Commentaires
Brexit : s'il faut trouver une seule certitude...
Ce soulagement des dernières heures, quand on y repense. Comme un seul homme
Abonnez-vous pour pouvoir commenter !
si vous êtes déjà abonné Connectez-vous Connectez-vous
Derniers commentaires
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
A force de lire le Monde (entre autres) on avait fini par croire que tous les Anglais regrettaient d'avoir voté le Leave :
http://www.lemonde.fr/big-browser/article/2016/11/04/en-grande-bretagne-des-juges-ennemis-du-peuple_5025692_4832693.html
http://www.lemonde.fr/big-browser/article/2016/11/04/en-grande-bretagne-des-juges-ennemis-du-peuple_5025692_4832693.html
Est-ce que vous appelez ça un article?
D'abord il faudrait cesser de copier des twittes, les twittes c'est le degré zéro de l'information. N'êtes-vous donc pas capable de faire un résumé et une analyse?
Ensuite, c'est quoi les médias traditionnels selon vous? est-ce que c'est la télé? la radio? les journaux? les magazines? Et pourquoi ce ne serait pas vous? Les médias qui tapent sur les médias, n'est-ce pas le chat qui se mord la queue? On ne peut pas dire que les tabloids sont des médias traditionnels, et pourtant ils ont joué un rôle important dans le Brexit. Si vous entendez par médias traditionnels toute cette flopée de pseudo-journalistes qui ne font que du sensationnel ( et vous en faites aussi), alors vous ne devriez pas dire médias traditionnels mais parler de prétendus médias.
Enfin on aimerait que les journalistes (dont apparemment vous prétendez faire partie) prennent des positions franches. Oui l'Europe il faut la sauver (peut-être d'elle-même), parce qu'on y croit! L'Europe c'est la paix, c'est la sécurité. Les anglais ont sonné le tocsin, oui, car l'Europe est en danger, et ce n'est sûrement pas le moment de faire de l'humour (les rois de l'humour n'ont effectivement plus que ça pour se consoler).
Alors messieurs et mesdames les journalistes, utilisez votre carte de presse pour autre chose que pour les cocktails et réveillez-vous bon sang! Parce que vous aussi vous tergiversez sur des concombres; est-ce qu'untel a bien dit ce qu'il voulait dire ou l'a-t-il dit pour piquer des voix à l'autre? Mais on s'en fiche! Est-ce que c'est ça arrêt sur image? Des commérages?
Par exemple? Et bien parlons de la finance. C'est une évidence qu'il faut une taxe sur les transactions financières, enfin une taxe qui ne pénalisera pas le quidam moyen (je ne suis pas économiste mais j'ai cru le comprendre, je peux me tromper), et bien qui martèle ça? Marine Le Pen. Mais au lieu de dire qu'elle a raison sur ce point, vous dites qu'elle surfe un sentiment anti-trust. Voilà dans quel bourbier on est, et donc, on peut penser par ricoché que vous n'êtes pas forcément pour une taxe sur les transactions financières - parce que vous êtes bien lotis - etc... etc... Vous voyez, ça va très vite.
Merci de votre attention.
D'abord il faudrait cesser de copier des twittes, les twittes c'est le degré zéro de l'information. N'êtes-vous donc pas capable de faire un résumé et une analyse?
Ensuite, c'est quoi les médias traditionnels selon vous? est-ce que c'est la télé? la radio? les journaux? les magazines? Et pourquoi ce ne serait pas vous? Les médias qui tapent sur les médias, n'est-ce pas le chat qui se mord la queue? On ne peut pas dire que les tabloids sont des médias traditionnels, et pourtant ils ont joué un rôle important dans le Brexit. Si vous entendez par médias traditionnels toute cette flopée de pseudo-journalistes qui ne font que du sensationnel ( et vous en faites aussi), alors vous ne devriez pas dire médias traditionnels mais parler de prétendus médias.
Enfin on aimerait que les journalistes (dont apparemment vous prétendez faire partie) prennent des positions franches. Oui l'Europe il faut la sauver (peut-être d'elle-même), parce qu'on y croit! L'Europe c'est la paix, c'est la sécurité. Les anglais ont sonné le tocsin, oui, car l'Europe est en danger, et ce n'est sûrement pas le moment de faire de l'humour (les rois de l'humour n'ont effectivement plus que ça pour se consoler).
Alors messieurs et mesdames les journalistes, utilisez votre carte de presse pour autre chose que pour les cocktails et réveillez-vous bon sang! Parce que vous aussi vous tergiversez sur des concombres; est-ce qu'untel a bien dit ce qu'il voulait dire ou l'a-t-il dit pour piquer des voix à l'autre? Mais on s'en fiche! Est-ce que c'est ça arrêt sur image? Des commérages?
Par exemple? Et bien parlons de la finance. C'est une évidence qu'il faut une taxe sur les transactions financières, enfin une taxe qui ne pénalisera pas le quidam moyen (je ne suis pas économiste mais j'ai cru le comprendre, je peux me tromper), et bien qui martèle ça? Marine Le Pen. Mais au lieu de dire qu'elle a raison sur ce point, vous dites qu'elle surfe un sentiment anti-trust. Voilà dans quel bourbier on est, et donc, on peut penser par ricoché que vous n'êtes pas forcément pour une taxe sur les transactions financières - parce que vous êtes bien lotis - etc... etc... Vous voyez, ça va très vite.
Merci de votre attention.
Je viens de parcourir la presse anglaise.
Il en sort une certitude. L'Europe est un jeu qui se joue à 28 ou 27 ou plus ou moins.
Mais à la fin, c'est Corbyn qui perd.
Et je crois que si cela se produisait en France, on pourrait faire bis repetita. En remplaçant Corbyn par la gauche, la vraie gauche.
Il en sort une certitude. L'Europe est un jeu qui se joue à 28 ou 27 ou plus ou moins.
Mais à la fin, c'est Corbyn qui perd.
Et je crois que si cela se produisait en France, on pourrait faire bis repetita. En remplaçant Corbyn par la gauche, la vraie gauche.
Sortie du Royaume Uni de l'Union Européenne. Un peu plus de la moitié des britanniques ont voté pour, un peu moins contre. Probablement que presque tous, qui se sont séparés sur une question fermée, en vivront les conséquences de façon solidaire. Je n'aime pas la jouissance sadique de ceux qui disent : « vous l'avez voulu, sortez vite maintenant » pour se donner l'illusion qu'ils peuvent organiser aujourd'hui ce qu'ils n'ont su maîtriser hier.
S'il faut trouver une seulle certitude, c'est que dorénavant, les petits bras du capital qui nous gouvernent auront l'explication à toutes leurs erreurs.
Le chômage ? : Brexit ; la croissance ? : Brexit ; la pollution ? : Brexit etc.
Après Jeanne d'Arc Trafalgar, Waterloo et Mres El Kebir, la perfide Albion a encore frappé.
Le chômage ? : Brexit ; la croissance ? : Brexit ; la pollution ? : Brexit etc.
Après Jeanne d'Arc Trafalgar, Waterloo et Mres El Kebir, la perfide Albion a encore frappé.
Les anglais (et non les britanniques) ont rejeté une forme d'Europe qui ne les satisfait pas. Peut-être ont-ils eu marre de cet équilibre dedans/dehors-dehors/dedans, voyant en outre que toute forme de décision leur échappait. Ce qui le cas...
Cette décision est au moins - et au mieux - un socle à partir duquel, et je l'espère, le fondement d'une nouvelle Europe sera définie. Et acceptée.
Il n'est pas non plus indifférent que les modalités de "sortie" de l'Union Européenne aient été définies dans ce fameux Traité de Lisbonne, refusé par de nombreuses nations. Avec un déni de démocratie évident, et dont "l'Europe" s'est moqué.
Les "dirigeants" de l'Europe ont bien pris soin d'être des "irresponsables juridiques" (cf. Traité de Maastricht). Les décideurs européens (personnalités administratives, chefs d'Etats, ministres) feraient mieux d'écouter les citoyens plutôt que leurs "amis" économiques ou financiers.
Ce que l'Europe a exigé de la Grèce, l'exigera-t-elle de l'Angleterre ?
Le dedans-dehors anglais se finira-t-il par un dehors-dedans ?
Tant mieux pour les anglais, tant pis pour les anglais.
Et vive l'indépendance de l'Ecosse !
Cette décision est au moins - et au mieux - un socle à partir duquel, et je l'espère, le fondement d'une nouvelle Europe sera définie. Et acceptée.
Il n'est pas non plus indifférent que les modalités de "sortie" de l'Union Européenne aient été définies dans ce fameux Traité de Lisbonne, refusé par de nombreuses nations. Avec un déni de démocratie évident, et dont "l'Europe" s'est moqué.
Les "dirigeants" de l'Europe ont bien pris soin d'être des "irresponsables juridiques" (cf. Traité de Maastricht). Les décideurs européens (personnalités administratives, chefs d'Etats, ministres) feraient mieux d'écouter les citoyens plutôt que leurs "amis" économiques ou financiers.
Ce que l'Europe a exigé de la Grèce, l'exigera-t-elle de l'Angleterre ?
Le dedans-dehors anglais se finira-t-il par un dehors-dedans ?
Tant mieux pour les anglais, tant pis pour les anglais.
Et vive l'indépendance de l'Ecosse !
En choisissant de quitter la maison commune européenne, les Britanniques imposent un demi-tour à l’histoire. A leur propre histoire autant qu’à la nôtre à tous. Notre avenir collectif est désormais menacé de s’embourber dans un mouvement de repli souverainiste, derrière lequel avancent à peine masquées les pulsions nationalistes et les démagogies populistes, dont on sait trop à quelles conséquences meurtrières elles ont déjà conduit.
Ce vote est déchirant. Il exprime un choix de régression et d’enfermement, à rebours du futur. Il faut lucidement interpréter cette marche arrière comme une tentative de mise à mort de notre meilleur bien commun : la solidarité
Et dire que ces crétins de Verdâtres*, qui nous auront tout fait, rêvent d'en faire leur candidat !
* Pour paraphraser Clemenceau : l'écologie est trop sérieuse pour être confiée aux Verts. Je parle des politicards, bien sûr, pas de gens qui se battent à NDDL, à Bure, à Roybon etc.
Ce vote est déchirant. Il exprime un choix de régression et d’enfermement, à rebours du futur. Il faut lucidement interpréter cette marche arrière comme une tentative de mise à mort de notre meilleur bien commun : la solidarité
Et dire que ces crétins de Verdâtres*, qui nous auront tout fait, rêvent d'en faire leur candidat !
* Pour paraphraser Clemenceau : l'écologie est trop sérieuse pour être confiée aux Verts. Je parle des politicards, bien sûr, pas de gens qui se battent à NDDL, à Bure, à Roybon etc.
Stathis Kouvelakis était membre du comité central de Syriza lors de la victoire de ce parti en Grèce en janvier 2015. Il fit ensuite partie de ceux qui, prônant une sortie de l’euro et une rupture franche avec les institutions européennes, ont décidé de faire scission avec le premier ministre Alexis Tsipras. Enseignant et vivant à Londres, il analyse pour Mediapart les conséquences du référendum britannique.
Mediapart : Quelle lecture faites-vous du vote en faveur du Brexit ?
Stathis Kouvelakis : Le premier constat est que l’UE perd tous les référendums qui se déroulent autour des propositions qui en émanent ou de l’appartenance à l’une de ses instances. Les défenseurs inconditionnels du projet européen devraient quand même commencer à se demander pourquoi. Mais c’est la première fois que la question du maintien ou du départ a été posée directement. Et le fait que l’un des trois grands pays européens choisisse la rupture avec l’UE signe, pour moi, la fin du projet européen actuel. Ce résultat révèle définitivement ce qu’on savait déjà, à savoir qu’il s’agissait d’un projet construit par et pour des élites, qui ne bénéficiait pas d’un soutien populaire.
Vous en réjouissez-vous ?
Oui. Certes, ce rejet légitime de l’UE risque d’être confisqué par des forces de droite et xénophobes, comme la campagne britannique l’a montré. Mais, pour moi, il peut aussi s’agir d’une opportunité pour des forces progressistes en lutte contre l’Europe néolibérale et autoritaire, c’est-à-dire l’UE telle qu’elle existe. Je pense que des forces antilibérales de gauche peuvent plus facilement s’exprimer dans d’autres pays qu’en Grande-Bretagne, où il est vrai que le « Lexit » (contraction de Left et Exit -ndlr) a été très peu audible, et a révélé une fracture entre la direction des principales forces de gauche, politiques et syndicales, et la base populaire et ouvrière, qui a dans sa grande majorité rejeté l’UE.
Le parti travailliste, notamment, est fracturé entre une large partie de son électorat d’un côté et ses élus et son appareil de l’autre, avec les cadres et les militants écartelés entre les deux. De surcroît, son dirigeant actuel, Jeremy Corbyn, est en réalité très hostile à l’UE, mais il a été contraint de faire campagne pour le maintien, compte tenu du rapport de force interne à l’appareil et au groupe parlementaire.
En février 2015, lorsque je faisais encore partie du comité central de Syriza, à l’occasion d’une grande réunion qui s’était tenue à Londres, au siège de la confédération des syndicats britanniques, pour fêter la victoire de notre parti en Grèce, Jeremy Corbyn, dont personne n’envisageait alors qu’il puisse prendre la direction du parti travailliste, était venu me parler en marge de la réunion, en me disant : « Est-ce que vous avez un plan B ? Parce que l’UE va vous écraser, en commençant par attaquer votre système bancaire. »
Il m’a raconté le choc qu’il avait subi lorsqu’il était jeune militant et que le parti travailliste avait gagné les élections de 1974 sur un programme radical. Le système bancaire britannique avait immédiatement été attaqué, contraignant le Royaume-Uni à faire appel au FMI pour demander un prêt et à mettre en place des politiques austéritaires en échange. Il voulait que je le rassure sur le fait que nous avions un plan B, et moi qui appartenais à la minorité de la direction de Syriza, je ne pouvais que lui répondre qu’il fallait qu’il en parle avec Tsipras, pour tenter de le convaincre.
Cette anecdote montre qu’il ne se fait aucune illusion sur l’UE. Seulement, l’appareil du parti travailliste et ses élus lui sont farouchement hostiles. Et on lui reproche désormais d’avoir fait un service minimum en faveur du « Remain ». Les mêmes médias, qui avaient appelé à voter « Remain », voudraient qu’il parte, alors même que le Brexit a gagné, parce qu’il n’en aurait pas fait assez…
Avez-vous été surpris de ce résultat ?
Non. Ce qui m’a frappé pendant cette campagne britannique, c’est une impression de déjà-vu. J’ai eu la chance de vivre à la fois le référendum sur la Constitution européenne de 2005 en France, celui de l’année dernière sur le plan d’austérité Juncker en Grèce, et celui de cette année en Grande-Bretagne. À chaque fois, ceux qui défendent l’UE portent de moins en moins de discours positifs et emploient essentiellement des arguments fondés sur l’intimidation et la peur, en mettant en scène tous les maux qui s’abattraient sur le Royaume-Uni si les Britanniques votaient mal.
Schaüble et Juncker se sont faits menaçants, comme à l’accoutumé, et même Obama a joué sa partition pour expliquer à quel point un Brexit serait catastrophique. En France, on a beaucoup focalisé sur le fait que la campagne pro-Brexit était animée par des personnages effectivement peu ragoûtants, de Boris Johnson à Nigel Farage. Mais les médias ont moins souligné que le « Remain » était porté par tout l’establishment content de lui-même, avec la City arrogante en première ligne, ce qui avait de quoi motiver le rejet de l’électorat populaire.
Une refondation démocratique de l’Europe, que beaucoup appellent de leurs vœux au lendemain du Brexit, vous semble-t-elle encore possible ?
De plus en plus de forces de gauche comprennent que l’UE n’est pas réformable dans un sens progressiste, avec un fonctionnement plus démocratique, parce qu’elle est conçue, dans son architecture intrinsèque, pour ne pas être réformable. Tout est verrouillé et, pour enseigner dans un département d’études européennes, je peux vous assurer que mes collègues spécialistes le savent. L’UE n’a pas été conçue pour fonctionner avec les règles de la démocratie parlementaire, dont on craint toujours la tentation « populiste ».
Le vote britannique est donc une occasion à saisir pour toutes celles et ceux qui réfléchissent à un plan B, et sont conscients que de véritables alternatives impliquent une rupture avec l’UE. Que ce soit Jean-Luc Mélenchon en France, Oskar Lafontaine et Sahra Wagenknecht en Allemagne, l’aile gauche de Podemos ou ceux qui ont quitté Syriza l’an dernier : toutes ces forces anti-libérales et progressistes doivent se saisir de ce moment, si elles ne veulent pas être gravement punies par une droite nationaliste et xénophobe qui capterait la colère populaire.
Mais, en Grèce, la gauche qui a fait scission avec Tsipras, semble pourtant plutôt atone ?
Le dernier sondage américain PEW sur l’europhilie, effectué sur un très large échantillon de populations européennes, a montré que plus de 71 % des Grecs n’acceptaient plus l’UE et qu’un bon tiers souhaitaient sortir de l’euro. Certes, le champ politique grec est bloqué et, suite à la capitulation de Tsipras l’été dernier, le sentiment de défaite et de démoralisation reste fort. Mais on commence à voir des mouvements à gauche de Syriza, que ce soit Unité populaire ou le mouvement lancé par Zoé Konstantopoúlou, gagner du terrain. Nous sommes à la veille de reclassements importants, à l’échelle de l’Europe, et face à un choix entre une radicalité qui sera soit de gauche et internationaliste, soit de droite et xénophobe. Si la gauche qui se veut hostile au néolibéralisme continue à répéter la litanie de l’« Europe sociale » et de la « réforme des institutions européennes », elle ne s’enfoncera pas simplement dans l’impuissance, elle sera tout bonnement balayée.
La manière dont la Grèce a été traitée l’été dernier a-t-elle joué dans le vote britannique ?
Nigel Farage, le dirigeant du parti nationaliste et xénophobe UKIP, avait tenu au Parlement européen des propos dans lesquels il accusait l’UE de se comporter de manière dictatoriale avec la Grèce. Il disait des choses qui auraient dû être dites par toute la gauche britannique et européenne. Le référendum britannique est juste un nouveau signe du rejet de l’UE, dont les électeurs comprennent qu’elle se situe au cœur du problème de la politique représentative actuelle, celui d’une élite européiste qui méprise les couches populaires et la notion même de souveraineté du peuple. Passivement toléré lorsque la situation économique paraissait fluide, le projet européen se délite lorsque celle-ci se dégrade et que le carcan des politiques d’austérité se durcit partout, sous l’impulsion et le contrôle tatillon des instances de l’UE.
Le découpage spatial du vote britannique est saisissant. Il y a deux pays. La bulle de la City et du Sud-Est du pays face à un autre pays, dont on ne parle jamais parce qu’on préfère évoquer le Londres branché et multi-culturel. Avant d’enseigner à Londres, j’exerçais dans une université de la banlieue de Birmingham, Wolverhampton. La différence est abyssale. Le centre-ville était en ruine. Dans cette Angleterre où la révolution industrielle a commencé, tout le monde se sent abandonné et condamné à une mort économique et sociale. Le parti travailliste a abandonné à leur sort des populations entières et laissé ainsi le champ libre à des partis comme le UKIP.
Ce qui est d’ailleurs paradoxal, parce qu’alors que le Front national a toujours su, en France, se parer d’un vocabulaire et d’atours pour « faire peuple », le UKIP incarnait, à l’origine, tout ce dont les classes populaires anglaises se sont toujours moqué : un côté vieillissant, anglican, traditionnel, classes moyennes coincées, 100 % blanches, le conservatisme de grand-papa en somme. On imagine la colère et le sentiment d’abandon qu’il a fallu pour qu’un tel parti ait pourtant réussi à capter le vote des classes populaires…
Comment vous positionnez-vous face à la perspective de nouveaux référendums sur l’appartenance à l’UE dans d’autres pays d’Europe ?
L’UE n’est pas réformable et je pense qu’il n’existe pas d’autre solution que sa dissolution. Une vraie refondation de l’Europe signifie briser la cage de fer de l’austérité perpétuelle et du néolibéralisme autoritaire, et cela passe par une rupture avec la machinerie institutionnelle de l’UE. Il faudra donc jouer le jeu des référendums, tout en empêchant les forces de la droite xénophobe et nationaliste de gagner l’hégémonie et de dévoyer la révolte populaire. La gauche de la gauche a pris beaucoup de retard, mais elle ne peut plus penser qu’elle parviendra, sans rupture avec l’UE, à changer le rapport de force à l’intérieur d’une machinerie spécialement conçue pour empêcher toute divergence, et face à un rouleau compresseur dont on a vu comment il a pu écraser la Grèce.
Mediapart : Quelle lecture faites-vous du vote en faveur du Brexit ?
Stathis Kouvelakis : Le premier constat est que l’UE perd tous les référendums qui se déroulent autour des propositions qui en émanent ou de l’appartenance à l’une de ses instances. Les défenseurs inconditionnels du projet européen devraient quand même commencer à se demander pourquoi. Mais c’est la première fois que la question du maintien ou du départ a été posée directement. Et le fait que l’un des trois grands pays européens choisisse la rupture avec l’UE signe, pour moi, la fin du projet européen actuel. Ce résultat révèle définitivement ce qu’on savait déjà, à savoir qu’il s’agissait d’un projet construit par et pour des élites, qui ne bénéficiait pas d’un soutien populaire.
Vous en réjouissez-vous ?
Oui. Certes, ce rejet légitime de l’UE risque d’être confisqué par des forces de droite et xénophobes, comme la campagne britannique l’a montré. Mais, pour moi, il peut aussi s’agir d’une opportunité pour des forces progressistes en lutte contre l’Europe néolibérale et autoritaire, c’est-à-dire l’UE telle qu’elle existe. Je pense que des forces antilibérales de gauche peuvent plus facilement s’exprimer dans d’autres pays qu’en Grande-Bretagne, où il est vrai que le « Lexit » (contraction de Left et Exit -ndlr) a été très peu audible, et a révélé une fracture entre la direction des principales forces de gauche, politiques et syndicales, et la base populaire et ouvrière, qui a dans sa grande majorité rejeté l’UE.
Le parti travailliste, notamment, est fracturé entre une large partie de son électorat d’un côté et ses élus et son appareil de l’autre, avec les cadres et les militants écartelés entre les deux. De surcroît, son dirigeant actuel, Jeremy Corbyn, est en réalité très hostile à l’UE, mais il a été contraint de faire campagne pour le maintien, compte tenu du rapport de force interne à l’appareil et au groupe parlementaire.
En février 2015, lorsque je faisais encore partie du comité central de Syriza, à l’occasion d’une grande réunion qui s’était tenue à Londres, au siège de la confédération des syndicats britanniques, pour fêter la victoire de notre parti en Grèce, Jeremy Corbyn, dont personne n’envisageait alors qu’il puisse prendre la direction du parti travailliste, était venu me parler en marge de la réunion, en me disant : « Est-ce que vous avez un plan B ? Parce que l’UE va vous écraser, en commençant par attaquer votre système bancaire. »
Il m’a raconté le choc qu’il avait subi lorsqu’il était jeune militant et que le parti travailliste avait gagné les élections de 1974 sur un programme radical. Le système bancaire britannique avait immédiatement été attaqué, contraignant le Royaume-Uni à faire appel au FMI pour demander un prêt et à mettre en place des politiques austéritaires en échange. Il voulait que je le rassure sur le fait que nous avions un plan B, et moi qui appartenais à la minorité de la direction de Syriza, je ne pouvais que lui répondre qu’il fallait qu’il en parle avec Tsipras, pour tenter de le convaincre.
Cette anecdote montre qu’il ne se fait aucune illusion sur l’UE. Seulement, l’appareil du parti travailliste et ses élus lui sont farouchement hostiles. Et on lui reproche désormais d’avoir fait un service minimum en faveur du « Remain ». Les mêmes médias, qui avaient appelé à voter « Remain », voudraient qu’il parte, alors même que le Brexit a gagné, parce qu’il n’en aurait pas fait assez…
Avez-vous été surpris de ce résultat ?
Non. Ce qui m’a frappé pendant cette campagne britannique, c’est une impression de déjà-vu. J’ai eu la chance de vivre à la fois le référendum sur la Constitution européenne de 2005 en France, celui de l’année dernière sur le plan d’austérité Juncker en Grèce, et celui de cette année en Grande-Bretagne. À chaque fois, ceux qui défendent l’UE portent de moins en moins de discours positifs et emploient essentiellement des arguments fondés sur l’intimidation et la peur, en mettant en scène tous les maux qui s’abattraient sur le Royaume-Uni si les Britanniques votaient mal.
Schaüble et Juncker se sont faits menaçants, comme à l’accoutumé, et même Obama a joué sa partition pour expliquer à quel point un Brexit serait catastrophique. En France, on a beaucoup focalisé sur le fait que la campagne pro-Brexit était animée par des personnages effectivement peu ragoûtants, de Boris Johnson à Nigel Farage. Mais les médias ont moins souligné que le « Remain » était porté par tout l’establishment content de lui-même, avec la City arrogante en première ligne, ce qui avait de quoi motiver le rejet de l’électorat populaire.
Une refondation démocratique de l’Europe, que beaucoup appellent de leurs vœux au lendemain du Brexit, vous semble-t-elle encore possible ?
De plus en plus de forces de gauche comprennent que l’UE n’est pas réformable dans un sens progressiste, avec un fonctionnement plus démocratique, parce qu’elle est conçue, dans son architecture intrinsèque, pour ne pas être réformable. Tout est verrouillé et, pour enseigner dans un département d’études européennes, je peux vous assurer que mes collègues spécialistes le savent. L’UE n’a pas été conçue pour fonctionner avec les règles de la démocratie parlementaire, dont on craint toujours la tentation « populiste ».
Le vote britannique est donc une occasion à saisir pour toutes celles et ceux qui réfléchissent à un plan B, et sont conscients que de véritables alternatives impliquent une rupture avec l’UE. Que ce soit Jean-Luc Mélenchon en France, Oskar Lafontaine et Sahra Wagenknecht en Allemagne, l’aile gauche de Podemos ou ceux qui ont quitté Syriza l’an dernier : toutes ces forces anti-libérales et progressistes doivent se saisir de ce moment, si elles ne veulent pas être gravement punies par une droite nationaliste et xénophobe qui capterait la colère populaire.
Mais, en Grèce, la gauche qui a fait scission avec Tsipras, semble pourtant plutôt atone ?
Le dernier sondage américain PEW sur l’europhilie, effectué sur un très large échantillon de populations européennes, a montré que plus de 71 % des Grecs n’acceptaient plus l’UE et qu’un bon tiers souhaitaient sortir de l’euro. Certes, le champ politique grec est bloqué et, suite à la capitulation de Tsipras l’été dernier, le sentiment de défaite et de démoralisation reste fort. Mais on commence à voir des mouvements à gauche de Syriza, que ce soit Unité populaire ou le mouvement lancé par Zoé Konstantopoúlou, gagner du terrain. Nous sommes à la veille de reclassements importants, à l’échelle de l’Europe, et face à un choix entre une radicalité qui sera soit de gauche et internationaliste, soit de droite et xénophobe. Si la gauche qui se veut hostile au néolibéralisme continue à répéter la litanie de l’« Europe sociale » et de la « réforme des institutions européennes », elle ne s’enfoncera pas simplement dans l’impuissance, elle sera tout bonnement balayée.
La manière dont la Grèce a été traitée l’été dernier a-t-elle joué dans le vote britannique ?
Nigel Farage, le dirigeant du parti nationaliste et xénophobe UKIP, avait tenu au Parlement européen des propos dans lesquels il accusait l’UE de se comporter de manière dictatoriale avec la Grèce. Il disait des choses qui auraient dû être dites par toute la gauche britannique et européenne. Le référendum britannique est juste un nouveau signe du rejet de l’UE, dont les électeurs comprennent qu’elle se situe au cœur du problème de la politique représentative actuelle, celui d’une élite européiste qui méprise les couches populaires et la notion même de souveraineté du peuple. Passivement toléré lorsque la situation économique paraissait fluide, le projet européen se délite lorsque celle-ci se dégrade et que le carcan des politiques d’austérité se durcit partout, sous l’impulsion et le contrôle tatillon des instances de l’UE.
Le découpage spatial du vote britannique est saisissant. Il y a deux pays. La bulle de la City et du Sud-Est du pays face à un autre pays, dont on ne parle jamais parce qu’on préfère évoquer le Londres branché et multi-culturel. Avant d’enseigner à Londres, j’exerçais dans une université de la banlieue de Birmingham, Wolverhampton. La différence est abyssale. Le centre-ville était en ruine. Dans cette Angleterre où la révolution industrielle a commencé, tout le monde se sent abandonné et condamné à une mort économique et sociale. Le parti travailliste a abandonné à leur sort des populations entières et laissé ainsi le champ libre à des partis comme le UKIP.
Ce qui est d’ailleurs paradoxal, parce qu’alors que le Front national a toujours su, en France, se parer d’un vocabulaire et d’atours pour « faire peuple », le UKIP incarnait, à l’origine, tout ce dont les classes populaires anglaises se sont toujours moqué : un côté vieillissant, anglican, traditionnel, classes moyennes coincées, 100 % blanches, le conservatisme de grand-papa en somme. On imagine la colère et le sentiment d’abandon qu’il a fallu pour qu’un tel parti ait pourtant réussi à capter le vote des classes populaires…
Comment vous positionnez-vous face à la perspective de nouveaux référendums sur l’appartenance à l’UE dans d’autres pays d’Europe ?
L’UE n’est pas réformable et je pense qu’il n’existe pas d’autre solution que sa dissolution. Une vraie refondation de l’Europe signifie briser la cage de fer de l’austérité perpétuelle et du néolibéralisme autoritaire, et cela passe par une rupture avec la machinerie institutionnelle de l’UE. Il faudra donc jouer le jeu des référendums, tout en empêchant les forces de la droite xénophobe et nationaliste de gagner l’hégémonie et de dévoyer la révolte populaire. La gauche de la gauche a pris beaucoup de retard, mais elle ne peut plus penser qu’elle parviendra, sans rupture avec l’UE, à changer le rapport de force à l’intérieur d’une machinerie spécialement conçue pour empêcher toute divergence, et face à un rouleau compresseur dont on a vu comment il a pu écraser la Grèce.
" La vérité est bien plus complexe, le Brexit est un vote de droite comme de gauche, d'extrême droite comme d'extrême gauche, c'est un vote de vieux et un vote de jeune, un vote de femme et un vote d'homme, un vote de chômeur et un vote de salarié, un vote de citadin et un vote de campagne ...
Mais ce qu'il reflète avant tout c'est la non adhésion à ce projet européen là ..."
Mais ce qu'il reflète avant tout c'est la non adhésion à ce projet européen là ..."
Votre dernier tableau n'est pas une répartition des votes suivant la tranche d'age , mais une estimation des votes par tranche d'age suite à un sondage; Que je sache le vote est à bulletin secret en Angleterre.
sur cet exemple vous tenez le même discours que les media traditionnels que vous critiquez.
Et en l'occurence sur cet exemple ce discours n'est pas neutre : pourquoi nous sert on cette photo de sondage par tranche d'âge ? Car elle discrédite le Brexit en tenant ce discours, les vieux qui n'ont pas d'avenir on choisit le contraire de ce que veulent les jeunes anglais.
Or au début de ce sujet vous pointiez le fait que les sondages ne reflétaient pas la réalité et qu'ils adoptaient le point de vue biaisé d l'élite éditoriale.
C'est encore ici le cas ...
La vérité est bien plus complexe, le Brexit est un vote de droite comme de gauche, d'extrême droite comme d'extrême gauche, c'tes un vote de vieux et un vote de jeune, un vote de femme et un vote d'homme, un vote de chômeur et un vote de salarié, un vote de citadin et un vote de campagne ...
Mais ce qu'il reflète avant tout c'est la non adhésion à ce projet européen là ...
sur cet exemple vous tenez le même discours que les media traditionnels que vous critiquez.
Et en l'occurence sur cet exemple ce discours n'est pas neutre : pourquoi nous sert on cette photo de sondage par tranche d'âge ? Car elle discrédite le Brexit en tenant ce discours, les vieux qui n'ont pas d'avenir on choisit le contraire de ce que veulent les jeunes anglais.
Or au début de ce sujet vous pointiez le fait que les sondages ne reflétaient pas la réalité et qu'ils adoptaient le point de vue biaisé d l'élite éditoriale.
C'est encore ici le cas ...
La vérité est bien plus complexe, le Brexit est un vote de droite comme de gauche, d'extrême droite comme d'extrême gauche, c'tes un vote de vieux et un vote de jeune, un vote de femme et un vote d'homme, un vote de chômeur et un vote de salarié, un vote de citadin et un vote de campagne ...
Mais ce qu'il reflète avant tout c'est la non adhésion à ce projet européen là ...
Dans ce bal des faux-culs, celui que je trouve le plus gonflé, c'est vraiment Quatremer.
Il met maintenant tout sur le dos du RU. Ma bonne dame, c'était les Anglais qui posaient un problème dans l'UE.
Sauf qu'avant, il n'y avait pas de problème. Comment à 28 minutes, il expliquait que tout était parfait ! Et qu'on était des imbéciles de se poser des questions !
C'est l'illustration parfaite de l'adage : les absents ont toujours tort ! A peine, ils ont tourné les talons qu'ils ont tort...
Et comme si tout les pays n'étaient pas aussi faux-culs les uns que les autres : les Allemands qui occupent la place de premier de la classe, quand il n'y a pas de prof, les autres qui courbent la tête tout en hurlant comme des pourceaux qu'on égorge, histoire d'épouvanter la galerie qu'on prend pour une porcherie.
Tout ce show business !!!
Mais récapitulons cette merveilleuse mécanique qui exonère chacun et déresponsabilise tout le monde;
Tous les 3 mois, le Conseil européen, c'est à dire les chefs d'état ou les chefs de gouvernement se réunissent et prennent des décisions. Ensuite, la Commission prend des résolutions sans pouvoir surseoir à ces ordres (c'est pas moi, c'est pas moi, c'est l’autre). Puis les pays appliquent. Et si les populations se plaignent, les dirigeants nationaux expliquent que c'est la faute à l'Europe.
Et tout d'un coup, on laisse le choix à ces populations, on leur propose, quand elles disent qu'elles en ont assez et veulent quitter ce piège à cons, de le faire vraiment. Et c'est extraordinaire, elles le font, elles disent que c'est le moment et décident de partir..... Ben alors ! Effectivement, c'est incompréhensible, surtout pour les aveugles.
Mais comme c'est étrange. On ne comprend pas. Surtout si la situation arrange, n'est ce pas ?
Il met maintenant tout sur le dos du RU. Ma bonne dame, c'était les Anglais qui posaient un problème dans l'UE.
Sauf qu'avant, il n'y avait pas de problème. Comment à 28 minutes, il expliquait que tout était parfait ! Et qu'on était des imbéciles de se poser des questions !
C'est l'illustration parfaite de l'adage : les absents ont toujours tort ! A peine, ils ont tourné les talons qu'ils ont tort...
Et comme si tout les pays n'étaient pas aussi faux-culs les uns que les autres : les Allemands qui occupent la place de premier de la classe, quand il n'y a pas de prof, les autres qui courbent la tête tout en hurlant comme des pourceaux qu'on égorge, histoire d'épouvanter la galerie qu'on prend pour une porcherie.
Tout ce show business !!!
Mais récapitulons cette merveilleuse mécanique qui exonère chacun et déresponsabilise tout le monde;
Tous les 3 mois, le Conseil européen, c'est à dire les chefs d'état ou les chefs de gouvernement se réunissent et prennent des décisions. Ensuite, la Commission prend des résolutions sans pouvoir surseoir à ces ordres (c'est pas moi, c'est pas moi, c'est l’autre). Puis les pays appliquent. Et si les populations se plaignent, les dirigeants nationaux expliquent que c'est la faute à l'Europe.
Et tout d'un coup, on laisse le choix à ces populations, on leur propose, quand elles disent qu'elles en ont assez et veulent quitter ce piège à cons, de le faire vraiment. Et c'est extraordinaire, elles le font, elles disent que c'est le moment et décident de partir..... Ben alors ! Effectivement, c'est incompréhensible, surtout pour les aveugles.
Mais comme c'est étrange. On ne comprend pas. Surtout si la situation arrange, n'est ce pas ?
http://www.lemonde.fr/idees/article/2016/06/24/ne-mettons-pas-le-brexit-sur-le-compte-de-l-insularite-britannique_4957709_3232.html
Il envoie le pâté, le camarade irlandais.
Il envoie le pâté, le camarade irlandais.
Le plus étrange c'est que le résultat du référendum est appliqué. On voit bien qu'ils ne sont pas européens, chez nous, on peut voter non, et puis c'est oui quand même. C'est bizarre de respecter le choix des gens. On n'est pas habitué....
A-t-on la certitude que le whisky ne rencontrera pas de barrières douanières... Je n'aime pas le Ricard, mais vraiment pas.
Attention : le tableau final n'est pas "(...) la répartition des votes par tranche d'âge".
Il s'agit d'un sondage réalisé sur 1652 personnes du 17 au 19 juin.
C'est indiqué en petit caractère sous le tableau. Ce serait bien de corriger l'article.
Il s'agit d'un sondage réalisé sur 1652 personnes du 17 au 19 juin.
C'est indiqué en petit caractère sous le tableau. Ce serait bien de corriger l'article.
Et elle est contente la Marine... ça lui fait des vacances parce qu'elle était chafouine à cause de la Marion qui fait rien qu'à l'embêter. Les voilà d'accord sur un point pas négligeable :On peut sortir de L'Europe! Il suffit pour ça d'un petit "Frexit" (sic) où la trouille l'emportera sur la sagesse et -croit-elle- le portail de l'Elysée s'entrouvrira. Alors on n'aura plus qu'à trouver un endroit où respirer de nouveau.
bernie sanders , trump , podemos , 5 étoiles , siris , nuit debout et , enfin , le brexit . Enfin le 21em siècle arrive .
Les britanniques vont se retrouver vis-à-vis de l'UE dans la situation des Suisses et des Norvégiens.
Ca fait peur.
Ca fait peur.
Pas de doute, ils vont tout changer pour que rien ne change. Tant qu'on les laissera faire.
Je m'étonnais quand même ce matin que tous les commentateurs projettent leur spleen sur "les anglais". Je me disais, tout bêtement, ben yen a plus d'heureux que de malheureux, non? Mais non, tous les anglais sont en deuil de l'Europe. On se demande bien d'où sortent ceux qui ont voté pour la sortie... Peut être qu'ils ne fréquentent pas de journalistes... ou que les journalistes ne les fréquentent pas.
Quant aux jeunes... J'ignore jusqu'à quel point les sondages sont pertinents. mais regardez vivre les jeunes: ils voyagent, ils ne sont pas trop nationalistes pour avoir déjà rencontré d'autres jeunes de tous pays, comme ils fréquentent "international", ils sont amoureux, ils font des enfants sans tenir compte de la carte d'identité. L'Europe leur donne quelques avantages de ce côté là. Plus qu'aux "vieux", qui tirent fort peu de bénéfices de leur "libre circulation" théorique et pour qui les ravages dus non pas à l'Europe mais à cette Europe sont à la fois plus sensibles vu qu'ils comparent "avant" à "après". Ce que ne peuvent pas trop faire les jeunes, qui sont nés avec la précarité somme horizon "normal", au point qu'il arrive que la stabilité leur fasse peur.
Je m'étonnais quand même ce matin que tous les commentateurs projettent leur spleen sur "les anglais". Je me disais, tout bêtement, ben yen a plus d'heureux que de malheureux, non? Mais non, tous les anglais sont en deuil de l'Europe. On se demande bien d'où sortent ceux qui ont voté pour la sortie... Peut être qu'ils ne fréquentent pas de journalistes... ou que les journalistes ne les fréquentent pas.
Quant aux jeunes... J'ignore jusqu'à quel point les sondages sont pertinents. mais regardez vivre les jeunes: ils voyagent, ils ne sont pas trop nationalistes pour avoir déjà rencontré d'autres jeunes de tous pays, comme ils fréquentent "international", ils sont amoureux, ils font des enfants sans tenir compte de la carte d'identité. L'Europe leur donne quelques avantages de ce côté là. Plus qu'aux "vieux", qui tirent fort peu de bénéfices de leur "libre circulation" théorique et pour qui les ravages dus non pas à l'Europe mais à cette Europe sont à la fois plus sensibles vu qu'ils comparent "avant" à "après". Ce que ne peuvent pas trop faire les jeunes, qui sont nés avec la précarité somme horizon "normal", au point qu'il arrive que la stabilité leur fasse peur.
Le mot d'ordre en effet est de verser la responsabilité de nos problèmes à Bruxelles ou Strasbourg, d'excuser l'incapacité de nos députés européens en accusant les Allemands. Est-ce la faute des Allemands si nous avons au Parlement Européen une bande de branquignols pour nous représenter ? Est-ce la faute des Allemands si notre gouvernement lèche les bottes des multinationales comme les autres gouvernements Européens et est incapable comme les autres gouvernements Européens sous couvert de "l'UE" de leur résister?
Aujourd'hui, les fainéants dont le GPS ne dépasse pas les limites de leur cambrousse sont incapables d'inventer autre chose qu'une reconduction de ces états fabriqués au XIXème siècle et qui d'ailleurs ne résistent pas à l'érosion du temps. Le Royaume Uni rêve de son Empire depuis Thatcher comme s'il suffisait de faire des milliers de km de films à la mode Victoriana pour rendre réel un monde disparu. Et les Français qui n'osent affronter leur Histoire récente de peur d'effriter leur belle histoire coloniale, etc.. Et il n'y a pas qu'en Europe, il suffit de regarder à Moscou pour se croire revenu au bon vieux temps des moujiks.
Oui, l'Union Européenne est bancale et pêche par des tares inhérentes à toute institution comparable à une association de charité dont les membres seraient des avares et des pingres. Oui l'Union Européenne échappe à certaines règles de démocratie, mais pourquoi lui reproche-t-on cela alors qu'on excuse des incartades mille fois plus importantes chez nous comme ce magnifique 49-3!!! Comment se fait-il qu'en 2016, il n'existe pas encore de parti Européen alors qu'on voit bien les partis nationaux arrivés à bout de souffle et incapables d'autres choses que de singer la bêtise au lieu de cultiver ce qu'il y a de plus noble.
La majorité des commentateurs ici n'ont jamais mis les pieds en Grande Bretagne. Ils n'ont pas connu l'ère Thatcher, ils ne savent pas ce que la Grande Bretagne d'aujourd'hui doit à cet héritage comme les friches des Midlands. L'Europe n'y est pour rien, au contraire son action a souvent été bénéfique.
Bien entendu, les Boris Johnson et autres vont créer de toute pièce un mirage dans les mois à venir, celui d'un Royaume Uni ressuscité, vainqueur de l'administration européenne, obligeant mille concessions. Faites leur confiance pour la com, ils sont bien meilleurs que sur le Continent. Ils sont assurés d'avoir le trémolo nationaliste des médias avec eux. Et ici, au contraire, les médias avides de suivre les états d'âme moroses et défaitistes ne vont pas faire autre chose que de faire dans la démolition.
En 2017, le tram de Strasbourg va avoir une nouvelle ligne qui va faire de Kehl ville allemande une partie intégrante de la capitale Européenne? Nous sommes une Eurométropole. Un retour en arrière aura pour effet ce qui va arriver en Écosse.
Mais il est vrai que cela ne veut rien dire du côté de Rhondda Cynon Taf en Pays de Galles ou de Bazoches les Gallerandes
Aujourd'hui, les fainéants dont le GPS ne dépasse pas les limites de leur cambrousse sont incapables d'inventer autre chose qu'une reconduction de ces états fabriqués au XIXème siècle et qui d'ailleurs ne résistent pas à l'érosion du temps. Le Royaume Uni rêve de son Empire depuis Thatcher comme s'il suffisait de faire des milliers de km de films à la mode Victoriana pour rendre réel un monde disparu. Et les Français qui n'osent affronter leur Histoire récente de peur d'effriter leur belle histoire coloniale, etc.. Et il n'y a pas qu'en Europe, il suffit de regarder à Moscou pour se croire revenu au bon vieux temps des moujiks.
Oui, l'Union Européenne est bancale et pêche par des tares inhérentes à toute institution comparable à une association de charité dont les membres seraient des avares et des pingres. Oui l'Union Européenne échappe à certaines règles de démocratie, mais pourquoi lui reproche-t-on cela alors qu'on excuse des incartades mille fois plus importantes chez nous comme ce magnifique 49-3!!! Comment se fait-il qu'en 2016, il n'existe pas encore de parti Européen alors qu'on voit bien les partis nationaux arrivés à bout de souffle et incapables d'autres choses que de singer la bêtise au lieu de cultiver ce qu'il y a de plus noble.
La majorité des commentateurs ici n'ont jamais mis les pieds en Grande Bretagne. Ils n'ont pas connu l'ère Thatcher, ils ne savent pas ce que la Grande Bretagne d'aujourd'hui doit à cet héritage comme les friches des Midlands. L'Europe n'y est pour rien, au contraire son action a souvent été bénéfique.
Bien entendu, les Boris Johnson et autres vont créer de toute pièce un mirage dans les mois à venir, celui d'un Royaume Uni ressuscité, vainqueur de l'administration européenne, obligeant mille concessions. Faites leur confiance pour la com, ils sont bien meilleurs que sur le Continent. Ils sont assurés d'avoir le trémolo nationaliste des médias avec eux. Et ici, au contraire, les médias avides de suivre les états d'âme moroses et défaitistes ne vont pas faire autre chose que de faire dans la démolition.
En 2017, le tram de Strasbourg va avoir une nouvelle ligne qui va faire de Kehl ville allemande une partie intégrante de la capitale Européenne? Nous sommes une Eurométropole. Un retour en arrière aura pour effet ce qui va arriver en Écosse.
Mais il est vrai que cela ne veut rien dire du côté de Rhondda Cynon Taf en Pays de Galles ou de Bazoches les Gallerandes
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Vous parlez de raisonnement alors que vous n'avez pas lu mon commentaire :
J'ai commencé en parlant des piètres députés qui nous représentent au Parlement Européen (à l'exception de quelques uns). Comment voulez-vous que ces gens venant de partis qui acceptent la démocratie immature française comme l'a dit si justement mme Eva Jolly puissent aller modifier quelque chose aux règles du Parlement Européen. Quand on accepte dans son pays le 49-3, on est guère en mesure d'aller parler de la représentativité dans les commissions. Parlant de celles-ci la sous représentativité française est remarquable. Elle ne provient pas d'ailleurs des règles du système mais d'un manque de volonté "nationale". Il suffit de prendre l'exemple des députés Podemos d'Espagne au Parlement Européen qui eux ont pris la mesure de l'enjeu européen et sont présents en permanence et ont instaurer leurs règles afin de modifier les imperfections : une grande part du salaire du député reversé au parti, pas de voyage en première classe etc.
Ensuite, l'instance nationale est en décomposition : que vaudra demain cette instance nationale quand il sera clair que celle-ci est impuissante à son niveau et se décharge de ce qu'elle ne peut empêcher en le refilant au Parlement Européen. Il suffit de prendre les exemples des impôts détournés par les grandes sociétés multinationales, à commencer par Total.
Ensuite, que peut cette instance nationale dans les grands projets industriels comme Airbus ? D'ailleurs nous allons bientôt voir des développements à ce niveau.
Ensuite vous parlez de "l'avis du peuple". C'est quoi exactement "l'avis du peuple", vous êtes ici sur un site qui décortique la manière dont on le façonne "l'avis du peuple". Aussi des jours comme celui-ci, c'est moi qui m'en torche de l'avis du peuple.
Il n'y a pas de passion déçue chez moi mais une raison dépitée de voir par exemple que des vieillards de 80 ans ont pu voter sur des motifs aussi fallacieux que l'immigration alors qu'ils se font torcher par des aides médicales qui en proviennent, que des paysans du Breckland ont pu voter pour quitter l'Europe alors que ce sont les subsides de l'Europe qui les fait vivre et que leur dernier giratoire a été financé par elle.
Pour ma part, je parle plusieurs langues, j'ai plusieurs passeports mais qu'une seule nationalité si on m'oblige au choix : celle d'Européen, les autres, c'est bon pour les contes de fées et les sociétés d'histoire locale
J'ai commencé en parlant des piètres députés qui nous représentent au Parlement Européen (à l'exception de quelques uns). Comment voulez-vous que ces gens venant de partis qui acceptent la démocratie immature française comme l'a dit si justement mme Eva Jolly puissent aller modifier quelque chose aux règles du Parlement Européen. Quand on accepte dans son pays le 49-3, on est guère en mesure d'aller parler de la représentativité dans les commissions. Parlant de celles-ci la sous représentativité française est remarquable. Elle ne provient pas d'ailleurs des règles du système mais d'un manque de volonté "nationale". Il suffit de prendre l'exemple des députés Podemos d'Espagne au Parlement Européen qui eux ont pris la mesure de l'enjeu européen et sont présents en permanence et ont instaurer leurs règles afin de modifier les imperfections : une grande part du salaire du député reversé au parti, pas de voyage en première classe etc.
Ensuite, l'instance nationale est en décomposition : que vaudra demain cette instance nationale quand il sera clair que celle-ci est impuissante à son niveau et se décharge de ce qu'elle ne peut empêcher en le refilant au Parlement Européen. Il suffit de prendre les exemples des impôts détournés par les grandes sociétés multinationales, à commencer par Total.
Ensuite, que peut cette instance nationale dans les grands projets industriels comme Airbus ? D'ailleurs nous allons bientôt voir des développements à ce niveau.
Ensuite vous parlez de "l'avis du peuple". C'est quoi exactement "l'avis du peuple", vous êtes ici sur un site qui décortique la manière dont on le façonne "l'avis du peuple". Aussi des jours comme celui-ci, c'est moi qui m'en torche de l'avis du peuple.
Il n'y a pas de passion déçue chez moi mais une raison dépitée de voir par exemple que des vieillards de 80 ans ont pu voter sur des motifs aussi fallacieux que l'immigration alors qu'ils se font torcher par des aides médicales qui en proviennent, que des paysans du Breckland ont pu voter pour quitter l'Europe alors que ce sont les subsides de l'Europe qui les fait vivre et que leur dernier giratoire a été financé par elle.
Pour ma part, je parle plusieurs langues, j'ai plusieurs passeports mais qu'une seule nationalité si on m'oblige au choix : celle d'Européen, les autres, c'est bon pour les contes de fées et les sociétés d'histoire locale
Et n'oublions pas que le groupe principal de nos représentants au Parlement européen est depuis les dernières élections celui contre l'U.E., le Front National qui vote malgré tout en faveur de la directive sur le secret des affaires.
Au passage : Les eurodéputés français se trompent souvent de vote au Parlement européen.
Au passage : Les eurodéputés français se trompent souvent de vote au Parlement européen.
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Oui enfin on construit rarement qqchose à un tel niveau en le mettant en ruine ou même en le démantelant comme vous dites, on part généralement de l'existant. Si ce n'est pas le principe de l'union avec les autres pays le problème mais bien le contenu des accords entre les pays, il devient particulièrement absurde de dire que l'union passe d'abord par la désunion.
Le 49-3 est l'exercice le plus démocratique qui soit.
Le gouvernement qui brandit cette arme se voit en danger d'être renversé par le Parlement - motion de censure -
Le problème est que les frondeurs n'ont pas eu les couilles d'aller jusqu'au bout et de tenter de renverser leur gouvernement.
Le gouvernement qui brandit cette arme se voit en danger d'être renversé par le Parlement - motion de censure -
Le problème est que les frondeurs n'ont pas eu les couilles d'aller jusqu'au bout et de tenter de renverser leur gouvernement.
Il n'y a rien de démocratique, ni à ce qu'un gouvernement légifère en force sans l'accord de la population, ni à ce que des parlementaires fassent tomber un gouvernement sans l'accord de la population. Je me répète, car je veux mettre en valeur le fait que pour que cela soit démocratique il faut que cela soit au minimum la volonté de la population.
Et oui, cela ne veut rien dire pour vous l'arrière - pays, là où les gens bossent, se crèvent à la tache pour vous payer des Trams luxueux pendant que vos congénères politiques ineptes ferment dans l'arrière-pays les bureau de poste, les hôpitaux, les maternités, les écoles, les lycées professionnels, les collèges de proximité, et que les commerces ferment les uns après les autres, que les médecins se barrent ailleurs ou ne veulent pas venir dans des déserts économiques et culturels...etc..
L'arrière-pays français, c'est comme Rhondda Cynon Taf ou Bazoches les Gallerande, rien que des millions de bouseux !
Pauvre petite chèvre ! Et tu as le toupet de te nommer " détecteur de vérité " ? Déjà, une mentalité de flic ? Cela ne m'étonne pas.
Ton appareil ne doit pas très bien marcher ou alors il faut l'appeler autrement et se l'appliquer à soi-même.
L'arrière-pays français, c'est comme Rhondda Cynon Taf ou Bazoches les Gallerande, rien que des millions de bouseux !
Pauvre petite chèvre ! Et tu as le toupet de te nommer " détecteur de vérité " ? Déjà, une mentalité de flic ? Cela ne m'étonne pas.
Ton appareil ne doit pas très bien marcher ou alors il faut l'appeler autrement et se l'appliquer à soi-même.
Une répartition des votes par "classe sociale-niveau de vie", serait intéressante.
C'est donc le moment d'être dignes des pères fondateurs, le moment de refonder, de réinventer une autre Europe en écoutant les peuples.
Signé : El Caudillito.
Commence donc par écouter le tien de peuple, et retire ta loi El Medef, de la même farine pourrie qui provoque le vote Brexit !
Mais pas d'inquiétude pour toi et tes potes : tu es dans le camp des "il faut tout changer pour que rien ne change" !
Signé : El Caudillito.
Commence donc par écouter le tien de peuple, et retire ta loi El Medef, de la même farine pourrie qui provoque le vote Brexit !
Mais pas d'inquiétude pour toi et tes potes : tu es dans le camp des "il faut tout changer pour que rien ne change" !
Le Brexit est une excellente nouvelle pour la France et pour l'UE !!! (et un peu moins pour le RU....) Il affirme la volonté des peuples de décider par eux mêmes. Il démontre la possibilité de renverser l'ordre établi, l'oligarchie européenne, les médias et les institutions financières. Il dénonce la construction de l'Europe actuelle et appelle a un changement radical. Il autorise le reste de l'Europe à construire une politique économique et fiscale (taxe tobin). Il servira d'avertissement à notre inébranlable classe politique.
Pendant ce temps là , le Japon tombe en morceau et çà , çà va faire très mal , une nouvelle crise en gestation !
Une petit pensée pleine de compassion pour tous ces traders de la City qui vont devoir apprendre l'allemand et déménager précipitamment à Frankfort !
Sur le tweet "générationnel", il faut beaucoup relativiser selon le Monde : http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2016/06/24/les-jeunes-britanniques-ont-ils-vraiment-massivement-vote-contre-le-brexit_4957395_4355770.html
Et pour la zone euro et l'espace Schengen, ils vont faire comment ? Il va falloir qu'ils y entrent pour pouvoir en sortir ?
--
--
À part par pour les accidents de la route où la durée du temps de vie perdu a un sens, là le tableau final est séduisant mais au fond c'est complètement con.
La durée a-t-elle une importance ou pas dans ce cas précis? Si on a une idée précise de la durée de l'exit (jusqu'à ce que mort s'en suive), c'est à supposer qu'il y a une clause de non retour, quand on sort de l'Europe on y reviens pas!
De toute façon ouf je suis dans la tranche d'âge qui le subira le moins d'années (average numbers of years i have to live with the décision). Je sais pas pourquoi ouf.
Car selon ma vision plus négatif tu meurs : ce qu'on a construit quand j'avais 18-24 ans je ne l'ai pas subi beaucoup d'années non plus, d'ailleurs quand j'ai été concernée ça n'avait plus cours du tout. Sauf l'abolition de la peine de mort mais je suis moyen concernée.
La question pertinente est de savoir si les conséquences de la sortie de l'euro, pour les jeunes qui ont voté contre, seront positives ou non.
La durée a-t-elle une importance ou pas dans ce cas précis? Si on a une idée précise de la durée de l'exit (jusqu'à ce que mort s'en suive), c'est à supposer qu'il y a une clause de non retour, quand on sort de l'Europe on y reviens pas!
De toute façon ouf je suis dans la tranche d'âge qui le subira le moins d'années (average numbers of years i have to live with the décision). Je sais pas pourquoi ouf.
Car selon ma vision plus négatif tu meurs : ce qu'on a construit quand j'avais 18-24 ans je ne l'ai pas subi beaucoup d'années non plus, d'ailleurs quand j'ai été concernée ça n'avait plus cours du tout. Sauf l'abolition de la peine de mort mais je suis moyen concernée.
La question pertinente est de savoir si les conséquences de la sortie de l'euro, pour les jeunes qui ont voté contre, seront positives ou non.
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Vazy l'UE fais-nous rêver!
Allez, Junker "paradis fiscal", Draghi "Goldmans Sachs", Tusk "really?", Schauble "Dr Stangelove", Mosco, VanRompoy, Davignon et toute la clique
Un vrai bonheur porteur d'espérance pour le futur de nos enfants blancs diplomés des grandes écoles...
La commission européenne source Wikipédia:
"Le processus de décision suit deux méthodes en vigueur dans l'Union européenne : dans la méthode communautaire, qui s'applique aux ex premier et deuxième piliers, la Commission européenne a le monopole du droit d'initiative ; elle se trouve en amont de la procédure de codécision ; dans la méthode intergouvernementale, qui s'applique à l'ex troisième pilier, la Commission partage le droit d'initiative avec les États membres."
Toujours wikipedia:
"la Commission européenne possède cette originalité de représenter « l'intérêt général » tout en n’étant pas issue du Parlement européen, élu, lui, au suffrage universel. Les groupes d'intérêt, qui représentent des intérêts catégoriels publics ou privés, jouent un rôle important dans le processus de décision."
Ouaich la commission qui "possède" ce genre d' "originalité"...
Des envies de se tirer de là...
(J'ai même pas évoqué l'euro...)
Et tant pis pour erasmus
Allez, Junker "paradis fiscal", Draghi "Goldmans Sachs", Tusk "really?", Schauble "Dr Stangelove", Mosco, VanRompoy, Davignon et toute la clique
Un vrai bonheur porteur d'espérance pour le futur de nos enfants blancs diplomés des grandes écoles...
La commission européenne source Wikipédia:
"Le processus de décision suit deux méthodes en vigueur dans l'Union européenne : dans la méthode communautaire, qui s'applique aux ex premier et deuxième piliers, la Commission européenne a le monopole du droit d'initiative ; elle se trouve en amont de la procédure de codécision ; dans la méthode intergouvernementale, qui s'applique à l'ex troisième pilier, la Commission partage le droit d'initiative avec les États membres."
Toujours wikipedia:
"la Commission européenne possède cette originalité de représenter « l'intérêt général » tout en n’étant pas issue du Parlement européen, élu, lui, au suffrage universel. Les groupes d'intérêt, qui représentent des intérêts catégoriels publics ou privés, jouent un rôle important dans le processus de décision."
Ouaich la commission qui "possède" ce genre d' "originalité"...
Des envies de se tirer de là...
(J'ai même pas évoqué l'euro...)
Et tant pis pour erasmus
y a plein de pognon à se faire !
Le dépouillement du référendum britannique qui donne la victoire du Brexit en Grande-Bretagne fait plonger les indices de la zone Asie-Pacifique ce vendredi... La bourse de Tokyo chute de 7,8%, Hong Kong perd 4,7%, Singapour -2,2%, Seoul dévisse de 3,5%, Jakarta abandonne 2,3%, Bombay glisse de 3,6%, Shanghai limite la casse à -1,3%, mais Sydney plonge 3,3%.
http://www.boursier.com/actualites/news/brexit-l-asie-decroche-690183.html?fil33
Le dépouillement du référendum britannique qui donne la victoire du Brexit en Grande-Bretagne fait plonger les indices de la zone Asie-Pacifique ce vendredi... La bourse de Tokyo chute de 7,8%, Hong Kong perd 4,7%, Singapour -2,2%, Seoul dévisse de 3,5%, Jakarta abandonne 2,3%, Bombay glisse de 3,6%, Shanghai limite la casse à -1,3%, mais Sydney plonge 3,3%.
http://www.boursier.com/actualites/news/brexit-l-asie-decroche-690183.html?fil33
ce n'est ni une bonne nouvelle, ni une mauvaise nouvelle, c'est juste une nouvelle. Bon, mauvais, ça n'existe pas.
L'oligarchie européisme s'est assise sur les référendums Français et Hollandais de 2005, elle s'est assise sur le référendum grec de l'an passé et leur a rentré leur "non" dans la gueule à grands coups de pompes, elle a glissé sous le tapis le récent référendum hollandais sur l'Ukraine...
Gageons que va s'ouvrir une période de coups tordus.
Et au cas où l'UE partirait en quenouille, il leur restera toujours le plan L (comme Lampedusa G.T.) : "Il faut que tout change afin que rien ne change"
Gageons que va s'ouvrir une période de coups tordus.
Et au cas où l'UE partirait en quenouille, il leur restera toujours le plan L (comme Lampedusa G.T.) : "Il faut que tout change afin que rien ne change"
Vous dire que je m'en fiche, n'est pas peu dire.
Philippe Meyer est évincé.
Du texte à réfléchir? Vous ne pensez pas?
La livre s'écroule.
On dit le livre, là où il y a plein de mots qui veulent dire.
On écoutera 24h/24 de la musique en langue anglaise.
J'écouterai FIP s'il continue.
Qu'est ce qui va changer?
Rien.
La "connerie" est à l'oeuvre depuis bien longtemps et nombreux sont ceux qui vont débattre, argumenter, peser les incidences sur les marchés.
Le mien de marché de légumes, au canton, ne bougera pas.
Le vin de noix non plus.
Mes vinyles de Brassens et Bobby Lapointe vont chauffer la platine.
Des degrés supplémentaires.
Zut, l'effet de serre!!
Bon week-end en attendant le résultat du référendum de Notre Dame des Landes...
Philippe Meyer est évincé.
Du texte à réfléchir? Vous ne pensez pas?
La livre s'écroule.
On dit le livre, là où il y a plein de mots qui veulent dire.
On écoutera 24h/24 de la musique en langue anglaise.
J'écouterai FIP s'il continue.
Qu'est ce qui va changer?
Rien.
La "connerie" est à l'oeuvre depuis bien longtemps et nombreux sont ceux qui vont débattre, argumenter, peser les incidences sur les marchés.
Le mien de marché de légumes, au canton, ne bougera pas.
Le vin de noix non plus.
Mes vinyles de Brassens et Bobby Lapointe vont chauffer la platine.
Des degrés supplémentaires.
Zut, l'effet de serre!!
Bon week-end en attendant le résultat du référendum de Notre Dame des Landes...
All the world is a stage.
Pas sûr de l'exactitude, c'est de mémoire.
Et pendant ce temps, les spéculateurs comptent leurs plus-values.
Pas sûr de l'exactitude, c'est de mémoire.
Et pendant ce temps, les spéculateurs comptent leurs plus-values.
(note à moi meme, ne jamais commencer sa lecture du matin par Arrêt sur Images, DS assume qu'on a déja lu tous les journaux du pays et ne mentionne pas noir sur blanc dans son papier l'info centrale, à savoir le vote pour la sortie de l'europe de la GB. C'est pas la première fois qu'il nous fait le coup, la dernière fois c'était pour les attentats en belgique.)
Bonjour
Décrédibilisation sur toute la ligne de la médiocratie. Pour eux le vote des anglais n'a pas eu lieu puisque le résultat ne leur convient pas.
Autre exemple: la mise en scène de la dégradation du local CFDT histoire de lier les manifestants anti loi travail à des voyous puisque les casseurs ont disparu de la scène immédiate de la manifestation. Et s'ils n'avaient pas trouver cette dégradation, gageons qu'ils auraient trouvé un chien écrasé par la voiture d'un manifestant histoire de rappeler qu'à leurs yeux les anti loi sont des gens vraiment pas fréquentables.
Et l'autre manolo qui emboite le pas histoire de mettre de l'huile sur le feu.
Ces gens n'ont plus aucune crédibilité. Dehors.
post-scriptum (pour ne pas écrire PS): à voir sur LCP l'incident entre Caresch et Chassaigne ICI Les arguments de Caresch de comparer la situation sur le vote de l'abolition de la peine de mort à celui de la loi travail est une honte, et tout ce qui suit ne vaut pas mieux.
Décrédibilisation sur toute la ligne de la médiocratie. Pour eux le vote des anglais n'a pas eu lieu puisque le résultat ne leur convient pas.
Autre exemple: la mise en scène de la dégradation du local CFDT histoire de lier les manifestants anti loi travail à des voyous puisque les casseurs ont disparu de la scène immédiate de la manifestation. Et s'ils n'avaient pas trouver cette dégradation, gageons qu'ils auraient trouvé un chien écrasé par la voiture d'un manifestant histoire de rappeler qu'à leurs yeux les anti loi sont des gens vraiment pas fréquentables.
Et l'autre manolo qui emboite le pas histoire de mettre de l'huile sur le feu.
Ces gens n'ont plus aucune crédibilité. Dehors.
post-scriptum (pour ne pas écrire PS): à voir sur LCP l'incident entre Caresch et Chassaigne ICI Les arguments de Caresch de comparer la situation sur le vote de l'abolition de la peine de mort à celui de la loi travail est une honte, et tout ce qui suit ne vaut pas mieux.
Un jour désastreux
La victoire de la bêtise et des terrassés de peur sur le bon sens
Bien sûr on peut les excuser ces anciens mineurs du Pays de Galles d'avoir voté à 52,5% pour sortir. On peut leur trouver des excuses, des circonstances atténuantes, on peut dire qu'ils ne sont pas de la classe qui profite malgré le fait qu'il y ait eu plus de 60% qui ont voté pour rester dans des villes comme Cardiff.
Alors plus on va dans les terres, plus les gens profitent des investissements routiers et autres que l'Europe leur apporte, plus ils ont voté contrairement à leur intérêt, tout cela parce que des imbéciles comme ce Nigel F.. ont fait raisonner en eux la voix de la déraison et tout cela parce que les médias autres porte voix de la stupidité ont préféré attiser les flammes, et tout cela parce qu'aucun politique n'a eu le courage de mettre les gens en face de leur responsabilité, de peur de hérisser leurs électeurs dans le sens contraire du poil.
Aujourd'hui, on peut donner le score (la démission de Cameron n'étant en rien un élément de soulagement) à l'Euro du foutre en l'air l'EU/UE, les loups ont gagné : que ce soit le tsar Poutine, le clown Donald Trump ou même de façon totalement marginale la fille du borgne qui ne sait pas vraiment de quoi il en retourne.
Nous avons vécu 70 ans de construction pénible d'un rêve qui est devenu réalité vécue par tous : nos bébés qui profitent de maternités subventionnées par l'Union, nos enfants qui étudient à Berlin ou à Séville, nos adolescents qui partent en apprentissage aux quatre coins du continent, nos salariés qui sont en contact journalier avec leurs collègues des autres usines/bureaux européennes, nos vacanciers qui cherchent chez leurs cousins de quoi améliorer leur quotidien quand ils reviennent dans leurs brumes, nos vieux qui vont sécher leurs vieux rhumatismes en Dordogne, Algarve ou Andalousie.
On a beau se dire que cela leur servira de leçon, on a beau se dire que quand ils affronteront les paquets de mer, ils verront bien que l'idée d'Europe était à développer et améliorer et que l'enfermement à Trifouillis les Oies ne règlera jamais rien, et signifie plutôt la décadence totale.
On a beau se le dire, mais ce qui nous serre les tripes, c'est de savoir que nos enfants risquent de perdre ce rêve qui était devenu réalité, tout cela à cause de l'ignorance, la facilité et la fainéantise de tous ceux qui préfère s'embarquer avec les loups plutôt que de consolider ce qui existe déjà.
Ce jour terrible est pareil à celui du retour de Chamberlain et Daladier, sauf que l'on ne peut même pas espérer que l'Histoire soit plus clémente ensuite
Awfully sorry
La victoire de la bêtise et des terrassés de peur sur le bon sens
Bien sûr on peut les excuser ces anciens mineurs du Pays de Galles d'avoir voté à 52,5% pour sortir. On peut leur trouver des excuses, des circonstances atténuantes, on peut dire qu'ils ne sont pas de la classe qui profite malgré le fait qu'il y ait eu plus de 60% qui ont voté pour rester dans des villes comme Cardiff.
Alors plus on va dans les terres, plus les gens profitent des investissements routiers et autres que l'Europe leur apporte, plus ils ont voté contrairement à leur intérêt, tout cela parce que des imbéciles comme ce Nigel F.. ont fait raisonner en eux la voix de la déraison et tout cela parce que les médias autres porte voix de la stupidité ont préféré attiser les flammes, et tout cela parce qu'aucun politique n'a eu le courage de mettre les gens en face de leur responsabilité, de peur de hérisser leurs électeurs dans le sens contraire du poil.
Aujourd'hui, on peut donner le score (la démission de Cameron n'étant en rien un élément de soulagement) à l'Euro du foutre en l'air l'EU/UE, les loups ont gagné : que ce soit le tsar Poutine, le clown Donald Trump ou même de façon totalement marginale la fille du borgne qui ne sait pas vraiment de quoi il en retourne.
Nous avons vécu 70 ans de construction pénible d'un rêve qui est devenu réalité vécue par tous : nos bébés qui profitent de maternités subventionnées par l'Union, nos enfants qui étudient à Berlin ou à Séville, nos adolescents qui partent en apprentissage aux quatre coins du continent, nos salariés qui sont en contact journalier avec leurs collègues des autres usines/bureaux européennes, nos vacanciers qui cherchent chez leurs cousins de quoi améliorer leur quotidien quand ils reviennent dans leurs brumes, nos vieux qui vont sécher leurs vieux rhumatismes en Dordogne, Algarve ou Andalousie.
On a beau se dire que cela leur servira de leçon, on a beau se dire que quand ils affronteront les paquets de mer, ils verront bien que l'idée d'Europe était à développer et améliorer et que l'enfermement à Trifouillis les Oies ne règlera jamais rien, et signifie plutôt la décadence totale.
On a beau se le dire, mais ce qui nous serre les tripes, c'est de savoir que nos enfants risquent de perdre ce rêve qui était devenu réalité, tout cela à cause de l'ignorance, la facilité et la fainéantise de tous ceux qui préfère s'embarquer avec les loups plutôt que de consolider ce qui existe déjà.
Ce jour terrible est pareil à celui du retour de Chamberlain et Daladier, sauf que l'on ne peut même pas espérer que l'Histoire soit plus clémente ensuite
Awfully sorry
Donc, toute la journée et les jours qui viennent ce sera : Les vieux qui emmerdent les jeunes...
montrent bien leur décrochage par rapport à l'opinion populaire. Comme lors de leur adhésion à Balladur en 95, au "Oui" au référendum français de 2005, et en quelques autres occasions, ils sont ailleurs.
Il faut quand même pas mal de culot pour parler d' «opinion populaire» sur des résultats à 50% plus quelques patates. Ce genre de résultats sont de toute façon par nature imprévisibles et reflètent bien plus une indécision populaire qu'une opinion populaire.
Après pour l'Europe, elle perd un acteur de poids, mais le plus ultra-libéral. Car s'il y avait un acteur qui ne voulait que l'Europe ne soit qu'un grand libre marché sans aucune contraintes c'est bien eux.
Il faut quand même pas mal de culot pour parler d' «opinion populaire» sur des résultats à 50% plus quelques patates. Ce genre de résultats sont de toute façon par nature imprévisibles et reflètent bien plus une indécision populaire qu'une opinion populaire.
Après pour l'Europe, elle perd un acteur de poids, mais le plus ultra-libéral. Car s'il y avait un acteur qui ne voulait que l'Europe ne soit qu'un grand libre marché sans aucune contraintes c'est bien eux.
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
ASI, vous devriez analyser le "Soir 3" de la veille :
- Journaliste pro "IN"
- Décrédibilisation de l'invité pro brexit en tentant le raccourci UE = Erasmus
- Instrumentalisation de la mort de Jo Cox (il a fallu que ce soit l'invité pro IN qui recadre la journaliste...)
- Ils prétendent que UKIP serait xénophobe (alors qu'ils ne serrent pas la main à Le Pen)
- Argument sur comme quoi les anglais n'ont jamais été envahis par les nazis et d'une manière générale, toujours ramener l'UE a la seconde guerre mondiale : le Brexit n'irait pas dans le sens de la paix...
- "Scénario Fiction" catastrophiste, sans jamais prendre en compte les arguments des pro brexit
Et ce matin, les rédactions continuent de piétiner une décision populaire. Points de vue toujours catastrophistes, "irresponsabilité" de Cameron d'avoir osé questionner le peuple, etc...
- Journaliste pro "IN"
- Décrédibilisation de l'invité pro brexit en tentant le raccourci UE = Erasmus
- Instrumentalisation de la mort de Jo Cox (il a fallu que ce soit l'invité pro IN qui recadre la journaliste...)
- Ils prétendent que UKIP serait xénophobe (alors qu'ils ne serrent pas la main à Le Pen)
- Argument sur comme quoi les anglais n'ont jamais été envahis par les nazis et d'une manière générale, toujours ramener l'UE a la seconde guerre mondiale : le Brexit n'irait pas dans le sens de la paix...
- "Scénario Fiction" catastrophiste, sans jamais prendre en compte les arguments des pro brexit
Et ce matin, les rédactions continuent de piétiner une décision populaire. Points de vue toujours catastrophistes, "irresponsabilité" de Cameron d'avoir osé questionner le peuple, etc...
Mention spéciale pour Marion Van Renterghem et son sens de la mesure : "catastrophe majeure aux conséquences infinies".
British black metal aaaarrgghh !!!!
Et un peu de russomania, premier tweet cité par cet article de RT : Marine Le Pen...
Russian turbo polka metal, rock&roll today
British black metal aaaarrgghh !!!!
Et un peu de russomania, premier tweet cité par cet article de RT : Marine Le Pen...
Russian turbo polka metal, rock&roll today
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Le tableau en bas d'article est des plus amusants , comme si après le brexit le RU ne pouvait y revenir ...
Pour ce qui est des conséquences ... wait and see , çà va prendre un certain temps !
Pour ce qui est des conséquences ... wait and see , çà va prendre un certain temps !
Et Cameron qui annonce sa démission ! Cresson avaient bien raison de traiter les Anglais de tapettes !
Ah c'est pas en France que les (petits) princes qui nous gouvemmerdent feraient ça !
Z'ont des bollocks, eux !
Ah c'est pas en France que les (petits) princes qui nous gouvemmerdent feraient ça !
Z'ont des bollocks, eux !
Pas mal, la charge anti-vieux de Solère. Mais elle va bien faire rire les indéboulonnables vieillards de son parti. Rire parce qu'ils sont indéboulonnables.
Quant aux jeunes qui ont voté pour le Remain, on aura la délicatesse de ne pas chercher, parmi eux, lesquels sont plutôt des winners de la City que des chômistes des territoires délaissés qu'ont aussi les Britons, pas de jaloux.
Quant aux jeunes qui ont voté pour le Remain, on aura la délicatesse de ne pas chercher, parmi eux, lesquels sont plutôt des winners de la City que des chômistes des territoires délaissés qu'ont aussi les Britons, pas de jaloux.
C'est le moment d'acheter sur les sites marchands britanniques. Un vrai signe que le Royaume Uni va s'effondrer :)
Bien malin qui peut prédire de quoi les prochains mois seront faits.
Je prends les paris : dès demain (au plus tard), tous ceux qui prédisaient l'apocalypse économique viendront nous dire qu'au fond, rien ne changera.
Je prends les paris : dès demain (au plus tard), tous ceux qui prédisaient l'apocalypse économique viendront nous dire qu'au fond, rien ne changera.
Et ce matin j'ai appris que France inter a viré Philippe Meyer, radio de merde avec la pub et un Naguy qui hurle comme un bonimenteur pour un salaire de misère... j'aimerai bien savoir à quel niveau il situe le bénévolat." La prochaine fois" je boycotterai "france galet".
Quant au refus des GB de rester dans l'Europe, ce n'est pas spécialement une mauvaise nouvelle, ça peut donner un coup de pied dans la fourmilière, un système qui n'agit plus en faveur des peuples.
On nous a fait le coup avec le non au traité, on nous a imposé le traité, peut-être feront-ils pareil avec le brexit ?
Quant au refus des GB de rester dans l'Europe, ce n'est pas spécialement une mauvaise nouvelle, ça peut donner un coup de pied dans la fourmilière, un système qui n'agit plus en faveur des peuples.
On nous a fait le coup avec le non au traité, on nous a imposé le traité, peut-être feront-ils pareil avec le brexit ?
Difficile de ne pas se réjouir en ressentant la panique de nos gouvernants et éditorialistes. On se prend à rêver d'effets domino et d'implosion de cette UE qui impose l'austérité partout, précarise toujours plus les classes défavorisées et sous-traite la gestion des réfugiés à la Turquie.
Mais on sait aussi que la plus grande force de ce système est sa résilience et sa capacité à faire payer très cher à ceux qui osent le remettre en cause, la Grèce en sait quelque chose.
On va pas non plus pleurer sur Cameron qui vient d'annoncer sa démission dans les trois mois qui viennent et qui paye là sa stratégie consistant à faire du charme aux nationalistes et à l'extrême droite pour se maintenir au pouvoir par tous les moyens. Il va malheureusement être remplacé par qqn d'au moins aussi libéral et les classes populaire qui ont largement voté pour le Brexit vont continuer à en baver. J'espère pour eux que Corbyn arrivera vite au pouvoir.
Mais on sait aussi que la plus grande force de ce système est sa résilience et sa capacité à faire payer très cher à ceux qui osent le remettre en cause, la Grèce en sait quelque chose.
On va pas non plus pleurer sur Cameron qui vient d'annoncer sa démission dans les trois mois qui viennent et qui paye là sa stratégie consistant à faire du charme aux nationalistes et à l'extrême droite pour se maintenir au pouvoir par tous les moyens. Il va malheureusement être remplacé par qqn d'au moins aussi libéral et les classes populaire qui ont largement voté pour le Brexit vont continuer à en baver. J'espère pour eux que Corbyn arrivera vite au pouvoir.
Si quelqu’un peut trouver éditorialistes plus arrogants que le duo Arnaud Doublepatte et Jean Patachon... qu'il les garde.
Ce Brexit ne serait une bonne nouvelle que si les princes qui nous gouvernent à Bruxelles et Berlin, ensuite seulement à Paris et si les pré-cités daignent les écouter, autres capitales, acceptaient de ne plus fabriquer une Europe toujours plus marchande, toujours plus dirigiste et moins-disante socialement.
J'ai dit « serait » et pas « sera » car j'ai comme un doute. Remember la façon dont le non au référendum de 2005 a été ignoré.
Qui paiera la facture ? Les plus fragiles, comme toujours. Exemple ici, petite commune de 250 habitants, une famille anglaise vient de s'installer. Résultat : deux mômes de plus dans notre mini-école régulièrement menacée de fermeture.
Si elle repart à cause de la baisse de la livre : les menaces sur l'école reviennent et on continue de vieillir...
(A écouter quelques zéditorialistes ce matin, une dominante : le peuple est un c.n, égoïste, incapable d'accepter de se sacrifier pour permettre aux patrons de se fournir en main d’œuvre étrangère)
PS Ci-dessous, texte de Morvan Lebesque sur Hugo et sur les monstres :
http://misentrop2.canalblog.com/
J'ai dit « serait » et pas « sera » car j'ai comme un doute. Remember la façon dont le non au référendum de 2005 a été ignoré.
Qui paiera la facture ? Les plus fragiles, comme toujours. Exemple ici, petite commune de 250 habitants, une famille anglaise vient de s'installer. Résultat : deux mômes de plus dans notre mini-école régulièrement menacée de fermeture.
Si elle repart à cause de la baisse de la livre : les menaces sur l'école reviennent et on continue de vieillir...
(A écouter quelques zéditorialistes ce matin, une dominante : le peuple est un c.n, égoïste, incapable d'accepter de se sacrifier pour permettre aux patrons de se fournir en main d’œuvre étrangère)
PS Ci-dessous, texte de Morvan Lebesque sur Hugo et sur les monstres :
http://misentrop2.canalblog.com/