la population, ce qui est bien normal - à cet embrigadement passif pour une cause "climatique", et finissent par participer activement au lavage de cerveau généralisé.
La question centrale n'est évidemment pas ici de trancher la controverse du RCA, mais que l'école présente le processus scientifique et ses relais politiques et médiatiques comme ils se déroulent réellement - c'est-à-dire au sein d'oppositions, de conflits, de rapports de force - et non sous le jour d'une "vérité officielle" déguisée sous le vocable de "consensus", sachant que les catégories du "vrai" et du faux", à savoir la vérité, ne relèvent pas d'un consensus, mais des facultés de la raison et du jugement autonome, dont l'école a pour première mission de favoriser développement chez les élèves.
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Pour d'autres ils ne comprennent pas c'est sûr on leur répéte depuis le berceau à la télévision que l'anné&e en cours est toujours la plus chaude quelquepart et que la calotte glacière fond , les ours polaires disparaissent, mais si vous prenez le temps de vous renseigner sur chacuns de ces sujets vous verrez à quel point les médias donnent dans le sensationalisme et disent souvent des contre-vérités.
D'autre encore ne savent pas que les climatologues sont tous soit des géophysiciens ou des physiciens des océanographes etc... la spécialité "climatologue" n'existant que depuis peu les scientifiques qui se sont lancés dans ce domaine ont donc différentes qualifications.
Ensuite , on m'assène le consensus scientifique avec accusation implicite de complotisme de ma part, évidemment vous trouverez nombre de publications allant dans votre sens. Il est assez marquant de voir que l'on fait des publications non pas pour démontrer la théorie mais pour démontrer que tous les anti-RCA sont soit des incompétents soit des vendus aux industries pétrolières (je le redis ces industries financent aussi la recherche sur le réchauffement).
Certains comme richard Lindzen sont parmi les plus compétents et ne sont pas pour autant d'accord avec le GIEC.
en matière scientifique le consensus n'est pas une preuve et n'est pas une démonstration, même le GIEC qui dit être sûr à 95% dit implicitement qu'ils ne sont pas sûr à 100% donc que cela n'est pas démontré (on est pas sûr à 95% que 2 et 2 font 4)
Alors pourquoi ? pourquoi en matière scientifique toute la communauté peut faire fausse route ? et rassurez vous cela est déjà arrivé, la techtonique des plaques a mis 50 ans à être admise, les vagues scélérates n'existaient pas d'après le consensus scientifique aussi....
A une époque les physiciens croyaient tous à la théorie de l'Ether concernant la nature de la lumière et pourtant c'était faux
Aujourd'hui cela fait 90 ans qu'on cherche la matière noire et on ne l'a toujours pas trouvé.... existe elle vraiment ?
Richard Horton qui est le directeur du Lancet a récemment déclaré que 50% des études biomédicales publiées étaient fausses...
Je vais vous décevoir mais il ne s'agit pas d'un complot des reptiliens ! Il faut savoir un peu comment le système de la recherche et des publications fonctionne pour comprendre, il s'agit d'une critique de système pas d'un complot.
Lorsque vous êtes un scientifique et que vous voulez obtenir un financement comment faites vous ? Et bien il faut convaincre des décideurs (public ou privés qui sont incompétents) de vous allouer des financements, petit à petit se dégage une rhétorique dans beaucoup de domaine et c'est celle qui marche le mieux pour obtenir des financements qui prend le pas sur les autres, par effet boule de neige elle canibalise tous les financements dans le domaine. Ainsi en physique théorique pour obtenir un financement, il faut dire que vous faites de la recherche sur la matière noire, si vous voulez étudier la formation des nuages il faut dire que vous étudiez le RCA pour avoir votre financement etc
Cela induit une concentration de la recherche vers une seule ou quelque directions seulement quand la recherche devrait se faire tout azimuts, car on ne peut pas prévoir à l'avance ce que l'on va découvrir.
Ensuite les revues scientifiques ont des comité de lecture ceux-ci étant constitués de scientifiques obtenant des financements grâce à la recherche à la mode du moment dans chaque domaine dans leur majorité (RCA pour le climat, matière noire pour la physique etc) ceux-ci ont forcément tendance à refuser les publications qui ne vont pas dans leur sens, c'est un conflit d'intérêt, d'ailleurs le climat gate a mis en exergue ce phénomène concernant les publications qui n'allaient pas dans le sens du RCA.
Pour faire un résumé rapide de la chronologie des dernière années, entre 2003 et 2006 la théorie paraissait séduisante les derniers résultats plaidaient plutôt pour celle-ci sans qu'elle soit prouvée, puis des publications contrariantes sont sorties comme des mesures faites en haute atmosphère incompatibles avec la théorie, puis le scandale du climat gate , puis de plus en plus d'explications autre que celle du RCA, effet du soleil , des radiations cosmiques, puis plus le temps est passé et plus les mesures faites en haute atmosphère ont contredis la théorie et puis la température globale a arrêtée d'augmenter et toutes les simulations faites a l'aurée des années 2000 se sont revélées fausses et plus ça va plus les prévisions de réchauffement sont revus à la baisse...
En 2003 on nous annonçait des été caniculaires 1 été sur 2 à la suite de la canicule en France qu'en est-il ?
Et ce ne serait pas la première fois que le "système" se grippe et qu'il délire on a eu droit au bug de l'an 2000 non ? c'était totalement faux et dès le lendemain jamais aucun médias n'en a reparlé pourquoi ?
On a eu le H1N1 qui allait tué 150 000 personnes en france , on a eu la vahce folle etc ...
Il serait peut être temps de comprendre qu'on a parfois tendance à s'emballer un peu vite.
Alors si les uns ou les autres ont des arguments scientifiques à faire valoir qu'ils le fassent, mais les pseudo-arguments de "bon sens" et autres cas particuliers à la noix ("oh il a neigé cet hiverà Trifouilly-Les-Oies, c'est bien la preuve !") n'en font pas partie.
https://en.wikipedia.org/wiki/Scientific_opinion_on_climate_change
https://www.skepticalscience.com/global-warming-scientific-consensus-intermediate.htm
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Quand je vois cette bataille médiatique, ça me rappelle un épisode à Rome à la Renaissance,en 1527, pendant les guerres d'Italie.
Les soldats de Charles Quint approchent de Rome pour l'attaquer. Le pape, qui à cette époque gouvernait beaucoup plus qu'un quartier de Rome, demande aux bourgeois de la ville à ce qu'on l'aide à payer des mercenaires pour la défendre.
Grosse dispute : Et quoi ? Vous avez les moyens ! Pourquoi le réclamez-vous à nous ? C'est un scandale ! Vous exagérez la menace...
Et là, ils passent leur temps à s'engueuler...
Pendant ce temps-là, l'armée ennemie arrive, elle passe les murailles comme du beurre, et massacre tout le monde, bourgeois y compris sans distinction. Le sac de Rome dure un an. Aux massacres s'ajoutent la peste et les maladies.... Le pape survit, mais il est obligé de s'allier à Charles-Quint.
L'intelligence a des limites, pas la stupidité, qui, elle, est infinie ....
"Bonjour à tous, je vais réagir sur les différents sujets abordés ici et forcèment m'attirer les foudres de beaucoups^^
Je commencerais par le réchauffement climatique antropique (RCA) , le sujet qui va me faire mettre au rang d'apocryphe du jugement dernier, d'abomination de la désolation, de négationniste en puissante , donc de fasciste , d'antisémite et de violeur d'enfant ... en bref la rhétorique habituelle dont on affuble toute personne violant le dogme du RCA, car cela est bien devenu un dogme qu'il ne faut discuter sous aucun prétexte car "il en va de la survie de la planète" (en fait surtout de notre survie, la planète elle... Elle nous survivera merci pour elle); mais rassurez vous, j'aborderais aussi l'énergie nucléaire, les OGM et le blé puisqu'il en a été question ici et mes positions sur ces sujets seront plus acceptables pour la majorité en présence.
Il est souvent utile de faire une petite rétrospective, et également expliquer d'où je parle, pour ce qui est du RCA celui-ci a été un sujet majeur dans les médias et a atteint son apogée vers 2006. A cette époque, le sujet était central c'était la peur du moment remplacée ensuite par la crise et la peur du chômage et par la peur de l'islamisme (bref il faut toujours avoir peur de quelquechose en fait), à cette époque Paul Aries nous annonçait sans vergogne un baril du pétrole à plus de 300 dollards et la mort programmée de l'humanité sauf si on se décidait à faire de la décroissance... D'ailleurs la décroissance c'est assez drôle mais n'est ce pas ce que l'on vit actuellement ? depuis la crise ? la récession est là , on consomme moins de pétrole donc tout devrait aller pour le mieux et nos amis écolos devraient crier leur joie ! Ha non eux aussi exultent contre la crise, la montée du chômage...
En ce qui me concerne, la théorie du RCA m'a toujours parue très discutable, à ce moment là je faisais des études supérieures en biologie, la biochimie humaine comporte en gros 200 molécules en interaction et nous sommes incapables de prévoir les effets d'une molécule exogène ajoutée dans le système (comme un médicament) alors comment pourrions nous prévoir l'effet des activitées humaines sur le climat qui est un système aussi complexe et partiellement connu seulement ? Cela me paraissait déjà douteux mais je ne m'étais pas penché sur le sujet, c'est un sujet en revanche qui a passionné mon frère, lui-même faisait des études supérieures en école d'ingénieur en informatique, au départ de ses réflexions et des données qu'il glannait sur le net il était convaincu par la théorie du RCA ... Floué par de nombreux sites orientés, puis il creusa le sujet et finalement après lecture d'articles scientifiques sur le climat , du rapport du GIEC (que personne ne lit sauf la conclusion qui ne représente pas en fait le corps du rapport), il devint un anti-réchauffiste "acharné" car après étude sérieuse du sujet, les arguments scientifiques en faveur de la théorie étaient en fait très faibles, il se lança dans des discussions passionnées sur le sujet, beaucoup sur le forum du futura-science, plus le temps passait plus les anti-RCA apportaient des arguments solides étayés et plus les pro-RCA reculaient et ne trouvaient pas d'autres arguments que ceux habituellement utilisés (le GIEC, le consensus scientifique, "il faut sauver la planète" et bien sûr "vous êtes payé par les pétroliers" et le point godwin habituel). Puis vint le jour du climat gate, le jour où le scandale éclaboussa copenhag en 2009, oui les données scientifiques du CRU en angleterre principale source du rapport du GIEC étaient truquées, oui elles étaient tout simplement fausses, oui la courbe de Mann était truquée... Le scandale fût énorme au niveau international et le RCA a depuis reculé dans les préoccupations des dirigeants de beaucoup de pays, mais pas en France ... Non pas en France, car voyez-vous en France les médias ont quasiment passé sous silence le climat gate et en ont expliqué en gros que c'était faux, que c'était de la propagande.
Du coup dans les débats les anti-RCA ont eu du grain à moudre en plus, encore plus d'argument pour la théorie tombaient et ceux-ci n'étaient plus réduit qu'à peau de chagrin et plus le temps passait , plus la stagnation des températures se poursuivait et plus toutes les prévisions faites par des simulations informatiques se révélaient fausses...
Alors, la crise éclipsant ce débat les médias n'ont en fait plus vraiment aborder le débat, sautant d'une étape il s'agit désormais de ne plus discuter l'indiscutable, les débats contradictoires sont bien mal vus ! Et sur futura-science on interdisit tout débat sur le RCA en toute simplicité, lorsqu'on a perdu, il suffit d'effacer l'histoire et de la réécrire, la censure finalement cela est profitable pour tous puisque c'est pour sauver la planète ! Bon sang tu vas te le mettre dans le crâne espèce de fasciste !
Alors mais comment ose-je être un anti-réchauffiste ? ces fascistes d'un genre nouveau ? Pour rappel le GIEC est un organisme politique faisant partie de l'ONU, l'objet même du GIEC est de déterminer si l'homme influence le climat il n'est pas difficile de comprendre que si la réponse apportée par le GIEC à cette question était négative on aurait fermé le GIEC et tous ses participants auraient perdu leur place ou leur petite prime.
A noter qu' à l'origine la théorie du RCA et le CRU en Angleterre ont été montés pour promouvoir le nucléaire, belle ironie de l'histoire non ? (le nucléaire ne produit pas de CO2)
Ce qui va me permettre de passer au second sujet, le nucléaire ... je vais être plus bref, l'équation est simple si l'on peut dire (je passe sur la propagande habituelle consistant à prétendre les réacteurs nucléaires français à l'abri de tout problème) Si on veut des centrales sûres, c'est à dire prévues pour résister à des évènnements millénaires (et non centenaires comme actuellement), le coût de construction les rends non rentables par rapport à d'autres sources d'énérgie, le choix est donc soit d'avoir des centrales peu sûres et donc un accident nucléaire majeur tous les 30 à 40 ans (selon le nombre de centrales en fonction dans le monde) soit de ne pas avoir de centrales du tout, en ce qui me concerne le débat technique est tranché, celle-ci sont pas assez sûres et des alternatives viables et bien moins dangereuses existent.
Je vais passer maintenant aux OGM, si il est vrai que la plupart des anti-OGM le sont par obscurantisme ce n'est pas pour autant qu'ils ont tords sur toute la ligne. En effet, les OGM sont utiles dans la recherche en biologie et dans d'autres applications mais ce n'est qu'une technique, et comme toute technique elle n'est ni bonne ni mauvaise par essence, c'est l'usage qui en est fait qui peut être bon au mauvais. Force est de constater d'ailleurs, que dès qu'une technique permet une chose bonne ou mauvaise celle-ci finit toujours par être réalisée malgrès les lois, ce qui est un débat au sujet de la science et de la démocratie tout à fait passionnant, comment établir des gardes fous et des contrôles sur la technique ? Mais revenons à nos moutons, les OGM ne sont qu'une technique mais ce n'est pas pour autant que certains OGM ne sont pas mauvais, les companies comme Monsato font des OGM uniquement pour rendre les plants stériles et obliger les agriculteurs à racheter des semences, il n'y a rien de bénéfique là dedans. Pour ce qui est de l'inocuité des plantes OGM, je répondrais ceci, non il ne faut pas tomber dans l'alarmisme et penser qu'un troisième bras va vous pousser dans le dos parceque vous avez mangé du maïs transgénique. Toujours est-il que si l'on prend l'exemple du blé, les croisements faits depuis des siècles ont donné un blé contenant davantage de peptides toxiques du blé (gliadine 33-mer) et que celui-ci est responsable de la Maladie coeliaque et aussi de l'hypersensibilité au gluten non coeliaque et également de l'ataxie cérébelleuse au gluten. Nous ne connaissons pas les interactions de 80% des protéines que nous absorbons avec l'épithélium intestinal, dire que les OGM ne peuvent avoir aucune conséquence sanitaires n'est pas rigoureux scientifiquement, la réalité c'est que nous n'en savons rien..."
"Vous attaquez ma logique, mais le début n'est pas cartésien comme vous dites puisque je parle de l'ambiance générale qu'il existait dans les médias, c'est plus de la psychologie qu'autre chose. Si dans nos contrées la peur du RCA fût très intense au même moment dans d'autres endroits du monde cela était une préoccupation mineure, comme en Asie, ces différences sont d'ordre culturelles et pas cartésiennes. Dans notre monde judéo-chrétien, ces théories trouvent un écho facilement, c'est dû à ce qu'on appele les peurs millénaristes, notre culture concernant l'apocalypse .... Ces choses n'existant pas en Asie, le RCA n'y a jamais déchaîné les passions et l'adhésion des peuples qu'on retrouve là bas n'a rien à voir.
Question chronologie, le climat gate c'était fin novembre 2009 et l'interdiction du débat sur futura-science c'était le 19 décembre 2009 :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Incident_des_e-mails_du_Climatic_Research_Unit
http://forums.futura-sciences.com/environnement-developpement-durable-ecologie/362461-moderation-discussions-climat.html
et pour le côté carthésien si on veut un autre son de cloche et se faire son idée on peut regarder ces blogs même si ils ne sont plus actifs
http://www.pensee-unique.fr/theses.html
http://eco-sceptique.over-blog.fr/article-26805687.html
Un "eco-sceptique" sérieux est un des plus grand climatologue au monde et a lui-même démissionné du GIEC avec fracas :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Richard_Lindzen
et une conférence de vincent courtillot un peu détaillée sur le sujet :
https://www.youtube.com/watch?v=uXeRbbM2AjY
Le problème c'est que les climato-sceptiques ne doutent pas... de leur convictions!
Certains avaient participé au sommet de Rio en 92 ; s'ils étaient une élite intellectuelle, il est clair qu'il ne donnaient pas vraiment dans le bling bling !
Les puissances de calcul étaient loin d'être celles d'aujourd'hui.
Et pourtant les mécanismes étaient plutôt bien décrits.
La température globale de la terre oscille plus ou moins symétriquement autour d'un "optimum".
A l’échelle géologique, la Terre va vers un refroidissement.
En "zoomant" sur l'échelle de temps : on constate qu'il peut y'avoir des inversions de tendance pendant des périodes plus courtes.
Tout cela sans interventions de l'humain.
En 72, peu avant le premier choc pétrolier donc, la thèse de la corrélation entre des émissions de gaz anthropiques et une élévation globale de température "hors modèle" est donc présentée au monde, au premier sommet de la Terre.
Depuis, qu'on ait fait une licence de climatologie ou pas, imaginer que l'immense quantité de gaz que l'on rejette soit sans effets, procède pour moi d'une mécomphésion d'un principe de base : action / réaction.
Un peu court, il faudrait parler "ordre de grandeur" ... Jancovici fait cela bien mieux que moi.
En 92, les profs sont usés, déjà.
Ils nous parlent des gaz, ceux de la Terre depuis longtemps, et les anthropiques plus récents, on est plein trou dans l'ozone ...
On a fait de la bio y'a pas longtemps, du coup quand il nous glisse que tout cela n'est pas terrible pour les bronches même si ça n'est pas le sujet ... on lève le nez.
Le prof, lui, a la tête baissée sur ses notes ... sa voix baisse, aussi.
Il annonce des dérèglements à venir, il montre des cartes, des graphiques, des images même.
On essaie de mesurer la brutalité dont peut faire preuve l'eau ...
Enfin ... il parle de "kilomorts". Prend le temps d'expliquer sa provoc'.
Silence.
Il relève la tête, range ses "transparents" et ses notes.
Silence toujours.
Doucement, il parle d'éthique, de réalité, de vérité même.
Il parle aussi de la compétition au catastrophisme pour gonfler les budgets ... il en vient à parler de coopération ...
Il a choisi le durable, la tristesse n'est pas loin, mais l'espoir est combatif.
Un "secret" que l'on se transmet tous les 20 ans.
En gras, le problème. On sent bien qu'être climato scéptique, c'est pas loin d'être d'extrème droite (à une époque on aurait dit "drogué" pour diaboliser, tiens, pour dire à quel point ces étiquettes n'ont pas d'autre sens que d'éviter d'accepter la diversité et le débat). Celà dit, ça se comprend très bien - on regarde un, deux, trois documentaires flippant et non seulement on flippe, mais ceux qui ne partagent pas notre angoisse nous stressent. Bon.
Seulement il y a bien, en face, un, deux, trois etc documentaires qui démontent cette inquiétude, avec des gens gradés et étoilés comme il faut sur le sujet qui disent des choses qui, au moins primo facie, semblent pertinentes sur le sujet. Pour se faire une opinion, prévoir beaucoup de temps et un grand risque de conclure à l'impossibilité de conclure si on n'a pas le tempérament à faire passer les guerres tribales avant les faits.
L'argument massue des inquiets, c'est le "consensus". Malheureusement un peu comme les autres, il n'est pas à l'épreuve des balles et il existe des éléments qui soit le relativisent, soit montrent que cet argument lui même est délibérément manipulé en omettant tout ce qui n'est pas dans le consensus (j'évite de rentrer dans le spécifique, puisque le sujet de mon post n'est pas le débat général mais la manière dont il n'est pas bien tenu). A vrai dire ce consensus en rappelle d'autres bien écornés au fil du temps: le consensus des économistes, le consensus de la communauté internationale, etc. Le fait que ce soient les mêmes qui expliquent que les climato sceptiques sont une poignée de fous furieux qui expliquent également que "TINA" même quand ça marche pas et que la Russie est "isolée" tandis qu'elle est manifestement alliée proche de deux pays représentant près de la moitié de la population du globe n'aide pas vraiment à avoir envie d'y croire.
Ces météorologues qui ne voient pas les choses comme les climatologues ne sont donc pas bien surprenant. En fait un problème central est que la climatologie n'emballe pas grand monde dans le monde scientifique, ou la climatologie est une discipline jeune et porteuses d'affirmations aussi extraordinaires que difficile à valider vue la complexité des données et phénomènes en cours. Une science n'en est une que si elle a une valeur prédictive. Les cycles climatologiques sont tels qu'au meilleur des cas, une prédiction faite en début de carrière sera verifiée ou non en fin.
Il n'est reste pas moins que rien que dans l'article ci dessus il y a de quoi froisser les gens qui tiennent à ce que les prédictions fonctionnent pour valider l'hypothèse. Comment est ce qu'un facteur forçant à la hausse (l'action humaine) en augmentation continue peut il produire des discontinuités massives (periode 30-70 et plateau actuel) ? De toute évidence on ne peut corréler directement ceci (graphe des émissions de CO2) avec celà (graphe températures).
A nouveau il ne s'agit pas pour moi de dire kikaraison et kikator, mais de noter que les climatologues ont manifestement besoin de prouver leur capacité prédictive, non parce qu'on doute d'eux, mais parce qu'il faut bien évaluer si leur discipline est vraiment exploitable en l'état où s'il faudra encore beaucoup plus de développement technique et scientifique, voire simplement de temps de mesures pour produire une climatologie capable de présenter des prédictions qui se vérifient. Ou peut être, comme le disait Planck, faudra-t-il simplement attendre qu'une nouvelle génération remplace celle des vieux barbons qui refusent la climatologie comme Einstein refusait la physique quantique...
Néanmoins ça ne suffira que si la courbe ne fait pas ce qu'elle a l'air de faire depuis un moment, c'est à dire un plateau. Si elle devait retomber selon la prédiction à la louche d'un des météorologues ci-dessus, voici une prédiction de mon cru: ce sera la fin de la climatologie en tant que discipline pour quelques décennies. D'un point d'histoire des sciences et de l'humanité, les plus grands ennemis de la climatologie seraient alors ceux qui auront fait des affirmations excessives - soit des climatologues, soit les politiques qui en ont fait un dogme.
Les mecs ont commenté des cartes météos en répétant un texte qu'on leur a écrit et ils ont constaté que les cientifiques avaient tord.....
NB : France inter nous fait le même coup depuis septembre. Plutôt que faire intervenir une météologue de météo france par téléphone, c'est une journaliste qui lit un papier en butant sur les mots en plus....
Par contre, il existe "sans doute" par ailleurs suffisamment d'éléments incitant à remettre en cause d'urgence les modèles de production et de consommation qui prévalent aujourd'hui... ;o)
Les effets de l'activité humaine sur notre écosystème sont indéniables, même si nous écartons la question du réchauffement climatique, nous sommes en train de le détruire.
S'ajoutent à cela les risques de pénuries de ressources fossiles.
La préservation de notre écosystème devrait être un paramètre central pour chacune de nos actions.
Notre société nécessite une lourde transformation dans ses habitudes de consommation, mais surtout dans sa façon de produire, car c'est à ce niveau que se concentrent tous les problèmes. Hors cette transformation entraine des coûts, et on retombe toujours inexorablement sur la question du partage des richesses et aussi sur celle qui en découle, c'est à dire le contrôle des moyens de production.
L'effet de serre est prouvé scientifiquement. Nous savons aussi que l'oxygène provient des plantes et en particulier des forêts, Il n'y a pas besoin d'être Einstein pour comprendre que si on augmente la production de gaz à effet de serre d'un côté, et que l'on réduit la production d'oxygène de l'autre, c'est tout l'équilibre de notre atmosphère qui est menacé, et donc notre capacité à respirer, et aussi à rester en bonne santé avec les pollutions. Après que cela prenne 50 ans ou 100000 ans, quand on peut agir dès maintenant, il faut agir dès maintenant.
Qu'il y ait dans le réchauffement climatique une part qui provienne du soleil ou de l'activité du noyau terrestre, c'est évident. Mais contre cela on ne peut rien y faire. Contre les effets de notre activité là on peut agir réellement. Et c'est dans l'intérêt général.
Qu'il y ait une instrumentalisation de la part de l'oligarchie de la question du réchauffement climatique pour justifier certaines politiques, c'est une chose, mais cela ne doit pas faire oublier que malgré cela, la problématique est réelle, et qu'il s'agit pour eux de faire en sorte que surtout rien ne change.
C'est le partage des richesses ( la part allouée à la transformation de notre appareil de production ), c'est le pouvoir de certains lobbys, c'est le contrôle des moyens de production ( et ce que l'on produit et comment ) qui sont en jeu derrière cette question.
Et il faut faire la part des choses entre les sceptiques qui défendent l'idée qu'il n'y a pas que l'activité humaine en cause, et ceux qui défendent l'idée que l'activité humaine n'a aucune incidence et que l'on peut polluer et dérégler les flux de création de l'atmosphère sans problème, car ces derniers roulent très certainement pour les industriels et les financiers.
Si je risque de niquer la pelouse, n'est pas la meme chose que si je risque de bruler la maison avec ma famille dedans .
C'est ca la responsabilité : des choses ou les implications sont grave
Hors sur les OGM, sur l'ecologie, sur le gaz de schiste, sur la chimie, sur les pesticide etc toujours le meme refrain ,meme face a des correlations completement folle : prouvez le , ou alors vous etes des maltus .
Un jour malthus risque d'avoir raison de un ,
de deux , si je vous dit cette pillule peut vous tuer evenuellement , mais c'est pas prouvé, la mangeriez vous ?