Belles belles belles
Quand des @sinautes proposent au chroniqueur de ces lieux de parler des proportions de la femme dans l'Art, il y réfléchit à deux fois. Il voit le piège insondable qui s'ouvre, celui de l'impossible exhaustivité. Et puis il plonge pour rejoindre une cohorte de Vénus peintes, au risque de se noyer sous le flot de ces corps de femmes de tous calibres que nous propose l'Histoire de l'Art occidental. Femmes callipyges, femmes au ventre proéminent, femmes arborant une taille très marquée, femmes au buste en forme de tube, etc., il semblerait qu'il n'existe aucun critère permanent franchissant le temps et l'espace, et que toutes ces femmes ne soient en vérité que des femmes rêvées, d'éphémères vues de l'esprit.
Abonnez-vous pour pouvoir commenter !
si vous êtes déjà abonné Connectez-vous Connectez-vous
Derniers commentaires
Quand Barbie et Ken se rencontrent "pour de vrai" : Valeria Lukyanova, une Ukrainienne de 23 ans aux traits semblables à ceux de la célèbre poupée, et Justin Jedlika, 32 ans, qui a dépensé 80.000 euros en chirurgie esthétique pour ressembler au petit ami de la figurine, ont récemment posé ensemble pour le photographe, à New York.
nous sommes à peu près 7 milliards d'individus sur cette planète avec tousssstess des proportions différentes pffff un vrai casse-tête pour la science....
à propos de Vénus, j'avais découvert lors d'une expo : Exhibitions : l'invention du sauvage, l'histoire absolument tragique de la Venus hottentote
née en Afrique au moment de la Révolution Française, exhibée par des savants dans des temps où les savants blancs pensaient être de la race supérieure alors qu'ils ne faisaient que participer par leurs justifications (sincères ou non) mais totalement foireuses, à la colonisation !!...
et pitié pour les clones de Barbie qui n'auront d'autre choix que de finir leurs jours avec des Ken.....ah non c'est pas ça que je voulais dire gggrhhhumpfff mais plutôt un truc du genre : et puisque nous sommes tous semblables, cultivons nos différences, d'où qu'elles viennent, non mais !...
Mais franchement, comment peut-il sérieusement croire à son histoire intenable de 0,7 everywhere-anytime... Tu t'enfonces, Sébastien, tu t'enfonces. C'était drôle jusqu'à ce que ça devienne fatigant, ce comique de répétition, ce gentil garçon bien sous tout rapport mais sans plus de légitimité que le reste de l'humanité, qui vient doctement nous mansplainer ce qu'il faut savoir de lâfame... Allez, va faire le tour de ton rapport taille/hanche, tu veux bien?
M'enfin ?
[quote=a.korkos]Oublions cette vision d'horreur
ça me laisse dubitatif
On aimerait la retweeter. On se contentera donc de voter pour elle.
Certes, le corps de ces femmes est vu essentiellement par des hommes, qui les observent, les rêvent et les peignent.
Mais celui des hommes alors? le corps des hommes peint par des hommes (et par des femmes) à travers l'histoire?
(d'ailleurs, si entre -20000 et -30000 on trouve des venus avec de gros ventres qui semblent les résumer, c'est pire pour les hommes: on se contente souvent que de sculpter un phallus. Non castrateur, réducteur.)
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
C'est un matin, tôt. Avant l'aurore. À l'heure où blanchit la banlieue parce qu'il a neigé alors c'est joli de dire "à l'heure où blanchit la banlieue". Le chroniqueur matutinal est à pied d'oeuvre, il marne dur pendant que dort l'@sinaute. Il écrit un truc sérieux. Aussi, il se risque parfois à glisser des vannes dans son texte. Ça l'amuse, il est resté très rieur. À un moment, il se dit qu'il va chambrer les gens qui ne savent pas écrire "Moyen Âge". Alors il écrit : « Allez hop ! encore une petit saut dans le temps jusqu'au Moyen Âge sans tiret et avec accent aigu. »
Et là c'est le drame. Mais il n'en sait rien, le chroniqueur, vu qu'à ce moment-là il lève la tête pour regarder par la fenêtre le jour se lever sur la nationale recouverte d'un épais manteau immaculé jusqu'à ce que passe le camion des éboueurs, et c'est presque beau.
Ensuite, il se remet à son dur labeur. Et quand il a fini, il se relit. Trois fois, quatre fois. Et à chaque fois qu'il passe sur « Moyen Âge sans tiret et avec accent aigu », ça fait drrrrigne ! dans sa tête. Mais tellement loin, qu'il n'entend pas vraiment. Ça doit être à cause de la neige qui étouffe tous les bruits.
Et c'est ainsi qu'il se tape la honte sur le forum. Mais il s'en fout, parce qu'il vous a appris le mot "anadyomène" et puis de toute façon vous pouvez dire tout ce que vous voulez, il ne vous entend pas à cause de la neige qui étouffe tous les bruits.
Pour le deuxième: la pointe entre les deux yeux et les arrondis sur le dessus de la tête, comme Mickey.
Et à gauche, les petits épis comme derrière la tête à doanld
Pour le premier: la cible du nombril.
J'ai pris en photo un autre schéma du même genre (page ouverte à l'expo Durer et son temps), une femme à trois pattes, qui s'appuie sur un bâton (vieille? mais pas ridée) et là, au lieu de petits tracés qui forment des rectangles comme sur celle de la chronique, plein de lignes bien horizontales qui ficèlent et relient celle de face et celle de profil.
Mouais... ou alors si !... Laëtitia Casta !
;-)))
Et puis pourquoi les Claudette-twisteuses sont tant vêtues ? Qu'on ne me dise pas que c'est à cause de la neige quand même !
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Sans vouloir relancer le débat Bohlerien sur le forum de M Korkos, je voudrais quand même souligner cette phrase que je trouve pleine de sens :
La poupée Barbie est-elle vraiment un idéal masculin ?
(Je précise que j'entends dans cette question qu'elle serait plutôt un idéal féminin)
Non.
Je ne la vois que 3 fois.
Ses secrets, mais ceux de sa mère :
Jadis je regardais la mer
Comme regarderait les livres
Un enfant qui ne sait pas lire.
Vénus, sans l’aide d’une mère,
D’être venue aux cieux déments
Se vante. Il faut souffrir, déesse,
Qu’un simple élève vous démente.
M’apprendre à lire couramment
Les vagues de la mer qui sont
Maternelles rides d’un ventre,
Voilà bien de vos maladresses !
Et celle d’un naïf garçon
Est ma vengeance : pour le prix
De vos dangereuses leçons,
À me lire je vous appris.
Raymond RADIGUET
Recueil : "Les Joues en feu"
Et les hommes , j'aimerai bien voir si c'est plus réaliste, en tout cas sur les statuts les sexes sont souvent bcp plus petit que dans la réalité, sauf pour les sexes représentés dans les cavernes qui sont toujours en érection .
Et la femme barbie est hyper flippante .
Moi je suis pour.
( je me demande si, en réaction, Sébastien Bohler nous sortira un ratio quelconque ...)
En tenant compte que les peintures ou sculptures du corps des femmes sont généralement des oeuvres masculines, tandis que celles des corps des hommes... ben aussi!
oups......... quoi que non, même pas honte :D
Pas honte non plus.
on dit "des différences de genre", car il n'y a pas 2 (ni 3) genre(s), mais un panel continue entre les idéaux-types masculin et féminin :)
Alain Korkos dit au début que l'image des Venus (appelées ainsi par d'autres que leurs auteurs) n'est pas une image de l'idéal du corps féminin, sexuel ou pas.
Les yeux de face sur un nez de profil des égyptiens: l'avenir de la chirurgie esthétique?
Chez les peintres qui ont pris pour sujet l'objet de leur amour, de leur désir le plus absolu, de leur obsession, on remarque que c'est le visage de l'aimée qu'ils reproduisent jusqu'à plus soif (j'ai plein d'exemples en tête, mais faisons court).
Les peintres qui ont pris le corps humains pour sujet et qui ont produit à foison, ne se souciaient pas d'influer sur les goûts comme les magazines de mode de maintenant, comme on peut croire que vous le laissez entendre. C'est une esthétique de l'Art, pas une esthétique pour les mœurs. Même si ils s'embrouillaient parfois et désiraient leurs modèles. D'ailleurs Ingres et la clique de cette chronique n'étaient pas très amoureux des femmes. Ça se voit. Les peintres amoureux des femmes et de leur nudité, qui en aspergent plein leurs toiles, sont absents de cette chronique.
Vous voulez dire que les pénis pas en érection sont souvent beaucoup plus gros mais les pénis en érection toujours plus petits ?
Cet accent-là circonflexerait que ça ne m'étonnerait pas plus que ça... mais c'est pas... grave.
Et ne venez pas me dire que je suis grave, voire obtus, parce j'ai relevé ce détail.
Ma remarque prouve simplement mon sens aigu de l'observation.
Ça ferait du bien aux ados qui ne voient que par la taille bretzel qu'on leur enfonce dans le crâne à l'année.
Merci Alain pour ce panorama :)
C'est dur là...