Charlie Hebdo : larmes (et première polémique) sur les plateaux
Emotion et polémiques : des collègues (ou anciens collègues) des victimes de l'attaque de Charlie Hebdo ont été invités à la radio ou à la télévision depuis la tuerie. Tant Philippe Val, directeur de la publication de Charlie de 1992 à 2009, que Patrick Pelloux, médecin urgentiste chroniqueur dans le journal, n'ont pu contenir leur émotion. Dans le même temps, d'autres larmes auraient pu être évitées : face à l'éditorialiste du Figaro Ivan Rioufol, qui "somme" les musulmans de se désolidariser de l'attentat, la militante anti-raciste Rokhaya Diallo a fini en pleurs.
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Derniers commentaires
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Oui, je vous aime Mohammed et Fatima, je vous aime comme Salomon et Sarah, comme Nicolas et Marie, je vous aime parce que vous êtes mes coreligionnaires en l'Humanité.
Comme moi vous êtes le fruit de l'amour et cet amour qui devrait être la seule loi universelle, nous devons le montrer et le répandre sans cesse autour de nous.
Nous sommes tous doués d'intelligence, nous pouvons donc réfléchir ensemble, sereinement, faire la part des choses et nous comprendre.
J'ai perdu la foi le jour où je me suis rendu compte que les religions asservissaient les hommes au lieu de les rendre meilleurs, qu'elles aboutissaient à des guerres qui ne profitaient qu'à certains et dressaient le hommes les uns contre les autres.
Je respecte toutes les croyances, nos lois, que je trouve justes, me l'imposent. Je sais que vous aussi vous êtes habités par mon désir de vivre en paix, ensemble, côte à côte, fraternellement, dans cette grande maison qui est la nôtre, la REPUBLIQUE.
Musulmans, juifs, chrétiens, bouddhistes, mes frères humains, je vous aime.
Guy noël
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Parler de ces groupes terrifiant en temps que secte n'éviterait-il pas les malheureux amalgames qui sont souvent fais.
"Le mot secte a d'abord désigné soit un ensemble d'individus partageant une même doctrine philosophique, religieuse, etc., soit un groupe plus ou moins important de fidèles qui se sont détachés de l'enseignement officiel d'une religion et qui ont créé leur propre doctrine... il désigne de nos jours un groupe ou une organisation, le plus souvent à connotation religieuse, dont les croyances ou le comportement sont jugés obscurs ou malveillants par le reste de la société. Généralement, les responsables de ces groupes sont accusés d'une part de brimer les libertés individuelles au sein du groupe ou de manipuler mentalement leurs disciples, afin de s'approprier leurs biens et de les maintenir sous contrôle, et d'autre part d'être une menace pour l'ordre social." (Extrait du Wikipedia : Secte)
Je suis un musulman qui choisis de ne pas s'excuser pour des actes commis par d'autres, ici ou ailleurs et j'emmerde Rioufol et ses semblables.
Je fais ce que je veux, si t'as peur de moi casse toi ailleurs parce que moi je suis chez moi et je veux y vivre tranquille.
Mon support de la presse se traduit par un achat en kiosque, pas en tweets dégoulinants sur les réseaux sociaux pour m'acheter bonne conscience.
Comme hier la Manif pour tous qui a manifesté contre la liberté des autres et pour un droit dont ils disposaient alors. N'est-ce pas maman ?
Comme hier Le Pen, qui divise les français de par qui ils sont et non leur comportement.
Comme hier...
La démocratie est notre héritage. Nous en sommes les récipiendaires temporaires et fragiles. Les bienheureux bénéficiaires. Je suis l'égal du pape, par mon droit à disposer de moi-même. Je suis la démocratie.
Les larmes, une fois, je comprends, on est pris par l'émotion, on ne l'avait pas anticipée. Mais quel besoin alors de faire le tour des plateaux pour verser des larmes partout ?
(Sans compter que Val n'oublie pas, après les larmes, de nous jouer sa petite musique vaguement islamaophobe, hier sur CàVous...)
Il n'est pas nécessaire d'entendre ce genre de propos pour penser déjà qu'un amalgame risque de se faire, simplement par le fait que ces terroristes, aussi "inhumains" soient-ils, se revendiquent de l'islam et semblent appartenir à une organisation qui elle-même s'en réclame. Sans doute qu'ils s'en réclament à tord, mais les seuls à pouvoir le dire sont les chefs religieux.
Mais c'est peut-être seulement un problème médiatique : non pas que les musulmans se désolidarisent (ce qu'ils font tous, vraisemblablement), mais que l'on l'entende.
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immonde ce Roufiol.
J'attends le moment où les journalistes du Figaro vont se désolidariser de ses propos mal venus.
Ce type est un fou dangereux ou un débile profond, au choix.