BFM : enfin leurs mots à eux
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Logique BFM : la lutte contre les violences faites aux femmes, c'est tellement consensuel et acquis que c'est à se demander pourquoi des milliers de personnes sont allées se geler les miches dans Paris un après-midi de novembre. C'est comme si on ava(...)
"cette lutte fait l’objet d’un consensus assez fort"
Donc: potentiel polémique nul. Inutile d'en parler puisque c'est la polémique qui fait le buzz. Et le buzz qui fait l'audience. Et l'audience qui attire la pub.
C'est pas une ligne éditoriale f(...)
La machine à produire de l'information/communication est manifestement déréglée par la puissance et la profondeur de ce séisme.
Les Gilets Jaunes ont produit deux effets inédits. Le pouvoir macronien a été stoppé dans son élan réformateur devenu(...)
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"Le 26 novembre, au lendemain de ce samedi-là, j'avais exprimé dans cette chronique ma rage de téléspectateur impuissant de la chaine, cette chaine qui m'enchainait à mon canapé par le pouvoir hypnotique de ce plan fixe sur les incendies des Champs Elysées. Je n'étais pas seul. "
Mais nous ne sommes pas tous journalistes. Hypnotiser au point de ne pas éteindre votre téléviseur et d'aller constater par vous même ce qui se passait? Surprenant...
excellente Lancelin https://youtu.be/VF-oB4O6mx0
Je trouve ça un peu court comme article et peut-être comme vision. Pour être constructif, il faut préciser les solutions que vous préconisez. L'information ne peut pas être un secteur public. La concurrence frontale a des effets pervers.
Mais entre des TV d'état et BFM, je préfère encore BFM, qui sort des interviews ou des sujets que d'autres chaînes ne sortent pas, restant toujours dans le créneau étroit du politiquement correct. La vision de BFM est d'ailleurs plus ouverte que celle du Figaro, du Monde, des Echos ou de France Inter.
La machine à produire de l'information/communication est manifestement déréglée par la puissance et la profondeur de ce séisme.
Les Gilets Jaunes ont produit deux effets inédits. Le pouvoir macronien a été stoppé dans son élan réformateur devenu fou. Fin - provisoire ? - de ces grands coups de sabre dans les acquis sociaux et de la plus violente remise en cause de l'Etat providence à la française.
En même temps et par le recours massif aux réseaux sociaux, ils ont dynamité l'autre citadelle du libéralisme dévastateur que sont les grands médias traditionnels. Les chaînes d'info en ont pris un sérieux coup dans la crédibilité. Les radios et télés sont devenues anecdotiques en terme d'influence quand on les compare à ce qu'elles étaient en 68. Reste cette nébuleuse sur laquelle personne encore n'a pris l'ascendant, les réseaux. Tout y est dit et son contraire, de vraies infos et de formidables délires, mais c'est ce qui propage les ondes de choc du séisme.
Les journalistes dans tout cela sont de bien pauvres pions. Ils s'efforcent, avec sincérité, de faire valoir leur droit à avoir les moyens d'assurer leur mission. Mais leur combat apparaît un peu désespéré. Comment mettre en parallèle leurs pauvres petits micros avec la puissance de feu d'un Ruth Elkrief ou d'un Eric Brunet ?
Bonne chance à eux, en tout cas, parce qu'ils sont seuls à devoir assumer les coups à prendre de la part d'excités, où les balles éventuelles de CRS ou gendarmes trop zélés.
A bas le dissensus mou !
Je ne suis pas programmé socialement ni économiquement à penser; je suis libre, j'en paye le prix et j'assume.
Allergiques à la pénicilline et à toutes formes de programmation, unissez-vous en votre âme et conscience !
"Les journalistes écrivent librement ce qu'ils sont programmés socialement à écrire", analysait récemment un confrère, Sylvain Morvan, fondateur de Médiacités. De même, BFM est libre. Elle diffuse librement ce qu'elle est programmée économiquement pour diffuser.
L'intérêt d'@si ne fait qu'un avec l'ambiguïté de la position de fond de son responsable : si, en effet, celui-ci évite de donner dans le panneau de l'engagement (embrigadement) militant (dans l'un des extrêmes "opposés"), s'il ne simplifie donc pas politiciennement le "débat", il n'en demeure pas moins dépendant d'axiomes qui lui sont imposés: à savoir, comme ce 9/ 15 permet de le spécifier, que les mots seraient "à ceux" qui les prononcent parce qu'ils émaneraient de leur liberté. La pensée ne semble pas l'effleurer qu'en son essence (essance, écrirait Levinas) la liberté n'est pas plus une propriété de l'être humain que les mots l'expression de sa subjectivité.
La réduction hoministe (plutôt qu'humaniste) de la pensée constitue ainsi la limite effective de validité de la "déconstruction " à laquelle le site serait ordonné. Déconstruction en effet, abusivement parce qu' à contresens invoquée car, au lieu de déboucher sur l'affranchissement de la pensée pour laquelle elle fut projetée, elle en confirme au contraire ici l'aliénation au préjugé métaphysique moderne (avatar dernier de deux millénaires et demi de "philosophie").
Mais qui désormais sur (le nouveau forum d') @si se soucie encore de pensée ?
J'attendais aussi à ce que vous réfléchissiez sur la différence entre une chaîne, même aux mains du capital, comme BFMTV, et une télé d'Etat comme RT où ce type d'AG n'a à mon avis pas cours.
Logique BFM : la lutte contre les violences faites aux femmes, c'est tellement consensuel et acquis que c'est à se demander pourquoi des milliers de personnes sont allées se geler les miches dans Paris un après-midi de novembre. C'est comme si on avait de grandes manifestations pour lutter contre le changement climatique. C'est tellement consensuel, pourquoi s'y intéresser ?
B.F.M : Baratin , Fabrique de Merde ...
"cette lutte fait l’objet d’un consensus assez fort"
Donc: potentiel polémique nul. Inutile d'en parler puisque c'est la polémique qui fait le buzz. Et le buzz qui fait l'audience. Et l'audience qui attire la pub.
C'est pas une ligne éditoriale forte, ça?
Et tiens, je parie que le "dissensus" entre la rédaction et la direction va faire monter l'audience. Donc la pub. Non? Bon, c'est un peu risqué, mais... de l'audace!
"Le maître de BFM n'est pas Macron. Le maître de BFM, c'est la concurrence. "
C'est un peu le problème philosophique de savoir "Qu'est-ce qui est apparu en premier : l'œuf ou la poule ? ", beau paradoxe qui fait tourner l'esprit en boucle, ne permet pas de résoudre grand chose etc etc
La solution scientifique a cela est plutôt le livre des Pinçot-Charlot