Cannes : oublier Weinstein !
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commencez par laisser la place à une femme comme présentatrice de l'émission hebdo de temps en temps plutôt qu'en assistante de plateau avant de vous offusquer de ce que fait ou non le festival .... 52 émissions ou presque par an, vous po(...)
Est-il permis de penser que les femmes qui cherchent à être l'égale de l'homme manquent d'ambition ?
argument fallacieux qui démontre surtout une méconnaissance du sujet : on entend ça partout : au sujet des emplois, de la politique etc.
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et dans la vie les femmes de cinquante ans deviennent de putes pour les mâles, des putes gratuites bien sure , mais seulement cela, on n'existe plus pour créer une relation, les mâles aidé du patriarcat se tournent des leur 45 ans vers des jeunes femmes de 8 a 20 ans leur cadette, avec la benédiction de tout les sales types de mais 68, les femmes des trous et les mâles des porcs ? super l'âge moyen patriarcal. Et aucun film pour dénoncer cela, non , plutot des films qui font croire aux vieux mecs que des lolita existent .. Perso jamais vu ou entendu de jeune femme fantasmer sur les vieux a part, Brad Pitt ou Johnny Deep.
En l'occurrence son argument me semble plutôt recevable. Pour sélectionner des films réalisés par des femmes, encore faut-il qu'il y en ait, et qu'il y en ait en proportion suffisante pour peser face à l'omniprésence du regard masculin.
Le problème se situe donc, à mon sens, en amont.
Il y a une autre statistique intéressante : depuis je crois 70 ans que le Festival de Cannes existe, une seule femme a reçu la Palme d'Or : le leçon de piano, de Jane Campion. C'était il y a 25 ans. Pendant la période sans Palme française, on voyait la presse spécialisée s'en indigner : comment ça, notre cinéma françââââîîîîîis n'est pas primé alors que nous accueillons ce glorieux événement ? Je n'ai jamais entendu grand monde s'indigner de l'absence de reconnaissance institutionnelle des femmes réalisatrices en dehors de quelques milieux féministes asse confidentiels...
Donc un film ne se juge pas à ses qualités intrinsèque mais sur le sexe de celui ou celle qui le réalise ?
argument fallacieux qui démontre surtout une méconnaissance du sujet : on entend ça partout : au sujet des emplois, de la politique etc.
Le sujet, ce n'est pas la qualité de la sélection ?
si, très justement.
Moi, mâle blanc de plus de 40 ans, j'aurai naturellement envie de dire que la sélection d'un individu (pour un emploi par exemple) ne dépend absolument pas de la couleur de la peau et du sexe.
Très naturellement je m'opposerais à l'idée que la "qualité" professionnelle ou artistique de la personne sélectionnée n'a rien à voir avec son sexe ou sa couleur de peau.
Mais bon... après quelques réflexion je peux affirmer que ce n'est pas aussi simple : on ne peut aussi facilement s'extraire de l'environnement. On ne peut, par la simple pensée, faire abstraction de tout ce qui entoure la sélection : et notamment la "nature", la "qualité", de celles et ceux qui sont dans le camp des sélectionneurs.
merde.. je ne peux pas corriger mais (évidemment) :
- "Très naturellement je m'opposerais à l'idée que la "qualité" professionnelle ou artistique de la personne sélectionnée n'a rien à voir avec son sexe ou sa couleur de peau. "
+ "Très naturellement je m'opposerais à l'idée que la "qualité" professionnelle ou artistique de la personne sélectionnée AURAIT à voir avec son sexe ou sa couleur de peau. "
Si on m'avait dit que j'en viendrais à défendre Cannes… Alors pour connaitre un peu le festoche de l'intérieur, le "parasitage" extérieur / l'influence du monde autour concernant la selection officielle est juste quelque chose de fou. Le feuilleton Netflix en est un des meilleurs exemples "publiques", et sur ce point, les distributeurs (ceux qui apportent tout le fric à Cannes via le Marché en gros) ont gagné.
Au contraire, tout le boulot de Thierry Frémaux et Christian Jeune est de ne pas se faire influencer par quoi que ce soit, politique, ambiance, bakchich, jolis coeurs, etc… mais de construire une selection avec une "couleur", une personnalité, une touche - qui personnellement ne me plaît absolument pas vu que j'ai dû aimer 2% de films en compétition - mais qui porte bien la marque des selectionneurs. C'est pour ça que je me reconnais beaucoup plus dans la sélection de Deauville par exemple, ou que je vais au [PUB]Festival du film Aborigène[/PUB], des festivals qui me ressemblent plus et dont je n'ai pas envie que la selection soit influencée par des évènements externes. Des films comme 120bpm ou l'amourette avec Dolan est VRAIMENT très marquée par la patte de Christian Jeune par exemple, et tant mieux, il faut qu'il y ait de la personnalité dans une selection.
Et pour le coup, je pense qu'on peut reprocher beaucoup de choses à Frémaux, surtout sur le plan humain (et surtout sur ses relations avec le partouzeur de l'Eden Rock Harvey Weinstein), mais en tant que cinéphile et amoureux du ciné, il est trois crans au-dessus du reste, et ça tombe bien, c'est ce que Cannes lui demande. Le Festival Lumière qui porte on ne peut plus sa marque en est le meilleur exemple, c'est de loin l'un des festivals les plus intéressants au monde, bien plus que Cannes…
C'est une grosse manie de la sphère temporelle : toujours vouloir s'inviter dans celle du spirituelle.
pour ma part je répondais simplement à un commentaire qui n'était qu'une "redite" de ce qu'on entends encore trop fréquemment (dans le domaine politique, concernant les quotas...). Pour ce qui est de Cannes, je dois avouer que ce festival "d'entre soi" m'indiffère totalement :-)
c'est évident pour un bobo que le patriarcat n'influence JAMAIS les stars, jamais les journalistes (qui pourtant n'écrivent JAMAIS homme avec Majuscule). Le racisme non plus , tout ces gens sont tellement fort spirituellement ont dirait des C Heroux .. franchement nous sommes imprégné de patriarcat, et pour s'en défendre le seul truc des zintellos en France ; promouvoir l'homosexualité .. les femmes maintenant sont, sois des lolita, sois des putes, sois des homo .. c'est beau l'égalité . Et les sujets de films souvent bien eloigné des problème de 80% de la population. LEs comédien et scénariste n'écrivent que sur leur petit nombril, surtout les films Francais, c'est est a pleurer, en meme temps les comédiens et scénariste ou réalisateur sont des fils et fille de bobos, sex qui posent sont payé grassement avec le fric des travailleuse du privé, les fonctionnaires ne payant pas les ASSEDIC, merci les femmes pauvres de payer pour que les bobos puissent se regarder le nombril et s'aimer.
"Dans le cinéma, les femmes de cinquante ans ne vieillissent pas, elles disparaissent" lancent Nicolas Demorand et Léa Salamé à Thierry Frémeaux, l
Je suis mal placé pour contredire cette affirmation, puisque je ne fréquente plus les "salles obscures" (sic) depuis un lustre (ou deux).
Mais je pense, parce qu'il m'arrive de penser, que l'affirmation est mal exprimée.
Dans un monde où les femmes ont été "objectivées" , transformées en objets de consommation, sujettes à date de péremption, les hommes semblent pouvoir vieillir sans souffrir d'obsolescence.
Et je reviens à l'apostrophe de Saint-Nicolas Demorand à Philippe Frémeaux. Si je comprends bien, il est mis en demeure de répondre du fait qu’on ne voit pas beaucoup de femmes de plus de cinquante ans dans les films qui sont vus (je ne parle bien sûr pas des films qui intéressent pas le microcosme du movie-business),
Mais qu’y peut-il, le bougre ?
Sauf à demander à ses sélectionneurs (ça existe un sélectionneur de films au festival de Cannes?) de choisir a % de films faits par de hommes avec les hommes pour les hommes, b % de films faits par des femmes avec les femmes pour les femmes, c % de films faits par des minorités visibles, avec des minorités visibles, pour des minorités visibles, d % de films faits par des homosexuelles, avec les homosexuelles, pour les homosexuelles, (c’est exprès que j’oublie les homosexuels, qu’Alan Turing me pardonne).
Je pourrais ainsi décliner tout l’alphabet des % que j’en aurais encore laissé de côté, des laissé(e)s pour compte.
A force de diviser l’humanité en catégories et communautés, on en arrive à Demorand et Salamé incetvivant Philippe Frémeaux au sujet du Festival de Cannes.
En fait, je m’en fous. Je n’écoute ni Demorand ni Salamé et ce matin je m’occupais des tomates parce qu’il a plu hier soir,
L'affirmation de Demorand est-elle exacte ?
Il suffit de jeter un coup d'oeil à la carrière de certaines actrices comme Helen Mirren pour se rendre compte que la situation n'est peut-être pas aussi tranchée qu'il y paraît .
Mais si nénamoins elle dit globalement du vrai, peut-être est-ce du côté des scénaristes qu'il faut en chercher la cause ?
Des personnages féminins de plus de 50 ans, le cinéma en a produits : il y a eu "la vieille dame indigne" notamment avec Sylvie (adaptation d'une nouvelle de Brecht ) , Stephane Audran avait largement plus de 50 dans "le festin de Babette"
Il faudra suivre la carrière de Cate Blanchett pour savoir si le cinéma va continuer à lui proposer des rôles après l'âge fatidique fixé par Demorand ( en 2019 donc pour ce qui la concerne )
Est-il permis de penser que les femmes qui cherchent à être l'égale de l'homme manquent d'ambition ?
commencez par laisser la place à une femme comme présentatrice de l'émission hebdo de temps en temps plutôt qu'en assistante de plateau avant de vous offusquer de ce que fait ou non le festival .... 52 émissions ou presque par an, vous pouvez bien en lâcher quelques unes.
peut être le recrutement rate d'aude lancelin allait il dans ce sens ? las nous ne saurons jamais.