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Avis de dépression climato-sceptique sur les présentateurs météo (TF1, Europe 1 et les autres)

Et s'il n'était pas le seul ? Le chef du service météo de France Télévisions Philippe Verdier a publié la semaine dernière un livre reprenant des arguments climato-sceptiques, s'élevant contre la "religion" du climat et le "discours alarmiste" sur le réchauffement de la planète. @si s'est intéressé aux positions de ses collègues. Surprise : Verdier n'est pas une exception. D'Europe 1 à TF1 en passant par La Chaîne météo, les présentateurs météo de plusieurs grands médias français ont émis publiquement des doutes sur la part de responsabilité humaine dans le réchauffement climatique.

Derniers commentaires

Ces gugusses télévisuels n'ont sans doute pas fini de trouver des défenseurs puissants et fortunés - et donc des relais dans l'opinion.
http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2015/11/06/la-justice-americaine-demande-des-comptes-a-exxon-mobil-sur-le-rechauffement-climatique_4804277_3222.html

Verdier est édité par l'extrême-droite, ce n'est pas un hasard, l'animateur se rangeant du côté des puissants.
Le problème des climato sceptiques, c'est qu'ils ne doutent pas.

Les scientifiques, si. Un climato sceptique est un idéologue et ne s'appuie pas sur des faits mais sur l'idéologie que la science n'existe pas ou qu'il y a un complot de scientifiques. Les faits à eux seuls vont globalement dans le sens de changement climatique brutal d'origine anthropique. On ne se bat pas contre des dizaines de milliers de faits avec un seul qui va dans le sens contraire, si on s'arrange un peu, qui plus est, avec la statistique.

Les climato sceptique ne doutent pas. C'est nous, qui doutons et qui tombons dans le panneau.
Rien qu'en lisant le titre je me dis "mais il a farpaitement raison ce brave homme; la planète s'en sortira toute seule!"
Il y a juste qu'elle n'en a rien à foutre des humains et que sa solution pour remettre le bordel en équilibre a toutes chance de nous faire disparaitre aussi vite que les dinosaures, sans avoir vécu aussi longtemps...
Si les écolos, les non écolos, les climato-sceptiques et fanatiques de tout poil n'ont pas encore compris qu'il s'agit de la survie de l'espèce et non de sauver la planète...
Bref, rigolade...
Il y a une belle bande de comique sur ce forum. Mieux vaut en rire...
L'état de propagande actuel sur le climat est à tel point que les journalistes mainstream, y compris sur @si, qui ne connaissent rien ou pas grand chose du sujet comme la plupart des gens, ne peuvent pas imaginer que le fait d'adopter une posture "sceptique" sur la thèse du RCA puisse simplement relever de l'autonomie intellectuelle des sujets et l'exercice ordinaire et raisonnable de l'esprit critique.

Quoiqu'on pense du sujet - je suis moi-même sceptique - le plus inquiétant est que la mainmise idéologique du "consensus" regroupe ici l'essentiel des pouvoirs de prescription idéologique: l'Etat et les media.

Ainsi, la thèse du "changement climatique" - qui demeure toujours une hypothèse, en dépit de la fable du "consensus" - est reconnue officiellement par le ministère de l'EN par le biais des nouveaux programmes, ce qui est absolument gravissime si l'on consent à reconnaître que la PREMIERE mission du service public d'éducation est l'apprentissage de l'autonomie intellectuelle et de l'esprit critique, mais aussi de l'esprit scientifique et philosophique aux fondements desquels le doute est primordial.
Au pays de Descartes, on croit rêver...

On retrouve cette consécration officielle:

-dans les enseignements artistiques (??), sous le thème "Les arts à l'ère de consommation de masse (de 1945 à nos jours": "Arts, climatologie, développement durable"

Outre qu'on ne voie pas bien ce que la climatologie, discipline scientifique par définition vient faire là-dedans - faire créer par les élèves des affichettes de propagande avec des ours blancs? - on retrouve aussi le fameux concept de "développement durable", oxymore dont la signification n'est jamais interrogée, et qui est inscrit depuis quelques années dans les mêmes programmes.

Le propre de la propagande est de s'insinuer partout...

-en Histoire-Géographie, sous le thème "Les mobilités transnationales": Les migrations transnationales dont les motivations peuvent être extrêmement variées (Erasmus, suite de conflits, crise climatique, raisons économiques...)

L'idée est d'avaliser la notion de "réfugié climatique", dont l'existence est jusqu'ici largement contestée pour la bonne et simple raison qu'elle n'existe PAS en droit international. Que des gens soient déplacés lors de catastrophes climatiques naturelles est une chose, mais l'emploi du terme "crise climatique" avalise implicitement qu'il y aurait dorénavant une "crise" spécifique du climat, ce qui une fois encore ne se conçoit que pour ceux qui adoptent la thèse officielle du "changement" climatique.

Or les "réfugiés climatiques" n'existent pour l'instant que dans l'imaginaire des journalistes:
http://www.lemonde.fr/planete/article/2015/07/21/ioane-teitiota-n-a-pas-obtenu-le-statut-de-premier-refugie-climatique-de-la-planete_4691849_3244.html


-sous le thème "Transition écologique et développement durable/Sciences technologie et société": Meteorologie et climatologie: [...] débat sur le changement climatique (de la controverse au consensus)

Ici, l'énoncé, qui suggère une dialectique simpliste passant de la "controverse" au "consensus" est carrément mensonger - la controverse n'est évidemment pas close - et renvoie au mensonge officiel à propos de ce même "consensus". L'objectif est le même que celui de la propagande officielle et médiatique: le débat est clos, fermez le ban.
L'idée même que la vérité puisse surgir d'un "consensus" - fûsse-t'il au sein d'une communauté scientifique - qui justifierait ensuite la prise de décision est parfaitement contradictoire avec l'enseignement des sciences et de la philosophie, et donne aux élèves une idée faussement démocratique du savoir et de la connaissance, ce qui encourage un "relativisme" déjà très présent chez les élèves, qui nuit à l'adhésion aux apprentissages ("c'est vrai pour les uns, mais pas pour les autres", "ce n'est que la parole du prof"), et donc paradoxalement à l'école elle-même.

Ainsi, au risque de franchir le point Godwin, dire que "les chambres à gaz ont existé" n'est pas le fruit d'un consensus chez les historiens, c'est un fait historique avéré. Point.
De même dire que la notion de "race" humaine n'a aucun contenu scientifique n'est pas le résultat d'un "consensus", mais celui des travaux de génétique des populations. Point.
C'est justement ce relativisme en matière de vérité qui rend de plus en plus difficile l'enseignement de certains thèmes, les élèves étant de plus en plus rétifs à l'imposition d'une "vérité officielle" vue comme un dressage.

Une telle intrusion de propagande idéologique dans les programmes officiels est inédite en France, au moins depuis le régime de Vichy - même si les enjeux ne sont évidemment pas les mêmes.

De façon provoquante, et pour coller à l'actualité nadinemoranesque, on peut très bien substituer aux termes précédents les termes "race blanche", ou "crise d'identité": "Art et races", "La pression migratoire", "Migrations et identité française", "L'Islam et la France: de la controverse au consensus" etc...pour se faire une idée de l'aspect propagandiste de tels enseignements officiels.

Ceci est d'autant plus frappant qu'un autre thème artistique s'intitule "Les arts entre liberté et propagande (1910-1945)", avec pour sous-thème "Art et pouvoir: contestation, dénonciation et propagande".


Sur le terrain et dans les classes, la prolifération de notions pseudo-écologiques comme le "développement durable" et la "transition écologique" dans les programmes depuis 5 ou 6 ans consacre une transformation perverse de l'école en institution "prescriptrice" de discours et de pratiques officiellement valorisées (qui ne vont pas plus loin généralement que le prêchi-prêcha habituel, du genre fermer les robinets et trier les déchets).

De nombreux élèves - ce qui est rassurant - sont fatigués et lassés de devoir traiter ces thèmes généralement indigents, qui reviennent tous les ans, et dont ils perçoivent bien qu'il s'agit plus d'un "dressage" que ce dont ils ont l'habitude dans leur enseignements conventionnels: apprendre et développer une distance critique.

Bien entendu, la "liberté pédagogique" permet aux enseignants de prendre eux-même une distance critique avec ces thèmes imposés, et d'inviter leurs élèves à le faire. Mais le fait est que la plupart des enseignants eux-mêmes participent - comme le reste de la population, ce qui est bien normal - à cet embrigadement passif pour une cause "climatique", et finissent par participer activement au lavage de cerveau généralisé.


La question centrale n'est évidemment pas ici de trancher la controverse du RCA, mais que l'école présente le processus scientifique et ses relais politiques et médiatiques comme ils se déroulent réellement - c'est-à-dire au sein d'oppositions, de conflits, de rapports de force - et non sous le jour d'une "vérité officielle" déguisée sous le vocable de "consensus", sachant que les catégories du "vrai" et du faux", à savoir la vérité, ne relèvent pas d'un consensus, mais des facultés de la raison et du jugement autonome, dont l'école a pour première mission de favoriser développement chez les élèves.

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Pour certains je ne donne aucun argument scientifique, soit j'en ai donné quelque uns dans des liens il convient juste de prendre la peine de regarder

Pour d'autres ils ne comprennent pas c'est sûr on leur répéte depuis le berceau à la télévision que l'anné&e en cours est toujours la plus chaude quelquepart et que la calotte glacière fond , les ours polaires disparaissent, mais si vous prenez le temps de vous renseigner sur chacuns de ces sujets vous verrez à quel point les médias donnent dans le sensationalisme et disent souvent des contre-vérités.

D'autre encore ne savent pas que les climatologues sont tous soit des géophysiciens ou des physiciens des océanographes etc... la spécialité "climatologue" n'existant que depuis peu les scientifiques qui se sont lancés dans ce domaine ont donc différentes qualifications.

Ensuite , on m'assène le consensus scientifique avec accusation implicite de complotisme de ma part, évidemment vous trouverez nombre de publications allant dans votre sens. Il est assez marquant de voir que l'on fait des publications non pas pour démontrer la théorie mais pour démontrer que tous les anti-RCA sont soit des incompétents soit des vendus aux industries pétrolières (je le redis ces industries financent aussi la recherche sur le réchauffement).

Certains comme richard Lindzen sont parmi les plus compétents et ne sont pas pour autant d'accord avec le GIEC.
en matière scientifique le consensus n'est pas une preuve et n'est pas une démonstration, même le GIEC qui dit être sûr à 95% dit implicitement qu'ils ne sont pas sûr à 100% donc que cela n'est pas démontré (on est pas sûr à 95% que 2 et 2 font 4)

Alors pourquoi ? pourquoi en matière scientifique toute la communauté peut faire fausse route ? et rassurez vous cela est déjà arrivé, la techtonique des plaques a mis 50 ans à être admise, les vagues scélérates n'existaient pas d'après le consensus scientifique aussi....
A une époque les physiciens croyaient tous à la théorie de l'Ether concernant la nature de la lumière et pourtant c'était faux
Aujourd'hui cela fait 90 ans qu'on cherche la matière noire et on ne l'a toujours pas trouvé.... existe elle vraiment ?

Richard Horton qui est le directeur du Lancet a récemment déclaré que 50% des études biomédicales publiées étaient fausses...

Je vais vous décevoir mais il ne s'agit pas d'un complot des reptiliens ! Il faut savoir un peu comment le système de la recherche et des publications fonctionne pour comprendre, il s'agit d'une critique de système pas d'un complot.
Lorsque vous êtes un scientifique et que vous voulez obtenir un financement comment faites vous ? Et bien il faut convaincre des décideurs (public ou privés qui sont incompétents) de vous allouer des financements, petit à petit se dégage une rhétorique dans beaucoup de domaine et c'est celle qui marche le mieux pour obtenir des financements qui prend le pas sur les autres, par effet boule de neige elle canibalise tous les financements dans le domaine. Ainsi en physique théorique pour obtenir un financement, il faut dire que vous faites de la recherche sur la matière noire, si vous voulez étudier la formation des nuages il faut dire que vous étudiez le RCA pour avoir votre financement etc

Cela induit une concentration de la recherche vers une seule ou quelque directions seulement quand la recherche devrait se faire tout azimuts, car on ne peut pas prévoir à l'avance ce que l'on va découvrir.

Ensuite les revues scientifiques ont des comité de lecture ceux-ci étant constitués de scientifiques obtenant des financements grâce à la recherche à la mode du moment dans chaque domaine dans leur majorité (RCA pour le climat, matière noire pour la physique etc) ceux-ci ont forcément tendance à refuser les publications qui ne vont pas dans leur sens, c'est un conflit d'intérêt, d'ailleurs le climat gate a mis en exergue ce phénomène concernant les publications qui n'allaient pas dans le sens du RCA.

Pour faire un résumé rapide de la chronologie des dernière années, entre 2003 et 2006 la théorie paraissait séduisante les derniers résultats plaidaient plutôt pour celle-ci sans qu'elle soit prouvée, puis des publications contrariantes sont sorties comme des mesures faites en haute atmosphère incompatibles avec la théorie, puis le scandale du climat gate , puis de plus en plus d'explications autre que celle du RCA, effet du soleil , des radiations cosmiques, puis plus le temps est passé et plus les mesures faites en haute atmosphère ont contredis la théorie et puis la température globale a arrêtée d'augmenter et toutes les simulations faites a l'aurée des années 2000 se sont revélées fausses et plus ça va plus les prévisions de réchauffement sont revus à la baisse...

En 2003 on nous annonçait des été caniculaires 1 été sur 2 à la suite de la canicule en France qu'en est-il ?

Et ce ne serait pas la première fois que le "système" se grippe et qu'il délire on a eu droit au bug de l'an 2000 non ? c'était totalement faux et dès le lendemain jamais aucun médias n'en a reparlé pourquoi ?
On a eu le H1N1 qui allait tué 150 000 personnes en france , on a eu la vahce folle etc ...
Il serait peut être temps de comprendre qu'on a parfois tendance à s'emballer un peu vite.
Faudrait surtout voir à arrêter de considérer la question du changement climatique comme un débat d'opinion : les médias ont tendance à toujours donner la parole 50/50 aux pour/contre quel que soit le sujet. Or il s'agit d'une question scientifique, et quand 97% des scientifiques d'un domaine s'accordent sur un sujet, en l'occurrence la très forte probabilité d'un réchauffement climatique causé par les humains, on peut considérer que la question est résolue, du moins jusqu'à preuve du contraire (il n'y a pas de vérité intangible, par définition tout énoncé scientifique est réfutable).

Alors si les uns ou les autres ont des arguments scientifiques à faire valoir qu'ils le fassent, mais les pseudo-arguments de "bon sens" et autres cas particuliers à la noix ("oh il a neigé cet hiverà Trifouilly-Les-Oies, c'est bien la preuve !") n'en font pas partie.

https://en.wikipedia.org/wiki/Scientific_opinion_on_climate_change
https://www.skepticalscience.com/global-warming-scientific-consensus-intermediate.htm
http://23dd.fr/climat/les-climatosceptiques/climatosceptiques-objections-et-reponses

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J'adore cet article, il est bien construit, et avec beaucoup d'infos.

Quand je vois cette bataille médiatique, ça me rappelle un épisode à Rome à la Renaissance,en 1527, pendant les guerres d'Italie.

Les soldats de Charles Quint approchent de Rome pour l'attaquer. Le pape, qui à cette époque gouvernait beaucoup plus qu'un quartier de Rome, demande aux bourgeois de la ville à ce qu'on l'aide à payer des mercenaires pour la défendre.
Grosse dispute : Et quoi ? Vous avez les moyens ! Pourquoi le réclamez-vous à nous ? C'est un scandale ! Vous exagérez la menace...
Et là, ils passent leur temps à s'engueuler...

Pendant ce temps-là, l'armée ennemie arrive, elle passe les murailles comme du beurre, et massacre tout le monde, bourgeois y compris sans distinction. Le sac de Rome dure un an. Aux massacres s'ajoutent la peste et les maladies.... Le pape survit, mais il est obligé de s'allier à Charles-Quint.

L'intelligence a des limites, pas la stupidité, qui, elle, est infinie ....
Assez bon article même si il tend à faire croire que les arguments des "climato-sceptiques" seraient faibles, je viens à peine de poster sur le sujet et sur les deux autres sujets majeurs de l'écologie sur ce même forum je vais donc me permettre de m'auto-citer^^

"Bonjour à tous, je vais réagir sur les différents sujets abordés ici et forcèment m'attirer les foudres de beaucoups^^
Je commencerais par le réchauffement climatique antropique (RCA) , le sujet qui va me faire mettre au rang d'apocryphe du jugement dernier, d'abomination de la désolation, de négationniste en puissante , donc de fasciste , d'antisémite et de violeur d'enfant ... en bref la rhétorique habituelle dont on affuble toute personne violant le dogme du RCA, car cela est bien devenu un dogme qu'il ne faut discuter sous aucun prétexte car "il en va de la survie de la planète" (en fait surtout de notre survie, la planète elle... Elle nous survivera merci pour elle); mais rassurez vous, j'aborderais aussi l'énergie nucléaire, les OGM et le blé puisqu'il en a été question ici et mes positions sur ces sujets seront plus acceptables pour la majorité en présence.

Il est souvent utile de faire une petite rétrospective, et également expliquer d'où je parle, pour ce qui est du RCA celui-ci a été un sujet majeur dans les médias et a atteint son apogée vers 2006. A cette époque, le sujet était central c'était la peur du moment remplacée ensuite par la crise et la peur du chômage et par la peur de l'islamisme (bref il faut toujours avoir peur de quelquechose en fait), à cette époque Paul Aries nous annonçait sans vergogne un baril du pétrole à plus de 300 dollards et la mort programmée de l'humanité sauf si on se décidait à faire de la décroissance... D'ailleurs la décroissance c'est assez drôle mais n'est ce pas ce que l'on vit actuellement ? depuis la crise ? la récession est là , on consomme moins de pétrole donc tout devrait aller pour le mieux et nos amis écolos devraient crier leur joie ! Ha non eux aussi exultent contre la crise, la montée du chômage...
En ce qui me concerne, la théorie du RCA m'a toujours parue très discutable, à ce moment là je faisais des études supérieures en biologie, la biochimie humaine comporte en gros 200 molécules en interaction et nous sommes incapables de prévoir les effets d'une molécule exogène ajoutée dans le système (comme un médicament) alors comment pourrions nous prévoir l'effet des activitées humaines sur le climat qui est un système aussi complexe et partiellement connu seulement ? Cela me paraissait déjà douteux mais je ne m'étais pas penché sur le sujet, c'est un sujet en revanche qui a passionné mon frère, lui-même faisait des études supérieures en école d'ingénieur en informatique, au départ de ses réflexions et des données qu'il glannait sur le net il était convaincu par la théorie du RCA ... Floué par de nombreux sites orientés, puis il creusa le sujet et finalement après lecture d'articles scientifiques sur le climat , du rapport du GIEC (que personne ne lit sauf la conclusion qui ne représente pas en fait le corps du rapport), il devint un anti-réchauffiste "acharné" car après étude sérieuse du sujet, les arguments scientifiques en faveur de la théorie étaient en fait très faibles, il se lança dans des discussions passionnées sur le sujet, beaucoup sur le forum du futura-science, plus le temps passait plus les anti-RCA apportaient des arguments solides étayés et plus les pro-RCA reculaient et ne trouvaient pas d'autres arguments que ceux habituellement utilisés (le GIEC, le consensus scientifique, "il faut sauver la planète" et bien sûr "vous êtes payé par les pétroliers" et le point godwin habituel). Puis vint le jour du climat gate, le jour où le scandale éclaboussa copenhag en 2009, oui les données scientifiques du CRU en angleterre principale source du rapport du GIEC étaient truquées, oui elles étaient tout simplement fausses, oui la courbe de Mann était truquée... Le scandale fût énorme au niveau international et le RCA a depuis reculé dans les préoccupations des dirigeants de beaucoup de pays, mais pas en France ... Non pas en France, car voyez-vous en France les médias ont quasiment passé sous silence le climat gate et en ont expliqué en gros que c'était faux, que c'était de la propagande.
Du coup dans les débats les anti-RCA ont eu du grain à moudre en plus, encore plus d'argument pour la théorie tombaient et ceux-ci n'étaient plus réduit qu'à peau de chagrin et plus le temps passait , plus la stagnation des températures se poursuivait et plus toutes les prévisions faites par des simulations informatiques se révélaient fausses...
Alors, la crise éclipsant ce débat les médias n'ont en fait plus vraiment aborder le débat, sautant d'une étape il s'agit désormais de ne plus discuter l'indiscutable, les débats contradictoires sont bien mal vus ! Et sur futura-science on interdisit tout débat sur le RCA en toute simplicité, lorsqu'on a perdu, il suffit d'effacer l'histoire et de la réécrire, la censure finalement cela est profitable pour tous puisque c'est pour sauver la planète ! Bon sang tu vas te le mettre dans le crâne espèce de fasciste !
Alors mais comment ose-je être un anti-réchauffiste ? ces fascistes d'un genre nouveau ? Pour rappel le GIEC est un organisme politique faisant partie de l'ONU, l'objet même du GIEC est de déterminer si l'homme influence le climat il n'est pas difficile de comprendre que si la réponse apportée par le GIEC à cette question était négative on aurait fermé le GIEC et tous ses participants auraient perdu leur place ou leur petite prime.
A noter qu' à l'origine la théorie du RCA et le CRU en Angleterre ont été montés pour promouvoir le nucléaire, belle ironie de l'histoire non ? (le nucléaire ne produit pas de CO2)

Ce qui va me permettre de passer au second sujet, le nucléaire ... je vais être plus bref, l'équation est simple si l'on peut dire (je passe sur la propagande habituelle consistant à prétendre les réacteurs nucléaires français à l'abri de tout problème) Si on veut des centrales sûres, c'est à dire prévues pour résister à des évènnements millénaires (et non centenaires comme actuellement), le coût de construction les rends non rentables par rapport à d'autres sources d'énérgie, le choix est donc soit d'avoir des centrales peu sûres et donc un accident nucléaire majeur tous les 30 à 40 ans (selon le nombre de centrales en fonction dans le monde) soit de ne pas avoir de centrales du tout, en ce qui me concerne le débat technique est tranché, celle-ci sont pas assez sûres et des alternatives viables et bien moins dangereuses existent.

Je vais passer maintenant aux OGM, si il est vrai que la plupart des anti-OGM le sont par obscurantisme ce n'est pas pour autant qu'ils ont tords sur toute la ligne. En effet, les OGM sont utiles dans la recherche en biologie et dans d'autres applications mais ce n'est qu'une technique, et comme toute technique elle n'est ni bonne ni mauvaise par essence, c'est l'usage qui en est fait qui peut être bon au mauvais. Force est de constater d'ailleurs, que dès qu'une technique permet une chose bonne ou mauvaise celle-ci finit toujours par être réalisée malgrès les lois, ce qui est un débat au sujet de la science et de la démocratie tout à fait passionnant, comment établir des gardes fous et des contrôles sur la technique ? Mais revenons à nos moutons, les OGM ne sont qu'une technique mais ce n'est pas pour autant que certains OGM ne sont pas mauvais, les companies comme Monsato font des OGM uniquement pour rendre les plants stériles et obliger les agriculteurs à racheter des semences, il n'y a rien de bénéfique là dedans. Pour ce qui est de l'inocuité des plantes OGM, je répondrais ceci, non il ne faut pas tomber dans l'alarmisme et penser qu'un troisième bras va vous pousser dans le dos parceque vous avez mangé du maïs transgénique. Toujours est-il que si l'on prend l'exemple du blé, les croisements faits depuis des siècles ont donné un blé contenant davantage de peptides toxiques du blé (gliadine 33-mer) et que celui-ci est responsable de la Maladie coeliaque et aussi de l'hypersensibilité au gluten non coeliaque et également de l'ataxie cérébelleuse au gluten. Nous ne connaissons pas les interactions de 80% des protéines que nous absorbons avec l'épithélium intestinal, dire que les OGM ne peuvent avoir aucune conséquence sanitaires n'est pas rigoureux scientifiquement, la réalité c'est que nous n'en savons rien..."

"Vous attaquez ma logique, mais le début n'est pas cartésien comme vous dites puisque je parle de l'ambiance générale qu'il existait dans les médias, c'est plus de la psychologie qu'autre chose. Si dans nos contrées la peur du RCA fût très intense au même moment dans d'autres endroits du monde cela était une préoccupation mineure, comme en Asie, ces différences sont d'ordre culturelles et pas cartésiennes. Dans notre monde judéo-chrétien, ces théories trouvent un écho facilement, c'est dû à ce qu'on appele les peurs millénaristes, notre culture concernant l'apocalypse .... Ces choses n'existant pas en Asie, le RCA n'y a jamais déchaîné les passions et l'adhésion des peuples qu'on retrouve là bas n'a rien à voir.

Question chronologie, le climat gate c'était fin novembre 2009 et l'interdiction du débat sur futura-science c'était le 19 décembre 2009 :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Incident_des_e-mails_du_Climatic_Research_Unit

http://forums.futura-sciences.com/environnement-developpement-durable-ecologie/362461-moderation-discussions-climat.html

et pour le côté carthésien si on veut un autre son de cloche et se faire son idée on peut regarder ces blogs même si ils ne sont plus actifs

http://www.pensee-unique.fr/theses.html

http://eco-sceptique.over-blog.fr/article-26805687.html

Un "eco-sceptique" sérieux est un des plus grand climatologue au monde et a lui-même démissionné du GIEC avec fracas :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Richard_Lindzen

et une conférence de vincent courtillot un peu détaillée sur le sujet :

https://www.youtube.com/watch?v=uXeRbbM2AjY
Mais je ne comprends pas.
L'année 2014 a-t-elle été l'année la plus chaude depuis 1880 ?
Et la calotte glaciaire est-elle en train de fondre ?

Si c'est vrai, comment l'expliquez-vous ? Par la psychologie de masse.

Et je trouve que les arguments psychologiques dans un débat scientifique, ce n'est pas très approprié... Et ça ne me convainc pas.
Portez une casserole à ébullition. Cartographiez là avec une grille. Par zone, mesurez à intervalle la taille des bulles qui apparaissent. A chaque fois que vous observez une "bulle la plus grosse jamais observée pour ce secteur", notez là. Votre température d'eau aura beau ne jamais changer (100°c), vous aurez régulièrement, pendant un long moment, des records qui vont s'enchainer.

Notre situation actuelle correspond à un plateau. Il est normal dans un plateau de voir régulièrement des records. Pour vérifier l'hypothèse d'un changement du à l'homme, ça ne suffit pas: il faut démontrer un lien entre activité humaine et réchauffement. Nos émissions de CO2 ont augmenté de façon exponentielle. Si ça ne suffit pas à maintenir une courbe à la hausse, ça veut dire que des facteurs non humains peuvent être tout aussi forts que ce que le Giec attribue à l'homme comme effet. Corollaire: donc ces facteurs sont aussi forts quand ils agissent à la hausse. Donc quand ils agissent à la hausse, ils sont aussi forts que ce qu'on pense être l'effet du à l'activité humaine. Donc l'effet du à l'activité humaine est indiscernable puisqu'il est au moins certain qu'existe des facteurs non humains avec un potentiel à la hausse similaire. Au minimum, si on dit que "là ça ne monte plus parce que ... force à la baisse en même temps", alors ça veut dire que quand ça monte, il y a statistiquement d'autres facteurs qui agissent à la hausse. Du coup, l'effet brut du réchauffement du à l'homme serait une fraction des sections de courbes à la hausse.

Pour votre autre question, il n'est pas surprenant dans une période de chaleur (et personne ne conteste qu'on est à minima sur un plus chaud depuis un siècle) de voir le pole nord être sur une superficie réduite. Celà dit, ce n'est pas la première fois, même dans l'histoire relativement récente et il semble au moins que pour l'effet actuel de la fonte observée les conséquences soient certes réelles et parfois préoccupantes mais pas non plus des épisodes importants comparés à ce qui peut arriver dans la vie de notre planète, y compris pendant l'ère humaine.
Ah, la climatologie dans sa cuisine...
Quelques infos du Collège de France quand même, au cas où on voudrait d'autres sources : séminaire Edouard Bard, 2014-2015 : carbones atmosphériques naturels et anthropiques.
Ceci ne répond pas à l'argument "plateau de température => records à répétitions".

Pour le moment on peut considérer que vous validez l'argument, n'ayant pas pu le contester.
[quote=Grégory Makles]Portez une casserole à ébullition. Cartographiez là avec une grille. Par zone, mesurez à intervalle la taille des bulles qui apparaissent. A chaque fois que vous observez une "bulle la plus grosse jamais observée pour ce secteur", notez là. Votre température d'eau aura beau ne jamais changer (100°c), vous aurez régulièrement, pendant un long moment, des records qui vont s'enchainer.

J'ai fais votre expérience, pendant 2 heures! Le seul phénomène notable qui en est ressorti c'est un oeuf trop cuit !
Il fallait mettre des nouilles. C'est meilleur, avec un peu de beurre.
Quel long caca merdeux ! Tout ça pour n'avancer aucun argument scientifique.

Ca bouillonne dans votre cerveau, mais ce qui en sort n'est qu'une bouillie infâme.

Pour ceux qui croient encore que les arguments des climato-sceptiques tiennent la route, je vous renvoie à la vidéo de veritasium sur le sujet, qui explique très bien les choses dans un langage compréhensible par tous.
Les arguments des climato-sceptiques SONT faibles. Ils n'ont aucun poids dans la communauté scientifique. À moins d'invoquer un complot géant des chercheurs du climat, seule l'inanité des théories "climato-sceptique" explique de tels résultats.

Pour ceux que ça intéresse, j'avais cherché il y a quelques temps des papiers sur le consensus. Je prétends pas que ce soit extensif, ce n'et pas mon domaine, mais ce sont pour partie des documents paru dans des revues à comité de lecture, où y faisant largement référence, le standard de la parution scientifique, contrairement aux sources exposées par cristobool.

http://www.desmogblog.com/2012/11/15/why-climate-deniers-have-no-credibility-science-one-pie-chart Un article de blog qui explique que sur 13950 abstracts d'articles de revue à comité de lecture entre 1991 et 2012, on n'en trouve que 24 pour rejeter le réchauffement anthropogénique (anthropogénétique ??).

http://iopscience.iop.org/article/10.1088/1748-9326/8/2/024024;jsessionid=5A3C4B2399BF5C5D32A76B4C9B92DF2A.c1 Conclusion de cet article paru dans une revue à comité de lecture : "The number of papers rejecting AGW [Anthropogenic Global Warning] is a miniscule proportion of the published research, with the percentage slightly decreasing over time. Among papers expressing a position on AGW, an overwhelming percentage (97.2% based on self-ratings, 97.1% based on abstract ratings) endorses the scientific consensus on AGW.". L'article explique également que les scientifiques sont passés à autres choses, le nombre d'article ayant une position claire diminuant, la position étant évidente lorsqu'on interroge leurs auteurs.

http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1029/2009EO030002/epdf Une revue où l'on s'interroge sur la position de personnes en fonction de leur expertise. Sans surprise, plus la personne a une expertise proche des centres du climat, moins elle a de chance d'être climatosceptique.

http://www.pnas.org/content/107/27/12107.full.pdf Une publi dans une revue à comité de lecture où l'on s'interroge sur le passé académique des défenseurs et contradicteurs de la théorie du réchauffement anthropogénique. Sans surprise, plus un chercheur a de la renommée et de "bonnes notes" au sens académique (beaucoup de publications dans de bons journaux), et plus il est convaincu que le réchauffement est d'origine humaine.

http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1462901110000420 Une revue sur le consensus autour des positions du GIEC, révélant que le débat n'est plus sur l'existence ou non d'un réchauffement anthropogénique, mais plus sur le fait que le GIEC surestime ou sous estime le réchauffement. Bref, tout le monde est d'accord, ça se réchauffe à cause de l'homme, la question est de savoir à quel point.

http://www.smbc-comics.com/?id=2627 Un petit comics qui illustre assez bien l'inanité de présenter sur le même plan une théorie qui fait consensus et une théorie soutenue par des allumés réactionnaires.

En conclusion, il y a un consensus scientifique clair. On a bien du mal à voir l'intérêt des scientifiques à défendre l'idée d'un réchauffement climatique, le gain en financement par les états semblant bien faibles comparativement à ce qu'on peut espérer des lobbys climato-sceptiques, notamment celui du pétrole. Mais si des gens ont des preuves qu'il y a un grand complot organisé par les scientifiques du climat, je les veux bien, hein.
"Un article de blog qui explique que sur 13950 abstracts d'articles de revue à comité de lecture entre 1991 et 2012, on n'en trouve que 24 pour rejeter le réchauffement anthropogénique (anthropogénétique ??). "

Ca peut vouloir dire:
- soit que les articles soumis contestant le réchauffement du à l'homme sont peu nombreux auquel cas c'est du soit à
a) le fait que peu de scientifiques le contestent ou
b) le fait que les revues scientifiques ont un biais contre de tels articles ou
c) le fait qu'il y a un risque pour sa carrière à publier de tels articles
- soit que les articles sur le réchauffement climatique sont peut nombreux de façon général. Il est frappant de voir que l'article semble formuler une réponse à une question alors qu'il manque très manifestement une donnée indispensable en science, le groupe controle. Combien d'article supportant le réchauffement anthropogénique sur la même période ? Probablement plus mais on sera loin de l'effet délibérément manipulateur de 13950 contre 24 à coup sur.

"Une revue où l'on s'interroge sur la position de personnes en fonction de leur expertise. Sans surprise, plus la personne a une expertise proche des centres du climat, moins elle a de chance d'être climatosceptique."
Le problème est comme dit plus haut que la climatologie ayant lié, par le Giec, son destin en tant que discipline à une position sur le débat climatique il y a de fait un conflit d'intérêt dont il semble audacieux de penser qu'il n'a forcément aucun role. On voit bien dans d'autres disciplines (j'ai cité l'économie) la façon dont une forme de cooptation peut amener une école à monopoliser la discipline. C'est pour ça que, considérant la grande jeunesse relativement aux autres de celle ci, il me semble problématique de noter que dans les disciplines connexes il y a un désaccord fort avec les climatologues, avec une contestations de leurs méthodes. Bien sur, il peut y avoir des rivalités mais pour nous qui ne sommes ni géologues ni climatologues, nous devons à mon sens bien considérer que la question même de la capacité de la climatologie à être une veritable science avec une capacité prédictive à l'échelle qu'elle embrasse est toujours ouverte. Surtout quand la courbe moyenne, même les années record, est très loin en dessous de ce qu'une corrélation avec les émissions de CO2 devrait logiquement impliquer.

Question chronologie, le climat gate c'était fin novembre 2009 et l'interdiction du débat sur futura-science c'était le 19 décembre 2009 :
[forums.futura-sciences.com]


Et en tant qu'ancien modérateur Futura-sciences, je peux vous dire que de mon temps, il y avait un minimum de souci pour que les forums fassent honneur au terme "sciences" avec des mesures spécifiques à la gestion du trollage politique ou pseudo-scientifique, génie incompris remettant en cause Einstein, ambassadeurs extraterrestres, fan club bogdanovien, pub déguisé voire interventions douteuses sur le climat dignes de l'Institut Hearland.

Au passage, vous remarquerez que Allègre ou Courtillot représentent le milieu des géosciences, un milieu qui rien que par solidarité corporatiste avec les mines, les ressources fossiles etc., a un intérêt objectif à ce que le climat ne devienne pas un sujet trop important : où iront les crédits notamment de recherche si on commence à parler de limiter l'empreinte carbone ?
Cas typique de ce genre de chose : un Pôle de Compétitivité orienté à la base sur le thème énergie et environnement, avec un intérêt pour la biomasse, les carburants alternatifs etc., qui a peu à peu été repris en main pour devenir "Geosciences innovation valley".
Donc en somme vous confirmez le censure mais vous essayez de jeter le discrédit sur les arguments des anti-RCA à l'époque sur le forum de futura-science en les amalgamant à des thématiques loufoques alors que les arguments déployés à l'époque étaient pour la plupart bien plus sérieux et pour avoir lu les débats à l'époque, la vérité c'est que le climat gate était la goutte de trop et les pro-RCA étaient acculés ... il a donc fallu couper court
Censure ?

C'est écrit depuis le début dans la charte de Futura-Sciences, article 6. :
"Ayez une démarche scientifique. Ce forum n'est pas un lieu de discussion sur de soi-disant phénomènes paranormaux ou "sciences" parallèles. Toutes idées ou raisonnement (aussi géniaux soient ils) doivent reposer sur des faits scientifiquement établis et non sur de vagues suppositions personnelles, basées sur d'intimes convictions. Étant sur un forum scientifique, les discussions religieuses ou politiques ne sont pas tolérées. D'autre part la seule vocation de Futura-Sciences étant la vulgarisation scientifique de bon niveau ce n'est pas le lieu pour des questionnements ou remises en cause de théories admises dont seuls des spécialistes ont les compétences pour débattre, ni pour l'exposé de théories strictement personnelles. Une telle démarche aurait sa place uniquement dans un séminaire ou un congrès scientifique."

La ligne éditoriale se veut consensuelle, pas de politique, pas de religion, pas de "marges", des sciences mainstream. En l'occurrence, le GIEC fait globalement un travail de synthèse des publications de la communauté concernée et ne fait que traduire les avis moyens, donc, il exprime l'état des connaissances actuelles et ce forum ne se considérait pas comme le lieu pour en débattre au vu des mobilisations politiques autour du sujet.

Et pour info, nombre de modérateurs étant eux-mêmes chercheurs (p.e. il y avait au moins 2 astrophysiciens pour la partie Physique), ils savaient ce que signifiaient faire des sciences, ce qu'est une communauté scientifique, les conditions d'un débat pertinent etc., toutes choses qu'on ne trouve pas sur un forum grand public.
Au bout d'un moment, les longs discours de gens aussi convaincus qu'incompétents, ça fatigue, mais de mémoire, on invitait régulièrement les gens à publier dans des revues si ils pensaient avoir quelque chose de scientifiquement original à dire.

P.S. : si par "censure" on entend ne pas participer de la liberté d'expression totale et définir des contraintes sur les échanges autorisés, alors oui, c'est de la censure... ou du filtrage anti-troll.
Donc c'est bien de la censure, si on suit votre logique autant fermer le forum de futura-science^^
Je crois que ça va pour eux (je n'y suis plus), les vrais amateurs de sciences se passent assez bien de débats stériles.
Bonjour Cristobool,

Je ne me lance pas trop sur le GIEC ; juste vous avez l'air d'aimer la science :

Vous pouvez réellement construire l'idée que ce que nous faisons à la surface du globe n'a aucun impact ?

Transformer de la matière en énergie à grande échelle.
Modifier la composition gazeuse de l'atmosphère, et par là, les interactions avec l'énergie solaire.
Modifier les surfaces au sol à grande échelle ...
N'aurait aucun impact ?
L'air "plus chaud" ne monte plus ?
Les dépressions et les anticyclones ne permettent plus d'expliquer les déplacements d'air ?
Tout cela n'a vraiment rien à voir avec la météo, le climat ?

En très gros, le GIEC essaie de nous inciter à moins polluer.
Q'il y'est du dogmatisme,des erreurs ou autre, ne doit pas nous faire "jeter l'eau du bain ..."


"Si on veut des centrales sûres, c'est à dire prévues pour résister à des évènnements millénaires (et non centenaires comme actuellement), le coût de construction les rends non rentables par rapport à d'autres sources d'énérgie, le choix est donc soit d'avoir des centrales peu sûres et donc un accident nucléaire majeur tous les 30 à 40 ans (selon le nombre de centrales en fonction dans le monde) soit de ne pas avoir de centrales du tout, en ce qui me concerne le débat technique est tranché, celle-ci sont pas assez sûres et des alternatives viables et bien moins dangereuses existent. "

On est sur des échelles de temps plus grandes encore.
Envisager les deux hypothèses les plus extrêmes pour "encadrer" le champ du possible n'est qu'une première approche.

En commençant à utiliser le nucléaire ... c'est un peu comme si nous refaisions l'ancien choix de "faire" une torche pour dompter le feu.
Il semblerait que cela soit dans notre "nature".

Bien des incendies (anthropiques ou pas) plus loin, mais toujours là.

Nous sommes contraint de contenir les risques.
On ne peut se désengager du nucléaire sans penser les déchets que nous avons déjà générés.
L'évaluation des risques sur les échelles de temps dont il est question repousse les limites de notre entendement.
Certains réfléchissent le stockage : "Into eternity".
D'autres le recyclage.

La france risque de devoir naviguer entre les 2 hypothèses extrêmes.


"... dire que les OGM ne peuvent avoir aucune conséquence sanitaires n'est pas rigoureux scientifiquement, la réalité c'est que nous n'en savons rien..."

La science ne fonctionne pas comme cela.
On part du principe que l'on ne sait rien pour se motiver à chercher ; pas pour rester figé.
Les OGM sont comme le feu ... un risque de "destruction" et un espoir de "confort".

Quand on mord dans un nouveau fruit, on sait rapidement si il est amer, acide ou sucré ... savoir si il va faire mal au ventre, ou pas, prend plus de temps.
Il semblerait que cela soit dans notre nature.


Vos propos ne sont pas incohérents, même nécessaires.
Un dogme contre un dogme reste une façon de faire avancer la science ou de la freiner si l'on estime qu'elle va trop vite.

"Les" scientifiques ont parfois pris des raccourcis, exagéré, triché même parfois ... le scientisme est leur petit démon.
Penser le contraire du consensus est sain dans une démarche scientifique.
C'est un rétro-contrôle fondamentale.

N'oublions pas tous les apports positifs de la science au cours de notre histoire.

Alors, le feu ça brûle point.
Ou le feu ça brûle, mais ça peut aussi réchauffer ;)
Je réfute la théorie du RCA et du RCA seulement, je n'ai jamais dis que les activités humaines n'avaient aucun impact, mais en l'état actuel des choses on ne sait pas tout simplement, et ça c'est quelquechose que les scientifiques ont souvent bien du mal à faire: admettre qu'ils ne savent pas. d'autre part sur le RCA il y a des arguments irréfutables qui contredisent la théorie, ce sont les faits les observations actuelles ne collent pas avec la théorie et les modèles alors du coup les climatologues changent leurs prévisions à chaque coup malgrès qu'ils soient sûrs à 95%, le coup d'après ils revoient leurs prévisions à la baisse, c'est curieux de changer autant des prévisions qui étaient sûres à 95%. Dans le dernier rapport du GIEC on prévoit à l'horizon 2100 une augmentation de 0,3°C à 4.8°C dans la conclusion pour décideurs (il faut savoir que celle-ci est aussi rédigée par les représentants gouvernementaux des pays participants au GIEC en somme des politiques)
Mais dans le corps du rapport (2000 pages personne ne lit ça entièrement ) les prévisions actuelles des modèles sont plus proches de 0,2 à 1°C maximum d'ici 2100. Pour rappel il y a quelque années à peine le GIEC nous annonçait 5°C voir 6°C et même 8°C dans la fourchette haute, en si peu de temps voir les prévisions changer à ce point pose question surtout pour des choises sûres à 95% et cela "consensus" scientifique ou pas.
Je ne suis pas très pointu sur le GIEC.
Ma nature est assez encline à envisager des "dérives" :)
J'ai en revanche des présupposés positifs à l'égard de Jancovici.

Pour autant.
A un moment on est contraint d' "arrêter le savoir".
On appelle ça des "ruptures pédagogiques".
Je tente un exemple en math (plus ou moins poétique;) :
On croit pendant longtemps qu'un nombre au carré ne peut jamais être négatif (c'est les profs qui le disent !).
Puis on "découvre" un "groupe" de nombre, les "imaginaires" ... qui nous apprennent que ... si, en fait !
Les profs nous ont menti ! salauds :)

RCA ... dérèglement climatique ... toujours des raccourcis, des "photos" ...

Ce que je veux dire par là, c'est que la dynamique des luttes scientifiques doit s’apaiser le temps de la COP21.
Elle sera l'occasion de bien des discussions qui ne manqueront pas d'être tendues.
S'il faut chercher des solutions à des problèmes communs autour de "la pollution" des "émissions de gaz" ... c'est un peu réducteur d'un point de vue scientifique, mais d'autres enjeux plus immédiats seront aussi discutés.

Un élan vers moins de pollution et moins d'émission de CO2 ne peut pas nuire.
(La punchline se prête mal au jeu de la science:)

La science continue d'avancer, à son rythme ... elle n'est pas en retard, c'est l'éthique sensée la contraindre qui l'est parfois.
Quand bien même ces climato-sceptiques auraient raisons, ce que j'éspère au fond, prendre conscience que de toute façon on ne pourra pas user notre environnement jusqu'à la corde sans retour de baton c'est juste une question de bon sens.
Article très complet et bien construit. Merci Robin, Justine et Vincent :-)
Claude Allègre va finir par l'avoir, sa statue!
@blue ciel
Le problème c'est que les climato-sceptiques ne doutent pas... de leur convictions!
l'antropocéne est finis si dans les 5 ans on ne prend pas le chemin de la réduction drastique d'emission de CO2, les bestioles qui permettent de vivre meurent en ce moment ou sont mortes depuis longtemps ., Les prévisions du GIEC sont TOUJOURS exacte depuis 15 ans au moins , on les écoute , ou on écoute les cretins qui pensent avoir le temps , comme les médias, les politiques , les bourgeois ... Nous ne sommes pas invulnérable et aucune science ne nous aidera , il faut appliquer ce que nous savons et cela suffit largement a nous sauver , si on prend les mesures et qu'on change de vie , ça c'est plus intéressant que tabasser les roms , les musulmans ou les réfugiés non ? Mais plus compliqué ...
Dans les années 90 des profs de sciences de la terre de Jussieu nous expliquaient que cela faisait depuis 20 ans que les modélisations issues de l'étude des carottes de glace polaire étaient ... préoccupantes.

Certains avaient participé au sommet de Rio en 92 ; s'ils étaient une élite intellectuelle, il est clair qu'il ne donnaient pas vraiment dans le bling bling !

Les puissances de calcul étaient loin d'être celles d'aujourd'hui.
Et pourtant les mécanismes étaient plutôt bien décrits.

La température globale de la terre oscille plus ou moins symétriquement autour d'un "optimum".
A l’échelle géologique, la Terre va vers un refroidissement.
En "zoomant" sur l'échelle de temps : on constate qu'il peut y'avoir des inversions de tendance pendant des périodes plus courtes.
Tout cela sans interventions de l'humain.

En 72, peu avant le premier choc pétrolier donc, la thèse de la corrélation entre des émissions de gaz anthropiques et une élévation globale de température "hors modèle" est donc présentée au monde, au premier sommet de la Terre.

Depuis, qu'on ait fait une licence de climatologie ou pas, imaginer que l'immense quantité de gaz que l'on rejette soit sans effets, procède pour moi d'une mécomphésion d'un principe de base : action / réaction.
Un peu court, il faudrait parler "ordre de grandeur" ... Jancovici fait cela bien mieux que moi.


En 92, les profs sont usés, déjà.
Ils nous parlent des gaz, ceux de la Terre depuis longtemps, et les anthropiques plus récents, on est plein trou dans l'ozone ...
On a fait de la bio y'a pas longtemps, du coup quand il nous glisse que tout cela n'est pas terrible pour les bronches même si ça n'est pas le sujet ... on lève le nez.

Le prof, lui, a la tête baissée sur ses notes ... sa voix baisse, aussi.
Il annonce des dérèglements à venir, il montre des cartes, des graphiques, des images même.
On essaie de mesurer la brutalité dont peut faire preuve l'eau ...

Enfin ... il parle de "kilomorts". Prend le temps d'expliquer sa provoc'.
Silence.
Il relève la tête, range ses "transparents" et ses notes.
Silence toujours.

Doucement, il parle d'éthique, de réalité, de vérité même.
Il parle aussi de la compétition au catastrophisme pour gonfler les budgets ... il en vient à parler de coopération ...
Il a choisi le durable, la tristesse n'est pas loin, mais l'espoir est combatif.

Un "secret" que l'on se transmet tous les 20 ans.
[quote=@si]Au-delà du cas Verdier, plusieurs présentateurs météo ont affiché des positions qu'on pourrait qualifier, au mieux, de défiantes à l'égard du consensus de la communauté scientifique sur le réchauffement climatique, et au pire de climato-sceptiques.

En gras, le problème. On sent bien qu'être climato scéptique, c'est pas loin d'être d'extrème droite (à une époque on aurait dit "drogué" pour diaboliser, tiens, pour dire à quel point ces étiquettes n'ont pas d'autre sens que d'éviter d'accepter la diversité et le débat). Celà dit, ça se comprend très bien - on regarde un, deux, trois documentaires flippant et non seulement on flippe, mais ceux qui ne partagent pas notre angoisse nous stressent. Bon.

Seulement il y a bien, en face, un, deux, trois etc documentaires qui démontent cette inquiétude, avec des gens gradés et étoilés comme il faut sur le sujet qui disent des choses qui, au moins primo facie, semblent pertinentes sur le sujet. Pour se faire une opinion, prévoir beaucoup de temps et un grand risque de conclure à l'impossibilité de conclure si on n'a pas le tempérament à faire passer les guerres tribales avant les faits.

L'argument massue des inquiets, c'est le "consensus". Malheureusement un peu comme les autres, il n'est pas à l'épreuve des balles et il existe des éléments qui soit le relativisent, soit montrent que cet argument lui même est délibérément manipulé en omettant tout ce qui n'est pas dans le consensus (j'évite de rentrer dans le spécifique, puisque le sujet de mon post n'est pas le débat général mais la manière dont il n'est pas bien tenu). A vrai dire ce consensus en rappelle d'autres bien écornés au fil du temps: le consensus des économistes, le consensus de la communauté internationale, etc. Le fait que ce soient les mêmes qui expliquent que les climato sceptiques sont une poignée de fous furieux qui expliquent également que "TINA" même quand ça marche pas et que la Russie est "isolée" tandis qu'elle est manifestement alliée proche de deux pays représentant près de la moitié de la population du globe n'aide pas vraiment à avoir envie d'y croire.

Ces météorologues qui ne voient pas les choses comme les climatologues ne sont donc pas bien surprenant. En fait un problème central est que la climatologie n'emballe pas grand monde dans le monde scientifique, ou la climatologie est une discipline jeune et porteuses d'affirmations aussi extraordinaires que difficile à valider vue la complexité des données et phénomènes en cours. Une science n'en est une que si elle a une valeur prédictive. Les cycles climatologiques sont tels qu'au meilleur des cas, une prédiction faite en début de carrière sera verifiée ou non en fin.

Il n'est reste pas moins que rien que dans l'article ci dessus il y a de quoi froisser les gens qui tiennent à ce que les prédictions fonctionnent pour valider l'hypothèse. Comment est ce qu'un facteur forçant à la hausse (l'action humaine) en augmentation continue peut il produire des discontinuités massives (periode 30-70 et plateau actuel) ? De toute évidence on ne peut corréler directement ceci (graphe des émissions de CO2) avec celà (graphe températures).

A nouveau il ne s'agit pas pour moi de dire kikaraison et kikator, mais de noter que les climatologues ont manifestement besoin de prouver leur capacité prédictive, non parce qu'on doute d'eux, mais parce qu'il faut bien évaluer si leur discipline est vraiment exploitable en l'état où s'il faudra encore beaucoup plus de développement technique et scientifique, voire simplement de temps de mesures pour produire une climatologie capable de présenter des prédictions qui se vérifient. Ou peut être, comme le disait Planck, faudra-t-il simplement attendre qu'une nouvelle génération remplace celle des vieux barbons qui refusent la climatologie comme Einstein refusait la physique quantique...

Néanmoins ça ne suffira que si la courbe ne fait pas ce qu'elle a l'air de faire depuis un moment, c'est à dire un plateau. Si elle devait retomber selon la prédiction à la louche d'un des météorologues ci-dessus, voici une prédiction de mon cru: ce sera la fin de la climatologie en tant que discipline pour quelques décennies. D'un point d'histoire des sciences et de l'humanité, les plus grands ennemis de la climatologie seraient alors ceux qui auront fait des affirmations excessives - soit des climatologues, soit les politiques qui en ont fait un dogme.
du ressentiment de la part de météorologues qui ont une formation scientifique plus courte Surtout pas de formation du tout, en tout cas en météorologie pour les présentateurs météo français, cf les CV qu'ASI a diffusé sur ces différents intervenants.
Les mecs ont commenté des cartes météos en répétant un texte qu'on leur a écrit et ils ont constaté que les cientifiques avaient tord.....

NB : France inter nous fait le même coup depuis septembre. Plutôt que faire intervenir une météologue de météo france par téléphone, c'est une journaliste qui lit un papier en butant sur les mots en plus....
Si, pour paraphraser Descartes, la science est l'apprentissage du doute, on ne peut que se réjouir de la contribution des "climato-sceptiques".
Par contre, il existe "sans doute" par ailleurs suffisamment d'éléments incitant à remettre en cause d'urgence les modèles de production et de consommation qui prévalent aujourd'hui... ;o)
L'article est pas mal, sauf la chute. Parler de "lutte des classes", en plus en mettant les présentateurs météo dans le rôle des pauvres prolétaires opprimés est franchement ridicule. D'autant plus que ceux-ci gagnent beaucoup plus d'argent que les climatologues, surtout quand ils travaillent pour la télé...
Le principe de précaution cher Gauthier, c'est juste ne pas négliger les risques à long terme et donc prendre des mesures de prévention. Si on peut faire autrement que de polluer, de détruire les forêts et de multiplier les émissions de gaz à effet de serre dans l'atmosphère, et bien il faut le faire, cela fait partie des efforts nécessaires pour préserver notre écosystème.

Les effets de l'activité humaine sur notre écosystème sont indéniables, même si nous écartons la question du réchauffement climatique, nous sommes en train de le détruire.

S'ajoutent à cela les risques de pénuries de ressources fossiles.

La préservation de notre écosystème devrait être un paramètre central pour chacune de nos actions.

Notre société nécessite une lourde transformation dans ses habitudes de consommation, mais surtout dans sa façon de produire, car c'est à ce niveau que se concentrent tous les problèmes. Hors cette transformation entraine des coûts, et on retombe toujours inexorablement sur la question du partage des richesses et aussi sur celle qui en découle, c'est à dire le contrôle des moyens de production.

L'effet de serre est prouvé scientifiquement. Nous savons aussi que l'oxygène provient des plantes et en particulier des forêts, Il n'y a pas besoin d'être Einstein pour comprendre que si on augmente la production de gaz à effet de serre d'un côté, et que l'on réduit la production d'oxygène de l'autre, c'est tout l'équilibre de notre atmosphère qui est menacé, et donc notre capacité à respirer, et aussi à rester en bonne santé avec les pollutions. Après que cela prenne 50 ans ou 100000 ans, quand on peut agir dès maintenant, il faut agir dès maintenant.

Qu'il y ait dans le réchauffement climatique une part qui provienne du soleil ou de l'activité du noyau terrestre, c'est évident. Mais contre cela on ne peut rien y faire. Contre les effets de notre activité là on peut agir réellement. Et c'est dans l'intérêt général.

Qu'il y ait une instrumentalisation de la part de l'oligarchie de la question du réchauffement climatique pour justifier certaines politiques, c'est une chose, mais cela ne doit pas faire oublier que malgré cela, la problématique est réelle, et qu'il s'agit pour eux de faire en sorte que surtout rien ne change.

C'est le partage des richesses ( la part allouée à la transformation de notre appareil de production ), c'est le pouvoir de certains lobbys, c'est le contrôle des moyens de production ( et ce que l'on produit et comment ) qui sont en jeu derrière cette question.

Et il faut faire la part des choses entre les sceptiques qui défendent l'idée qu'il n'y a pas que l'activité humaine en cause, et ceux qui défendent l'idée que l'activité humaine n'a aucune incidence et que l'on peut polluer et dérégler les flux de création de l'atmosphère sans problème, car ces derniers roulent très certainement pour les industriels et les financiers.
C'est tres drole toute cette histoire autour du principe de précaution , on ne parle que de probabilité de veracité, sans jamais parler du l'aboutissement du risque .

Si je risque de niquer la pelouse, n'est pas la meme chose que si je risque de bruler la maison avec ma famille dedans .


C'est ca la responsabilité : des choses ou les implications sont grave


Hors sur les OGM, sur l'ecologie, sur le gaz de schiste, sur la chimie, sur les pesticide etc toujours le meme refrain ,meme face a des correlations completement folle : prouvez le , ou alors vous etes des maltus .


Un jour malthus risque d'avoir raison de un ,

de deux , si je vous dit cette pillule peut vous tuer evenuellement , mais c'est pas prouvé, la mangeriez vous ?

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