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Carlos Ghosn, son salaire, son sourire, son fauteuil
À la une du Monde paru hier et daté d'aujourd'hui, cette photo de Carlos Ghosn, patron de Renault, prise le 15 décembre 2010 à Tokyo :
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Derniers commentaires
Ce qui me frappe dans la photo de Carlos, c'est la couleur du fauteuil.
Dans le catalogue c'est marqué pour ce violet : "dark purple" (même si c'est bien loin du pourpre romain), et la symbolique de cette couleur n'est pas choisie au hasard il me semble (aussi bien pour un occidental que pour un japonais), une petite idée M. Korkos ?
Une couleur de noblesse, richesse et des écclésiastiques importants, Carlos aime bien afficher que c'est lui le boss il me semble.
Dans le catalogue c'est marqué pour ce violet : "dark purple" (même si c'est bien loin du pourpre romain), et la symbolique de cette couleur n'est pas choisie au hasard il me semble (aussi bien pour un occidental que pour un japonais), une petite idée M. Korkos ?
Une couleur de noblesse, richesse et des écclésiastiques importants, Carlos aime bien afficher que c'est lui le boss il me semble.
Et bien je comprends qu'il va se serrer la vis, pépère, avec 26 000 € par jourrrr !!!!comment c'est possible ??? Mais pourquoi est-il toujours seul ? De ce pas je m'en vais demander une avance sur ma retraite 2030, parce que d'ici là .... Je n'en aurai sûrement plus besoin. :((
Moi je suis prêt à baisser mes revenus de 1,5% cette année par solidarité, mais c'est donnant donnant, e échange des prolos font le ménage, la vaisselle, la cuisine chez moi gratuitement, gardent mes gosses le soir et leur font faire leurs devoirs et ne comptent pas leurs heures.
Et en plus je veux qu'on me dise merci parce que je paye mes impôts ... Et avec une boite chocolat S.V.P.
Allez c'est cadeau, c'est pour vous rendre service que je fais ce sacrifice.
Même si ça me coûte, en temps de crise, il faut se serrer la ceinture et être solidaires ...
Et en plus je veux qu'on me dise merci parce que je paye mes impôts ... Et avec une boite chocolat S.V.P.
Allez c'est cadeau, c'est pour vous rendre service que je fais ce sacrifice.
Même si ça me coûte, en temps de crise, il faut se serrer la ceinture et être solidaires ...
“Renault a été géré en bon père de famille", assure-t-il.
Oh, on n'a que trois fois rien à lui reprocher. Ah peut-être si, cette manière d'insulter la condition du bon père de famille. Mais c'est très contemporain, sans parler des mères qui tiennent la corde... Tiens, j'ai juste eu envie de vomir. Mais c'est que je suis devenu caractériel, c'est donc un problème personnel que je vous prie de me pardonner d'avoir ainsi étalé au petit jour.
Oh, on n'a que trois fois rien à lui reprocher. Ah peut-être si, cette manière d'insulter la condition du bon père de famille. Mais c'est très contemporain, sans parler des mères qui tiennent la corde... Tiens, j'ai juste eu envie de vomir. Mais c'est que je suis devenu caractériel, c'est donc un problème personnel que je vous prie de me pardonner d'avoir ainsi étalé au petit jour.
Quand on compare son salaire en tant que PDG de Renault et son salaire en tant que PDG de Nissan, on comprend que le report de la partie variable du salaire versé par Renault est de sa part un immense sacrifice !
Je trouve que sur la photo à table il a un petit air de Doctor No dans l'air froid et satisfait, même si celui-ci n'avait pas le bon goût d'opter pour un intérieur dépouillé):
http://1.bp.blogspot.com/-YsnLPzQA9o8/UHeA4lcPgXI/AAAAAAAACe0/m78FM-vE0LU/s1600/Dr%252520No%2525207.jpg
http://1.bp.blogspot.com/-YsnLPzQA9o8/UHeA4lcPgXI/AAAAAAAACe0/m78FM-vE0LU/s1600/Dr%252520No%2525207.jpg
M'enfin, je ne comprends pas, pourtant la gauche est revenue au pouvoir.
Je suis sûr que la remise au niveau de ce personnage n'est plus qu'une question de jours.
Je suis sûr que la remise au niveau de ce personnage n'est plus qu'une question de jours.
Sur une table chargée, où les liasses abondent,
Serré dans un fauteuil étroit, morne et branlant,
Il griffonne menu, au long d’un papier blanc ;
Mais sa pensée, elle est là-bas au bout du monde.
Le Cap, Java, Ceylan vivent devant ses yeux
Et l’océan d’Asie, où ses mille navires
A l’Est, à l’Ouest, au Sud, au Nord, cinglent et virent
Et, les voiles au clair, rentrent en des ports bleus.
Et les gares qu’il édifie et les rails rouges
Qu’il tord en ses forges et qu’il destine au loin
A des pays d’ébène et d’ambre et de benjoin,
A des déserts, où seul encor le soleil bouge ;
Et ses sources de naphte et ses mines de fer
Et le tumulte fou de ses banques sonores
Qui grise, enfièvre, exalte, hallucine, dévore
Et dont le bruit s’épand au delà de la mer ;
Et les peuples dont les sénats sont ses garants ;
Et ceux dont il pourrait briser les lois futiles,
Si la débâcle ou la révolte étaient utiles
A la marche sans fin de ses projets errants ;
Et les guerres vastes dont il serait lui-même
- Meurtres, rages et désespoirs – le seul vrai roi
Qui rongerait, avec les dents des chiffres froids,
Les noeuds tachés de sang des plus ardents problèmes
Si bien qu’en son fauteuil usé, morne et branlant,
Quand il griffonne, à menus traits, sur son registre,
Il lie à son vouloir bourgeois le sort sinistre
Et domine le monde, où corne l’effroi blanc.
Oh ! l’or ! son or qu’il sème au loin, qu’il multiplie,
Là-bas, dans les villes de la folie,
Là-bas, dans les hameaux calmes et doux,
Dans l’air et la lumière et la splendeur, partout !
Son or ailé qui s’enivre d’espace,
Son or planant, son or rapace,
Son or vivant,
Son or dont s’éclairent et rayonnent les vents,
Son or qui boit la terre,
Par les pores de sa misère,
Son or ardent, son or furtif, son or retors,
Morceau d’espoir et de soleil – son or !
Il ignore ce qu’il possède
Et si son monceau d’or excède,
Par sa hauteur, les tours et les beffrois ;
Il l’aime avec prudence, avec sang-froid,
Avec la joie âpre et profonde
D’avoir à soi, comme trésor et comme bien,
Sous la garde des cieux quotidiens,
Le bloc même du monde.
Et les foules le méprisent, mais sont à lui.
Toutes l’envient : l’or le grandit.
L’universel désir et ses milliers de flammes
Brûlent leur âme autant qu’ils ravagent son âme ;
Il est celui qui divise le pain
Miraculeux du gain.
S’il les trompe, qu’importe,
Chacun revient, après avoir quitté sa porte.
Avec de grands remous
Sa force roule en torrent fou
Et bouillonne et bondit et puis entraîne
- Feuilles, rameaux, cailloux et graines -
Les fortunes, les épargnes et les avoirs
Et jusqu’aux moindres sous que recomptent, le soir,
A la lueur de leur lanterne,
Les gens de ferme.
Ainsi, domptant les rois et les peuples et ceux
Dont la puissance pauvre, en ses coffres, expire,
Du fond de son fauteuil usé, morne et boiteux,
Il définit le sort des mers et des empires.
Émile VERHAEREN
Recueil : "Les Forces Tumultueuses"
Serré dans un fauteuil étroit, morne et branlant,
Il griffonne menu, au long d’un papier blanc ;
Mais sa pensée, elle est là-bas au bout du monde.
Le Cap, Java, Ceylan vivent devant ses yeux
Et l’océan d’Asie, où ses mille navires
A l’Est, à l’Ouest, au Sud, au Nord, cinglent et virent
Et, les voiles au clair, rentrent en des ports bleus.
Et les gares qu’il édifie et les rails rouges
Qu’il tord en ses forges et qu’il destine au loin
A des pays d’ébène et d’ambre et de benjoin,
A des déserts, où seul encor le soleil bouge ;
Et ses sources de naphte et ses mines de fer
Et le tumulte fou de ses banques sonores
Qui grise, enfièvre, exalte, hallucine, dévore
Et dont le bruit s’épand au delà de la mer ;
Et les peuples dont les sénats sont ses garants ;
Et ceux dont il pourrait briser les lois futiles,
Si la débâcle ou la révolte étaient utiles
A la marche sans fin de ses projets errants ;
Et les guerres vastes dont il serait lui-même
- Meurtres, rages et désespoirs – le seul vrai roi
Qui rongerait, avec les dents des chiffres froids,
Les noeuds tachés de sang des plus ardents problèmes
Si bien qu’en son fauteuil usé, morne et branlant,
Quand il griffonne, à menus traits, sur son registre,
Il lie à son vouloir bourgeois le sort sinistre
Et domine le monde, où corne l’effroi blanc.
Oh ! l’or ! son or qu’il sème au loin, qu’il multiplie,
Là-bas, dans les villes de la folie,
Là-bas, dans les hameaux calmes et doux,
Dans l’air et la lumière et la splendeur, partout !
Son or ailé qui s’enivre d’espace,
Son or planant, son or rapace,
Son or vivant,
Son or dont s’éclairent et rayonnent les vents,
Son or qui boit la terre,
Par les pores de sa misère,
Son or ardent, son or furtif, son or retors,
Morceau d’espoir et de soleil – son or !
Il ignore ce qu’il possède
Et si son monceau d’or excède,
Par sa hauteur, les tours et les beffrois ;
Il l’aime avec prudence, avec sang-froid,
Avec la joie âpre et profonde
D’avoir à soi, comme trésor et comme bien,
Sous la garde des cieux quotidiens,
Le bloc même du monde.
Et les foules le méprisent, mais sont à lui.
Toutes l’envient : l’or le grandit.
L’universel désir et ses milliers de flammes
Brûlent leur âme autant qu’ils ravagent son âme ;
Il est celui qui divise le pain
Miraculeux du gain.
S’il les trompe, qu’importe,
Chacun revient, après avoir quitté sa porte.
Avec de grands remous
Sa force roule en torrent fou
Et bouillonne et bondit et puis entraîne
- Feuilles, rameaux, cailloux et graines -
Les fortunes, les épargnes et les avoirs
Et jusqu’aux moindres sous que recomptent, le soir,
A la lueur de leur lanterne,
Les gens de ferme.
Ainsi, domptant les rois et les peuples et ceux
Dont la puissance pauvre, en ses coffres, expire,
Du fond de son fauteuil usé, morne et boiteux,
Il définit le sort des mers et des empires.
Émile VERHAEREN
Recueil : "Les Forces Tumultueuses"
Le prix de ce fauteuil, 5000 euros, représente à peu près à une heure de salaire de Carlos Ghosn. Une employée de Renault au salaire minimum, en attente de licenciement, a besoin de sacrifier une journée complète de salaire pour un fauteuil premier prix, 60 euros, qui cassera au bout de 3 ans.
On s'étonne de la crise de sur-production. Elle découle logiquement de la sur-accumulation d'un côté (gros patrons, gros traders, gros actionnaires, gros banquiers) et du sur-endettement de l'autre côté (petits salariés, petits chômeurs, petits Etats qui s'affaiblissent). L'argent ne circule plus, et on continue de produire n'importe comment sur des infrastructures vieillissantes.
La solution est simple, pour citer Xavier Mathieu : c'est le PARTAGE.
Et aussi : l'investissement.
On s'étonne de la crise de sur-production. Elle découle logiquement de la sur-accumulation d'un côté (gros patrons, gros traders, gros actionnaires, gros banquiers) et du sur-endettement de l'autre côté (petits salariés, petits chômeurs, petits Etats qui s'affaiblissent). L'argent ne circule plus, et on continue de produire n'importe comment sur des infrastructures vieillissantes.
La solution est simple, pour citer Xavier Mathieu : c'est le PARTAGE.
Et aussi : l'investissement.
Vous, vous continuez à nier que les riches sont faits pour donner de l'argent aux pauvres, et que s'il n'y avait pas de riches les pauvres seraient encore plus pauvres !
C'est vilain, je le dirai à Laurence, à Bernard et à Gros Gégé à qui ça fera beaucoup de peine !
C'est vilain, je le dirai à Laurence, à Bernard et à Gros Gégé à qui ça fera beaucoup de peine !
Vous m'avez fait rire, et pour ça, je vote pour votre commentaire.
J'aime bien rire, moi. Surtout ces temps-ci. Quand on entend ce qu'on entend, et qu'on voit ce qu'on voit, on a raison de penser ce qu'on pense.
Matthieu S
J'aime bien rire, moi. Surtout ces temps-ci. Quand on entend ce qu'on entend, et qu'on voit ce qu'on voit, on a raison de penser ce qu'on pense.
Matthieu S
MATL, vous vous moquez des syndicalistes soixantenaires avec leurs prénoms désuets ? Ça ne vole pas très haut.
Pour moi personne n'est fait pour rien.
Tout le monde est fait pour tout.
Pour moi personne n'est fait pour rien.
Tout le monde est fait pour tout.
Je ne me moquais pas de celui qui se laissait palucher par Sarko, mais de celui qui a une tête de thanatopracteur mormon s'étant coincé la zézette dans la fermeture éclair de son futal.
Mais j'aurais pu !
Mais j'aurais pu !
C'est bizarre d'être à la fois pdg de nissan et de renault. Comme si il n'y avait pas de concurrence entre les deux.
Nous aussi on diffère, on n'achètera des voitures qu'en 2016 pas avant.
Et si il est mort en 2016, est-ce que ses salaires différés seront dûs? C'est un genre de nouveau paradis fiscal que créé ce tour de passe passe avec son salaire!! Une niche dans le futur!
Nous aussi on diffère, on n'achètera des voitures qu'en 2016 pas avant.
Et si il est mort en 2016, est-ce que ses salaires différés seront dûs? C'est un genre de nouveau paradis fiscal que créé ce tour de passe passe avec son salaire!! Une niche dans le futur!
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Me fait penser à ça http://i74.servimg.com/u/f74/15/78/46/64/t2031-10.jpg
A la lanterne.
Le fauteuil signé Arne Jacobsen est une chose, mais à mon avis, c'est l'ensemble du décor "minimaliste" qui est hors de prix. C'est une chose assez connue des architectes, qu'il est plus difficile de faire visuellement simple et cependant confortable. Il faut alors recourir à toutes sortes d'astuces et de procédés pour faire disparaître les tuyauteries, appareils, accessoires, couvre-joints, etc...qui ont tendance à envahir l'espace. En plus il faut que la qualité des matériaux compense par leur noblesse de leur traitement la simplicité de l'espace. Et évidemment çà coûte bonbon.
Le minimalisme en architecture, qu'on se le dise une fois pour toutes, est un élitisme pour happy few. Ce qui n'empêche pas bien au contraire ces mêmes happy few de faire mine d'aimer à l'occasion la rusticité dépouillée qu'on voit chez les sobres, les pauvres ou même les miséreux.
Il y aurait beaucoup à dire sur ce genre d'hypocrisie dans nos élites culturelles qui fait parfois penser à Marie Antoinette jouant les bergères au Trianon.
Ce serait un bon sujet de chronique à l'occasion, (mais peut-être cela a-t-il déjà été fait ?)
Le minimalisme en architecture, qu'on se le dise une fois pour toutes, est un élitisme pour happy few. Ce qui n'empêche pas bien au contraire ces mêmes happy few de faire mine d'aimer à l'occasion la rusticité dépouillée qu'on voit chez les sobres, les pauvres ou même les miséreux.
Il y aurait beaucoup à dire sur ce genre d'hypocrisie dans nos élites culturelles qui fait parfois penser à Marie Antoinette jouant les bergères au Trianon.
Ce serait un bon sujet de chronique à l'occasion, (mais peut-être cela a-t-il déjà été fait ?)
Le prix de deux de ces fauteuils vaut une voiture Renault neuve. De deux choses l'une, soit ces fauteuils coûtent trop chers, soit Renault c'est de la merde.
J'y vois un peu du Francis Bacon et m'attends à ce que ça se mette à dégouliner.
@ Alain Korkos :
Je ne trouve pas l’article sur Internet. Pourrais-je avoir le lien, que j’offre mon commentaire à l’auteur en guise de merci pour ce magnifique publi-reportage qui est au journalisme ce que le cirage est à la botte ?
(A ma botte, journaleux ! Sinon, les pub de Renault, couic !)
Je ne trouve pas l’article sur Internet. Pourrais-je avoir le lien, que j’offre mon commentaire à l’auteur en guise de merci pour ce magnifique publi-reportage qui est au journalisme ce que le cirage est à la botte ?
(A ma botte, journaleux ! Sinon, les pub de Renault, couic !)
aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaarrrrrrgg
« Je suis prêt à reporter une partie de mon salaire ».
Sur le coup, comme ça, on a envie pour pleurer de tendresse de sortir un mouchoir grand comme le manteau que Saint Martin Ghosn a coupé en deux pour vêtir un pauvre quasi gelé.
Et puis, si on sait que le diable gît dans les détails, on s’arrête sur le verbe « reporter ». Et là, on éclate d’un rire jaune comme les Japonais où Ghosn touche le plus gros de son salaire pharaonique.
Car ce « reporter » n’est qu’un appât à syndicats. Inutile de dire que si ceux-ci marchent dans le deal, le beau Carlos s’assoira aussi confortablement sur sa promesse que dans son fauteuil à 5000 euros.
Que, de toutes façons, ce « reporter » signifie que lui ne lâchera pas un centime alors que ses esclaves, eux, peuvent reporter le retour de leurs revenus disparus à la semaine des quatre jeudis.
« Renault a été géré en bon père de famille ». Un bon père dont quelques jeunes enfants se sont suicidés de honte et de désespoir dans son merveilleux centre de recherche (de profits) de Guyancourt. Un bon père qui n’a pas vu se monter la magouille des vrais faux espions et, une fois découvert le caca du chat, a courageusement fait porter le doulos à son fils aîné, prié de quitter fissa la table de famille (sans doute pour ça qu’elle est vide, sur la deuxième photo ?). Un bon père dont la seule réussite chez Renault est Dacia, une idée du père précédent, Louis Schweitzer.
Cette poudre aux yeux, nouvel exemple de l’adage qui veut que lors d’une crise, les pauvres crèvent et les riches se contentent de maigrir dans ce qui ressemble plus à une thalasso de remise en forme chez Bobet qu’à un carême à la Grande Chartreuse.
« Reporter, pas abandonner. C'est sans doute ce qui explique son sourire… »
Sourire de « je vous nique-nique-nique… » L’impudeur des ces ordures est sans limites (aïe, pourvu que CG n’ait pas été invité sur les plateaux d’ASI !)
Sur le coup, comme ça, on a envie pour pleurer de tendresse de sortir un mouchoir grand comme le manteau que Saint Martin Ghosn a coupé en deux pour vêtir un pauvre quasi gelé.
Et puis, si on sait que le diable gît dans les détails, on s’arrête sur le verbe « reporter ». Et là, on éclate d’un rire jaune comme les Japonais où Ghosn touche le plus gros de son salaire pharaonique.
Car ce « reporter » n’est qu’un appât à syndicats. Inutile de dire que si ceux-ci marchent dans le deal, le beau Carlos s’assoira aussi confortablement sur sa promesse que dans son fauteuil à 5000 euros.
Que, de toutes façons, ce « reporter » signifie que lui ne lâchera pas un centime alors que ses esclaves, eux, peuvent reporter le retour de leurs revenus disparus à la semaine des quatre jeudis.
« Renault a été géré en bon père de famille ». Un bon père dont quelques jeunes enfants se sont suicidés de honte et de désespoir dans son merveilleux centre de recherche (de profits) de Guyancourt. Un bon père qui n’a pas vu se monter la magouille des vrais faux espions et, une fois découvert le caca du chat, a courageusement fait porter le doulos à son fils aîné, prié de quitter fissa la table de famille (sans doute pour ça qu’elle est vide, sur la deuxième photo ?). Un bon père dont la seule réussite chez Renault est Dacia, une idée du père précédent, Louis Schweitzer.
Cette poudre aux yeux, nouvel exemple de l’adage qui veut que lors d’une crise, les pauvres crèvent et les riches se contentent de maigrir dans ce qui ressemble plus à une thalasso de remise en forme chez Bobet qu’à un carême à la Grande Chartreuse.
« Reporter, pas abandonner. C'est sans doute ce qui explique son sourire… »
Sourire de « je vous nique-nique-nique… » L’impudeur des ces ordures est sans limites (aïe, pourvu que CG n’ait pas été invité sur les plateaux d’ASI !)
Ça parait rien, comme ça, mais le décryptage korkosien de cette image, c'est un tir d'arbalète en plein dans la pomme.
Il a l'oeil !
Il a l'oeil !
l'ouvrier - ce grand enfant - ne sait pas être reconnaissant envers ces patrons qui se sacrifient. Le jour où ils cesseront d'être une charge pour l'entreprise, le patron pourra montrer enfin son vrai visage humaniste : il créera une fondation pour venir en aide aux nécessiteux. Déduisible de ses impôts , cela va de soi.
Le moins que l'on puisse dire, c'est que le patron ne semble pas souffrir autant que son entreprise. Me voila rassuré. Etant donné les nouvelles, je commençais à craindre pour l'avenir de ce dernier.
Ouf, il semblerait que son train de vie ne soit pas au final trop atteint.
Tout cela, ça me rassure. Et puis ça me permet de rêver. Et si un jour, moi aussi, je devenais comme lui? Qui sait, le succès viendra certainement frapper à ma porte. Peut-être demain... qui sait?
Ouf, il semblerait que son train de vie ne soit pas au final trop atteint.
Tout cela, ça me rassure. Et puis ça me permet de rêver. Et si un jour, moi aussi, je devenais comme lui? Qui sait, le succès viendra certainement frapper à ma porte. Peut-être demain... qui sait?
à vomir !