Commentaires
Charal : cruauté à l'abattoir ?
Une association de défense des animaux est parvenue à s'infiltrer dans un abattoir de l'entreprise Charal, à Metz. Elle a mis en ligne une vidéo des choquantes conditions d'abattage des bovins, et porté plainte contre Charal, le 1er septembre, pour "cruauté envers les animaux". Selon l'entreprise alimentaire, qui demande le retrait de la vidéo, le document filmé porte sur les conditions de l'abattage rituel, halal et cacher, des bovins.
Abonnez-vous pour pouvoir commenter !
si vous êtes déjà abonné Connectez-vous Connectez-vous
Derniers commentaires
La souffrance des animaux destinés à être abattus doit être évitée, puisque c'est possible.
Je fais confiance aux extraits cités par Stanley tout en haut du forum.
C'est aussi affligeant qu'un spectacle de corrida.
Je fais confiance aux extraits cités par Stanley tout en haut du forum.
C'est aussi affligeant qu'un spectacle de corrida.
Ayé. Plus de commentaires ici qu'à la [s]santé[/s]grippe.
Du coup je réitère la question qui a été posée plus haut : @si a-t-il déjà reçu des menaces de Charal quant à la diffusion de la vidéo ? Quelle serait sa réaction si tel était le cas ?
Lorsqu'il chroniquait encore à Charlie-Hebdo, Siné sélectionnait avec délectation les faits-divers de chasseurs plombés et de toreros encornés.
Je prends le relais avec cette image illustrant un dénouement malheureusement trop rare.
Mais qui fait tout de même plaisir à voir.
Je prends le relais avec cette image illustrant un dénouement malheureusement trop rare.
Mais qui fait tout de même plaisir à voir.
Mais qu'atttend donc L214 pour déposer plainte, si Charal est vraiment en infraction ?
Mais qu'atttend donc L214 pour déposer plainte, si Charal est vraiment en infraction ?
L214 n'attend rien, vu que la plainte contre Charal a déjà été déposée.
Pour Daniel Schneidermann : les forums sont un peu calmes en ce moment. Vous devriez nous faire une émission sur la corrida.
«La porte - parole de l'association, Brigitte Gothière, explique au Nouvelobs que pour l'abattage standard, "les bêtes ont le temps de reprendre conscience avant d'être saignées au lieu d'être immédiatement égorgées après avoir été assommées. »
C'est évidemment le contraire : les bêtes doivent être immédiatement égorgées après avoir été assommées lors d'un abattage standard. La phrase complète du Nouvel Observateur est : « Au lieu d'être égorgés immédiatement après avoir été assommés, comme l'exige la réglementation sur l'abattage standard, les bêtes ont le temps de "reprendre conscience avant d'être saignées", affirme à nouvelobs.com Brigitte Gothière, porte-parole de L214. ».
C'est évidemment le contraire : les bêtes doivent être immédiatement égorgées après avoir été assommées lors d'un abattage standard. La phrase complète du Nouvel Observateur est : « Au lieu d'être égorgés immédiatement après avoir été assommés, comme l'exige la réglementation sur l'abattage standard, les bêtes ont le temps de "reprendre conscience avant d'être saignées", affirme à nouvelobs.com Brigitte Gothière, porte-parole de L214. ».
Nouveau développement de l'affaire, tiré du site L214 :
Charal a fait pression auprès notre hébergeur (Gandi) via la loi LCEN (Loi pour la confiance dans l'économie numérique). Soit nous retirions nos informations et images dévoilant les pratiques d'abattage des bovins dans l'abattoir Charal de Metz, soit Gandi nous coupait l'intégralité du site pour se protéger lui-même de Charal.
Nous avons donc été contraints de retirer les pages et vidéos concernant notre enquête chez Charal.
A l'heure qu'il est, vous pouvez toujours visionner notre enquête vidéo sur Youtube, vous y verrez ce que Charal veut cacher.
Voir l'enquête de L214 sur l'abattoir Charal de Metz - version longue (8'18)
Voir l'enquête de L214 sur l'abattoir Charal de Metz - version courte (3'45)
Voir le reportage France 3 - JT 12/13 du 2/9/09 (3'45)
Bien évidemment, nous n'allons pas en rester là. N'hésitez pas à vous inscrire à notre lettre d'information pour être tenu au courant des suites de cette affaire.
05/09/2009 - 0h48
Charal a fait pression auprès notre hébergeur (Gandi) via la loi LCEN (Loi pour la confiance dans l'économie numérique). Soit nous retirions nos informations et images dévoilant les pratiques d'abattage des bovins dans l'abattoir Charal de Metz, soit Gandi nous coupait l'intégralité du site pour se protéger lui-même de Charal.
Nous avons donc été contraints de retirer les pages et vidéos concernant notre enquête chez Charal.
A l'heure qu'il est, vous pouvez toujours visionner notre enquête vidéo sur Youtube, vous y verrez ce que Charal veut cacher.
Voir l'enquête de L214 sur l'abattoir Charal de Metz - version longue (8'18)
Voir l'enquête de L214 sur l'abattoir Charal de Metz - version courte (3'45)
Voir le reportage France 3 - JT 12/13 du 2/9/09 (3'45)
Bien évidemment, nous n'allons pas en rester là. N'hésitez pas à vous inscrire à notre lettre d'information pour être tenu au courant des suites de cette affaire.
05/09/2009 - 0h48
Il y a peu de temps encore, les abattoirs étaient au centre de Paris. Cela faisait directement parti de la vie de la cité.
Et puis, d'un côté, on n'a plus voulu voir la mort. On l'a exporté loin des regards. On a aussi rendu la médecine de plus en plus présente, en ne tolérant pas le moindre faux-pas et le plus petit risque - on en est à cette psychose de grippe A. On sera offusqué et on attaquera en justice le maire d'une ville si jamais la branche d'un arbre venait à tomber sur quelqu'un. Bref, on a installé une société de plus en plus aseptisée, médicalisée, sécurisée.
D'un autre côté, le Marché et sa libre concurrence non faussée ont poussé à la consommation massive de viande - jusqu'à à en arriver à des aberrations d'élevage en batterie, sans aucun respect pour l'animal dans le seul objectif de la rentabilité. Tout est marchand, y compris la vie animale - dès ce moment, on traite la vie animale comme on traiterait un paquet de lessive.
Or, je ne crois pas que les deux mouvements soient indépendants, je crois qu'au contraire ils sont totalement liés, le second étant le nécessaire corollaire du premier. Ne pas accepter la mort au sein de la société revient à la confier aux "experts". On a beau jeu, ensuite, de s'indigner que les experts ne font pas comme on aurait voulu qu'ils fassent.
Ne plus voir la mort et la repousser hors de notre vue, c'est le meilleur moyen de la déconnecter de la vie de la cité, et donc de la décence et du respect qu'on doit à tout être vivant. Les vidéos qui nous choquent ici sont pourtant normales dans une société libérale telle que la nôtre, normale au sens où c'est ce qui devait arriver.
Par conséquent, si on s'indigne, il convient, à mon sens, de se demander de quoi on s'indigne exactement...
Et puis, d'un côté, on n'a plus voulu voir la mort. On l'a exporté loin des regards. On a aussi rendu la médecine de plus en plus présente, en ne tolérant pas le moindre faux-pas et le plus petit risque - on en est à cette psychose de grippe A. On sera offusqué et on attaquera en justice le maire d'une ville si jamais la branche d'un arbre venait à tomber sur quelqu'un. Bref, on a installé une société de plus en plus aseptisée, médicalisée, sécurisée.
D'un autre côté, le Marché et sa libre concurrence non faussée ont poussé à la consommation massive de viande - jusqu'à à en arriver à des aberrations d'élevage en batterie, sans aucun respect pour l'animal dans le seul objectif de la rentabilité. Tout est marchand, y compris la vie animale - dès ce moment, on traite la vie animale comme on traiterait un paquet de lessive.
Or, je ne crois pas que les deux mouvements soient indépendants, je crois qu'au contraire ils sont totalement liés, le second étant le nécessaire corollaire du premier. Ne pas accepter la mort au sein de la société revient à la confier aux "experts". On a beau jeu, ensuite, de s'indigner que les experts ne font pas comme on aurait voulu qu'ils fassent.
Ne plus voir la mort et la repousser hors de notre vue, c'est le meilleur moyen de la déconnecter de la vie de la cité, et donc de la décence et du respect qu'on doit à tout être vivant. Les vidéos qui nous choquent ici sont pourtant normales dans une société libérale telle que la nôtre, normale au sens où c'est ce qui devait arriver.
Par conséquent, si on s'indigne, il convient, à mon sens, de se demander de quoi on s'indigne exactement...
Lien intéressant sur ce sujet :
Protection des animaux de la ferme
Oui, il existe des alternatives ...
Malgré tout ce que pourront dire les partisans de la viande à tous les repas (bonjour les maladies cardiovasculaires), les traditionalistes (ça s'est toujours fait, donc, c'est bel et bon, bonjour l'évolution), les sans conscience et sans morale, chasseurs, viandards, aficionados admiratifs d'une espèce de tapette en costume moule boules rose à paillettes... (pardon pour les tapettes, pour lesquels j'ai par ailleurs le plus grand respect...).
Pas de maladies dues à la malbouffe chez les végétariens, pas d'obésité, pas de cholestérol, pas de diabète, toutes maladies qu'on retrouve chez les bouffeurs de bidoche et autres saloperies industrielles. Continuez à manger de la viande, les animaux vous survivront.
Brigitte Bardot, avec tous ses défauts, elle au moins, elle fait quelque chose.
Protection des animaux de la ferme
Oui, il existe des alternatives ...
Malgré tout ce que pourront dire les partisans de la viande à tous les repas (bonjour les maladies cardiovasculaires), les traditionalistes (ça s'est toujours fait, donc, c'est bel et bon, bonjour l'évolution), les sans conscience et sans morale, chasseurs, viandards, aficionados admiratifs d'une espèce de tapette en costume moule boules rose à paillettes... (pardon pour les tapettes, pour lesquels j'ai par ailleurs le plus grand respect...).
Pas de maladies dues à la malbouffe chez les végétariens, pas d'obésité, pas de cholestérol, pas de diabète, toutes maladies qu'on retrouve chez les bouffeurs de bidoche et autres saloperies industrielles. Continuez à manger de la viande, les animaux vous survivront.
Brigitte Bardot, avec tous ses défauts, elle au moins, elle fait quelque chose.
Il est evident qu'il faut abattre dignement les animaux mais c'est pas les conditions d'abattage qui m'ecoeur c'est plutot de tuer inutilement... n'etant ni vegetarien ni vegetalien il me parait normal de tuer des animaux pour se nourrir mais ce qui me choque c'est gapiller cette viande ensuite
Bon ben puisque chacun y va de son couplet, je ne résiste pas:
La mort du loup
I
Les nuages couraient sur la lune enflammée
Comme sur l'incendie on voit fuir la fumée,
Et les bois étaient noirs jusques à l'horizon.
Nous marchions, sans parler, dans l'humide gazon,
Dans la bruyère épaisse, et dans les hautes brandes,
Lorsque, sous des sapins pareils à ceux des Landes,
Nous avons aperçu les grands ongles marqués
Par les loups voyageurs que nous avions traqués.
Nous avons écouté, retenant notre haleine
Et le pas suspendu. - Ni le bois ni la plaine
Ne poussait un soupir dans les airs ; seulement
La girouette en deuil criait au firmament ;
Car le vent, élevé bien au-dessus des terres,
N'effleurait de ses pieds que les tours solitaires,
Et les chênes d'en bas, contre les rocs penchés,
Sur leurs coudes semblaient endormis et couchés.
Rien ne bruissait donc, lorsque, baissant la tête,
Le plus vieux des chasseurs qui s'étaient mis en quête
A regardé le sable en s'y couchant ; bientôt,
Lui que jamais ici l'on ne vit en défaut,
A déclaré tout bas que ces marques récentes
Annonçaient la démarche et les griffes puissantes
De deux grands loups-cerviers et de deux louveteaux.
Nous avons tous alors préparé nos couteaux,
Et, cachant nos fusils et leurs lueurs trop blanches,
Nous allions pas à pas en écartant les branches.
Trois s'arrêtent, et moi, cherchant ce qu'ils voyaient
J'aperçois tout à coup deux yeux qui flamboyaient,
Et je vois au delà quatre formes légères
Qui dansaient sous la lune au milieu des bruyères,
Comme font chaque jour, à grand bruit sous nos yeux
Quand le maître revient, les lévriers joyeux.
Leur forme était semblable et semblable la danse ;
Mais les enfants du Loup se jouaient en silence,
Sachant bien qu'à deux pas, ne dormant qu'à demi,
Se couche dans ses murs l'homme, leur ennemi.
Le père était debout, et plus loin, contre un arbre,
Sa louve reposait, comme celle de marbre
Qu'adoraient les Romains, et dont les flancs velus
Couvaient les demi-dieux Rémus et Romulus.
Le Loup vient et s'assied, les deux jambes dressées,
Par leurs ongles crochus dans le sable enfoncées.
Il s'est jugé perdu, puisqu'il était surpris,
Sa retraite coupée et tous ses chemins pris;
Alors il a saisi, dans sa gueule brûlante,
Du chien le plus hardi la gorge pantelante
Et n'a pas desserré ses mâchoires de fer,
Malgré nos coups de feu qui traversaient sa chair
Et nos couteaux aigus qui, comme des tenailles,
Se croisaient en plongeant dans ses larges entrailles,
Jusqu'au dernier moment où le chien étranglé,
Mort longtemps avant lui, sous ses pieds a roulé.
Le Loup le quitte alors et puis il nous regarde.
Les couteaux lui restaient au flanc jusqu'à la garde,
Le clouaient au gazon tout baigné dans son sang ;
Nos fusils l'entouraient en sinistre croissant.
Il nous regarde encore, ensuite il se recouche,
Tout en léchant le sang répandu sur sa bouche,
Et, sans daigner savoir comment il a péri,
Refermant ses grands yeux, meurt sans jeter un cri.
II
J'ai reposé mon front sur mon fusil sans poudre,
Me prenant à penser, et n'ai pu me résoudre
A poursuivre sa Louve et ses fils qui, tous trois,
Avaient voulu l'attendre, et, comme je le crois,
Sans ses deux louveteaux la belle et sombre veuve
Ne l'eût pas laissé seul subir la grande épreuve ;
Mais son devoir était de les sauver, afin
De pouvoir leur apprendre à bien souffrir la faim,
A ne jamais entrer dans le pacte des villes
Que l'homme a fait avec les animaux serviles
Qui chassent devant lui, pour avoir le coucher,
Les premiers possesseurs du bois et du rocher.
III
Hélas ! ai-je pensé, malgré ce grand nom d'Hommes,
Que j'ai honte de nous, débiles que nous sommes !
Comment on doit quitter la vie et tous ses maux,
C'est vous qui le savez, sublimes animaux !
A voir ce que l'on fut sur terre et ce qu'on laisse
Seul le silence est grand ; tout le reste est faiblesse.
- Ah ! je t'ai bien compris, sauvage voyageur,
Et ton dernier regard m'est allé jusqu'au coeur!
Il disait : " Si tu peux, fais que ton âme arrive,
A force de rester studieuse et pensive,
Jusqu'à ce haut degré de stoïque fierté
Où, naissant dans les bois, j'ai tout d'abord monté.
Gémir, pleurer, prier est également lâche.
Fais énergiquement ta longue et lourde tâche
Dans la voie où le Sort a voulu t'appeler,
Puis après, comme moi, souffre et meurs sans parler.
Alfred de Vigny
La mort du loup
I
Les nuages couraient sur la lune enflammée
Comme sur l'incendie on voit fuir la fumée,
Et les bois étaient noirs jusques à l'horizon.
Nous marchions, sans parler, dans l'humide gazon,
Dans la bruyère épaisse, et dans les hautes brandes,
Lorsque, sous des sapins pareils à ceux des Landes,
Nous avons aperçu les grands ongles marqués
Par les loups voyageurs que nous avions traqués.
Nous avons écouté, retenant notre haleine
Et le pas suspendu. - Ni le bois ni la plaine
Ne poussait un soupir dans les airs ; seulement
La girouette en deuil criait au firmament ;
Car le vent, élevé bien au-dessus des terres,
N'effleurait de ses pieds que les tours solitaires,
Et les chênes d'en bas, contre les rocs penchés,
Sur leurs coudes semblaient endormis et couchés.
Rien ne bruissait donc, lorsque, baissant la tête,
Le plus vieux des chasseurs qui s'étaient mis en quête
A regardé le sable en s'y couchant ; bientôt,
Lui que jamais ici l'on ne vit en défaut,
A déclaré tout bas que ces marques récentes
Annonçaient la démarche et les griffes puissantes
De deux grands loups-cerviers et de deux louveteaux.
Nous avons tous alors préparé nos couteaux,
Et, cachant nos fusils et leurs lueurs trop blanches,
Nous allions pas à pas en écartant les branches.
Trois s'arrêtent, et moi, cherchant ce qu'ils voyaient
J'aperçois tout à coup deux yeux qui flamboyaient,
Et je vois au delà quatre formes légères
Qui dansaient sous la lune au milieu des bruyères,
Comme font chaque jour, à grand bruit sous nos yeux
Quand le maître revient, les lévriers joyeux.
Leur forme était semblable et semblable la danse ;
Mais les enfants du Loup se jouaient en silence,
Sachant bien qu'à deux pas, ne dormant qu'à demi,
Se couche dans ses murs l'homme, leur ennemi.
Le père était debout, et plus loin, contre un arbre,
Sa louve reposait, comme celle de marbre
Qu'adoraient les Romains, et dont les flancs velus
Couvaient les demi-dieux Rémus et Romulus.
Le Loup vient et s'assied, les deux jambes dressées,
Par leurs ongles crochus dans le sable enfoncées.
Il s'est jugé perdu, puisqu'il était surpris,
Sa retraite coupée et tous ses chemins pris;
Alors il a saisi, dans sa gueule brûlante,
Du chien le plus hardi la gorge pantelante
Et n'a pas desserré ses mâchoires de fer,
Malgré nos coups de feu qui traversaient sa chair
Et nos couteaux aigus qui, comme des tenailles,
Se croisaient en plongeant dans ses larges entrailles,
Jusqu'au dernier moment où le chien étranglé,
Mort longtemps avant lui, sous ses pieds a roulé.
Le Loup le quitte alors et puis il nous regarde.
Les couteaux lui restaient au flanc jusqu'à la garde,
Le clouaient au gazon tout baigné dans son sang ;
Nos fusils l'entouraient en sinistre croissant.
Il nous regarde encore, ensuite il se recouche,
Tout en léchant le sang répandu sur sa bouche,
Et, sans daigner savoir comment il a péri,
Refermant ses grands yeux, meurt sans jeter un cri.
II
J'ai reposé mon front sur mon fusil sans poudre,
Me prenant à penser, et n'ai pu me résoudre
A poursuivre sa Louve et ses fils qui, tous trois,
Avaient voulu l'attendre, et, comme je le crois,
Sans ses deux louveteaux la belle et sombre veuve
Ne l'eût pas laissé seul subir la grande épreuve ;
Mais son devoir était de les sauver, afin
De pouvoir leur apprendre à bien souffrir la faim,
A ne jamais entrer dans le pacte des villes
Que l'homme a fait avec les animaux serviles
Qui chassent devant lui, pour avoir le coucher,
Les premiers possesseurs du bois et du rocher.
III
Hélas ! ai-je pensé, malgré ce grand nom d'Hommes,
Que j'ai honte de nous, débiles que nous sommes !
Comment on doit quitter la vie et tous ses maux,
C'est vous qui le savez, sublimes animaux !
A voir ce que l'on fut sur terre et ce qu'on laisse
Seul le silence est grand ; tout le reste est faiblesse.
- Ah ! je t'ai bien compris, sauvage voyageur,
Et ton dernier regard m'est allé jusqu'au coeur!
Il disait : " Si tu peux, fais que ton âme arrive,
A force de rester studieuse et pensive,
Jusqu'à ce haut degré de stoïque fierté
Où, naissant dans les bois, j'ai tout d'abord monté.
Gémir, pleurer, prier est également lâche.
Fais énergiquement ta longue et lourde tâche
Dans la voie où le Sort a voulu t'appeler,
Puis après, comme moi, souffre et meurs sans parler.
Alfred de Vigny
Une des preuves que le goût de la viande n'est pas naturel à l'homme, est l'indifférence que les enfants ont pour ce mets-là, et la préférence qu'ils donnent tous à des nourritures végétales, telles que le laitage, a pâtisserie, les fruits, etc. Il importe surtout de ne pas dénaturer ce goût primitif, et de ne point rendre les enfants carnassiers; si ce n'est pour leur santé, c'est pour leur caractère; car, de quelque manière qu'on explique l'expérience, il est certain que les grands mangeurs de viande sont en général cruels et féroces plus que les autres hommes; cette observation est de tous les lieux et de tous les temps. La barbarie anglaise est connue; les Gaures, au contraire, sont les plus doux des hommes. Tous les sauvages sont cruels; et leurs moeurs ne les portent point à l'être: cette cruauté vient de leurs aliments. Ils vont à la guerre comme à la chasse, et traitent les hommes comme des ours. En Angleterre même les bouchers ne sont pas reçus en témoignage, non plus que les chirurgiens. Les grands scélérats s'endurcissent au meurtre en buvant du sang. Homère fait des Cyclopes, mangeurs de chair, des hommes affreux, et des Lotophages un peuple si aimable, qu'aussitôt qu'on avait essayé de leur commerce, on oubliait jusqu'à son pays pour vivre avec eux.
"Tu me demandes, disait Plutarque, pourquoi Pythagore s'abstenait de manger de la chair des bêtes; mais moi je te demande au contraire quel courage d'homme eut le premier qui approcha de sa bouche une chair meurtrie, qui brisa de sa dent les os d'une bête expirante, qui fit servir devant lui des corps morts, des cadavres et engloutit dans son estomac des membres qui, le moment d'auparavant, bêlaient, mugissaient, marchaient et voyaient. Comment sa main put-elle enfoncer un fer dans le coeur d'un être sensible? Comment ses yeux purent-ils supporter un meurtre? Comment put-il voir saigner, écorcher, démembrer un pauvre animal sans défense? Comment put-il supporter l'aspect des chairs pantelantes? Comment leur odeur ne lui fit-elle pas soulever le coeur? Comment ne fut-il pas dégoûté, repoussé, saisi d'horreur, quand il vint à manier l'ordure de ces blessures, à nettoyer le sang noir et figé qui les couvrait?
Les peaux rampaient sur la terre écorchées, Les chairs au feu mugissaient embrochées;
L'homme ne put les manger sans frémir, Et dans son sein les entendit gémir.
Voilà ce qu'il dut imaginer et sentir la première fois qu'il surmonta la nature pour faire cet horrible repas, la première fois qu'il eut faim d'une bête en vie, qu'il voulut se nourrir d'un animal qui paissait encore, et qu'il dit comment il fallait égorger, dépecer, cuire la brebis qui lui léchait les mains. C'est de ceux qui commencèrent ces cruels festins, et non de ceux qui les quittent, qu'on a lieu de s'étonner: encore ces premiers-là pourraient-ils justifier leur barbarie par des excuses qui manquent à la nôtre, et dont le défaut nous rend cent fois plus barbares qu'eux.
Mortels bien-aimés des dieux, nous diraient ces premiers hommes, comparez les temps, voyez combien vous êtes heureux et combien nous étions misérables! La terre nouvellement formée et l'air chargé de vapeurs étaient encore indociles à l'ordre des saisons; le cours incertain des fleuves dégradait leurs rives de toutes parts; des étangs, des lacs, de profonds marécages inondaient les trois quarts de la surface du monde; l'autre quart était couvert de bois et de forêts stériles. La terre ne produisait nuls bons fruits; nous n'avions nuls instruments de labourage; nous ignorions l'art de nous en servir, et le temps de la moisson ne venait jamais pour qui n'avait rien semé. Ainsi la faim ne nous quittait point. L'hiver, la mousse et l'écorce des arbres étaient nos mets ordinaires. Quelques racines vertes de chiendent et de bruyères étaient pour nous un régal; et quand les hommes avaient pu trouver des faînes, des noix ou du gland, ils en dansaient de joie autour d'un chêne ou d'un hêtre au son de quelque chanson rustique, appelant la terre leur nourrice et leur mère: c'était là leur seule fête; c'étaient leurs uniques jeux; tout le reste de la vie humaine n'était que douleur, peine et misère.
Enfin, quand la terre dépouillée et nue ne nous offrait plus rien, forcés d'outrager la nature pour nous conserver, nous mangeâmes les compagnons de notre misère plutôt que de périr avec eux. Mais vous, hommes cruels, qui vous force à verser du sang? Voyez quelle affluence de biens vous environne! combien de fruits vous produit la terre! que de richesses vous donnent les champs et les vignes! que d'animaux vous offrent leur lait pour vous nourrir et leur toison pour vous habiller! Que leur demandez-vous de plus? et quelle rage vous porte à commettre tant de meurtres, rassasiés de biens et regorgeant de vivres? Pourquoi mentez-vous contre votre mère en l'accusant de ne pouvoir vous nourrir? Pourquoi péchez-vous contre Cérès, inventrice des saintes lois, et contre le gracieux Bacchus, consolateur des hommes? comme si leurs dons prodigués ne suffisaient pas à la conservation du genre humain! Comment avez-vous le coeur de mêler avec leurs doux fruits des ossements sur vos tables, et de manger avec le lait le sang des bêtes qui vous le donnent? Les panthères et les lions, que vous appelez bêtes féroces, suivent leur instinct par force, et tuent les autres animaux pour vivre. Mais vous, cent fois plus féroces qu'elles, vous combattez l'instinct sans nécessité, pour vous livrer à vos cruelles délices. Les animaux que vous mangez ne sont pas ceux qui mangent les autres: vous ne les mangez pas, ces animaux carnassiers, vous les imitez; vous n'avez faim que des bêtes innocentes et douces qui ne font de mal à personne, qui s'attachent à vous, qui vous servent, et que vous dévorez pour prix de leurs services.
"O meurtrier contre nature! si tu t'obstines à soutenir qu'elle t'a fait pour dévorer tes semblables, des êtres de chair et d'os, sensibles et vivants comme toi, étouffe donc l'horreur qu'elle t'inspire pour ces affreux repas; tue les animaux toi-même, je dis de tes propres mains, sans ferrements, sans coutelas; déchire-les avec tes ongles, comme font les lions et les ours; mords ce boeuf et le mets en pièces; enfonce tes griffes dans sa peau; mange cet agneau tout vif, dévore ses chairs toutes chaudes, bois son âme avec son sang. Tu frémis! tu n'oses sentir palpiter sous ta dent une chair vivante! Homme pitoyable! tu commences par tuer l'animal, et puis tu le manges, comme pour le faire mourir deux fois. Ce n'est pas assez: la chair morte te répugne encore, tes entrailles ne peuvent la supporter; il la faut transformer par le feu, la bouillir, la rôtir, l'assaisonner de drogues qui la déguisent: il te faut des charcutiers, des cuisiniers, des rôtisseurs, des gens pour t'ôter l'horreur du meurtre et t'habiller des corps morts, afin que le sens du goût, trompé par ces déguisements, ne rejette point ce qui lui est étrange, et savoure avec plaisir des cadavres dont l'oeil même eût eu peine à souffrir l'aspect." Quoique ce morceau soit étranger à mon sujet, je n'ai pu résister à la tentation de le transcrire, et je crois que peu de lecteurs m'en sauront mauvais gré.
Rousseau, Emile ou de l'éducation
"Tu me demandes, disait Plutarque, pourquoi Pythagore s'abstenait de manger de la chair des bêtes; mais moi je te demande au contraire quel courage d'homme eut le premier qui approcha de sa bouche une chair meurtrie, qui brisa de sa dent les os d'une bête expirante, qui fit servir devant lui des corps morts, des cadavres et engloutit dans son estomac des membres qui, le moment d'auparavant, bêlaient, mugissaient, marchaient et voyaient. Comment sa main put-elle enfoncer un fer dans le coeur d'un être sensible? Comment ses yeux purent-ils supporter un meurtre? Comment put-il voir saigner, écorcher, démembrer un pauvre animal sans défense? Comment put-il supporter l'aspect des chairs pantelantes? Comment leur odeur ne lui fit-elle pas soulever le coeur? Comment ne fut-il pas dégoûté, repoussé, saisi d'horreur, quand il vint à manier l'ordure de ces blessures, à nettoyer le sang noir et figé qui les couvrait?
Les peaux rampaient sur la terre écorchées, Les chairs au feu mugissaient embrochées;
L'homme ne put les manger sans frémir, Et dans son sein les entendit gémir.
Voilà ce qu'il dut imaginer et sentir la première fois qu'il surmonta la nature pour faire cet horrible repas, la première fois qu'il eut faim d'une bête en vie, qu'il voulut se nourrir d'un animal qui paissait encore, et qu'il dit comment il fallait égorger, dépecer, cuire la brebis qui lui léchait les mains. C'est de ceux qui commencèrent ces cruels festins, et non de ceux qui les quittent, qu'on a lieu de s'étonner: encore ces premiers-là pourraient-ils justifier leur barbarie par des excuses qui manquent à la nôtre, et dont le défaut nous rend cent fois plus barbares qu'eux.
Mortels bien-aimés des dieux, nous diraient ces premiers hommes, comparez les temps, voyez combien vous êtes heureux et combien nous étions misérables! La terre nouvellement formée et l'air chargé de vapeurs étaient encore indociles à l'ordre des saisons; le cours incertain des fleuves dégradait leurs rives de toutes parts; des étangs, des lacs, de profonds marécages inondaient les trois quarts de la surface du monde; l'autre quart était couvert de bois et de forêts stériles. La terre ne produisait nuls bons fruits; nous n'avions nuls instruments de labourage; nous ignorions l'art de nous en servir, et le temps de la moisson ne venait jamais pour qui n'avait rien semé. Ainsi la faim ne nous quittait point. L'hiver, la mousse et l'écorce des arbres étaient nos mets ordinaires. Quelques racines vertes de chiendent et de bruyères étaient pour nous un régal; et quand les hommes avaient pu trouver des faînes, des noix ou du gland, ils en dansaient de joie autour d'un chêne ou d'un hêtre au son de quelque chanson rustique, appelant la terre leur nourrice et leur mère: c'était là leur seule fête; c'étaient leurs uniques jeux; tout le reste de la vie humaine n'était que douleur, peine et misère.
Enfin, quand la terre dépouillée et nue ne nous offrait plus rien, forcés d'outrager la nature pour nous conserver, nous mangeâmes les compagnons de notre misère plutôt que de périr avec eux. Mais vous, hommes cruels, qui vous force à verser du sang? Voyez quelle affluence de biens vous environne! combien de fruits vous produit la terre! que de richesses vous donnent les champs et les vignes! que d'animaux vous offrent leur lait pour vous nourrir et leur toison pour vous habiller! Que leur demandez-vous de plus? et quelle rage vous porte à commettre tant de meurtres, rassasiés de biens et regorgeant de vivres? Pourquoi mentez-vous contre votre mère en l'accusant de ne pouvoir vous nourrir? Pourquoi péchez-vous contre Cérès, inventrice des saintes lois, et contre le gracieux Bacchus, consolateur des hommes? comme si leurs dons prodigués ne suffisaient pas à la conservation du genre humain! Comment avez-vous le coeur de mêler avec leurs doux fruits des ossements sur vos tables, et de manger avec le lait le sang des bêtes qui vous le donnent? Les panthères et les lions, que vous appelez bêtes féroces, suivent leur instinct par force, et tuent les autres animaux pour vivre. Mais vous, cent fois plus féroces qu'elles, vous combattez l'instinct sans nécessité, pour vous livrer à vos cruelles délices. Les animaux que vous mangez ne sont pas ceux qui mangent les autres: vous ne les mangez pas, ces animaux carnassiers, vous les imitez; vous n'avez faim que des bêtes innocentes et douces qui ne font de mal à personne, qui s'attachent à vous, qui vous servent, et que vous dévorez pour prix de leurs services.
"O meurtrier contre nature! si tu t'obstines à soutenir qu'elle t'a fait pour dévorer tes semblables, des êtres de chair et d'os, sensibles et vivants comme toi, étouffe donc l'horreur qu'elle t'inspire pour ces affreux repas; tue les animaux toi-même, je dis de tes propres mains, sans ferrements, sans coutelas; déchire-les avec tes ongles, comme font les lions et les ours; mords ce boeuf et le mets en pièces; enfonce tes griffes dans sa peau; mange cet agneau tout vif, dévore ses chairs toutes chaudes, bois son âme avec son sang. Tu frémis! tu n'oses sentir palpiter sous ta dent une chair vivante! Homme pitoyable! tu commences par tuer l'animal, et puis tu le manges, comme pour le faire mourir deux fois. Ce n'est pas assez: la chair morte te répugne encore, tes entrailles ne peuvent la supporter; il la faut transformer par le feu, la bouillir, la rôtir, l'assaisonner de drogues qui la déguisent: il te faut des charcutiers, des cuisiniers, des rôtisseurs, des gens pour t'ôter l'horreur du meurtre et t'habiller des corps morts, afin que le sens du goût, trompé par ces déguisements, ne rejette point ce qui lui est étrange, et savoure avec plaisir des cadavres dont l'oeil même eût eu peine à souffrir l'aspect." Quoique ce morceau soit étranger à mon sujet, je n'ai pu résister à la tentation de le transcrire, et je crois que peu de lecteurs m'en sauront mauvais gré.
Rousseau, Emile ou de l'éducation
Ne comptez pas sur moi pour lire les vidéos.
J'ai échappé très difficilement aux images de chats élevés, entassés, dépecés vivants pour leur fourrure avec la plus grande cruauté, dont certains sont encore vivants après le depeçage, (témoignage d'ouvriers faisant le sale boulot). Ce n'est pas en France, je sais, notre beau pays tellement civilisé.
J'étais sûre que ceux qui s'indignent du mauvais traitement infligé aux animaux, seraient qualifiés de petite nature.
Qu' il faut s'occuper des humains d'abord.
Qu'on se moquerait de Brigitte Bardot.
Les poncifs habituels,
Bon appétit. Charaaaaaaaaaaaaalll , avec cette fourchette agressive, vous connaissez la pub.
Tchao.
J'ai échappé très difficilement aux images de chats élevés, entassés, dépecés vivants pour leur fourrure avec la plus grande cruauté, dont certains sont encore vivants après le depeçage, (témoignage d'ouvriers faisant le sale boulot). Ce n'est pas en France, je sais, notre beau pays tellement civilisé.
J'étais sûre que ceux qui s'indignent du mauvais traitement infligé aux animaux, seraient qualifiés de petite nature.
Qu' il faut s'occuper des humains d'abord.
Qu'on se moquerait de Brigitte Bardot.
Les poncifs habituels,
Bon appétit. Charaaaaaaaaaaaaalll , avec cette fourchette agressive, vous connaissez la pub.
Tchao.
Chabal : cruauté à l'abattoir ?
Faut pas exagérer. Si Sébastien cogne un peu fort sur le rosbeef, c'est pour l'attendrir. Mais dans le fond, lui-même est un tendre. Il ne mérite pas cette campagne de dénigrement relayée par ASI.
Pour avoir travaillé voila un certain temps dans un abattoir industriel, je peux vous confirmer, les animaux sont bien égorgés suivant le rite Juif dans mon cas, sans être anesthésiés, c'est à dire étourdis pour les petits animaux ( veaux, agneaux, moutons ) Un Rabbin égorgeait lui-même les animaux.
Il nous avait été demandé de faire de même pour les gros animaux ( vaches ) ce que nous avons refusé de faire.
Il nous avait été demandé de faire de même pour les gros animaux ( vaches ) ce que nous avons refusé de faire.
Très bien, voici des arguments à opposer aux anti-corridas ! La feria d'Arles commence la semaine prochaine avec un duel des 2 Français Castella et Juan Bautista ! C'est l'occasion de voir des bovins mourir dignement ou d'avoir une chance d'en réchapper.
Ce message va certainement déchainer des torrents de protestations, mais tout ceci ne sera que coquetterie d'enfant gâté. Le syndrôme brigitte Bardot.
Le vrai problème c'est qu'un milliard d'êtres humains crèvent de faim, et qu'il seraient peut-être bien choqués de voir nos états d'âme concernant la façon de tuer notre bétail.
Il vaudrait mieux mobiliser son énergie pour lutter contre la sous-alimentation plutôt que d'étaler un angélisme envers nos-amis-à-4-pattes qui n'empêche en rien notre société de gaspiller la nourriture, ou de dépenser de quoi faire un repas à une famille du tiers monde dans la gamelle quotidienne de médor.
Réglons d'abord le problème de la dignité humaine, nous verrons celle des animaux ensuite.
Ce message va certainement déchainer des torrents de protestations, mais tout ceci ne sera que coquetterie d'enfant gâté. Le syndrôme brigitte Bardot.
Le vrai problème c'est qu'un milliard d'êtres humains crèvent de faim, et qu'il seraient peut-être bien choqués de voir nos états d'âme concernant la façon de tuer notre bétail.
Il vaudrait mieux mobiliser son énergie pour lutter contre la sous-alimentation plutôt que d'étaler un angélisme envers nos-amis-à-4-pattes qui n'empêche en rien notre société de gaspiller la nourriture, ou de dépenser de quoi faire un repas à une famille du tiers monde dans la gamelle quotidienne de médor.
Réglons d'abord le problème de la dignité humaine, nous verrons celle des animaux ensuite.
Oooh, les pauvres petits bichons ! Snif, snif ! Ils n'ont jamais dû aller à la campagne, dans une ferme voir la poule ou le cochon. Les pauvres petits bourgeois, je les plein vraiment. Ça fait pleurer de voir comment les animals ils sont mourus avant d'aller dans le hachis parmentier de maman.
Bon, trêve de plaisanteries.
Je suis toujours étonné que ce genre de choses puisse choquer, surtout en vidéo. En face à face avec la bête qui se fait abattre, surtout si elle est grosse, pourquoi pas ! Enfin, seulement pour les petites natures.
Ce sont des personnes qui ont une vision des choses qui me dépasse totalement. Selon moi, si l'on doit être choqué c'est plus parce que l'on abat des animaux qu'à cause du procédé que l'on utilise pour les abattre.
Bref, ces associations me font toujours autant rire.
Personnellement, je préfèrerais qu'elles militent contre les guerres, surtout celles où la France et nos allies massacrent des êtres humains pour soit disant pacifier ces régions remplies de barbares.
Bon, trêve de plaisanteries.
Je suis toujours étonné que ce genre de choses puisse choquer, surtout en vidéo. En face à face avec la bête qui se fait abattre, surtout si elle est grosse, pourquoi pas ! Enfin, seulement pour les petites natures.
Ce sont des personnes qui ont une vision des choses qui me dépasse totalement. Selon moi, si l'on doit être choqué c'est plus parce que l'on abat des animaux qu'à cause du procédé que l'on utilise pour les abattre.
Bref, ces associations me font toujours autant rire.
Personnellement, je préfèrerais qu'elles militent contre les guerres, surtout celles où la France et nos allies massacrent des êtres humains pour soit disant pacifier ces régions remplies de barbares.
150 000 poussins hachés vivants chaque jour dans une usine
Voir l'article et la vidéo ci-dessus :
C'est la preuve par nœuf
Humour récréatif après le visionnage de ces vidéos
Voir l'article et la vidéo ci-dessus :
C'est la preuve par nœuf
Humour récréatif après le visionnage de ces vidéos
Ça ressemble au Sang des Bêtes de Franju.
Mais aussi aux scènes finales de Soylent Green.
Mais aussi aux scènes finales de Soylent Green.
je vais rester au poisson, au moins là, il est juste asphyxié, c'est moins cruel...
hem...
hem...
Comment font les types pour égorger de sang si froid un animal vivant. C est dégoutant; et pourquoi ne se plaignent ils pas des maltraitances faites aux animaux.....
Pas le courage de regarder la vidéo.
La cruauté de l’homme est sans limite, et pas seulement pour des raisons de pratiques religieuses comme le montre par exemple le documentaire Earthlings (disponible sur le web mais insoutenable aussi).
Et des animaux saignés à vif souffrant des heures même pas dans le but de servir de nourriture, on peu en observer sans se cacher, il suffit de se payer une place dans n’importe quelles arènes du sud (ou presque).
Gerbant.
La cruauté de l’homme est sans limite, et pas seulement pour des raisons de pratiques religieuses comme le montre par exemple le documentaire Earthlings (disponible sur le web mais insoutenable aussi).
Et des animaux saignés à vif souffrant des heures même pas dans le but de servir de nourriture, on peu en observer sans se cacher, il suffit de se payer une place dans n’importe quelles arènes du sud (ou presque).
Gerbant.
R214-71 du Code Rural :
« La saignée doit commencer le plus tôt possible après l’étourdissement et en tout état de cause avant que l’animal ne reprenne conscience. »
Chez Charal, en abattage standard, les animaux sont assommés puis suspendus.
Ils attendent de longues minutes avant d’être égorgés,
ce qui constitue donc une Infraction à l’article R214-71.
R214-74 du Code Rural :
« L’immobilisation doit être maintenue pendant la saignée. »
CHARAL affirme :
« Nos experts ont regardé les images et le temps d’immobilisation est suffisant, de l’ordre de 40-50 secondes à une minute.
Cela correspond à la réglementation. »
Le chronomètre des experts de Charal est visiblement endommagé puisque la vidéo de l’association montre clairement que le bovin a été maintenu moins de 10 secondes.
‘‘Les images montrent que la mentonnière se dégage sitôt le coup de couteau terminé : l’immobilisation est relâchée immédiatement après égorgement,’’
ce qui constitue donc une infraction à l’article R214-74.
Enfin, ‘‘Charal et les Services vétérinaires se gardent bien de revenir sur l’emplacement du box rotatif qui fait subir un stress supplémentaire aux bovins qui sont face à leurs congénères égorgés’’
et qui constitue une infraction à l’article R214-67 du Code Rural :
« Les locaux, les installations et les équipements des abattoirs doivent être conçus, construits, entretenus et utilisés de manière à épargner aux animaux toute excitation, douleur ou souffrance évitables. »
Stan 1000g
« La saignée doit commencer le plus tôt possible après l’étourdissement et en tout état de cause avant que l’animal ne reprenne conscience. »
Chez Charal, en abattage standard, les animaux sont assommés puis suspendus.
Ils attendent de longues minutes avant d’être égorgés,
ce qui constitue donc une Infraction à l’article R214-71.
R214-74 du Code Rural :
« L’immobilisation doit être maintenue pendant la saignée. »
CHARAL affirme :
« Nos experts ont regardé les images et le temps d’immobilisation est suffisant, de l’ordre de 40-50 secondes à une minute.
Cela correspond à la réglementation. »
Le chronomètre des experts de Charal est visiblement endommagé puisque la vidéo de l’association montre clairement que le bovin a été maintenu moins de 10 secondes.
‘‘Les images montrent que la mentonnière se dégage sitôt le coup de couteau terminé : l’immobilisation est relâchée immédiatement après égorgement,’’
ce qui constitue donc une infraction à l’article R214-74.
Enfin, ‘‘Charal et les Services vétérinaires se gardent bien de revenir sur l’emplacement du box rotatif qui fait subir un stress supplémentaire aux bovins qui sont face à leurs congénères égorgés’’
et qui constitue une infraction à l’article R214-67 du Code Rural :
« Les locaux, les installations et les équipements des abattoirs doivent être conçus, construits, entretenus et utilisés de manière à épargner aux animaux toute excitation, douleur ou souffrance évitables. »
Stan 1000g
1 million d'euro de chiffre d'affaire seulement ?!