Canal +, 2016 : Comment Bolloré a tué l'investigation [AVENT2020]
Viré ! Pour une parodie - hilarante - de l’émission de Pascal Praud, L’Heure des pros, l’humoriste Sébastien Thoen vient d'être viré de Canal+. Le groupe Bolloré montre ainsi sa conception de la liberté d’expression. Mais qui en sera surpris ? Le 12 février 2016, l’investigateur de Canal+ Jean-Baptiste Rivoire est invité sur notre plateau (en compagnie de l'économiste des médias Julia Cagé, à nouveau reçue le 27 novembre 2020). Et il égrène la longue liste des sujets d’investigation interdits dans les émissions de Canal+. "Volkswagen, entreprise de tous les scandales", "Le monde selon YouTube", "François Homeland" (une enquête sur le président et les guerres), "Attentats: les dysfonctionnements des services de renseignement", "Les placards dorés de la République" (sur les emplois fictifs dans la haute fonction publique), "La répression made in France" (sur comment la France exporte des matraques électriques, et autres outils de répression, à des régimes pas toujours recommandables), et enfin, "Nutella, les tartines de la discorde", également refusé. Etc etc. Le comportement liberticide de Vincent Bolloré, depuis le rachat de Canal+, est l’expression la plus brutale du pouvoir des industriels sur les médias dont ils sont propriétaires. Dans d’autres groupes, l’influence s’exerce de manière plus feutrée. Mais elle existe toujours. De l’importance des médias indépendants !
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J'envoie une lettre de délation à Darmanin: prendre pour référence principale "l'Avent", notion notoirement catho-illaïque, c'est subrepticement distiller du séparatisme dans nos esprits et dans la société tout entière.
On commence par l'Avent, (...)
Derniers commentaires
Viencent bolloré, le propriétaire de Cyril Hanouna, le marionettiste d'Eric Zemmour.
Ceci d'abord:
"Les ordonnances de 1944 sur la liberté de la presse prises à la Libération ou un peu avant, visaient à organiser un nouveau système médiatique garantissant la liberté d'expression et un pluralisme de la presse, après la guerre de 1939-1945, qui avait vu la quasi-totalité de la presse collaborer avec les Allemands : n'ont fait exception que les journaux qui ont cessé de paraître d'une part et les journaux clandestins de la Résistance aux mains de la résistance intérieure française d'autre part.
L'un des objectifs est de lutter contre la concentration des entreprises de presse : elles précisent qu'il n'est pas possible pour un même patron de presse d'être aux commandes de plusieurs titres et d'exercer une fonction extérieure. Dans une économie française alors marquée par la pénurie, la concentration verticale, de la production de papier à la distribution des journaux, est proscrite. Peu après sera créée l'Agence France-Presse, pour donner à tous les journaux, petits ou grands, l'accès à l'actualité mondiale, et la Société professionnelle des papiers de presse, qui vient remplacer le Comité des papiers de presse créé en 1936 et accusé de jouer le rôle de trust..."
Ces ordonnances furent rappelés au début de la présidence de François Mitterrand, concernant l'action de R Hersant.
qui était devenu l'un des magnats de la presse par le biais de la concentration et propriété de titres divers. Or qui était-il? Quelques copiés-collés:
"..Robert Hersant aura rythmé cinquante années de la vie politico-médiatique française et construit un empire de papier (Le Figaro, France-Soir, Auto Moto, Paris Turf, La Voix du Nord, Le Dauphiné libéré, Le Progrès, Presse Océan, etc.),
Il est né en 1920 en Loire-Atlantique, fils d’un capitaine au long cours. Étudiant en Normandie, il est secrétaire des Jeunesses socialistes locales et fréquente alors deux futurs destins politiques : Jean Lecanuet, qui sera candidat centriste à l’élection présidentielle de 1965, et Alexandre Hébert, qui incarnera plus tard l’anarcho-syndicalisme avant de devenir membre du Parti des travailleurs (trotskyste-lambertiste). Mais Robert Hersant a d’autres vues : bien plus que la politique, il embrasse le monde de la presse. Au plus mauvais moment : sous l’occupation allemande. L’homme qui a bâti le principal groupe de presse français a créé son premier journal à 18 ans. Mais dès son jeune âge il est taraudé par l’ambition politique. Socialiste à 16 ans, pétainiste à 20, il évolue pendant la guerre dans les milieux de la collaboration.
Épuré à la Libération, frappé de dix années d’indignité nationale, il repart avec la farouche énergie de l’entrepreneur mêlant sans cesse presse et politique. Élu député sous les couleurs du Front républicain en 1956, il adopte ensuite toutes les étiquettes, du gaullisme au centrisme en passant par la Fédération de la gauche de Mitterrand.
Il fonde alors le « Jeune front », un groupuscule pronazi situé dans l'orbite du Parti français national-collectiviste de l'ancien journaliste radical-socialiste Pierre Clémenti. La principale activité du « Jeune front » est de distribuer le journal antisémite Au Pilori, l'un des plus extrémistes de la collaboration, subventionné par les autorités allemandes.."
Arrêtons-là. pourquoi Hersant?
- il en est question dans l'article ici.
- il représente le premier cas de concentration de la presse, et donc d'influence - après la libération , il a ferraillé durement contre F Mitterand et ses réformes, et surtout contre la participation des communistes au gouvernement.
- on a rappelé à F Mitterrand le "cadre" des ordonnances. pour Hersant. F Mitterrand a toujours répondu, que peut-être..peut-être.. ces ordonnances n'étaient plus applicables,. On pense qu'Hersant était protégé par Mitterrand.
Trouble Hersant.
Trouble Mitterrand. On ne peut pas résumer F Mitterrand à cette problématique. Il eût quelques grandeurs (comparé aux zozos actuels...)
Argent, pouvoir, influence, nous en sommes encore et toujours là, dans les médias. (et ailleurs)
Un temps ininterrompu et irréversible qui semble survivre à tout.
Comment réaliser un "futur meilleur "avec un présent en permanence pollué par ces problématiques, en permanence tiré vers l'arrière, par des apprentis sorciers- magnats contrôlant les opinions.?
Marche de l'aiguille autour du cadran, invisible dans son mouvement, irréversible. Fatigue.
J'envoie une lettre de délation à Darmanin: prendre pour référence principale "l'Avent", notion notoirement catho-illaïque, c'est subrepticement distiller du séparatisme dans nos esprits et dans la société tout entière.
On commence par l'Avent, on continue par une Crèche et des santons, puis l'Épiphanie et ses galettes, le mardi-gras qui se réfère au Mercredi des Cendres (souviens-toi que tu es poussière) les cloches de Pâques, le mystère de la Sainte Trinité, l'Ascension, les feux de la Saint Jean, (non, pas le 14 juillet) le 15 août et ses messes sur la place du village... Mais ou va-t-on, je vous le demande?
Julia Cagé que j'ai avec beaucoup d'intérêt découvert dernièrement sur le dernier live Mediapart. Une vraie émission qui nous donne des billes de réfléxions concrètes pour penser la censure des médias à l'ère du capitalisme tout azimut. En effet, on ne critique pas les partenaires, c'est mauvais pour les affaires. La logique des marchands apposés à la presse... Encore très vraie aujourd'hui.
Visionnée avec un peu de retard (petit problème d'abonnement), j'ai était saisie par cette émission.
Quelle force dans la démonstration des problèmes, quelle image criante du "hors-sol politique" si on est gentil ou carrément de "la mauvaise langue de bois" si l'on est tragique !
Aussi, si une et une seule de vos émissions devrait être en libre accès, ce devrait être celle-ci. Et pourtant, je pense les avoir toutes vues depuis le tout début. J'étais déjà abonné lorsque le site était en construction (bravo d'ailleurs).
Je crois qu'une émission comme celle-ci, si elle pouvait tourner en virale, donnerait conscience à certains de faire attention d'où et pourquoi viens l'information et de plus, donnerait vraiment envie à d'autres de payer pour de l'information libre.
Arrêt sur images en sortirait gagnant j'en suis convaincu.
Bonne continuité.
Benjamin Alet
Ni, du reste, le fait que le patron actuel du CSA n'est autre que l'ancien président de Bolloré Média...
Je ne saurais dire exactement quelle incidence ça a, mais il me semblait important de le signaler.
Merci de la clarification.
https://youtu.be/JOrgmcmwhuk
Dans le détail du scrutin du vote sur la prolongation de l'état d'urgence, nulle part 'apparaît le nom de P. Bloche. Est-il député ? ou bien est-ce "courage fuyons" !!!
J'ai du me tromper ! :-(
ici il parle de l'empire Bolloré
https://www.youtube.com/watch?v=VbGmUWHMIcg
Enjoy
Leurs conseillers en communication leur ont remodelé le cerveau; Ils paraissent ne plus savoir s'exprimer normalement.
La réactivité de la presse internationale pour relayer ou dénoncer toute intervention de l’Etat dans le fonctionnement des médias en Amérique latine durant la longue décennie des gouvernements progressistes tranche singulièrement avec le silence des médias français sur les agissements du nouveau gouvernement argentin. Pourtant, les spectaculaires mesures qui s’enchainent depuis sa prise de fonction (10 décembre) affectent directement l’indépendance de l’ensemble des médias du pays. En effet, un des premiers décrets du nouveau président Mauricio Macri vise à créer un ministère des Communications dont l’une des fonctions est de chapeauter l’AFSCA (un équivalent du CSA français) pourtant statutairement indépendant du gouvernement.
S’il est vrai que l’aspect relativement technique de la mesure a de quoi rebuter son traitement par les rédactions françaises, ses effets immédiats sont suffisamment spectaculaires pour attirer l’attention. En effet, le directeur de l’AFSCA, Martín Sabbattella, nommé pour quatre ans et dont le mandat se termine normalement en 2017, a contesté son limogeage si bien que la police a été envoyée au siège de l’institution pour en déloger le directeur déchu. Illégalement limogé ? Telle est la question que M. Sabbattella a posé à un juge fédéral mais un autre juge a, dans l’attente du jugement sur le fond, décidé de son expulsion afin de « préserver les lieux » d’une dégradation. Autrement dit, le directeur de l’AFSCA a été expulsé comme un squatteur.
Le rapporteur de l’OEA (Organisation des Etats Américain) a, pour sa part, estimé que la loi avait clairement été violée par le nouveau gouvernement. Il a aussi rappelé qu’à l’instar de l’ONU son organisme considère l’AFSCA comme un des points les plus positifs de la Loi sur les Médias et regrette qu’elle devienne une simple dépendance du gouvernement.
Quelques soient les résultats des chicanes judiciaires de l’épisode, il est certain que les décrets présidentiels constituent une sévère attaque contre l’esprit et la forme de la Loi sur les Médias. Cette loi avait fait l’objet d’intenses débats qui ont dépassé de loin les seuls hémicycles parlementaires, avant d’être adoptée en 2009. Visant essentiellement à éviter la concentration monopolistique des médias (dont environ 70% étaient détenu par le seul groupe Clarín), elle prévoit le partage des canaux hertziens entre trois catégories : le privé, le public et le « communautaire » (dans le sens de société civile, soit aux associations à buts non lucratifs). Cette loi est internationalement reconnu comme une de plus démocratique qui soit dans la régulation des médias, elle a servi de modèle pour la réforme de l’audiovisuel dans d’autres pays du continent, notamment l’Equateur.
La mise au pas de l’AFSCA, dont la principale fonction était de faire appliquer et respecter cette fameuse loi, laisse prévoir son pur et simple abandon. Si bien que le grand gagnant est le groupe Clarín. Comme la plupart des journalistes européens s’informent à travers Clarín, il n’est pas certain que ce net recul du pluralisme médiatique en Argentine apparaisse dans les journaux français.
Ce monsieur Patrick Bloche qui est comme il le dit un législateur, voit le programme qu'il avait mis en forme (en tous les cas pour une des 60 propositions, celle concernant les médias et les seuils de concentration), ce législateur fait face au même problème finalement que le journaliste de Canal + Jean-Baptiste Rivoire vis à vis de Bolloré, il se voit censuré et doit composer une loi finalement différente et moins aboutie que celle qu'il avait projetée au niveau du programme du PS. Il faudrait donc que ce législateur pense à faire une loi obligeant les partis à respecter à la lettre les engagements qu'ils se sont donnés, et pour lesquels (j'en bouffe de rage mon couvre-chef) ils ont été élus.
A la question de Jean-Baptiste Rivoire (et de Julia Cagé de façon implicite) de savoir ce que la loi "Bloche" aurait pu faire pour résoudre la censure bolloréenne, la réponse est presque une merveille ciselée de naïveté : le recours à la Justice Prud’homale. Et là on éclate de rire quand on sait que les Prud'hommes appauvris et décimés par Sarkozy, et laissés pour morts sur le carreau par les gouvernements de Hollande, sont dans l'incapacité matérielle et juridique de faire leur travail !
Si monsieur Bloche admire le paradoxe américain en entendant le sénateur du Vermont Bernie Sanders, on ne peut qu'admirer le paradoxe socialiste qui oblige ce monsieur, par ailleurs fort civil, de ronger ses chapeaux avec une conscience pour le moins très honorable.
Merci @SI pour cet éclairage une nouvelle fois extraordinaire. On aimerait avoir un peu plus de Bernie Sanders en France pour mettre une pincée de paradoxe américain dans notre pays.
Comment Justine pouvez vous supporter ca, ou plutot qu est ce que ca vous apporte a vous de traiter les femmes de la sorte ? Avez vous besoin de vous sentir supérieure enfin a qq ? des femmes, bien sur ... votre soumission ou votre reproduction machiste de la place des femmes dans la societe, comme celles de Hors Series, vous place avec l ordre bpurgeois . On risque pas d acoir une candidature originale en 2017, quand ceux qui sont les procureurs d un système, le reproduise sans vergogne meme quand une philosophe , Mme Chantale Jacquet, le dit clairement.. Ici evidement on prefere parler des autres plutot que se corriger sois meme.
Sérieusement ! Pour quoi faire ?
ON VA SE LE FARCIR LE PETIT ASTICOT ! [/URL]
Au passage, merci à Didier Porte qui est toujours aussi formidable !
PG
Pour ceux qui auraient oublié l'origine de l'expression
Ou a une échelle plus réduite : que se passerait-il si la rédaction de @si ne voulait plus faire les sujets de D. Schneidermann ? Les journalistes sont-ils exemptés de la clause de subordination inscrite dans un contrat de travail normal ?
Et en fait, je ne comprends pas trop pourquoi Rivoire veut encore bosser à ou pour Canal sachant ce qu'il a dit. Il espère quoi exactement ? Qu'il y ait une direction des programmes et de l'info indépendante du boss, que ce qui est vendu aux publicitaires comme assurant du temps de cerveau disponible ne soit pas régi par des vendeurs de soupe ?
En résumé : la nouvelle loi n'empêchera rien, elle n'est pas conforme au programme sur lequel la majorité a été élue, si un journaliste est menacé par un hyper-patron, ça relève du droit du travail, et quand Drahi annonce qu'il va faire un truc illégal, un député ne commente pas le silence de l'exécutif car il est du même parti.
Mais c'est très important de voter.
Et donc apparemment, cette loi dont parle le député d'extrême droite ou de droite ou de gauche droitiste Patrick Broche est une loi qui n'est qu'une reconduite d'une loi de 1983. Je prends la calculette et ça me donne 33, un tiers de siècle, et on en est encore là.
Et tout le monde accepte que le président du CSA soit nommé par le Roy. On n'élit donc un président de la république pour lui donner tous les pouvoirs sans discrimination!!!!
Incroyable qu'un député qui se dise du PS puisse trouver normale une telle non transparence et parler ensuite de collégialité pour faire passer le zinzin!!!
En tous les cas, l'émission commence bien (merci à @SI) et chapeau au journaliste de Canal + car le courage n'est plus guère de mise. Il est certain qu'avec une population qui se laisse mijoter, des députés du PS qui s'occupent d'épaissir la sauce, le gang des Bolloré et autres aurait tort de se gêner !
Bon mais tout cela va changer maintenant qu'un nouveau gouvernement va remettre les choses à gauche, ouf, c'est pas trop tôt. Non mais allô quoi !
Allez direction la vidéo 3...
comme le souligne Bennie Sanders, la tv est devenue l'instrument de communication exclusif des élites pour défendre leurs intérêts. A cela s'ajoute des émissions débiles ou anxiogènes qui tirent le niveau vers le bas, flattent le voyeurisme, attisent les haines et les peurs, Cette confiscation de l'espace public réservé à la parole explique le vote, n'allez pas chercher plus loin, la montée du FN, regardez en boucle les chaînes pendant deux jours, ça suffit pour comprendre d'où vient l'exaspération.
Certes, mais la presse ne devrait-elle pas avoir son propre mode de propriété et de financement ? Est-elle une entreprise comme une autre ou bénéficie-t-elle d'un statut particulier dû à sa position particulière dans la société ? Au regard de l'importance qu'elle joue dans la fabrique de l'opinion publique, peut-on considérer qu'un grand média appartienne à du capital privé soit une bonne chose en toute circonstance ? Peut-on accepter qu'un truc comme le CSA existe dans un pays qui se gargarise de modernité démocratique alors qu'il sombre de jours en jours dans l'obscurantisme outrancier et réactionnaire sans que cela n'émeuve ses habitants ? Les intérêts qui résultent de la captation par le privé des organes de presse se contentent-ils simplement d'intervenir par la censure quand un sujet est trop sensible ou bouleversent-ils l'écosystème complet de la production de l'information (ou les deux, tiens) ? D'où sort la paupérisation dans le milieu du journalisme ? Et la logique de concurrence à l'information ? Et l'infotainement ? Et le reste ? Et aussi : ça sert quoi l'éthique face à des milliardaires qui vendent des armes et qui sont amis avec des dictateurs ? Couché Bollo ! Méchant Bollo ! Tu n'es pas gentil (mais peut-être que Mr Free l'est, lui) ! Laisse les journalistes tranquilles sinon on va te déchoir de ta nationalité ! Ah non zut, ça c'est pour les Autres.
J'hallucine quand l'économiste nous dit que ça va dans le bon sens ! Une miette de pain pour durcir un peu les conditions dans lesquelles la corruption s'effectue dans les média mais rien contre la corruption en elle même ni sur son origine. En d'autres termes : luttons contre les effets, jamais contre les causes. Sortez les serpillères, les canalisations fuient ! Surtout n'appelez pas de plombier car cela couterait trop cher, vous comprenez ? C'est le métier des économistes de vous expliquer que vous n'avez pas les moyens d'ambitions plus discordantes contre les intérêts du capital. Les sociétés de rédacteurs, les journaux indépendants : has-been. C'est la mondialisation les gars !
Et bien je pense que ce ne sont que des circonvolutions. Je préfère encore que nos grands milliardaires de la presse y aillent comme des bourrins, nous montrent qui ils sont vraiment, combien médiocrement ils agissent lorsqu'ils s'appliquent et s'impliquent sans qu'on viennent les faire chier. Je préfère ça plutôt que je-ne-sais-quel comité "d'éthique" (je me marre) ne serve de caution morale à des activités qui ne le seront jamais en aucun cas ! Et d'ailleurs, ça n'a rien d'un problème éthique ou morale, c'est un problème politique.
Je déteste ces émissions où rien n'est dit, tout est langue de bois-bla-bla. Ces dernières ont souvent lieu lorsqu'un économiste et un politique sont ensembles sur le même plateau et qu'ils peuvent disserter au chaud à propos du millimètre dérisoire qui leur sert de périmètre de divergence. Ah ! Que les grands messieurs-dames sont pénibles à entendre lorsqu'ils se confondent dans leurs mollesses.
Rien à voir (ou presque), mais Justine vous êtes formidable ! Je tenais à ce que vous le sachiez.
Pourquoi ne pas avoir aussi (surtout) orienté le débat non pas sur la concentration ou sur l'éthique mais surtout sur le fait que des industriels possèdent des médias qui de ce fait
La presse pour être indépendante doit appartenir majoritairement à sa rédaction et/ou à ses lecteurs.
L'ouverture du capital de la presse aux industriels est le problème. Le reste n'est que la conséquence de cela.
Et puis ce maniérisme dans la façon de remonter ses lunettes, vraiment c'est surjoué !
L'indépendance des journalistes doit être protégée par des règlements et codes internes à chaque médium dans le cadre, sans doute,d'un code national des rapports journalistes-propriétaires employeurs. Ceci dit, la servitude consentie fait des ravages chez les journalistes. je ne parle pas des connivences ou amitiés politiques, des arrivistes, des carriéristes, mais, par exemple, de la presse professionnelle qui, en France, s'achète sans problème: publicités, "ménages", voyages, cadeaux divers, petits avantages et vous avez de bons articles.
Merci Daniel et Justine pour ce reportage au coeur de la décrépitude du parti, dit socialiste, et de la CFDT.
Le courage de Jean-Baptiste Rivoire tranche avec la veulerie des 2 autres participants.
Jean-Baptiste Rivoire et toutes ces personnes qui proposent des sujets d'enquêtes refusés par Canal+ devraient cesser de se plaindre et faire preuve d'un minimum d'imagination, car ce ne sont pas les idées novatrices qui manquent : les arnaques au RSA, les dérives des arrêts-maladie, l'absentéisme chez les fonctionnaires, les employés-voyous qui piquent des ramettes, les ravages du laxisme chez les surveillants de supermarché, ces intermittents qui pompent les caisses de l'univers, la violence des groupuscules syndicalistes, les abus de l'écologie, les assistés qui ne se chauffent pas assez en hiver comme ça le locataire du dessus qui n'a que son salaire pour vivre il est obligé de chauffer plus pour se balader en tshirt, le scandale des clients de la SNCF qui essayent de payer leurs billets pas trop cher...
Un peu d'efforts et d'entrain, que diable, je suis sûr que d'ici la fin de l'année vous nous aurez livré de palpitants reportages, sans complaisance ni concession, qui me donneront envie de m'abonner à votre chaîne, et même, c'est dire, de m'acheter un téléviseur.
Extraordinaire ! (et en même temps tellement banal !)
Merci @si encore une fois, merci Jean-Baptiste Rivoire du syndicat SNJ-CGT (excellent !)
Dites moi, Julia Cagé, elle est à la CFDT, non ? :-D
Si des gens comme Bolloré et Drahi se permettent de telles sorties c'est qu'ils savent qu'ils ne risquent rien.
A noter que le Washington Post, le New York times font tout pour influencer la primaire démocrate pour Clinton. En France ? C' est pareil ! Drahi , Bolloré, Dassault et Lagardère feront tout (et particulièrement que ça ne se voit pas) pour soutenir Hollande. Ces gens se foutent de la gauche ou de la droite... Ils ne s'intéressent...qu'à leur intérêt. Et celui qui les soutient le plus .........c'est hollande !
Hips...
On sent Bloche mal à l'aise dans les dernières minutes concernant le reniement et le contournement juridique annoncé par Drahi (de mémoire).
Pas si naze que ca le ministre, Didier Porte!
il fait croire à une annonce nouvelle de baisse des pesticide pour 2025 alors qu'elle faisait partie du grenelle en 2007 et était prévue pour 2018!
Le gouvernement à juste repousser l'échéance.
Il aurait été préférable de demander à Bloche s'il n'y a pas conflit d'intérêt à ce que l'exécutif ait le pouvoir de désignation de l'autorité suprême des médias... Car c'est ça le coeur du sujet : l'existence de possibilité de collusions et de conflits d'intérêts voire, de cas de corruption dans la désignation des pouvoirs. Et oui, le pouvoir médiatique est un pouvoir, puisqu'il détient le contrôle de l'information.
La question à poser aurait été la question de l'indépendance totale des médias vis à vis des sphères financières et politiques en général. Et ce n'est pas un projet de loi consensuel au possible qui est à mesure de mettre en débat ces questions.
Hum.
Remplacez "papier contre papier" par "c'est papier contre expérience concrète du terrain véritable"...
C'est marrant cette propension à voter des lois pour nous protéger d'une réalité qui nous déplaît, comme si les lois avaient le pouvoir de se mettre en oeuvre toutes seules, ou sous la houlette minimaliste d'une autorité administrative indépendante qui n'a elle-même d'indépendante que le nom, étant donné le mode de nomination de ses membres, son faible budget, et le caractère ridicule de ses pouvoirs de contrainte.
Bref, un coup d'épée dans l'eau. Et une fois de plus, préférer abandonner la lutte contre les concentrations au profit d'obligations déontologiques complémentaires pour les lampistes désespérés de perdre leur travail - tant il est devenu difficile d'en retrouver quand on est journaliste - est grotesque. Les parlementaires sont gentils mais ils vivent vraiment dans l'abstraction. Ou dans le déni, je sais pas. Ah, dans la mauvaise foi peut-être aussi.