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Bolivie : "démission" ou "coup d'Etat" contre le président Morales ?

Alors que le président indigène de gauche déchu s'estime victime d'un "coup d'Etat", affirmant qu’un mandat d’arrêt "illégal" a été émis contre lui, les grands médias internationaux persistent à parler d'une simple "démission".

Commentaires préférés des abonnés

Je crois pouvoir rajouter que bien avant le premier tour Rubio s'était positionné sur quelque chose du genre "Si Morales est élu il y aura des sanctions contre la Bolivie", ce qui me parait constituer un cas d'école d’ingérence dans une élection, mai(...)

Etonnant comme les médias dominants francais sont indulgents avec les politiciens libéraux tendances extrême droite, qui prennent (ou tentent de prendre) le pouvoir par la force en Amérique du Sud.



Merci pour cet article très informatif.


D'habitude @si ne brille pas sur l'internationale. Je me souviens encore des articles lamentables sur la guerre en Syrie. Pourtant il y'aurait beaucoup à dire sur la propagande atlantiste éhontée de notre presse(...)

Derniers commentaires

Bonjour,

Je voudrai remercier Laura Raim, l auteure de ces articles.
Je suis actuellement a Cuba (donc avec un autre angle de vue), et je suis desole d observer l ensemble des journaux francais que je lis quotidiennement, jusqu a Mediapart, se conformer a la version des faits relayee par les USA. Une version des faits profondemment reactionnaire et lacunaire.


Merci pour votre rigueur et la qualite de votre travail.

Dans l attente de vous lire prochainement,


Samuel LE GALL



Sans compter que son hélicoptère a dû atterrir en urgence le 4/11 dernier. Mais bien sûr, il s’agit d’une fâcheuse coïncidence comme dirait nos médias. Evo Morales a demandé ume enquete... https://www.youtube.com/watch?v=MGu1GaD70BE

Et puis les mines de Lithium, c'est bon pour la planète

l'e-mobilité avec des batteries au lithium, 

ça vaut bien un coup d'état démocratique


au doigt mouillé je dirais coup d'etat de l'opposition avec soutien de l'armée....  faudra attendre pour voir vraiment ce qu'il en est, après tout morales n'est pas  non plus très propre dans cette affaire avec son refus de respecter les resultats du referendum de 2016 et de passer en force avec le conseil constitutionnel qui lui était largement acquis.






Excellent article, et on aimerait une enquête approfondie. 

J'apprécie la circonspection de certains commentateurs, qui se posent la question : ah oui mais quand même, c'est un coup d'Etat ou juste une démission ? Avec un flingue braqué sur la tempe, et même plusieurs, on sait ce que signifie une démission. Il est évident que gouverner à gauche est infiniment plus compliqué que gouverner a droite, alors j'invite ces commentateurs à émarger au centre, ils eviteront ainsi les cas de conscience.

J'en ai marre des imbéciles de gauche qui applaudissaient à l'organisation d'un concert humanitaire à la frontière du Vénézuela sans y voir l'indécence politique de cet acte.

Oui c'est bon on a compris toutes les revoltes populaires dans les pays a gouvernance de "gauche", sont des coups d'etats diriges par les USA.

Par contre les revoltes populaires dans les pays de droite sont le VRAI PEUPLE qui se rebelle contre les salauds.


La democratie a gagne le referendum de 2016, mais la politique de Morales n'avait perdu pour autant, juste les citoyens boliviens etaient attaches au renouvellement du pouvoir. Il n'avait qu'a designe un successeur et se retire du pouvoir.

Mais bon le peuple avait mal compris la question et ca Morales l'avait bien compris. En bon dicta eux democrate, il a quand meme decide de changer la loi et de se rererepresenter aux elections. C'est la volonte du peuple ou de dieu.

A partir de la peu importe s'il gagne ou pas, ca devrait etre scandaleux pour toute personne normalement attache a la democratie. 


Je pensais naivement que les personnes de gauche du XXIe siecle etaient attachees autant que moi a la democratie et a la volontee du peuple, je decouvre surtout que certaines sont avant tout attachees au pouvoir. L'histoire se repete.


Je ne comprends pas pourquoi vous etes ici sur @si attache au RIC ou referendum. C'est un outil dictatorial, soit il va dans votre sens et vous utilisez l'argument democratique, soit il ne va pas dans votre sens et vous lui chier dessus.

C'est un coup. 

Que ASI en soit réduit a tourner autour du pot donne à réfléchir. 

Quelle idée de rendre compte à égalité des 2 points de vues, surtout en regard du livre de DS sur l'aveuglement des journalistes dans les années 30.. 

En 2019, il semble tout aussi difficile de mettre les points sur les i. Il ne faudra pas s'étonner lorsqu'ils (les fachos) feront la même chose ici, nous n'en sommes plus très loin..





https://twitter.com/AbyaYalatv/status/1193568639007506435

C'est merveilleux comme désormais l'ingérence se fait par le biais des élections et au nom de la démocratie

Etonnant comme les médias dominants francais sont indulgents avec les politiciens libéraux tendances extrême droite, qui prennent (ou tentent de prendre) le pouvoir par la force en Amérique du Sud.



Merci pour cet excellent article qui permet d'y voir plus clair.

Où l'on voit une fois de plus le lawfare à l'oeuvre. JLM aurait il donc raison?

A lire les médias qui refusent de parler de coup d’état en Bolivie, on peut s’inquiéter du traitement de l’info quand en 2022 une andouille va passer outre les élections au nom de l’intérêt de la France. 

C'est gentil de nous donner un point de vue différent des média dominants mais j'aurais aimé avoir des réponses à certaines questions:


1) les accusations de fraude électorale, sont-elles ou non fondées ? Vous donnez une "interprétation différente", je voudrais connaitre la vérité sur cette question.


2) Si effectivement Morales a un large soutien populaire, comment se fait-il que ces soutiens ne se manifestent pas ? Peur d'une police passée aux mains de l'opposition ?


3) D'ailleurs, comment se fait-il que l'armée et la police se soient si facilement retournées contre Morales ? On sait que ces milieux penchent structurellement à droite, mais un tel retournement est quand même spectaculaire. Y avait-il des signes annonciateurs ? Une influence étrangère (américaine) ?


Enfin, il est triste de constater que Morales a préféré se présenter une quatrième fois plutôt que de former un successeur. Je n'aime pas que des leaders "de gauche" s'accrochent au pouvoir personnel, je pense qu'il faut mieux faire jouer le collectif plutôt que de rester dans le culte du chef. Ce n'est jamais bon signe quand un dirigeant reste trop longtemps au pouvoir.

quelques réponses ici

L'article de Maurice Lemoine sur medelu  est un complément bienvenu à votre article et inversement http://www.medelu.org/La-longue-campagne-du-Tout-sauf-Evo

Vous émargez à la CIA ?


Pardon pour la vigueur du propos, mais vos "questions" et votre "tristesse" révèlent un biais idéologique que vous semblez incapable de dépasser. 


Pourtant, du docteur Mossadeg à Evo Morales, en passant par Salvador Allende, Lula, Nicolas Maduro et tant d'autres ici là et ailleurs, un petit examen des circonstances du "triomphe de la démocratie" sur "l'oppression" auraient peut-être dû vous mettre la puce à la cervelle.

Si vous avez des preuves de l'implication de la CIA, donnez les. 


Oui, c'est un sale temps pour la gauche en Amérique du sud. Enfin, c'est comme partout ailleurs: régression de la gauche, triomphe des nationalistes. La CIA doit être fachement puissante pour soutenir à la fois Pouine, Erdogan, Trump, Orban, Boris Johnson, Netanyahou et bien d'autres.



Vous pouvez croire à un grand complot et subir tout ça. Ou essayer de comprendre pourquoi ces événements se passent; ce n'est qu'ainsi qu'on a une chance d'enrayer cette méchanique.





"Ou essayer de comprendre pourquoi ces événements se passent"


That's what I do sir.

Ah oui: contrairement à vous, je n'ai guère de biais idéologique. Les média "alternatifs" parlent de coup d'état, les média parlent de démission, et moi je suis le gars qui se pose la question "ok, qui dit la vérité ?". J'imagine qu'à vos yeux, chercher la vérité c'est montrer un biais idéologique indépassable.


Bref, vous faites un beau Manuel Valls: surtout ne pas chercher à comprendre, car "expliquer l'inexplicable, c'est excuser l'inexcusable". Beau sophisme que les idéologues de tous poils opposent à ceux qui cherchent simplement à comprendre.



"Bref, vous faites un beau Manuel Valls:"


Vous aussi m'sieu, vous aussi.


Vous semblez avoir une addiction étrange pour le mot "sophisme". Peut-être devriez vous consulter.

Non. Juste que c'est un truc qui revient souvent sur les forums: biais de raisonnement, sophisme. D'ailleurs, c'est même dans votre pseudo. Pour ma part, j'essaie autant que possible de raisonner correctement et de débattre honnêtement.





mon pseudo, enfin une partie, c'est à vous que je le dois.

Dette éternelle ?

Je ne savais pas que j'exerçais une telle influence sur ce forum...

1. Non fondées.

2.La peur au ventre

3.La hiérarchie et le racisme systèmique


Triste, ok pq pas mais constitutionnel vu que ce n'est qu'après validation de la cours suprême qu'il s'est représente. Mais bon, les fachos du coin ne sont pas à un mensonge près.


Pourriez-vous développer ? Donner quelques preuves à l'appui de vos affirmations ? merci.

Ce n'est parce que vous posez des questions qu'il est utile de vous répondre 

Pourtant ce sont des questions indispensable pour comprendre ce qui se passe en Bolivie. Mais peut-être ne voulez-vous pas savoir...

Il faut lire les news indépendantes US.


La court suprème de Bolivie valide sa candidature : sa canditature est constitionnelle.

https://www.aljazeera.com/news/2018/12/bolivia-court-morales-run-fourth-term-181205052250163.html


Les aimables fachos du coin

https://thegrayzone.com/2019/11/11/bolivia-coup-fascist-foreign-support-fernando-camacho/


Sur l'implication US dans le coup

https://thegrayzone.com/2019/11/13/bolivian-coup-plotters-school-of-the-americas-fbi-police-programs/#more-16607



Je posais la question de savoir s'il y a eu, oui ou non, une fraude électorale, vous me répondez par une d"cision comme quoi Morales avait le droit de se présenter. Bref vous répondez à côté.


A oui: la décision de la "cour suprème" (à la botte de Morales) a pris cette décision car un referendum n'avait pas autorisé Morales à modifier la constitution pour se représenter. Bonjour l'arnaque juridique.  Mais bon, ce n'était pas la question.


Donc avez vous des infos (si possible fiables) pour répondre à mes question ? merci.



Attention, vous allez finir par faire passer votre aveuglement  cela par de la mauvaise foi...


Que Morales ait souhaité se faire ré-élire au lieu de promouvoir qlq un d'autre, c'est clairement une connerie. Que cet possibilité ait été illégale? Non, la cour suprême a validé. 


N'oubliez pas qu'au USA des irrégularités similaires ont été confirmées en Floride pour Bush et pour Trump. 


Admettons que le Général Interarmées US demande à Trump de s'écarter du pouvoir et qu'au lieu de la nomination de son Vice Président,  ce soit Stephen Miller, le  Suprématiste blanc qui se nomme présidente du pays, imaginons que les Sénateurs républicains soient interdits d'entrer dans au sénat afin de confirmer/infirmer le président auto-proclamé.


Demain en France, le Général "Fermes ta gueule "démissionne" Macron. Poutou s'auto-proclame président, les députés LAREM sont empêchés d'entrer à l'AN, les présidents du Senat et de l'Assemblée (les n 2 et 3 constitutionnellement) sont embastillés... 


L'Arabie Saoudite, la China, la Russie et l'Iran et Cuba reconnaissent Poutou et Miller comme présidents légitimes.


Verrait-on autant de gens (vous compris?),  en train de dandiner du cul sur le refrain "c'était un pourris"?



Lisez donc les articles pré-cités en détail, la réponse y était. 

Mais pour être fairplay, je vous en donne un autre: 

https://www.jacobinmag.com/2019/11/evo-morales-bolivia-coup-election-fraud-organization-of-american-states 


En démocratie, la charge de la preuve est à l'accusateur dans les démocratie. 


Donc, à votre tour : quelle est la preuve de votre allégation d'allégeance de la cour suprême Bolivienne ? 


On est face à un simple putch antidemocratique par des suprémacistes blancs du pays (la Bolivie c'est 70% à 80% de "natives"), et avec l'aide et le soutient total des USA via la CIA (cf les déclarations de John Bolton sur cette politique il y a peu). 


Attention, vous allez finir par faire passer votre aveuglement  cela par de la mauvaise foi...


Ni aveuglement, ni mauvaise foi. Seulement, je préfère me forger ma propre opinion basée sur des faits, plutôt que de hurler au complot comme tous ceux qui, ici ont décidé par avance que les USA sont coupables ("les preuves viendront plus tard", ben voyons...).



Que Morales ait souhaité se faire ré-élire au lieu de promouvoir qlq un d'autre, c'est clairement une connerie. Que cet possibilité ait été illégale? Non, la cour suprême a validé. 


Pour la troisième fois, je vous répète que ce n'est pas la question. La question est de savoir s'il y a eu, oui ou non, des fraudes électorales. Vous savez ce que c'est, une fraude électorale ? Parce que la décision de la cour suprême (aussi contestable soit-elle) n'a rien à voir avec une possible fraude électorale



N'oubliez pas qu'au USA des irrégularités similaires ont été confirmées en Floride pour Bush et pour Trump. 


Déjà, les deux situation n'ont pas grand chose à voir, et quand bien même la comparaison serait pertinente, elle ne répondrait pas à mes questions.



Verrait-on autant de gens (vous compris?),  en train de dandiner du cul sur le refrain "c'était un pourris"?


Si Macron était soupçonné d'avoir truqué les élections, s'il y avait des éléments suffisamment graves et concordant, oui, je pense qu'il serait nécessaire qu'un juge d'instruction mène une enquête approfondie, et ait le pouvoir d'arrêter ministres et parlementaires si besoin.



La situation en Bolive est un peu plus complexe que ce que vous semblez croire. Et que ceux qui veulent le départ de Morales ne se limitent pas à quelques militaires d’extrême droite. Face à cette situation, vous pouvez soit chercher à comprendre ce qu'il s'y passe, soit hurler au complot sans aucune preuve. La seconde possibilité est plus reposante intellectuellement, je comprends pourquoi vous la choisissez.




Vous trollez ou vous êtes complaisant.


La démocratie est KO technique en Bolivie et vous, vous trollez sous l'air du "j'ai besoin de lire des infos qui confirmeraient mes biais de lecture'"...


C'est donc ma dernière réponse au troll.


L'article de Jacobin est totalement sourcé...Je note par contre que vous n'offrez aucun lien permettant de se faire un point de vue sur vos allégations!


Quelles sont vos sources permettant de dire que la cour était "à sa botte" ?

Qu'est-ce qui vous permet de dire que ceux qui veulent le départ ne sont pas des membres de l’extrême droite? 


Les députés élus de la majorité (de gauche) n'ont pas le droit de venir voter pour confirmer le président et sont menacés de mort et lynché en ce moment. La folle président entre avec une bible à la main, l'autre fou indique que Jésus est enfin entré au pouvoir à la place des dieux payens, 



US Vs Bolivie : 

Les fraudes sont totalement similaires. 

La fraude en Floride à permis à Bush de gagner.

 Tout est documenté, rien à voir avec des conspirations monsieur le troll.

La fraude electorate de Bush fut confirmé par les juges US. Ce n'est que parce que le parti Démocrate a jugé préférable (afin d'éviter une guerre civile) que les présidences ne furent pas remises en causes. 


Pour la France, les fraudes massives sur les financements de campagnes de Sarko & Marcon, ça ne vous dit rien? C'est pourtant confirmé et documenté. 


Toutes sont au moins aussi "importante" qu'un fraude suspectée en raison d'une différence entre un résultat préliminaire favorisant les villes et un décompte officiel. 

 

"Si Macron était soupçonné d'avoir truqué les élections, s'il y avait des éléments suffisamment graves et concordant, oui, je pense qu'il serait nécessaire qu'un juge d'instruction mène une enquête approfondie, et ait le pouvoir d'arrêter ministres et parlementaires si besoin. "


Ah tient, là  vous ne dites pas qu'il serait normal que Poutou s'auto proclame président par intérim avec l'appuis de la Chine et de la Russie? 



extrait de l'article de Jacobin mag:

"On election night, the Bolivian electoral authorities held a press conference to report the preliminary results from that quick count, which covered 83.9 percent of the vote tally sheets. Morales, they announced, was in the lead with 45.7 percent to Carlos Mesa’s 37.8 percent. Given that Bolivian law stipulates the front-runner must have at least 40 percent of the vote and a ten-point lead against the runner-up in order to declare victory, these results suggested the election would go to a second round, where many believed Mesa had a chance of winning. At this point, the electoral authorities stopped reporting the results of the quick count — a decision that was consistent with what they had done in the past and what they had announced they would do this time.

But with the final outcome still unclear, the opposition and the OAS electoral mission in Bolivia expressed alarm and demanded that the quick count be restarted. The next day, the electoral authorities released quick count results with 95.7 percent of the vote tally sheets counted. These showed Morales winning by slightly more than 10 percentage points, 46.9 percent to Mesa’s 36.7 percent. Breaking with protocol, the OAS then put out a communiqué expressing “surprise” and “concern” regarding this “drastic” and “inexplicable change in trend.” To many outside observers, starting with opposition leaders, the OAS’s statement suggested that fraud had taken place. And so the fraud narrative was established, fueling opposition protests in the streets of La Paz and other big cities.

When the results from the official count — the only legally binding results, which were regularly and publicly updated online — came out a few days later, showing a first-round Morales victory, few were paying attention, or even seemed to realize that the official results were something other than the quick count results 


Perhaps even more importantly: was the “inexplicable change in trend” in the quick count really inexplicable? It doesn’t appear so. An analysis of the OAS’s claims by the Center for Economic and Policy Research, the Washington-based think tank for which I work, shows that the results released at 95.7 percent were consistent with the trend in tallies at 83.9 percent. As in prior elections, areas that overwhelmingly favored Morales were simply counted later than those favoring his opponents. After accounting for geography, there was no significant “change in trend.” Simply put, the OAS had misrepresented the results and the quick count process. More disturbingly, the OAS had cemented its place as a political actor in the crisis instead of an impartial observer. The opposition, already in the streets, was emboldened.

Morales, still with a plurality of support either way, indicated he wanted to see a prompt and peaceful resolution to the crisis. Although acknowledging that Bolivian law was the only applicable authority on the election, he nevertheless agreed to a binding OAS audit of the results, perhaps believing it would confirm his win. Curiously, after initially supporting the audit, Mesa declined to agree to the OAS’s terms.

On November 10, the OAS issued its preliminary audit report. It relied heavily on identifying technical vulnerabilities and process concerns for both the quick and official counts, much of which was in a technical report from a security consultant that the electoral authorities had hired. However, it failed to prove that these vulnerabilities and failures, although serious, were exploited for fraudulent purposes or that they may have had a significant impact on the outcome of the election. (And with election systems around the world facing the same challenges, it is hard to understand how these concerns are unique or warrant throwing out the election.) The OAS auditors also doubled down on its charge that there had been an “inexplicable” change in the quick count results, which formed the basis for so many cries of fraud directly after the election.

The OAS audit concluded that the elections should be held again, which Morales, given his commitment, agreed to. But it was too late. With the audit results in hand, MAS party legislators and their families were threatened, and the military “suggested” that Morales resign. He did, and sought asylum in Mexico.

It’s unclear what will happen next. The United States and Brazil (along with many mainstream commentators) have endorsed the right-wing coup and recognized the hastily installed right-wing, anti-indigenous opposition senator Jeanine Áñez as president. Áñez says Morales will be barred from the next election and charged with crimes if he returns to the country. And as “interim” president, she has already radically changed Bolivia’s foreign policy. These actions almost certainly violate the Bolivian constitution. Members of the MAS party convened the legislature as well, and currently, many anti-coup protesters are in the streets — although unlike with the anti-Morales protests of the previous week, these protesters face violent repression.

What is certain is that at every critical junction since the election, various organs of the OAS have played an enormous role in driving the crisis that led to Morales’s ouster. Almagro validated the coup by refusing to characterize it as such and even suggested that Morales’s supposed fraud in the October 20 elections — still unproven — was the real coup.

Bolivia is more the rule than the exception in this respect. The OAS has a sordid history in Haiti, where it set the stage for the country’s 2004 coup and overturned the results of the 2010 election. In recent years, Almagro was expelled from the left-wing Frente Amplio coalition in Uruguay for advocating interventionism in Latin America — including recognizing the US-backed Guaidó government as the legitimate government of Venezuela, sanctioning the stolen elections that brought Juan Orlando Hernández to power in Honduras, and standing by while Dilma Rousseff was ousted in Brazil. In recent years and in the past, the OAS’s power has mostly been used in one direction: against the Left.

So too now with Bolivia. The first indigenous president in the country’s history, a socialist with a remarkable record of slashing poverty, has been toppled following an election that the OAS denounced as fraudulent — even though the OAS still can’t furnish conclusive proof of that fraud.."


Bref, amusez-vous bien à ergoter sur ce que même l'OAS n'arrive pas à justifier.

Vous faites donc partie de ces gens qui traitent leurs contradicteurs de "troll". Méthode d'intimidation classique de ceux qui n'ont pas d'arguments convaincants.



Je me pose la question de savoir s'il y a eu une fraude électorale en Bolivie (au bénéfice de Morales). Vous répondiez par la négative mais, entre deux copier/coller, vous affirmez maintenant:


Les fraudes sont totalement similaires. 

La fraude en Floride à permis à Bush de gagner.


Vous affirmez donc qu'il y a bien eu fraude électorale en Bolivie. Comme DS le faisait remarquer à propos du préfet Lallemand, "on finit toujours par se trahir".



Allez, je vous laisse à vos contradictions.



Quelques réponses:

1) ici, et à condition que vous compreniez l'espagnol, le Centre stratégique latinoaméricain de géopolitique (CELAG) démonte l'avis de l'OEA (Organisation des Etats Américains, par ailleurs très partiale pour ce qui est des crises en Amérique latine: voir son comportement avec le Vnezuela et dans l'actuelle crise au Chili; financée à 80% par les USA) sur la prétendue fraude aux élections boliviennes; d'autres organismes de l'ONU ou indépendants démentent les avis de l'OEA...

2) Les journalistes présents sur place et qui peuvent encore s'exprimer (répression contre journalistes argentins, silence des journalistes européens) font état d'une mobilisation massive et appel à blocage du fin fond de la Bolivie (indiens, paysans, etc...) qui se dirige vers la capitale, contre une présidente "autoproclamée" issue d'un groupe de députés ultra minoritaires au parlement et reconnue par les USA et l'UE; le parlement à majorité du parti d'Eo Morales s'est réuni -malgré les embûches et menaces de mort des groupuscules d'extrême droite, intégristes chrétiens et suprémacistes-  et a désigné des autorités, et annule la démission forcée d'Evo; tous les éléments d'une guerre civile sont là.

3) Les dirigeants militaires ou policiers qui ont imposé la démission d'Evo Morales ont tous été, à un moment de leur carrière, attachés militaires à l'Ambassade de Bolivie aux USA; enfin Evo n'est pas, comme Chavez au Venezuela, issu des rangs des militaires; Chavez avait su se les gagner, réformer l'armée, armer et préparer des milices civiles d'auto-défense  -ce qui expliquerait que les USA y regardent à 2 fois avant d'intervenir au Venezuela, ils préfèreraient laisser faire le sale boulot aux colombiens ou brésiliens!- 

4) D'accord avec vous sur ce point; mais si on analyse la situation à partir du curseur géopolitique ou géoéconomique je pense qu'il y a des pudeurs qu'on peut s'éviter, en tout cas sous prétexte de peser le pour et le contre, de ménager la chèvre et le chou on sombre dans un Munich moral...

Merci pour vos réponses.

Brillant !

Je crois qu'il y a un problème de "génération" aussi dans la compréhension de phénomènes qui ne sont pourtant pas nouveaux...Pour ceux qui ont connu le Plan Condor des années 1970/80, toutes ces gesticulations sont claires même sans preuves (qui sortiront dans 60 ans !).
Depuis l'assassinat de Letellier par des sbires de Kissinger/Pinochet, les US hésitent à susciter des dictatures sanglantes type Pinochet ou Banzer.

La réorientation vers des "révolutions" de couleur et/ou l'imposition de la "démocratie" en assassinant concrètement (Khadafi, Hussein...) ou par judiciarisation (Lula et Roussef...), par guerre directe (Irak, Afghanistan)  ou "proxy" (Ukraine, Syrie...) leur a pris un peu de temps, mais les US ne renonceront pas à vouloir garder la main sur les ressources ne leur appartenant pas - avec l'assentiment de leurs vassaux européens (Young Leaders) et quelques séides régionaux (Arabie S., Israël, Philippines, Soudan...)

Pas générationnel,  un aveuglement et une droitisation des esprits. La faiblesse du journalisme n'aide pas.

Ok sur le reste.

La Bolivie semble détenir de 50 à 75 % des réserves de lithium Il semble que l'impact de la nationalisation du gazole ait aussi joué. 

Je crois pouvoir rajouter que bien avant le premier tour Rubio s'était positionné sur quelque chose du genre "Si Morales est élu il y aura des sanctions contre la Bolivie", ce qui me parait constituer un cas d'école d’ingérence dans une élection, mais également un avertissement clair à la population Bolivienne pour "bien voter".
Le coup vas probablement réussir, et nous verrons donc rapidement arriver le FMI qui vas privatiser toutes les ressources du pays, obliger à des politiques qui vont renvoyer tous ces Cholos enrichis par Morales mais qui n'ont pas voté pour lui dans la pauvreté de laquelle il les avaient tirés. 

C'est en réalité la principale difficulté des grandes politiques socialistes: lorsque elles réussissent dans le contexte néolibéral actuel, elles contribuent à produire une classe moyenne imbécile qui pensent que son avenir et son bonheur passe par le consumérisme à l'Américaine et la 5G sur le smartphone !

Merci pour cet article très informatif.


D'habitude @si ne brille pas sur l'internationale. Je me souviens encore des articles lamentables sur la guerre en Syrie. Pourtant il y'aurait beaucoup à dire sur la propagande atlantiste éhontée de notre presse dès qu'il s'agit de l'étranger.


C'était un des points faibles du site, cet article contribue à y remédier.

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