"Beaucoup de journalistes sont engagés inconsciemment"
C'est un divorce à l'amiable, mais qui fait du bruit. Hervé Kempf, spécialiste de l'écologie au Monde a quitté de son propre fait le journal en l'accusant de censure sur le dossier de l'aéoroport Notre-Dame-des-Landes. De son côté, Le Monde dément la censure, mais reconnaît tout de même avoir voulu un journaliste plus neutre et - ce sont ses termes - plus "impavide" pour suivre ce dossier. Qu'est ce qu'un journaliste neutre ? Qu'est-ce qu'un journaliste "impavide" ? Qu'est-ce qu'un journaliste engagé ? L'objectivité existe-t-elle ? Pour répondre à ces questions nous avons invité Hervé Kempf qui s'exprime désormais sur le site Reporterre qu'il a fondé en 2006, mais aussi Eric Dupin, journaliste indépendant, qui était parti pendant une semaine à Notre-Dame-des-Landes pour @si et qui a une approche différente du métier, et enfin Jean-Marc Manach, auteur du blog Bug Brother sur Le Monde.fr, du célèbre documentaire, "La contre histoire des internets", et futur présentateur de notre émission 14h42 en partenariat avec PCINpact.
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Derniers commentaires
mais
la réalité en ce moment est qu'il y a un tournant aujourd'hui:
- la censure semble être banalisée sans trop de contestation
- les journalistes qui ne plaisent pas sont balançé(e)s
pourtant
la liberté de savoir et de penser est fondamentale pour une société évoluée:
on est mal barré, non ?
Pour donner une info : le malgracieux est toujours banni (bon, ça on sait et resait) mais on a osé lui demander de se réabonner ! Gestion par automate, ou cynisme de qui sait que personne ne bougera chez les belles âmes de ce noble site ?
Et là je me prends une super douche chaude d'intelligence et de vision généreuse et positive du "monde" en écoutant ces 4 journalistes, à tu et à toi à l'évidence, mais aussi soucieux d'informer, d'analyser, d'expliquer... bref de rendre "le monde" plus intelligible et moi plus intelligent. Si c'est ça le journalisme "engagé" je vote "pour" !
;-))
On exploite les lycéens ? Ça commence bien. C'est vrai que de nos jours, le graphiste c'est gratuit. Et puis quelle visibilité !
Une émission qui se veut élément de réponse à la Question fondamentale de la Vie, de l'Univers et du Reste ?
Lien vers la pétition
Mais depuis 2009 , ayant de par mon expérience professionnelle un bonne connaissance de ce dossier, que je suis depuis 2002, j'ai observé avec consternation le cheminement obstiné d'Hervé Kempf, imperméable à toute critique même lorsqu'il reprenait les arguments les plus erronés des opposants, sans même prendre la peine de les vérifier. Ce n'est plus -comme il est dit dans le débat- un problème d'engagement du journalisme mais son aveuglement systématique.
C'est pourquoi j'ai suivi avec beaucoup d'intérêt et apprécié un débat qui, cependant, faute d'informations précises sur les véritables enjeux du projet, les arguments avancés contre NDDL et les prises de position relatives d'Hervé Kempf, me laisse insatisfait.
En effet, ce que l'on peut reprocher à H.Kempf est moins son engagement- car j'admets que certains écologistes sincères ont quelques raisons de combattre NDDL- que son entêtement à colporter de la propagande sans esprit critique et à brocarder J.M Ayrault à la moindre occasion comme dans sa chronique agressive du 19/07/2009 où il mélangea allègrement NDDL et les difficultés internes du PS...ce qui méritait déjà un avertissement de sa rédaction !
Et, durant le débat d'@si H. Kempf veut nous faire croire que sa chronique devait " réduire son angle de vision dans sa lunette écologique" et qu'il avait abordé le sujet avec objectivité dans son article d'Août 2009 . Tellement objectif H. Kempf qu'il n'a pas daigné répondre à un courrier documenté qui lui démontrait le manque de sérieux des arguments de sa chronique du 19 juillet 2009.
Je ne suis pas le seul écologiste à demeurer attérré par cette propension de certains médias à adhérer, sans analyse approfondie du sujet, à une position que je qualifie d' "extrême gauchement" correcte, comme si la détermination de militants mercenaires sur le terrain et leur soutien périodique par de grandes manifestations pouvaient remplacer une réflexion nécessaire sans a-priori idéologique.
Une réflexion, qui n'a pas été menée par les politiques supportant NDDL, et qui pourrait s'articuler ainsi:
- y-a-t-il une perspective de stopper la croissance inéluctable du trafic aérien international et surtout intercontinental ?
- peut-on imaginer une pénurie d'énergie qui ralentirait prochainement la croissance du transport aérien ?
- si les réponses sont négatives n'est-il pas préférable de distribuer ce surcroît de trafic sur les grands aéroports de la périphérie plutôt que
d'aggraver le bilan énergétique par le rabattage systématique vers un ciel parisien déjà saturé ?
- NDDL peut-il jouer ce rôle pour la "clientèle" du Grand Ouest ?
- la sauvegarde de zones humides en l'état ( qui n'existeraient plus s'il n'y avait pas eu de ZAD aéroportuaire) et l'exigence d'une liaison ferrée rapide vers l'aéroport sont-elles des objectifs prioritaires ?
Au lieu de réfléchir paisiblement à ces questions H. Kempf a constamment emboité le pas d'opposants comme l'Acipa qui accumulaient des
mensonges, pour n'en citer que quelques uns du florilège: les 2000 ha bétonnés (moins de 150 en réalité), l'exemple d'exploitation en réseau des aéroports de Marseille …et d'AIx ( aérodrome qui n'a aucun trafic commercial !!), les prévisions prétendues exagérées de la DGAC pour le trafic nantais ( en réalité sans cesse dépassées depuis), la perte d'emplois en cas de création de NDDL, la perte importante de terrains agricoles ( plus des 3/4 des agriculteurs ont déjà accepté des compensations). Il a louangé une étude très superficielle "commandée" par les opposants (étude Deft). Et dans la critique des conflits d'intérêt, H. Kempf fait fort: durant le débat d'@si il met en cause le préfet Haguelsteen,soit,…mais il n'a jamais vu de conflit d'intérêt lorsque des pilotes locaux du groupe Air France critiquent le projet alors que c'est leur intérêt personnel et celui d'AF que le projet NDDL ne voit pas le jour . La lunette écologique est effectivement réductrice.
Pour reprendre les termes du débat, le cas Kempf ce n'est pas la dichotomie économie/environnement, c'est le souci de rigueur dans l'examen des sources ou, comme il a été dit durant la discussion, "la prise de distance" ou le "doute méthodologique". Des vertus apparemment ignorées par H.Kempf.
A mon sens depuis sa chronique inacceptable du 19 juillet 2009, H. Kempf avait bénéficié d'une grande tolérance d'une rédaction plutôt favorable aux opposants ex: l'article de deux experts situé ici: n'a pas pu paraître dans les débats du Monde papier.
Quelque soit l'issue, lorsqu'on racontera tous les détails de cette grande mystification du combat anti-NDDL, il faudra aussi comprendre pourquoi tant de journalistes réputés sérieux ont cédé à l'intoxication...de "l'air du temps" et l'ont parfois alimentée.
je veux juste dire que cette émission est un régal.
Je conseille à ce propos vivement la lecture d'essai critique sur le concept de développement" d'A.M. Chartier.
Question de DS à Hervé Kempf à 14:07 du quatrième acte. Ce dernier répond :
[quote=Hervé Kempf]Une bonne information c'est une infirmation qui est exacte. C’est à dire qui répond aux questions basiques : quoi, qui, où, quand, éventuellement comment, éventuellement pourquoi
Dans cet extrait de "The Newsroom", 1ère saison, 1er épisode, qui montre des morceaux de la séquence sur le traitement de l'explosion de la plateforme Deepwater Horizon(voir la notice wikipedia) au large de la Louisiane en 2010, le spectateur qui débarque à 3:03 a les faits dans les premières secondes. La plaforme deepwater horizon a explosé en flamme à 50 miles des cotes de la Louisiane, avec 11 membres de l'équipe portés disparues et considérés comme morts.
On a le quoi, le qui, le où. Mais il est évident que l'intérêt de la scène réside dans tout le reste, la suite. La suite est un élément du pourquoi, qui a mon sens est rarement optionnel.
Pour les non anglophones, la suite de la scène révèle que pour 35 591 puits il y a 56 inspecteurs, ce qui fait en gros 635 puits à inspecter par inspecteur. Et comme les plateforme doivent être inspectée une fois par mois, cela donne 2 puits/jour, sur 6 jours durant toute une année pour un inspecteur (je ne me suis pas amusée à vérifier). L'homme au téléphone a inspecté DeepWater Horizon le 1er avril, soit 19 jours avant la catastrophe. A la question de savoir s'ils avait été prévenu des précédentes alertes rouges de non coformité (5 si j'ai bien compris), il répond ne pas savoir s'il peut en parler. A la question de savoir combien de plateforme il avait inspecté avant celle-là, la réponse est "aucune". Mais il avait suivi un entrainement. De combien de temps ? Réponse : 4 mois.
On est bien sûr dans le traitement fictionnel d'une vraie catastrophe écologique. Mais la question n'est pas là. Pour moi, cette scène illustre parfaitement le fait qu'on ne peut pas s'arrêter au quoi, qui, où et quand. C'est le contexte qui éclaire l'ensemble. Le comment et le pourquoi.
Que le quoi, qui, où et quand soit systématiquement donné, c'est effectivement le minimum, mais s'arrêter-là peut déjà relever d'une première manipulation. Comme dans un conflit, annoncer le nombre de victimes d'un camps au jour j en oubliant d'annoncer ceux de l'autre camps au même moment. Un grand classique dans notre monde. L'information exacte parcellaire est aussi une plaie.
Exemple bien plus léger que le traitement - toujours difficile - d'une guerre, au JO, au 20h, il n'y a que des athlètes Français (en terme de résultats) et quelques poids lourds incontournables. Les informations données sont exactes. Mais il est agaçant de savoir qu'untel a reçu la médaille d'argent et ne pas savoir qui a eu la médaille d'or - ça arrive !
C'est quoi une bonne information ? La réponse ne peut tenir en une phrase.
Dans un monde où l'information circule aussi vite que les fakes, les professionnels ont une carte à jouer : celle de l'exigence. Qu'on continue a produire de la bouillie dans les mainstream en se désolant de la perte d'audience, après tout, ça les regarde. Qu'on essaie de mettre à genou ceux qui tentent autre chose à coup de procès, c'est symptomatique d'une société bien malade. A moins d'opérer une véritable censure du net comme dans certains pays, c'est une bataille qui sera perdue à plus ou moins long terme.
Le monde de l'information évolue. Will MacAvoy, le présentateur fictionnel de News Night n'est pas le seul à vouloir être aimé - au sens respecté - à nouveau je suppose. Les journalistes ont du boulot pour casser une image de connivence avec les différents pouvoirs. Il y a une pluralité à réinstaurer, une visibilité à gagner. Il y a certes comme le dit Hervé Kemps des réseaux à construire - je préfère ça à "fédération". Mais dans le monde de l'info, ça commence à frémir. Il était bien temps que ça bouillonne dans le chaudron de l'information ;-)
Un point de gêne cependant. Il semble que fortuitement, DS ait bien grillé J.-M. Manach.
En effet, contrairement à l'information que ce dernier donne sur le plateau, l'interview du dirigeant d'Amesys n'est jamais sourcée, dans le documentaire, comme une image de France Télévision, qui n'est d'ailleurs pas plus citée dans les crédits image du générique de fin. Bref, si c'est effectivement un extrait de reportage de France Télévision, on n'est quand même pas loin d'une petite manip pour faire croire que ce sont des images inédites (hypothèse de base qui, d'ailleurs, motive la question de DS).
Quand PPDA a fait ça, il en a pris pour vingt ans...
( mais l'origine "France Télévision" de ces images me parait étrange : regardez le petit Anonymous animé au second plan, FT ferait il ça ? J.-M. Manach ne se serait-il tout simplement pas emmêlé dans ses explications? )
C'est un petit détail, mais sur @si, ce genre de précision peut faire sens...
Relevé sur Libé.fr : Le mystère de la tuerie de Chevaline fête son premier anniveraire.
On imagine bien la famille du cycliste, victime collatérale du (ou des) tueur(s), débouchant le champagne pour l'occasion.
Alors, un journaliste peut il être engagé, peut il être autre chose qu'un journaliste engagé, existe t-il un journalisme neutre, objectif, toutes questions qui nous intéressent à longueur d'année, ici, sur le site, et qui sont cette semaine posaient par le départ, la séparation par consentement mutuel du monde, et de son journaliste spécialiste de l'écologie, Hervé Kempf.
Des questions qui intéressent... peut être... Mais qu'ASI et DS prennent soin de ne pas aborder.
Cette émission en est une illustration édifiante... Témoin, le geste du bras de DS à 20'23''...
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Etre impavide signifie ne pas avoir peur et je ne sache pas que M. Kempf ait jamais manifesté quelque peur que ce soit.
La première chose à faire, c'était de renvoyer à ces gens leur inculture. Seulement voilà...
Il serait plus juste de dire que tout être humain a un mode de représentation du monde qui est le fruit de son éducation et de son histoire.
On pourrait penser que les journalistes aient intégré cette banalité.
Ce n'est malheureusement pas le cas, puisqu'ils nous imposent à longueur de média leur "there is no alternative".
La plupart des grands médias ne sont plus une source d'informations mais une usine à, "fabriquer le consentement".
Le pire c'est que la plupart ont la tête tellement enflée qu'ils croient réellement qu'ils sont les détenteurs de vérité.
- est-ce qu'on peut tenir à la fois une chronique (commentaire "engagé") et rédiger des articles "d'information" dans un même journal ?
- le traitement de "l'écologie" dans les médias est-elle nécessairement militante / engagée ?
- est-que sur le cas de Kempf, on peut parler de censure, alors qu'il était invité à s'exprimer dans sa chronique ?
- c'est quoi un journaliste "impavide", je ne comprends pas cette expression ?
H.Kempf était l'une des seules signatures que je suivais avec intérêt dans Le Monde, et j'ai toute sympathie militante pour les anti-Ayraultport. Mais dans cette histoire, ne s'agit-il pas simplement d'un choix éditorial, c'est à dire d'une orientation éditoriale (grosso modo "libérale") de la part de la Direction du Monde ? En gros, la ligne éditoriale du journal serait "pro ayraultport" tout en proposant une diversité de point de vue via la chronique de HK et éventuellement des point de vus dans les pages Débats ? On peut contester "politiquement" un tel choix, mais pas du point de vue de l'éthique journalistique - tout journal a une orientation, et au Monde elle est clairement "libérale/sociale" depuis belle lurette, bien avant le rachat par Niel/Berger.
J'ai trouvé à l'inverse qu'Eric Dupin posait des clés de débat particulièrement pertinentes.
Je vais suivre Reporterre avec intérêt, mais j'ai bien peur que ses fondements soient bien fragiles : tout gratuit, équipe à minima et financement de bouts de ficelles, pas d'équipe éditoriale pérenne, etc. Bon courage à eux !
Et puis pour finir : Trop content de voir Manhack rejoindre@si !
Un peu faible pour ouvrir la saison.
Bon courage !
Je lui redis:Bon Vent
Pierre
mais surtout il y a ce principe et cette interprétation qui sont à la base du "malentendu" :
kempf dit (de mémoire) : il y a une rubrique écologie au monde, donc on regarde le monde (cosmos) du point de vue écologique.
mais non, en fait : la rubrique écologie, c'est on regarde l'écologie du point de vue du monde (journal).
et par rapport à ce regarder n'importe quoi du point de vue du monde-journal, c'est miracle si kempf a réussi à enquêter aussi longtemps sur NDDL...
le journalisme, c'est pas une interface neutre, une dévolution d'un monde (des faits, pris comme "infos") vers un autre (le nôtre). c'est un système en soi, un pouvoir, qui défend ses billes et protège ses fesses pour durer le plus possible.
Par contre pas d'accord avec DS quand il dit en gros et de mémoire que si la NSA ou la DGSE ont les data sur tout le monde, elles n'ont en fait pas de data. En fait si, elles ont toutes les data, et pour moi le problème est là, dans la mise en place d'outils/la capacité de prendre toutes les datas, pas dans ce qui en est fait. Parce que pour l'instant, ce qui en est fait, c'est rien. Et on nous jure que si on n'a rien à se reprocher, on n'a rien à cacher. Sauf que,une fois que les data ils les ont, ils les ont, et on n'a aucune idée de ce que les tordus qui nous gouverneront dans 20-30-50 ans en feront. Dit autrement, le développement en démocratie d'outils qui fileraient la gaule aux dictateurs (quand on ne leur vend pas déjà par ailleurs), je n'y vois rien de "pas inquiétant".
Pour ce qui est de l'objectivité c'est qu'elle que chose d'impossible à avoir, il faudrait être dieux pour cela. Une personne omisciente. Henri Guillemin dit que l'impassibilité est impossible, mais que la loyauté est le premier devoir les, c'est à dire ne pas les tronqué, ne pas les déformé, dire ce qui ce passe réellement (enfin esseyer de le faire le moin possible).Pour lui l'objectivité reviens à considéré les faits humains comme des objets.
C'est par exemples sur ce sujet, trouver qu'un conflit d'intérets tel qu'on le voit dans l'affaire de NDDL ne serais qu'un objet sans consistance, que la réalité ne se resumerais qu'a des chiffres, et que le PPP sur NDDL n'est qu'une simple façon de construire un édifice publique (quand on connais tous les intêrets en présence). C'est à dire, non pas considérés le projet comme un fait sociale, mais ne s'en tenir qu'aux agence de communication qui dématérialise la pensée même de la mission d'un service publique tel que le transport, en ne relayant ses arguments sans critiqué leurs conflits d'intérets derrières...
http://lesinternets.arte.tv/42/
Merci pour cette émission <3
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Une bonne partie de la population semble avoir pris conscience que les médias sont devenus des média-Pravda c'est une bonne nouvelle.
Les intervenants étaient dans l'action, et savaient de quoi ils parlaient.
Le nouvel animateur a l'air bien.
L'UOJF ? Je sens que ça va donner.
Est-ce bien raisonnable ?
Elle fait partie des journalistes engagées dans l'ultra libéralisme consciemment j'espère !!!!
Pourvu que 14h42 (pas le), soit engagé...
Trève de rigolade, c'est agréable d'être pris à contrepieds.