Carte de presse : c'est mal parti entre les journalistes indépendants et la commission
Une pétition signée par 300 journalistes, pour la plupart photographes et vidéastes indépendants, demande que la carte de presse leur soit accordée plus facilement. Problème : ces professionnels sont souvent payés en tant qu'autoentrepreneur, ou en droits d'auteur. Des statuts que la Commission de la carte d'identité des journalistes professionnels refuse de prendre en compte, les jugeant illégaux.
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"qu’un journaliste ne peut pas être, aux termes de la loi, un travailleur indépendant et doit donc être salarié (art. L. 7113-3)".
Pour être bien sûr qu'il ne soit que "la voix de son maître"?
Je suis assez ahurie de cette conditi(...)
La solution est simple : ceux qui disent du bien du gouvernement ont une carte de presse les autres non !
ça règle le problème et on arrête de lambiner
Je me doutais bien qu'il y avait une arnaque sur cette histoire de carte de presse.
On retombe toujours sur cette "Loi du Marché" et sur le "Libéralisme" triomphant. Je comprends que Gaspard Glanz n'ait pas été particulièrement chaud pour l'obtenir.
(...)Derniers commentaires
"pour ne pas que quelqu'un qui travaille par exemple dans la communication, et qui fait une pige dans l'année, puisse avoir la carte de presse."" donc, heu ... les "journalistes de BFM et RMC qui passent leurs journées à faire de la pub pour Macron et LePen n'ont pas de cartes, je suppose?
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Bon si je comprends bien les journalistes précaires sont à la profession ce que les gilets jaunes sont à la société.
Je me doutais bien qu'il y avait une arnaque sur cette histoire de carte de presse.
On retombe toujours sur cette "Loi du Marché" et sur le "Libéralisme" triomphant. Je comprends que Gaspard Glanz n'ait pas été particulièrement chaud pour l'obtenir.
Essayons une petite relecture des arguments :
« la loi dit que les journalistes doivent être rémunérés en salaire ».
La loi dit également que la condition nécessaire du salariat est un lien de subordination à un employeur.
Donc la loi dit qu’un journaliste doit nécessairement être subordonné à un employeur. Par les temps qui courent il est permis de se demander ‘à qui profite le crime’ on pardon ‘la loi’ ?
Surtout ne changeons rien !
Un article intéressant de statistiques sur la profession de journaliste et les "zones grises"
https://www.google.com/amp/s/theconversation.com/amp/les-journalistes-en-france-en-2018-moins-nombreux-plus-de-femmes-et-plus-precaires-93167
La solution est simple : ceux qui disent du bien du gouvernement ont une carte de presse les autres non !
ça règle le problème et on arrête de lambiner
"qu’un journaliste ne peut pas être, aux termes de la loi, un travailleur indépendant et doit donc être salarié (art. L. 7113-3)".
Pour être bien sûr qu'il ne soit que "la voix de son maître"?
Je suis assez ahurie de cette condition "être salarié"... Si Glanz avait un salarié (eh oui, c'est ça, la petite entreprise), lui n'aurait toujours pas sa carte de presse, mais son salarié, si?