"Certains services de l'Etat connaissaient le compte Cahuzac"
Les aveux de Jérome Cahuzac, mais aussi les révélations de plusieurs journaux sur les paradis fiscaux, provoquent une onde de choc en France, dans les milieux politiques mais aussi dans les médias. Pour les journalistes français qui ont accueilli au départ avec un certain scepticisme les révélations de Médiapart, il est l'heure de se repasser le film en arrière et de se demander s'ils auraient pu faire plus et mieux. Et si oui, comment? Sur notre plateau, Fabrice Arfi, journaliste à Mediapart, Gaëlle Macke, journaliste pour le magazine Challenges, et Benoit Collombat, journaliste à France inter.
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Je n'ai pas eu le temps de relire tout le forum et peut être est-ce un doublon.
Je conseille de lire l'Histoire secrète du patronat (français) de 1945 à nos jours auquel a participé Benoît Colombat présent dans cette émission.
Ce livre est rempli d'informations et en particulier qu'une grande partie des richesses accumulées par certains grands patrons français sont très souvent bien mal acquises. Et quand nos grands défenseurs de la libre entreprise disent que c'est de l'argent mérité, il n'en est rien.
Ainsi par exemple, les Floirat puis Lagardère en héritage ont bâti leur fortune en transportant de la drogue avec leurs avions en Indochine.
A lire donc.
Bien sûr, le fait d'avouer à minima pour Cahuzac, le fait de cibler sur l'horrible mensonge pour tous nos politiques, le fait de se faire le porte voix de ça pour toute la presse ou presque, tout ça fait figure de contre-feu. Recette ancienne, en sacrifier un peu pour en sauver beaucoup. Quand j'ai appris que Cahuzac souhaitait retrouver sa place de député, l'hypothèse du contre-feu (aveux et remords surjoués tactiquement) est devenue évidente. Mais aussi, autre évidence, dans quel monde vivent-ils, ces gens là? Manifestement pas le nôtre.
Sur la délation rémunérée, bah, c'est pas très glorieux. Par contre, la question de la protection des lanceurs d'alerte est primordiale et urgente. Jusqu'à quand tolérerons nous que ces gens-là soient sanctionnés, mis au placard, dénigrés et pire pour avoir voulu être intègres et cesser de protéger, par leur silence, des infamies?
[large]Serait-il imaginable que les partis politiques bénéficient de l'évasion fiscale ??[/large]
Du genre : les lobbys financent les partis politiques, qui, en retour ferment les yeux sur l'évasion fiscale des mêmes lobbys (ou des groupes qu'ils représentent).
Quelqu'un connait-il la réponse ?
Merci pour cette émission en tout cas !
PS : rapport DCRI et évasion fiscale
PPS : Il me semble d'ailleurs que dans notre grande démocratie, les comptes de campagne (je ne parle meme pas des comptes des partis), ne sont memes pas publiques !! ils doivent etre déposés mais personne ou presque ne peut les voir...
Votre invitée (la journaliste donc) semble regretter que le fisc ne puisse plus rénumérer les informateurs ? je trouve ça moyen comme position, d'autant que personne ne réagit sur le plateau.
Je ne suis pas chaud partisan des appels à la délation. Et rémunérée, ça n'arrange rien.
Sinon super emission.
merci.
Lundi, vous aurez droit à un nouveau bidonnage, "Fabius dément avoir un compte en Suisse contrairement à une piste explorée par Mediapart" et Edwy Plenel rectifie sur Twitter : "Libération perd la tête: demain, il transforme en information une rumeur sur Fabius en prétendant démentir une non-information de Mediapart".
Le billet de DS à Libération portant sur Mediapart, j'imagine qu'il n'a pas eu le temps de traiter dans sa chronique hebdomadaire de ces deux crapuleries commises par Libération et qu'il rattrapera cet oubli dans le 9.15 de Lundi sur @SI...
je n'arrive pas à comprendre le nom du permanent patronal du CNPF spécialiste de la communication que cite Benoit Collombat dans votre émission. Michel Fr... ? Pourriez-vous m'indiquer son nom s'il vous plaît ? (vers 28 min)
Merci !
mais pourquoi ?
parce-que mediapart joue une partition de musique différente du bruit des médias;
ce qui est différent choque, gêne, dérange l'habitude, le ronron;
ce n'est pas l'histoire de Plenel c'est l'histoire de la différence, on est pas habitué, qui c'est celui la; en plus, il
marche sur nos plate-bandes !
il n'y a que la vérité qui blesse;
effectivement mediapart est seul et en + les autre médias peuvent se servir de lui pour publier des choses qu'ils ne
veulent ou peuvent pas publier: il est utilisé;
c'est celui qui "fait" le boulot de journalisme que plus grand monde veut faire ;
c'est tellement + confortable de se valoriser en mettant en valeur l'événement une fois sorti et sans doute mieux
rémunéré d'assister à des déjeuners offerts par Cahuzac, blablater à Cdans l'air ou au grand journal etc;
ça marche pareil dans les boîtes !
tiens d'ailleurs, qui paie tous ces déjeuners (je suppose offerts) à la presse par mr Cahuzac ?
il n'y a plus de médias dignes de ce nom en France et la profession de journalisme est quand même tellement carica-
turé par des Apathie, Barbier, le ptiot des chaines publics avec son air malin etc quelle décadence !
tout dans le people, l'émotion, le scoop, le décor; presque rien dans l'info de fond, la réflexion, le suivi !
que ce soit gouvernement de droite ( Sarko ) ou de ?gauche? (Hollande ): franchement ils n'ont pas du tout l'intention
de s'attaquer à la fraude et à l'évasion fiscales; ils en sont complices et il l'a dit le gars: c'est légal (ah ah )!
pourquoi mouiller la chemise ? ils ont la solution: nous payons cash;
Un homme vieux, donc d'apparence brave et sage, à,la télé cette fois, sur le marché de la ville de Cahuzac, s'interrogeait sincèrement devant le micro tendu : "N'avons-nous pas trop fait la chasse aux riches ?"
Le journalisme et la vérité peuvent triompher que s'il y a dénonciation dans un cadre de conflit familiale ? C'était déjà plus ou moins le cas dans l'affaire Takieddine, Bettencourt, etc...
Je ne nie pas que Médiapart a ensuite un travail de vérification, d'enquête, mais ce travail n'est possible que dans le cas de règlements de compte au sein d'un clan, d'une famille...
Son hypothèse selon laquelle les "aveux" et "implorations de pardon" de Cahuzac pourraient constituer un écran de fumée appelle à ne pas relacher notre vigilance. Merci pour cette mise en garde
http://www.rts.ch/emissions/temps-present/economie/4391635-banques-etat-d-urgence-br-secret-bancaire-adieu.html
On se demande comment ça va se passer avec la France... (si ça se passe)
N'empêche que la Suisse n'est pas blanc-bleu (oui, je sais, elle est rouge/blanc)
Un peu hors-sujet mais ça peut être intéressant...
Dans un court extrait d'une émission de france 5 , on la voit faire la bise au mis en cause : sa déontologie n'est pas irréprochable
Il me semble que " discréditation " n'existe pas dans la langue française . Discrédit oui mais pas " discréditation"
Vous croyez pas que ç'est déjà beaucoup avec le terrorisme, la drogue et l'organisation des vacances en Afrique de l'Ouest ?
Là, pour le moment, ils sont occupés à intimider Wikipédia :
La dcri Wikipedia et l'effet Streisand
Mais promis dès qu'ils ont le temps, ils passent à autre chose.
Le making-of est important en soi, qui confirme que les journalistes en vue, qui ont un pouvoir et une responsabilité très importants, ce qu'ils savent, dont ils usent et abusent, n'aiment pas s'excuser, n'aiment pas s'expliquer, reconnaître leurs torts, voire leurs fautes, et assumer les conséquences de ces manquements...
On apprend de belles choses sur ce plateau.
Et petit plaisir de voir Porte plutôt que Bohler :-). Et Laure Daussy aussi ! Toujours précise et efficace.
Beaucoup d'asinautes savent, pour fréquenter Acrimed, ce site, les autres formes de critiques et d'analyse des médias, l'état de délabrement des médias et de nombreux journalistes français, les relations incestueuses entretenues entre eux, avec le politique, les puissances de l'argent... Mais les "affaires", et celle-ci en particulier, à la suite de DSK ("tout le monde savait"), des pratiques de Sarkozy (encore que beaucoup refusent toujours de les voir, de considérer leur très longue durée et leur importance dans de nombreuses rédactions), dessillent les Français qui suivent ces choses d'un peu loin, mais avec intérêt tout de même. L'indépendance de la presse française s'amenuise d'année en année, recule dans les classements internationaux. Heureusement, beaucoup de journalistes font encore leur travail, des formes nouvelles se mettent en place, notamment avec Mediapart, et des collaborateurs du Monde, de Libé, d'OWNI avant sa mort, de La Croix... mais les grandes structures semblent si sclérosées... et la télé et la radio sont de plus en plus dépassées !
Pour éviter le "tous pourris !" il faudrait pouvoir affirmer en y croyant à "beaucoup de vertueux !". Que ma génération y parvienne, et que les plus âgés ne nous corrompent pas comme certains d'entre eux l'ont eux-mêmes été.
Les montages sur Cahuzac face aux médias font quand même peur. Trois mois de tels mensonges, de telle arrogance. J'aime espérer que c'est un défaut d'extrême-droite ou d'ultra-riche resté à Cahuzac, plutôt qu'une qualité en partage aux pontes du Parti dit Socialiste...
Je me mefie du "bashing" qui met en avant des personnes au detriment du plus interessant/important, les ramifications structurelles/institutionnelles.
Je fais aussi parti des personnes en France, qui trouve que l'affaire cahuzac est dans l'ensemble positive, je ne suis pas choqué/outré qu'un elu se fasse prendre par la justice, ca me rend plutot optimiste, c'est plutot le contraire comme dans le cas woerth qui m'a foutu un coup au moral.
Tous les intervenants m'ont paru bien dans leur role.
Dommage que le Canard fasse les frais de l'affaire, il aurait besoinde se remplumer d'urgence..
Portée générale, car elle met en évidence la logique du capital, laquelle n'est pas seulement économique, mais politique et anti-éthique: ordonnée à un mode de comportement régi par la nécessité de l'hypocrisie la plus déterminée dans la recherche du profit. Et portée mondiale, comme l'est désormais "le marché" sur lequel s'opèrent les transactions financières.
Liant ainsi la spécificité du site et ce qui en fait l'intérêt, elle justifie parfaitement l'entreprise d'@si.
Lâché par ses copains, attaqué par la droite dure
(qui sait reconnaitre un escroc pour en avoir eu quelques uns dans le gouvernement précédent)
ça a été dure pour lui, en plus il allait carrément se retrouver au chômage.
Heureusement le journal télévisé de France 2 ce soir m'a rassuré,
puisque Mr Cahuzac va pouvoir retourner siéger à l'assemblée nationale.
Au moins il va pouvoir payer ses impôts, c'est déjà ça ...
et ça fera un chômeur de moins ...
On progresse ... Vous trouvez pas que c'est une bonne nouvelle dans la morosité de la crise ?
Macke, de Challenge vient de nous expliquer que la ligne de son canard c'est le fact-cheking, pas l'investigation, toussa, toussa et donc alors du coup par voie de conséquence, elle a pas travaillé là-dessus, parce qu'elle est débordée et dans son journal ils ne sont que 30 à écrire.
Vous nous montrez un extrait génial de reportage de Média le Mag du 27 janvier lors des voeux de Cahuzac. Y'a le ministre et la presse, ... donc, il y a Macke.Normal.
Et ce qu'on voit, c'est qu'elle prend Cahuzac par la taille et lui fait la bise, le sauve d'une question ( d'une autre journaliste) à laquelle il ne veut pas répondre, avant d'avoir avec lui une conversation ( qu'elle présente, sur le plateau d'@si, comme une interview, chacun jugera...).
ET VOUS NE LUI POSEZ PAS DE QUESTION SUR LEUR EVIDENTE COMPLICITE ????
Mais ... mais ....Daniel !!! Même pas quand elle dit " Jérôme Cahuzac, je le connais un peu", ... Mais... mais ....
(message inachevé, pour cause de bras qui m'en tombent. pas de bras, pas de message.)
Argh !
Toujours avec le Canard, il y avait un dossier concernant un ministre de gauche qui avait fraturer les serrures d'un établissement public, pendant les vacances de Noel pour récupérer un dossier sulfureux, il y avait des témoins, et le Canard a répomdu "pas assez de preuves", ce n'est pas le canard enchainé mais plutot mouillé!
Quelques propositions :
Cinq mesures clés pour en finir avec la complaisance. Le collectif pour un audit citoyen diffuse l’appel lancé par Attac au président de la République, à signer ici :
http://www.audit-citoyen.org/?p=3696
(Même si on peut douter de l'efficacité de telles pétitions) Ça ne coûte rien et ça soulage.
Un petit point que n'aborde pas les journalistes: le montant des subventions versées aux journaux, et l'évident conflit d'intérêt qu'elles posent aux médias tentés de faire de l'investigation sur ceux qui les subventionnent.
On a bien vu dans la séquence où la journaliste de "Challenges" discutait avec Cahuzac qu'elle lui faisait la bise.
Il serait difficile d'imaginer un signe plus explicite de connivence. D'ailleurs, sur le plateau la journaliste a visiblement rougi lorsque cette image s'affichait.
Pourquoi est-ce que personne sur le plateau n'a relevé cette bise scandaleuse ???
Je trouve que sur ce point là, Arrêt sur images n'a pas fait son boulot.
- On ne peut dévoiler le « off » par peur d’être grillé, même si ce « off » établit un fait grave
- On n’a pas les moyens en personnel de faire véritablement de l’investigation
- L’ « investigation » se réduit à interviewer l’intéressé et croire en sa parole en étant persuadé qu’on a fait son boulot
- On ne peut convenir du fait qu’un journal indépendant est plus libre que les médias dans lesquels on travaille soi-même
- Le culte du « secret » s’est instauré sans que ça pose le moindre problème
Etc…
On nous prend vraiment pour des buses.
Bon, apparemment on en est qu’au début de toute cette histoire, et Médiapart (France inter aussi ?) tient au chaud d’autres informations croustillantes… j’attends la suite avec impatience !
Sinon, paraît que l’argent caché dans les paradis fiscaux c’est 30 milliards par an, ce qui comble totalement le déficit budgétaire (ah bon ?). A quand la fin de l’austérité ? (on peut toujours rêver, non ? Tant qu'on ne nous fait pas payer nos rèves !)
mention spéciale pour Mme Gaëlle Macke que je ne connaissais pas.
- D'autres journalistes savaient et rien n'est sorti
- Des services de l'Etat et des politiques savaient
- Les plus nombreuses rédactions ne "peuvent" pas consacrer 6 jounalistes à temps plein à une enquête
- Les journalistes vont par dizaines chercher leurs infos dans les évenements de comunication conçus pour eux
Une émission à mettre en accès libre sur you tube.
Merci mr Arfi pour votre travail
En somme, très inquiétant pour les élections à venir entre les abstentionistes et les votes FN.
D'accord également sur l'effet émotionnel produit qui empêche de comprendre les mécanismes de conflits d'intérêt en pagaille, sans parler, comme mentionné + haut, de sujets passés à la trappe, comme la réforme du marché (code?) du travail dont personne ne prend vraiment la mesure.
Dure mais excellente émission.
Pourquoi pas une émission sur ce non-traitement médiatique, sur un boulversement fondamental du droit du travail:
détricotage du code du travail pour qu'on en vienne progressivement à ce que les accords professionnels soient au dessus de la loi en gros on sait que le rapport de force entre employés et patrons est défavorable aux premiers, et que la loi est le seul rempart à ce rapport de force inégalitaire ...et bien d'autres choses...,
il y avaient de très bons articles là-dessus dans le Diplo, et un petit rappel :
http://blogs.mediapart.fr/blog/fondation-copernic/190213/un-ani-qui-nous-veut-du-mal
Alors oui : Cahuzac est un voyou — il n'est pas le seul… — et le système — qui produit des tas de gens comme lui — est pourri jusqu'à la moelle. On nous serine que nous souffrons d'une "crise de la dette" alors qu'en vérité, il s'agit d'une crise des recettes amorcée depuis la contre-révolution fiscale des années 90 (la baisse inexorable des impôts des plus riches), que le partage des richesses est au cœur du débat, et que la démocratie est en danger. De tout cela il faut évidemment parler, et en profondeur.
Mais merde. En ce moment, un gouvernement "socialiste" est en train de voter la pire "réforme du marché du travail" qui soit depuis 70 ans, acceptée par des syndicats de plus en plus collabos et, grâce à cet enfoiré de Cahuzac, le sujet est partout zappé, enterré.
Je suis consternée.
Je ne trouve pas qu'elle se termine de manière pessimiste, au contraire, elle offre plutôt une direction vers des solutions possibles.
http://www.enquete-debat.fr/archives/edwy-plenel-estime-que-mediapart-ne-fraude-pas-le-fisc-96302
Je me souviens aussi des débuts de la gauche Cahu, en 1984, de l'inénarrable causerie télé que Fabius débuta en septembre de la même année - vieille lune de la com' giscardienne - pour faire passer la rigueur rose et présenter (déjà) les mesures de lutte contre la pauvreté...
Un vieux pote gallo-maghrébin, Rachid H., habitué depuis 20 ans aux soucis de renouvellement de la carte de séjour, procédure parfois plus sophistiquée que celle permettant l'obtention de la carte de presse, grand consommateur de "missions" intérimaires et de stages-garages, avait eu un mot d'esprit génialement juste pour caractériser le climat social et politique :
"On va nous nourrir à l'aumône de croissance".
> > >
On dirait de l'humour hollandais, genre choc de simplification. Pour que l'Europe se mette enfin au régime. Médiapart vient de secouer le cocotier abritant les caïmans : les confrères s'agitent soudain pour faire croire qu'ils connaîssent encore le métier et cela donne ces découvertes bouleversifiantes sur "les secrets d'un système mondialisé d'évasion fiscale..." ! Il paraît également qu'il existerait d'autres moyens de ne pas payer - légalement - ses impôts, et des niches, des sociétés-écrans, des hommes de paille et des femmes de l'ombre... Peut-être va-t-on s'apercevoir que la Crise proviendrait quelque peu d'un paratisme fiscal planétaire, d'une financiarisation rampante de l'économie mondiale... Chut ! La main du Marché est peut-être prise dans la culotte de l'Etat... mais le Président ne le sait pas ! Déjà, voici trente ans, il fallait faire ripaille des biens publics, et se serrer la ceinture (rouge). Qu'importe, le travail de Médiapart nous rappelle un lointain journalisme d'enquête... 1984 ? Et si c'était aujourd'hui ?
Au bout du compte, comme dirait Cahuzac, on finira bien par interdire l'aumône de croissance.