Brétigny : communication TGV de la SNCF
Guillaume Pépy, gilet orange fluo sur les épaules, au bord des larmes, assumant la "responsabilité" de la SNCF dans le déraillement de Brétigny vendredi qui a causé la mort de 6 personnes : c'est une des images du dernier week-end. Le PDG de la SNCF a été très présent durant ces trois jours, sur le terrain et dans les médias. C'est un des plus graves accidents qu'il doit gérer depuis son entrée en fonction à la tête de l'entreprise. Il a joué la carte de la transparence, au point d'être critiqué pour en avoir trop fait. Comment la SNCF gère-t-elle cette crise ?
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Derniers commentaires
A suivre bien sur.
Avant d'atterir à l'Elysée,c'est Sérillon qui s'occupait de la com à Pepy (surtout en interne)..
Le non remplacement du personnel partant à la retraite, la précarisation de l'emploi, la mise en concurrence avec "Réseaux Férrés de France", service privé, en vue du grand marché européen.
La sous-traitance de la maintenance reléguée aux calendes grecques, l'abandon des "petites lignes" au profit des "grandes lignes" TGV plus rentables, qui désertifient encore plus les régions considérées comme non rentables, c'est le prix à payer "aux clients", alors que Guillaume Pépy fait la Commedia Del'Arte pour faire croire qu'il se soucie un instant de la vie des passagers.
Il y a longtemps que les cheminots eux-mêmes tirent la sonnette d'alarme mais quand ils ont fait grêve, Mr Pépy (les politiciens de tous bords aussi ) monte au créneau avec les "médias" pour parler de "prise d'otages" odieuses des clients par le personnel privilégié de la SNCF, et tous les poncifs habituels sur la "prime au charbon", la belle vie sur la machine jour et nuit , les salaires dignes de traders, de "faignantise acharnée" du "non paiement" de la part Sécurité sociale.
Et cette "ignominie" le "régime spécial" objet de bien de phantasmes, qui donne lieu à des "lynchages publiques" en règle dés lors que le cheminot révèle son "emploi très suspect" dont tous les français paieraient indûment tous les frais à sa place. .
Opposer le "statut des cheminots" comme similaire à celui d'un banquier de "Wall Street", aux "statuts précaires" des plus "pauvres travailleurs" du privé, voilà la seule option de Mr Pepy et des "médias menteurs". Tout cela afin de détruire ce qu'il reste (des restes !) du service publique des chemins de fers français crée après la guerre au service de tous les français quelque soit leur situation géographique ou sociale.
Mr Pépy ne fait que pépier en somme : ça fait du bruit mais ça n'explique rien.
Mr Pepy n'a de cesse de vouloir rassurer parce qu'il sait bien les nombreuses défaillances voulues par sa maitresse TINA à l'instar de Mme Thatcher qui a servie de "modèle" à déréguler le système ferroviaire dans son pays.