Bataille médiatique autour du pouvoir d'achat
Selon l'INSEE, le pouvoir d'achat a connu une légère hausse en 2017, comme l'année précédente. Un chiffre contesté par l'économiste Philippe Herlin dans son livre et sur les plateaux télés, sur fond de crise des Gilets jaunes. ASI s'est plongé dans les stats.
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On se doutait bien que ces chiffres étaient bidon, maintenant on en est sûr. Un calcul tellement compliqué et tellement arbitraire qu'il suffit d'en modifier un élément pour lui faire dire ce qu'on veut.
On a eu le même genre de manip pour le ca(...)
Je hais ce terme de pouvoir d'achat, même s'il traduit bien un véritable pouvoir politique dans notre société de consommation. Moi ça fait déjà longtemps que je n'achète rien ou presque de neuf, et surtout le moins possible de choses inutiles ou non (...)
donc les medias font dire n'importe quoi a un indice qui EST du n'importe quoi . Qui ne reflete ni la situation des riches, de bobos , des prolo .. je comprend pas votre critique, vide de sens. Que devrait en faire les medias de ces evaluations , d'a(...)
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@Le Chien
« il est bien facile de critiquer le travail statistique de l'INSEE. Et puis c'est tellement hype. C'est vrai que les témoignages du type "je mange des patates à partir du 15 du mois" sont tellement plus utiles que de définir des indices ».
Il s'agit simplement de comprendre qu'une carte n'est pas le territoire, qu'un bilan financier n'est pas l'entreprise et que les statistiques ne sont qu'une représentation schématique, voire déformée, de la réalité économique et sociale d'un pays.
Et oui, tous les SDF que je croise m'en disent davantage sur l’état de ce pays que les taux de pauvreté de 3.1 %, 6.8 % ou 13.6 %, selon que l’on prenne pour seuil, 40, 50 ou 60 % du revenu médian.
P.S. Ce qui ne m'empêche pas de consulter et d'analyser les chiffres.
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Asinautes: il est bien facile de critiquer le travail statistique de l'INSEE. Et puis c'est tellement hype. C'est vrai que les témoignages du type "je mange des patates à partir du 15 du mois" sont tellement plus utiles que de définir des indices.
Concernant l'effet qualité, le directeur de l'Insee fait dans la sophistique : "Ça correspond à une réalité. Aujourd'hui personne ne voudrait un PC d'il y à 20 ans à 1000 euros".
Personne ne conteste les améliorations techniques. En revanche, ce qui est discutable c'est la méthodologie employée, qui relève d'une évaluation.... "à la louche".
Et il est difficile de faire autrement (mais pourquoi le taire ?), vu le rythme infernal de changement des produits : pseudo-changements physiques, obsolescence programmée, conditionnement et emballage, marques, etc.
D'un mois à l'autre il est souvent impossible de retrouver en rayon des produits à l'identique et donc d'en comparer les prix.
Quant à en évaluer le changement... Le changement de forme d'un bec verseur, justifie-t-il l'augmentation du prix ? Oui ? Non ? En partie...
Comment évaluer la valeur ajoutée (ou perdue) par une nouvelle version d'un logiciel (de Windows 7 à Windows 8.1 ou 10, par exemple) ? Et ne parlons pas du prix des billets de train ou d'avion ou encore celui des services bancaires ou de la tarification téléphonique.... De quoi donner la migraine au statisticien.
Cet outil statistique (comme son compère le PIB), auquel on ajoute une rustine de temps à autres, a été élaboré à la fin des années 1940, quand l'offre de produits/services était beaucoup plus stable dans le temps et mille fois moins variée. Aujourd'hui, il ne sert plus qu'à la communication gouvernementale, ou aux journalistes économiques (à la Dominique Seux) qui ne se posent pas trop de questions.
P.S. Quand on a décidé de lutter contre le tabagisme en augmentant les taxes, on a sorti le tabac de l'indice (plus exactement on calcule deux variantes de l'indice, avec et sans tabac, mais on ne communique jamais sur la première). Gageons qu'avec le matraquage fiscal sur le carburant, on nous présentera bientôt un indice hors prix de l'énergie...
Lorsque la mémoire était la seule écriture, l'homme chantait.
Lorsque l'écriture naquit, il baissa la voix.
Lorsque tout fut mis en chiffres, il se tut.
(Robert Sabatier)
Je hais ce terme de pouvoir d'achat, même s'il traduit bien un véritable pouvoir politique dans notre société de consommation. Moi ça fait déjà longtemps que je n'achète rien ou presque de neuf, et surtout le moins possible de choses inutiles ou non durables, malgré les incitations incessantes des commerçants en chef, et c'est sûrement plus utile que mon bulletin de vote dans la configuration et le système politique actuel. Je préfèrerais entendre les gens revendiquer un niveau de vie digne plutôt qu'un pouvoir d'achat, car ça donne l'impression que nous sommes des animaux dont l'unique aptitude et motivation est d'acheter. Enfin, question de sémantique, mais j'y tiens.
Cette statistique donc, quelle blague. J'ai acheté mon appartement en 2011, 30% de plus que le prix auquel il avait été acheté en 2009, et 100% de plus que le prix auquel il avait été acheté en 2004, sans qu'aucun travaux n'ait été fait qui aurait pu en augmenter la valeur d'usage. L'état était déplorable et les travaux se sont avérés nécessaires et très coûteux. Mais je comprends que ça, ça ne compte pas dans la statistique, même si le logement représente facilement 60% de mon budget. 100% d'augmentation en 7 ans pour une valeur d'usage moindre (car l'appartement était très certainement en meilleur état en 2004), mais ça, ça ne compte pas.
Ca dépend de qui l'INSEE ? Le ministère de l'économie et des finances ? Voilà un bel exemple de statistique maquillée comme une voiture volée. Bon allez, je vais retourner jouer sur mon amiga, c'est plus sérieux.
Eddy
En outre, il faut appeler que la répartition de la hausse des revenus est différente selon les déciles. Ainsi, d'après l'OFCE les bas revenus ont plus bénéficié de la redistribution liée à la politique fiscale de Hollande que les classes moyennes supérieures, celles des derniers déciles. Or une politique sociale vise à améliorer la vie de ceux qui ont le moins. Avec la politique de Macron on sait déjà que les gagnants en 2018 et dans l'avenir seront ceux des derniers déciles même si la moyenne donne les mêmes résultats que ceux de 2016/2017
Je peux vous assurer par exemple que les ordinateurs Apple sont répartis à la hausse depuis deux ans et ce malgré le saut technologique à chaque achat. J’en veux pour preuve le prix sans cesse diminuant entre mon premier portable acheté en 1999 et le dernier, acheté, lui, en 2014 et ceux sortis entre l’an dernier et cette année, ils me sont devenus inabordables ou presque.
"Justement parce que le gouvernement a souhaité que l'indexation du SMIC reflète au mieux l'évolution des prix auxquels sont confrontés ces ménages." Le serpent se mordrait il la queue ? Est-ce l'indice des prix qui fait le SMIC ou le SMIC qui fait l'indice des prix ? le "reflete au mieux" est à interroger autant que l' "indexation".
On se doutait bien que ces chiffres étaient bidon, maintenant on en est sûr. Un calcul tellement compliqué et tellement arbitraire qu'il suffit d'en modifier un élément pour lui faire dire ce qu'on veut.
On a eu le même genre de manip pour le calcul du nombre de chômeurs, exit tous ceux qui ont eu la chance (??) de bosser deux heures dans le mois. Yen a combien, en tout, qui vivotent de petits boulots partiels et précaires, et qui galèrent entre deux pour retrouver leur RSA perdu dans les dossiers? Ben... on sait plus, seul le nombre des chômeurs totaux nous est asséné régulièrement. Prochainement, par une diminution drastique, on ne comptera comme chômeurs que ceux qui n'ont pas travaillé du tout pendant une année pleine.
Et voilà que les chanceux, ceux qui ont, dans un ménage classique, deux CDI, salaires supérieurs au smic, la gloire, disent que même pour eux ça le fait pas.
Alors, leurs calculs d'apothicaires, hein...
donc les medias font dire n'importe quoi a un indice qui EST du n'importe quoi . Qui ne reflete ni la situation des riches, de bobos , des prolo .. je comprend pas votre critique, vide de sens. Que devrait en faire les medias de ces evaluations , d'apres vous Juliette ?