Ces "clauses de silence" qui "bâillonnent" les journalistes
À Canal+, iTélé, le groupe Prisma, Europe 1, "Paris Match" et récemment le "JDD"... Dans chaque nouveau média "bollorisé", la pratique est la même : les journalistes souhaitant quitter l'aventure se voient imposer la signature d'une clause de confidentialité. Zoom sur cet "achat de silence" qui concerne désormais plusieurs centaines de journalistes en France.
Abonnez-vous pour pouvoir commenter !
si vous êtes déjà abonné Connectez-vous Connectez-vous
Commentaires préférés des abonnés
Moi, je ne serais pas contre une obligation de silence généralisée et définitive ( sur les ondes)de C.Barbier, N. Saint-Cricq, C. Fourest,
Cette liste n'est exhaustive
Hélas
Il y a une inversion normative a faire echec a un droit humain, la liberte d’expression, et un droit constitutionnel, la liberte de la presse, par une clause contractuelle. Les clauses d’un contrat de travail ne peuvent pas etre generale ni permanent(...)
En gros les journalistes se rendent compte qu'ils sont traités comme de vulgaires salariés d'une entreprise privée détenue par un propriétaire/actionnaire richissime et/ou influent.
Bienvenue au club, si certains veulent lutter contre, qu'ils ne pense(...)
Derniers commentaires
Bon, audience le 26 octobre pour Jean-Baptiste Rivoire.
A suivre à ASI...
Cela ne concerne qu'une personne mais cela peut être important pour la liberté de parole en France car le jugement dans un sens ou dans l'autre pourrait faire jurisprudence.
Avant de signer il n'est pas interdit de consulter un avocat spécialisé. Il me semble qu'il y a des abus contraires à la loi française et européenne dans les formulations de Bolloré. Il est possible d'attaquer mais cela coûte beaucoup d'argent et de temps.
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Il y a quand même quelque chose à relativiser ou plutôt à reformuler. Le droit du travail prévoit bien évidemment le droit pour les salarié.e.s, fussent-iels salarié.é.s de médias bollorisés, de démissionner. Bolloré ne peut absolument pas leur imposer de clause de confidentialité qui dépasserait ce qu'il y a dans leur contrat de travail ou ce qui est prévu en terme de secret professionnel dans le droit du travail.
A partir de là, il s'agit bien de clauses librement acceptées par les démissionnaires. Pas sans motivation, probablement sonnantes et trébuchantes, j'imagine. On peut imaginer aussi que tout aménagement du préavis doit aussi être conditionné à l'acceptation de ces clauses, mais ça me parait une motivation insuffisante.
Dire que les journalistes quittant les médias rachetés par Bolloré sont "muselé.e.s" me parait donc une déformation des faits. Iels acceptent de s'engager à se taire, moyennant paiement. C'est très différent !
Jamais.
"Il y a des choses que je n'ai pas pu dire car je risquais de me mettre en faute par rapport à cette clause, se souvient un ancien du groupe Lagardère. Je ne pourrai jamais les dire."
Mais il peut les écrire dans des lettres qui resteront cachetées avec le tampon de la poste, adressées à lui, qu'il se dépêche de faire ça avant que la poste ne soit supprimée! Ou sinon les déposer chez un notaire? (J'ai vu trop de films.) Mais si ce sont des choses pertinentes... Bolloré n'est pas éternel. Et un titre de presse non plus. On veut savoir. Simple curiosité.
Je n'ai jamais compris qu'on puisse s'approprier un titre de presse, son histoire, sa réputation, en le dévitalisant. Qui serait en droit de le dénoncer? Des lecteurs? Des abonnés?
Tant que j'y suis, jamais je n'ai compris pourquoi les instances de l'État autorisent des chaines qui ne respectent pas les engagements requis. Qu'est-ce qu'elles risquent? Si ce sont sont les individus qui risquent quelque chose, ne sont-ils pas protégés? Si c'est leurs payes, leurs postes dans ces institutions qu'ils risquent, n'est-ce point de la corruption caractérisée?
Est-ce qu'on va en sortir de cette glu?
Causez donc tous, dénigrez! Racontez, les centaines que vous êtes, à avoir signer cette clause. Que Bolloré soit attaquable par une force supérieur en nombre, c'est la situation dans laquelle il s'est mis.
Comment ça se conjugue avec la loi censée protéger les lanceurs d'alerte?
Qu'est-ce que les journaliste de Canal, d'Europe 1 ou le JDD ont a dire d'important que nous ne sachions déjà ?
Que Bolloré mène une croisade civilisationnelle d'extrême droite ?
Qu'il ait magouillé lorsqu'il achetait les concessions portuaires en Afrique ?
Qu'il se fout comme d'une guigne de gouvernements qu'il sait pusilanimes ? Leur silence cache peut être des liens que nous ne connaissons pas. Cela mériterait une enquête mais les journalistes licenciés en savent-ils quelque chose ?
J'aimerais qu'on explique ce qui oblige un journaliste à signer cette clause qui de plus est abusive. Si la signature de cette clause résulte d'une transaction financière avantageuse, Bolloré peut alors penser que tout s'achète . Mais peut-être y-a-t-il une autre raison. Dites-moi ?
En aparté, quant à Patrick Cohen que j'écoutais souvent sur France Inter qu'est-il allé faire chez Europe ?
Il existe une Convention Européenne des Droits de l'Homme
Article 10 – Liberté d'expression
1 Toute personne a droit à la liberté d'expression. Ce droit comprend la liberté d'opinion et la
liberté de recevoir ou de communiquer des informations ou des idées sans qu'il puisse y
avoir ingérence d'autorités publiques et sans considération de frontière. Le présent article
n'empêche pas les Etats de soumettre les entreprises de radiodiffusion, de cinéma ou de
télévision à un régime d'autorisations.
2 L'exercice de ces libertés comportant des devoirs et des responsabilités peut être soumis à
certaines formalités, conditions, restrictions ou sanctions prévues par la loi, qui constituent
des mesures nécessaires, dans une société démocratique, à la sécurité nationale, à
l'intégrité territoriale ou à la sûreté publique, à la défense de l'ordre et à la prévention du
crime, à la protection de la santé ou de la morale, à la protection de la réputation ou des
droits d'autrui, pour empêcher la divulgation d'informations confidentielles ou pour garantir
l'autorité et l'impartialité du pouvoir judiciaire.
Moi, je ne serais pas contre une obligation de silence généralisée et définitive ( sur les ondes)de C.Barbier, N. Saint-Cricq, C. Fourest,
Cette liste n'est exhaustive
Hélas
Pourquoi signent-ils ?
Il y a une inversion normative a faire echec a un droit humain, la liberte d’expression, et un droit constitutionnel, la liberte de la presse, par une clause contractuelle. Les clauses d’un contrat de travail ne peuvent pas etre generale ni permanente. Elles sont sinon abusives. Aux syndicats de journalistes et aux societes de journalistes de faire leur boulot. Allez ! Il faut apprendre a lutter comme les autres salaries.
Ces clauses tiendraient-elles devant une commission d'equête? Le secret professionnel n'est pas oposable a la police et a la justice. Si une commission convoque et somme un journaliste de s'exprimer, pourrai-il etre poursuivi par Bollore?
Macron le copain de Bolloré aime aussi faire taire les voix dissonantes.
Peur des vérités, on se demande bien pourquoi.
Sources Le Monde :
Le président du COR, critiqué par Elisabeth Borne pendant la réforme des retraites, sur la sellette
Le pouvoir exécutif a contacté plusieurs personnes pour remplacer Pierre-Louis Bras à la tête du Conseil d’orientation des retraites. La première ministre l’avait directement critiqué pour avoir minimisé le besoin d’une réforme, au printemps.
En gros les journalistes se rendent compte qu'ils sont traités comme de vulgaires salariés d'une entreprise privée détenue par un propriétaire/actionnaire richissime et/ou influent.
Bienvenue au club, si certains veulent lutter contre, qu'ils ne pensent pas qu'à leur profession, mais aussi à ceux dont ils réclament le soutien.
Perso certains média que j'ai connus au millénaire précédent ont disparu de ceux que je consulte , je sais qu'ils existent en vous lisant.
"Quand on pense qu'il suffirait qu'on arrête de les acheter (regarder) pour qu'ils ne valent plus rien"
Saint Coluche veillez sur nous !