Biden accepte les dons illimités : le reniement majeur
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Heureusement en France, la réputation du candidat adversaire ne dépend pas de spots publicitaires mais de "communiqués" . Il est très simple de la désagréger par BFM TV interposée et en lançant simplement une opération gigantesque et nationale de per(...)
Bah tout simplement car une entreprise n'a pas de convictions, juste des intérêts au nom desquels elle attend un "retour sur investissement".
Votre question est faussement naïve j'espère... ^^
C'est sûr que dans "la démocratie française" c'est beaucoup plus efficient, on a qu'un candidat qui peut inonder les médias et c'est même ces médias qui payent pour ça.
Derniers commentaires
Chapeau ! Chronique parfaitement pensée et écrite... si je peux me permettre.
Finalement, le seul homme politique VRAIMENT INDEPENDANT, c'est Trump, non ?
Il s'est auto-financé.
Quelle ironie, non ?
C'est sûr que dans "la démocratie française" c'est beaucoup plus efficient, on a qu'un candidat qui peut inonder les médias et c'est même ces médias qui payent pour ça.
Heureusement en France, la réputation du candidat adversaire ne dépend pas de spots publicitaires mais de "communiqués" . Il est très simple de la désagréger par BFM TV interposée et en lançant simplement une opération gigantesque et nationale de perquisition
qu'on s'épargne de lancer contre celui qui a réuni des sommes colossales pour son élection avec juste la bonne volonté de ses amis, leurs bons soins, leur charité si désintéressée
Quant à Biden, est-il encore utile de se préoccuper d'un candidat dont les seules chances sont la campagne de dénigration que son adversaire principal a mis en place contre lui pour éviter d'avoir face à lui des candidats plus coriaces
Et puis, faut-il encore attendre quelque chose de la démocratie Américaine à l'heure où Trump et sa bande de sénateurs voyous républicains organisent un coup d'état
En quoi un don modeste ( modeste à quelle échelle ?) d’un particulier ( qui n’est QU’un particulier) est-il philosophiquement différent d’un énorme don d’une entreprise ?
Bah tout simplement car une entreprise n'a pas de convictions, juste des intérêts au nom desquels elle attend un "retour sur investissement".
Votre question est faussement naïve j'espère... ^^
cette hypothèse pourrait être retenue
Sans compter qu'un particulier c'est son pognon qu'il donne alors qu'une entreprise c'est surtout celui de ses salariés.
Et si on a des convictions et pas d'argent ?
On milite, tout bêtement ! On troc son temps pour l'argent qu'on a pas en somme... ;-)
*troque
D'ailleurs, je milite pour la fonctionnalité "EDIT" !!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Ce serait un beau sujet de philo de démontrer que les convictions d'un individu sont fondamentalement différentes de son intérêt propre d'ailleurs...
C'est pas faux dans le fond. Mais il faudrait considérer la notion "d'intérêt personnel" au sens large, c'est-à-dire y compris en incluant les gens qui sont capables (ont la chance de pouvoir ?) de considérer l'intérêt général comme supérieur à leur propre intérêt. Et j'en connais un paquet je peux vous dire... ;-)
Donc l'intéret général les intéresse … donc c'est leur intérêt propre !
Je vais arrêter de vous embêter, avec mes conneries ça fait des années que je ne vote plus, et c'est pas une solution non plus !
Tout à fait, c'est bien pour ça que je disais qu'il fallait intégrer l'intérêt au sens large. Pour certains dont je fais partie, notre intérêt personnel est justement de faire passer l'intérêt général avant toute autre considération.
Mais dit comme ça, c'est un peu le serpent qui se mord la queue et si je continue à creuser la question, je vais tomber dans un vortex alors j'arrête là également ! Par contre, moi je continue à voter au premier tour... :-p
l'attracteur étrange, c'est "intérêt". si on refuse de laisser les économistes kidnapper le concept et le réduire à leur main, ça devient très difficile à définir, "l'intérêt personnel" :D
Les mauvais économistes vous vouliez dire... ;-)
L'entreprise n'est pas un citoyen et donc ne vote pas normalement. La richesse n'est pas synonyme de meilleur jugement, ni de clarté. Dans demos, il n'y a pas entreprise. ça vous parle ?
Nai, to katalaveno avto ! ( c'est du grec moderne écrit n'importe comme en alphabet latin, une boutade pour dire que oui, "demos", ça me parle, même en grec).
Mais un don, c'est pas une voix, c'est de sous.
Tous les citoyens inscrits ont une voix égale chacun, mais tous n'ont pas la même somme d'argent potentiellement disponible pour soutenir un parti ...
Donc, il y a bien un problème de même nature que dans le financement par une entreprise, au fond ...
Ben non si on limite les dons ET les depenses
La limitation des dépenses est effectivement beaucoup plus pertinente car elle entraine une limitation des dons.
je trouve la question en fin de compte un peu compliquée.
en première approche, tout de même, je dirais que ce financement par une multitude de particuliers quelles que soient leurs ressources est une sorte de "financement universel", ce qui se rapproche le plus du suffrage universel (et non censitaire) qu'il est supposé servir.
sur l'entreprise, je pense moi aussi qu'elle n'a aucune légitimité à influencer un vote !!!
Je fais exprès hein ….
Ceux qui peuvent se permettre de donner 5000 € sont plus légitimes que ceux pour qui 10 centimes serait un maximum ?
ceux qui peuvent donner 5000 € peuvent donner 10 centimes :)
imaginez simplement qu'@si tire les 9/10 de ses ressources de deux ou trois annonceurs, dont un seul pourrait décider du jour au lendemain de mettre le site en difficulté... (on n'oublie pas que pour un politique il ne s'agit pas simplement d'être élu, mais de "tenir" et surtout d'être réélu. ils s'imaginent des carrières, les gars, quand ils se lancent)
après, la collusion pour faire pression sur un élu entre, disons, 500 000 personnes versant 10 centimes et 10 personnes versant 50000 euros risque d'être un peu moins probable ... ce qui forcément lui laisse plus de marge de manœuvre.
à part ça, perso, je trouve que la priorité politique serait de cesser la surenchère des campagnes, et de revenir au bon vieux duo "colleurs d'affiches et réunions publiques". Si Hamon avait eu le cran de laisser tomber les vieux cons et la cassette, et de changer les règles du jeu...
Une fois de plus, je partage votre opinion, mais pas l’exemple avec ASI qui n’est pas ( n’a pas à être et ne prétend pas être) une structure démocratique. C’est une entreprise privée détenue par un seul individu qui peut du jour au lendemain décider tout ce qu’il veut ( ce qui ne me pose aucun problème sinon je ne serais pas là).
A votre bon vieux duo, qui a son charme désuet, on pourrait ajouter un site internet dans des formes aussi normées que les affichages règlementés. L’idée me plait mais j’arrive plus du tout à croire à tout ça, ...sans pour autant avoir une autre croyance à mettre à la place.
Merci pour autant de clairvoyance.
Avec un petit bémol cependant au sujet de l' "entreprise privée détenue par un seul individu qui peut du jour au lendemain décider tout ce qu’il veut ( ce qui ne me pose aucun problème sinon je ne serais pas là). "
Je suis là depuis peu et ça me pose le problème suivant (nous avons eu un petit échange avec Cécile Clozel à ce sujet sur un autre fil) : Que Daniel Schneidermann décide tout ce qu'il veut en matière éditoriale, bon.
Mais le succès de la matière éditoriale dépend aussi du talent et des options des différents collaborateurs dont il s'est attaché les services.
Comme je ne suis pas une petite souris qui se serait glissée sous la table, je ne peux pas savoir le contenu des conférences de rédaction à Arrêt sur Images. Je ne peux même pas savoir si il y a des conférences de rédaction.
Ce qui me dérange, c'est que je voudrais être tellement persuadé que Daniel Schneidermann est si parfait que son pouvoir absolu sur la vie d'Arrêt sur Images n'a aucune influence sur les contenus et les options des différentes rubriques. Sachant que les contenus et les options des différentes rubriques sont complètement dépendants de la personnalité de celle ou celui qui tient la rubrique.
Ce qui me dérange, c’est que le vieux syndicaliste que je fus s’inquiète de savoir quelles sont les garanties des nombreux talents qui travaillent à Arrêt sur Images.
Parce que de ces garanties dépend la qualité de ce qui nous est offert.
bah, il y a tellement de choses auxquelles on ne pouvait pas croire et qui arrivent... des horribles, et des réconfortantes aussi, de temps en temps...
Tiens, en parlant de pavé dans la marre.
Lancez un très gros caillou dans une mare. Observez l'effet.
Puis lancez une multitude de petits graviers. Observez l'effet.
N'y a-t-il pas de différence ?
C'était la leçon de choses du vendredi.
On parle des ondes, ou du niveau d'élévation de l'eau ?
Des ondes bien sûr ! On est sur un site d'analyse des média, pas vrai ?
(je sais pas si il faut mettre un "s" à média)
Je dirais que oui si vous utilisez le mot français (médias). Car en latin, il n'y a pas d'accent donc on écrirait plutôt les media...
C'est fou ce qu'on peut digresser ! Et "dix graissés", c'est lourd...
Dix graissés c'est lourd, mais tellement agréable à lire.
Voilà qui aurait plu à Chirac l'amateur de sumo
mais je dis graisse - j'aurais dis n'importe quoi d'ailleurs comme le poëte Jean-Paul Klée de Strasbourg qui a écrit "N'ai pas grand' chose à écrire ce soir mais ça fée rien" (texto dans le texte)
Ou du bruit produit peut-être... Quoique le son soit aussi une onde au fond...
1) Une entreprise ne fait pas de don, tout simplement parce qu'elle n'a pas de patrimoine (ni de mains, ni de cerveau...) ; ce sont les propriétaires de l'entreprise - et le plus souvent l'actionnaire principal - qui décident de financer tel ou tel parti. En France, d'ailleurs, seules les personnes physiques peuvent faire des dons à des organisations politiques.
2) La différence entre un petit don et un gros ? Philosophiquement ? Je n'y ai pas encore réfléchi. Mais sur le plan pratique, c'est la même différence qu'entre un lance pierre et un lance missile.
Ce que vous dites est très juste et quand je cesse de jouer à l’imbécile je vous rejoins.
Mais si on se place du côté de la personne qui ne veut pas choisir entre se prendre un caillou dans la gueule ou un B52 sur son quartier , il reste un point commun ... mais tout mon raisonnement s’effondre lui-même car même si on interdit aussi bien l’un que l’autre on pourra toujours se battre à coups de pieds et de poings.
Bonjour,
Vous comparez rapidement à la France en fin d'article. Il semblerait que les dons vers Macron, plafonnés à 5000€ pour sa campagne, n'ont en rien empêché le copinage. Je me demande du coup si des limitations de financements de type Super PAC changent vraiment quelque chose dans l'attitude de la personne élue ?
Pour la vingt-cinquième fois, le financement des campagnes politiques en France n'est pas un problème majeur, Le financement des partis politiques est très majoritairement public, et les parti n'ont pas, comme aux USA, besoin de lever des fonds énormes, ils ne sont pas à la merci des gros donateurs privés. Comme je vous l'ai déja expliqué, Julia Cagné se trompe sur toute la ligne. Le problème, c'est le respect de la loi sur le financement des campagnes électorales (hein Sarkozy!).
Il est rigolo de voir que vous louez le fonctionnement du PAC d'AOC: dons limités, entreprises interdites de don -> c'est exactement ce que prévoit la loi française. Vous êtes bien hypocrite de louer aux USA ce que vous dénigrez en France.
C'est le moment de rendre hommage à Michel Rocard qui est à l'origine en France de la loi sur le financement des partis politiques .
Difficile sujet que celui-ci.
Si l’on utilise les mêmes armes que nos adversaires, ne faisons nous pas leur jeu ?
Mais si l’utilisation d’armes correspondant plus à nos principes ne nous permet pas d’emporter la victoire, ne doit-on pas questionner le but de notre engagement ? Est-il de faire progresser les choses ou de garder les mains propres ? Peut-on seulement faire progresser les choses en gardant les mains propres ? Ou au contraire faisons nous bien avancer les choses en nous salissant les mains ?
Vaste programme.
Enfin, pour le coup, j‘aurai aussi tendance à penser que céder aux sirènes de l’argent est une erreur tactique. Mais bon, là-bas n’est pas ici, donc bon.
N'oublions jamais que le Fric est le Principe essentiel de la Grande Démocratie Américaine !
( encore plus qu'ailleurs )
Appuyons-nous sur les principes, ils finiront toujours par céder ......