"Cherchons de nouvelles têtes ! Les femmes surgiront comme des champignons"
Mais où sont les femmes ? Où sont les femmes sur les plateaux de télévision, dans les journaux télévisés, dans les photos des journaux ? Elles sont moins nombreuses que les hommes. Et bizarrement le plus souvent cantonnées à des rôles très particuliers. Quelle est la nature de la malédiction qui pèse sur la représentation féminine dans les médias d’information ? Trois invitées : Anne-Laure Sugier, rédactrice en chef de l'émission Ce soir ou jamais présentée par Frédéric Taddeï et en charge notamment du recrutement des invités ; Alice Coffin, journaliste média à 20 minutes et militante du mouvement "La barbe". Enfin, Brigitte Grésy, rapporteure de la commission gouvernementale sur l'image des femmes dans les médias, auteure d'un Petit traité contre le sexisme ordinaire et inspectrice générale des affaires sociales.
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Derniers commentaires
Je ne sais pas s'il s'agit de sexisme. Il me faudrait une définition précise. En tout cas, il me paraît évident (l'ayant vécu plusieurs fois) que dès qu'un groupe est composé d'une minorité d'homme ou d'une minorité de femme, les individus du genre majoritaire tentent de s'affirmer sexuellement devant leurs pairs du même genre. Ce qui ressemble plus à une concurrence sexuelle qu'à du sexisme, d'après moi. En revanche, le citoyen que je suis est en droit d'attendre une attitude plus responsable et sérieuse de la parts des législateurs.
15 émissions @ux sources 15 hommes
Pas de pressions de l'actualité, 3 mois pour trouver une femme.......et puis rien
parce que la France est un pays de machistes !
:)
Elle doit exister, Forcément !
@si, trouvez là SVP !
(é_è)
Je me suis réabonnée à ASI pour voir des Lordon, des Sapir, des Généreux et d'autres, qu'on ne voit pas ailleurs nous décortiquer ce qui se passe, la sauce à laquelle on va être mangé et nous expliquer comment on peut faire pour l'empêcher.
Cela fait plusieurs semaines que vous proposez des sujets sans doute intéressants pour les mois de juillet et août d'année normale mais pas en ce moment.
Vous n'avez pas des gens qui nous raconteraient la Grèce ou le Portugal vus de l'intérieur ? Vous ne pourriez pas inviter F. Ruffin pour parler de la Banque Centrale Européenne ou du protectionnisme ? Et Mme Lacroix-Riz, elle ne viendrait pas nous faire un parallèle entre la trahison des élites en 1940 et maintenant ? Et Etienne Chouard, il ne viendrait pas nous dire ce qu'il pense de ce qui se passe, lui l'un des artisans du NON de 2005 ? Et vous ne trouveriez pas un journaliste américain qui viendrait nous parler de la campagne de Ron Paul ?
Dans une société où le social va mal, la place des femmes est celle qui est le plus rapidement remise en cause. A bon entendeur....
Quant au fait de savoir si Sarko a un ordinateur... Je m'en tape beaucoup plus que de l'an 40.
Deux remarques :
1- La publicité infantilise souvent l'auditeur pour lui inculquer un message, pour l'éduquer au comportement auquel l'annonceur souhaite l'engager.
2- Concernant l'achat des biens de la maison, ce sont les femmes qui choisissent (et achètent) dans la majorité des cas (la fameuse ménagère de moins de 50 ans).
Personnellement, je suis pour l'interdiction de la diffusion de publicité aux moins de 12/13 ans. Pour autant, je pense que, dans notre société actuelle, on interprète toute parole ou expression comme du sexisme ou de l'homophobie ou du racisme ou etc. Et dans le même temps, on estime que la liberté d'expression autorise de tout affirmer (même si l'affirmation ne sert à rien... ou, après réflexion, à provoquer pour vendre plus). Tout ceci est dogmatique et irrationnel.
Pour moi, le problème de ces pubs soit-disant sexistes est le manque d'éducation à l'émancipation du message publicitaire ; les références culturelles et morales de ces publicités concerne les cibles de consommateurs que l'annonceur souhaite toucher. Les publicités sont le miroir de la société et il faudrait casser ce miroir ? Comme casser le thermomètre pour ne plus être malade ? Et dans le même temps, on propose d'imposer des statistiques et des quotas de féminins sur les plateaux de TV ou dans les entreprises. Un beau paradoxe.
Petite observation pour Didier et sa chronique: dites donc, n'y aurait-il pas d'autres sujets que Ruquier?
Je ne suis pas un inconditionnel de Ruquier, je le regarde, ça dépend surtout des invités. Ca tourne au règlement de compte. De plus, sur Ivan Levai ( DSK) vous êtes passé à coté, vous moquant de Ruquier alors qu'il avait été très critique sur le livre. Cela avait même été signalé par DS en direct sur le plateau.
Des chroniqueurs médias à critiquer, ce n'est quant même pas ça qui manque...
Bye
1/ Le pouvoir (et donc le pouvoir de parole) ça ne se donne pas ça se prend. Ceci est valable pour les femmes comme pour les hommes.
2/ La mixité sexuelle est importante certes mais la mixité sociale est encore plus importante. Il n'y a rien de plus proche d'un cadre de droite du 17 ème arrondissement que sa femme. Et vice-versa...
3/ Aucun média n'est aussi sexiste qu'un journal féminin...balayer devant sa porte.
4/ Remplacer Zemmour et Naulleau par les mêmes en jupon et en plus insipide ne sert à rien. De même merci de ne pas remplacer les BHL par des Caroline Fourest.
5/ La plupart des féministes se tirent une balle dans le pied en étant outrancières et en manquant de discernement (chiennes de gardes et consoeurs)
6/ Si vous remplacez Barbier + Duhamel + Finkielkraut + BHL + Askolovitsch par des femmes avec un propos différent le problème de la parité est résolu vu qu'ils occupent déjà 50 % du temps d'antenne.
J'ai été un peu déçu par ce débat. En fait, ça m'a surtout fait rebondir sur une autre problématique médiatique. Celle du renouvellement de trombone dans les médias. D'ailleurs c'était un peu le thème de l'émission aussi finalement. Et là que je me suis dis, en tant que Suisse, que ce qui m'agaçait sur le plateau d'ASI, c'est qu'on ne voit que des Français! Et la critique vaut pour une bonne partie du PAF.
Pourquoi ne pas inviter plus souvent des Allemand(e)s, des Américain(e)s, des Chinois(es), des Argentin(es), etc.? Quand on parle de crise financière par exemple, le point de vue français au bout d'un moment... on en a marre! C'est agaçant d'entendre des "les américains pensent que", "le dogme allemand veut que...", "Les Grecs ceci, les Italiens cela", etc.
Donc voilà, amenez des expertes étrangères sur le plateau et des traductrices et on fera d'une pierre deux coups. On peut même se passer des traductions, beaucoup de gens sont bilingues!
Désolé pour ce léger hors-sujet.
Il faudrait déjà que la pauvreté constitue autre chose qu'une condition. En dehors du manque d'argent et de ce qu'il implique de commun, il y a mille manières d'être pauvre, on peut l'être avec et sans travail, avec et sans diplôme, depuis toujours ou depuis peu, pour longtemps ou temporairement, seul ou en famille, etc...
Parmi les pauvres, certains donc ont accès à la parole, savent l'organiser et laisseront une trace lisible pour ceux qui se pencheront sur celles-ci, les invisibles sont ceux qui sont privés de cette richesse même et qui ne pourront témoigner qu'avec l'aide des autres.
Quant aux femmes, elles ne sont pas condamnées à cette fatalité-là, il ne tient qu'à nous tous, journalistes et consommateurs d'oeuvres culturelles que leurs paroles soient davantage relayées, par exemple, en achetant leurs livres.
yG
tu ne m'as pas bien compris.
Les femmes ne seraient pas "condamnées à la fatalité du silence" !! Les pauvres seraient tous différents les uns des autres, auraient chacun leurs histoires et auraient parfois "accès à la parole" !!
Ben, dis-moi ! Ça me semble le minimum absolu de l'évidence ! Et le fait même que tu doives le préciser me laisse un peu sans voix / voie en vérité...
"Il ne tient qu'à nous tous, journalistes et consommateurs d’œuvres culturelles que leurs paroles soient davantage relayées, par exemple, en achetant leurs livres."
Ah, parce qu'il faut écrire un livre pour être entendu ? Ce serait donc la seule ressource ?
Yannick, n'as-tu pas de voisins ? N'as-tu pas de parents, d'enfants, d'oncles, de tantes ? N'as-tu pas de copines, de copains, ou de collègues de boulot qui marnent ? Ne fréquentes-tu aucun supermarché, aucune boulangerie de quartier ? Faudrait-il que tous ces gens-là écrivent des livres pour que tu les entendes ?
J'espère que non parce qu'autrement, au moment où on aura vraiment besoin de résister, si seuls ceux qui ont écrit et seuls ceux qui les ont lus se retrouvent, on ne va pas être beaucoup !
Ni "journaliste", ni "consommatrice d’œuvres culturelles", ni acheteuse de livres, juste attentive au monde autour...
Décidément, j'ai du mal à vous comprendre, si j'ai été obligé de répondre initialement par des lapalissades, c'est qu'elles n’apparaissaient même pas dans votre premier post. Hélas, vais-je ajouter, je ne vous comprends pas plus dans votre dernier post. Il est évident que les femmes et/ou les pauvres que je côtoie ont accès à la parole et qu'ils n'ont besoin de personne pour se faire entendre, maintenant, ce qu'ils disent méritent-ils d'être médiatisé... Il ne suffit pas d'être légitime dans son expérience pour que ce qu'on en tire comme discours soit le moins du monde pertinent. C'est là, toute la distinction entre la force du fait et celle du droit. Or, j'attends des médias qu'ils ne soient pas un bête robinet aux idées les plus éculées, mais bien un filtre, un sélecteur de parole, car, pour ce qui est des idées convenues et erronées, je n'ai pas besoin d'eux pour les ramasser à la pelle dans mon entourage.
yG
Les pauvres, ça veut tout dire et rien dire.
Dans la caste des @sinautes, un simple facteur fera partie des humbles gens. Mais certains pauvres que je connais vont prendre un malin plaisir à rayer la peinture du vélo d'O.Besancenot parce-qu'ils ne le connaissent pas et estiment qu'il est un nantis d'avoir un salaire et un véhicule de fonction. Et pour certain d'entre-eux, les dégradations seraient pire s'ils connaissaient son statut médiatique.
Dans la tête des sympathisants d'une gauche lambda, il y a une litanie de classes qui palpent jusqu'à des salaires indécents se livrant à une guerre économique entre eux, et la classe des pauvres solidaires qui sont sous les 1000 euros et/ou le seuil de pauvreté.
Chez les pauvres vraiment pauvres, il y a une litanie de classes qui se livrent à une guerre pas toujours économique sous la barre des 1000 euros et/ou du seuil de pauvreté, et le reste du monde qui constitue une autre stratosphère.
Il faut bien comprendre que ce vieil enculé de chauffeur de bus de 37 ans, au smic, agressé au cocktail molotov, ou la pute qui a décroché un stage financé par Pole-Emploi à la hauteur de 400 euros par mois dans une boutique Naf-Naf de Barbès, sont, par définition, des bourgeois qui sucent et se font enculer par le système.
Il faut bien comprendre que ceux qui touchent de plein droit 500 euros par mois d'allocations pour nourrir "honnêtement" 4 personnes vomissent sur les délinquants et se font vomir dessus par les dealers de shit qui ne peuvent prétendre à des allocations et à un salaire guère supérieur.
Je ne sais pas si vous vous rendez compte (en fait, je pense que non), mais un vieux type cinquantenaire, moustachu, marginalisé sur le marché du travail, et qui a pourtant un peu de bouteille, va aller jusqu'à avoir la rage contre une grosse moche poilue et flippée par la datura, et mise sous tutelle pour invalidité psy. Tout ça parce-que cette suceuse de gland, et il faut avouer qu'elle aime sucer et se faire défoncer, palpe 50 euros de plus par mois.
50 euros. Bordel. C'est même pas 1 euros de différence par jour. 1 euros. Ces deux connards ont pourtant baisé ensemble. Moi, j'ai pas pu. Les moustachus c'est pas mon trip. Et elle, elle était vraiment trop moche. Pourtant ma vie sexuelle est pauvre, et même très très pauvre, mais là non, même à 4 pattes... A la limite j'ai rien contre les grosses, mais là, elle n'est même plus obèse signifiant les Vénus anthropologiques, elle est grasse. Ce gras répugnant qui vient de Leader Price. Cette graisse low cost venu tout droit d'Aldi et d'Ed. Elle m'aurait payé que c'était pareil: c'était juste pas possible.
Bien sûr qu'elle aime sucer des glands et se faire défoncer la vulve adipeuse et repoussante. Tout le monde aime les rapports sexuels, non ?
Il y a chez les pauvres une violence insoupçonnable par la caste des @sinautes. Une violence et une menace quotidienne. Une violence, une menace et vulgarité que l'OP, imo, ne saisit pas, ne comprends pas.
Et plus que tout, son premier réflexe, s'il elle côtoyait ma grosse salope de junkie flippée, serait de la fuir.
C'était pourtant une bonne copine de mon ex. A l'époque (j'étais pas là) plutôt mimi -d'après les photos, très objectivement- et très intéressante. Elle n'a pas oublié d'être conne, mais actuellement, ça se rajoute à son délire.
Donc ma bonne dame, j'ai rien contre à ce que tu représentes les pauvres. J'ai juste peur qu'ils te sautent à la gorge.
Moi le premier, paradoxalement, c'est par pudeur vis-à-vis de ma famille que j'ai quémandé, comme un pauvre, ma pitance à la Croix Rouge. Sous couvert d'anonymat, ma famille n'est normalement toujours pas au courant de mes pires galères.
Et j'ai jamais été un pauvre reconnu par "mes pairs": j'ai toujours eu de l'élocution et (un vernis) de la culture. Je n'ai été "toléré" que parce-que j'ai toléré et me suis approprié la violence, la vulgarité, et les strates de la pauvreté de notre société.
Bref, l'égalité joue son plein, et les pauvres ne sont pas en reste pour être sadiques, sales et méchants. Ils rient de votre comportement maternel. Ils s'en branlent de votre condescendance et seront les premiers à vous enculer s'ils en ont l'occasion. Etre une victime du système est l'ultime insulte, voire la seule que puissiez leur faire.
Dans tous les cas, ce n'est pas l'objet de la discussion.
En tout cas j'aime bien le moustachu et la grosse, mais ça fait un peu peur quand même.
C'est un exercice de style?
En tout cas j'aime bien le moustachu et la grosse, mais ça fait un peu peur quand même.
Yap, je vous l'accorde, ça fait peur.
Experte en économie, elle connait sur le bout des doigts les institutions financières et économiques mondiales (FMI, Banque Mondiale, OMC, ...), leur rôle, leur pouvoir, leur fonctionnement, leurs intentions à travers les textes qu'elles publient ou cachent comme l'AMI en 1998 par exemple. Elle connait également sur le bout des doigts les accords et traités internationaux notamment l'un des plus importants comme l'AGCS qui pilonne et anéantit les services publics dans le monde entier. Elle connait de la même manière les institutions européennes (Commission européenne, Parlement européen, Banque Centrale.) Elle a encore des connaissances sur les lobbies industriels, leur place et leur pouvoir au sein des institutions précitées.
Bref un puits de science qui fait peur à beaucoup d'autres experts perclus d'idéologie contre lesquelles elle oppose une vision du monde davantage inscrite dans les faits à travers sa connaissance que ces mêmes experts ne lui conteste pas. Je l'ai déjà vue à l'oeuvre lors de conférences publiques face à des contradicteurs tenaces, elle ne se démonte jamais et sais imposer sa voix douce comme le disait Brigitte Grésy parce qu'elle est sure d'elle et impose sa légitimité. Lui couper la parole et l'empêcher de parler fait immédiatement mauvais genre même si on peut ne pas être d'accord avec les conclusions qu'elle tire des faits qu'elle énumère. C'est sa force : annoncer des faits objectifs et enclencher le débat à partir de ces faits.
Vous avez souvent fait des émissions économiques où elle aurait pu être invitée mais je ne l'ai jamais vue alors qu'elle est parfaitement capable de vous parler par exemple des liens très étroits entre médias et pouvoirs économiques au sein de ces institutions.
J'espère que ce message ne sera pas vain.
-On revendique le pouvoir et les responsabilité mais attention que dans certains domaines, les conseils d'administrations, les médias.
Ce serait tellement bien qu'on revendique le pouvoir, même la parité, chez les ouvriers qui "marnent" pour 3 fois rien, les éboueurs, par exemple.
Non mais ça va pas la tête, c'est dur et ça ne donne pas de pouvoir, ça c'est bon pour les hommes.
Ce sont les femmes les plus précaires (puisqu'on le dit c'est que c'est vrai) mais 64% du patrimoine des Français est possédé par les femmes (données officielles des établissements bancaires) et que 90% des sdf sont des hommes.
Comment est-ce possible puisqu'on vous dit qu'elles sont moins payées (sans jamais citer de cas concrets) et plus précaires ?
Depuis des années et des années une certaine catégorie de femmes qui ne supportent pas qu'il y est des hommes sur terre (ça se lit sur leurs visages) tiennent un discours qui ne fait qu'opposer (de part leur mauvaise foi) de plus en plus les hommes et les femmes. Ce n'est pas comme ça que l'on va y arriver surtout comme le montre le plateau d'@si ou aucun intervenant homme n'est présent; s'il y avait eu parité peut-être que le débat eu été différent.
Ce que je dis est bien sur très schématique bien sur mais c'est un début de réflexion.
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Sinon bonne émission (vu que la moitié).Merci.
En effet, ici les invitées s'écoutent et prennent en considération les paroles énoncées. Ainsi le débat suit une logique collégiale et nous assistons à la formulation d'idées et d'un discours qui suivent un déroulé logique commun. Malgré un désaccord de fond sur l'altérité, la mixité et les quotas.
On est loin, extrêmement loin de ces débats sans queue ni tête où chacun est venu avec l'impérieuse nécessité de lâcher des idées préméditées, des phrases qui n'ont aucun rapport entre-elles d'une intervention à l'autre, sans répondre aux questions de l'animateur, et sans faire suite à ce qu'il vient d'être dit.
J'affirme que bien souvent, dans des débats qui apparaissent superficiellement courtois, il y a bien souvent une violence par le mépris, le dédain, et l'ignorance de la parole de l'autre.
D'autre part, je dois dire mon contentement pour le rôle important qu'à joué L.Daucy tout au long de l'émission. La dynamique visible du capitaine à laisser un minimum la barre à une de ses collaboratrices (comme à AS.Jacques pour les questions économiques) est là aussi suffisamment rare ailleurs pour être notée. Le capitaine abandonnait (ho hé ho hé) un peu de son omniprésence de généraliste. Et bien sûr, ça permet au débat de profiter des qualités d'animation de L.Daucy.
Le ton exceptionnel de cette émission prouve qu'un autre type de débat est possible. Merci.
Il me semble que la faible représentativité de la femme dans les médias n'est que le marqueur d'un problème beaucoup plus grave. La sélection des experts se fait de plus en plus en fonction de leur capacité à s'exprimer et non plus en fonction de leurs réelles compétences. Si on « passe bien à la télé » ou si on répond à un stéréotype précis est-on pour autant meilleur expert ? Par exemple, une personne timide et peu sûre d'elle n'a t-elle aucune chance d'être reconnue ? Est-ce que l'argument "temps de préparation d'une émission" est recevable vu l'importance des enjeux : excellence et exactitude de l'information / droit et liberté d'expression ?
Si la confusion «capacité d'expression / compétences» n'affectait que les médias cela ne serait peut-être pas bien grave, le plus souvent il suffit d'être reconnu par ses pairs pour avoir autorité dans un domaine. Mais dans un monde «tout» médias où le label «vu à la télé» vaut tous les Nobel du monde je pense qu'il serait urgent de penser enfin à sélectionner les vraies compétences pour oublier l'image du «beau parleur». D'après une étude du sociologue Jean Epstein, il suffit d'inserer 30 mots d'un jargon quelconque pour passer expert dans un domaine aux yeux d'un auditoire . Imaginez le nombre d'escrocs qui sévissent un peu partout et qui exploitent à leur compte les vraies compétences de personnes plus réservées.
Que le showbiz veuille nous montrer un monde chimérique stéréotypé, pourquoi pas ? Cendrillon a parfois besoin de songer au prince charmant et le prince charmant se rassure souvent en rêvant qu'il sauve Cendrillon. Mais la confusion des genres info / spectacle / monde du travail pose de réelles questions et nous impose un monde de fantasmes à tous les niveaux.
- 9 hommes franco-français, un chinois
- 6 femmes franco-française, une indienne, une russe, une guadeloupéenne, une martiniquaise
exemple 2: la classe politique dite d'altérité
- hommes: Azouz Begag, Harlem Desir
- femmes: Rama Yade, Rachida Dati, Fadela Amara, Eva Joly, Christiane Taubira, Marie-Luce Penchard
Observations à mettre bien sûr en relation avec le nombre total respectivement d'hommes et de femmes politiques.
Il apparaît évident qu'en choisissant préférentiellement la mixité, on favorise, par voie de conséquence, l'altérité.
Impossible de visionner l'émission, que ce soit d'un bloc ou par petits bouts comme vous le proposez. C'est ainsi depuis vendredi.
Même le téléchargement est mis en échec.
En mode lecture classique, je visionne les premières minutes et puis, systématiquement, tout s'arrête, et s'affiche l'écran final de dailymotion avec les petits pictogrammes publicitaires des vidéos disponibles (d'ASi ou de Dailymotion). Parfois c'est carrément un écran noir qui s'affiche. Impossible de reprendre en cours de route dans tous les cas de figure.
Je précise que, par ailleurs, je ne rencontre pas de difficulté pour visionner les vidéos proposées par exemple par la cyberpresse donc mon ordinateur ne semble pas en cause.
À la fin du filme pourtant, la présentation de l'émission de Maja est coupée de façon brutale. C'est un peu bâclé comme travail, je trouve.
On ne lutte pas contre la discrimination mais on hiérarchise parce que...
parce que c'est plus simple... plus efficace (en apparence)...
et du coup c'est incohérent (discrimination positive).
Seule Anne-Laure Sugier se démarque en refusant de s'enfermer dans la lutte contre cette seule discrimination ce qui l'amène même à se demander si elle est ou pas féministe.
Le travail de Brigitte Grésy est indispensable même si son sujet est étriqué (primo, "l'image", secundo "les médias") car il permet de voir de rappeler des faits et de rompre avec l'inertie la croyance que nous voguons clairement, naturellement vers des jours avec moins de discrimination.
Les habitus ont la vie dure et on ne changera pas cela du jour au lendemain et certainement pas avec des "solutions" comme les quotas de la "discrimination positive" (abjection intellectuelle). C'est un travail de longue haleine et un travail que les dominant-e-s comme les dominé-e-s ont à faire sur elleux-même.
Ensuite vous avez relevé la question des pictogrammes et de la neutralité du masculin (ayant les atours -construits et auto-nourris- d'une certaine classe sociale selon le sujet). Je rappelle qu'en français, la neutralité revient également au masculin. La norme est la masculinité dans la langue, l'anormalité à la femme. Et sachant que l'on pense avec les mots et la grammaire en place, difficile de sortir du schéma...
Encore plus lorsque les gardien-ne-s de la langue française n’ont pas pour but de "réformer la langue française, mais de veiller sur elle, d’en maintenir les qualités et d’en suivre les évolutions nécessaires, sans devancer l’usage". L'idée d'une neutralité qui ne serait ni mâle ni femelle ne fera donc son chemin que par nos pratiques. Inventons, utilisons des pronoms dégenrés afin de penser la neutralité par delà la masculinité, écrivons les accords pour les deux genres, écrivons les mots dans leur forme masculine et féminine, changeons les termes, et pour les pictogrammes inventons-en un androgyne ou affichons les deux stéréotypes.
C'est sûr cela demande un effort d'émission comme de réception mais on ne changera pas le monde de la neutralité masculine sans outils nouveaux. On ne pensera pas différemment (avec des mots, donc) sans une langue différente. Cela ne suffira évidemment pas, c'est juste une étape indispensable.
Bonne continuation
Adelphiquement vôtre
Concernant les femmes invitées, leur temps de parole, quand elles sont minoritaires sur le plateau d'ASI, n'est pas aussi long que celui des hommes. On -DS notamment- leur coupe la parole.
Sur la qualité de leur intervention, à part celle d'Agnès Verdier, les femmes, surtout Judith Bernard, Camille Saint-Paul et Rokhaya Diallo (peut-être d'autres que j'ai oubliées mais celles-là m'ont marquées) m'ont toute donné satisfaction. Il n'y a pas de "risque" à interroger une femme (comme on l'a dit dans l'émission) il y a un risque à interroger un(e) incompétent(e), c'est tout.
Femme ou homme, un individu* ne se fait entendre du reste de la société qu'en sachant évoluer, en connaissant ses propres compétences et en surtout en s'aimant lui-même. Quand il ne fait pas ce qu'il aime, il ne se respecte pas lui-même/il ne s'aime pas, qu'il soit femme ou homme. La représentativité de la femme dans les médias ne se fera que dans l'indifférenciation par genre.
* En l'absence de genre neutre dans la langue française, je préfère utiliser les termes individu (masc.) ou personne (fém.) plutôt qu'homme ou femme. Ces derniers distinguent des êtres selon une caractéristique parmi tant d'autres de leur personne.
Vous nous deviez cette émission.
J'ai plus d'une fois pensé à me désabonner à cause de cette absence des femmes sur votre plateau. Sincèrement.
Je vais me rabonner, ok.
Maintenant faites des efforts, et en amont, SVP. Les femmes en valent la peine : analyses différentes, + de gaité dans les débats, + d'écoute (pas dans cette émission, paradoxalement), + de respect mutuel, + de sensibilité... pour autant de compétence, autant de pertinence, autant de cohérence, autant de sérieux que les hommes.
Les femmes doivent mener leur combat.
Les homme doivent se RETIRER, renoncer à trop prendre la parole, arrêter de se sur-représenter, de couper la parole, de s'énerver...
Saison septembre 2009/ fin juin 2010.
Sur 220 invités: 28 femmes (dont un quarteron invité plusieurs fois, Lagarde, Alliot Marie, Royal et Aubry)
Soit 12% des invités.
Idem pour les 150 premiers invités de la saison suivante: 12%
La première chose quand on invite des revendicateurs quels qu'ils soient, c'est d'être préparé à les questionner sur ce qui les a amené à se positionner de la sorte et à s'opposer au reste de la société, car il y a quelque chose d'absurde dans le fait de s'exclure en espérant mieux s'intégrer. Démarche qui conduit à des aberrations comme la "discrimination positive", comment une discrimination peut-elle être positive et comment un concept comme celui-ci peut-il s'inscrire dans une société qui se voudrait libre ? Il y a avait déjà de quoi discuter un peu là-dessus, car il n'est pas difficile de démontrer que ceux qui ne savent traiter les problèmes qu'en surface sans en chercher les causes profondes sont des imbéciles.
A partir de là, avec un peu de réflexion préalable, il est assez facile de comprendre que les féministes font le jeu de la société phallocratique qu'elles condamnent. Un produit de la société a rarement conscience que son comportement tout entier est dicté par une transmission de schémas. Ces femmes sont d'une malhonnêteté intellectuelle sans pareille, elles nuisent à l'avénement de la parité hommes-femmes. Par le simple fait qu'elles s'opposent aux hommes, elles perpétuent cette idée de dualité instituée par les hommes depuis longtemps. Elles pensent être émancipées en combattant les hommes, exactement comme toutes les femmes de mon entourage dont l'époux est parti après vingt années et qui se réunissent pour ruminer leur amertume, qui devient haine et qui les font s'enrôler sous le drapeau féministe.
Et il est là le fond du problème, la vraie parité est impossible tant que les femmes ne prennent pas conscience des mécanismes qui agissent sur elles dès la prime enfance, notre modèle apprend à la femme qu'elle n'est que la moitié d'un entité, que la complétude se trouve dans le couple. Seule, elle est soit en attente, soit en colère. Tout ça est finalement philosophique, il y a un amalgame entre amour et besoin, on ne peut pas aimer par nécessité ou par carence d'amour propre. Elle est là la question de la parité, il faut apprendre aux femmes à s'aimer pour résoudre cette question de société, et sortir du modèle de l'amour sous conditions donné par la figure paternelle, assumé plus tard par l'époux et par le patron.
Pourquoi est-ce nécessaire ? Tout simplement parce qu'en observant des entreprises où les femmes sont aussi représentées que les hommes, voire plus, ça ne résout rien. Prenons la rédaction du magazine Elle par exemple, les femmes sont majoritaires et pratiquent l'autorité d'une manière qui est proche du bizutage, elles reproduisent et caricaturent même l'exercice du pouvoir jusque là prêté aux hommes.
Dans des entreprises plus mixtes, j'ai pu observer la même chose, les femmes se font subir entre elles les pires crasses du monde, certaines vivent un véritable enfer au quotidien. Et ça tourne le plus souvent autour de questions d'apparence, de recherche de favoritisme auprès des collègues masculins, etc…
Au final, même dans ces exemples que j'ai autour de moi ou la parité en entreprise existe, ça n'a aucune vertu tant que les femmes ne sont pas réellement émancipées et tant qu'elles jouent inconsciemment le jeu du modèle phallocrate, dont le premier principe est que les femmes doivent plaire aux hommes. Alors on va se féliciter de trouver davantage de présentatrices à la télé, mais si celles-ci sont toutes des poupées Barbie écervelées, à quoi bon ?
Pour cette raison, je rejoins l'une de vos invitées, qui malheureusement n'a pas beaucoup développé, la discrimination positive, le chiffrage, tout ça c'est de la littérature. Le vrai changement se fera quand plus de femmes feront valoir leurs compétences et cesseront de jouer à l'apprenti mannequin en entreprise.
Les hommes sont à al fois tous d'accord entre eux et en désaccord avec toutes les femmes ?
La vérité est sort de la bouche des enfants garçons ou des enfants filles ?
A la prochaine émission, s'il y a une femme sur le plateau dois-je penser qu'elle a été conviée avant tout parce qu'elle est une femme avant de d'être compétente sur le sujet ou d'avoir un propos intéressant, nouveau, différent ?
Qu'est-ce qui a prévalu dans l'embauche de .. ,mettons, Laure ? Sa gracile féminité ou sa compétence ?
Je demande instamment que le sexe de chaque contributeur dans le forum soit clairement affiché (mais sans photo dudit sexe, svp, bande de coquins), et cela par mention spécial de la charte des forums ( Bruanne si tu passes par là... )
Ce qui dit Cultive ton jardin est intéressant, mais est-ce le propos d'un jardinier ou d'une jardinière ? Ah ah, parce que ça doit tout changer à l’intérêt de son message, nan ?
Et du coup, pour ce faire, je me dis que le problème est peut-être pris du mauvais côté (ou du mauvais quotas):
Le problème n'est pas ceux qui sont représentés minoritairement mais la catégorie qui est représentée majoritairement.
Quelle est la vraie cible des médias, à qui les médias veulent-ils/elles plaire, passer la brosse à reluire, etc...?
Dans le monde des medias, oui, "l'universel est un homme blanc"
Là est le vrai problème et il me semble que si on s'attaquait à ce problème là plutôt que de diviser les forces lésées en prenant le petit bout de la lorgnette, on pourrait réellement changer les choses.
En dehors de l'homme blanc avec revenus certains, on est dans des cases - rôles et schémas bien précis - clichés qui confortent l'homme blanc à revenus d'environ 35-45 ans dans son idée de cocon suprême: la ménagère de moins de 50 ans / le noir rigolo, bêta, paresseux mais apte au sport / l'arabe voleur / les pauvres, responsables de leur sort / l'homo folasse / la bimbo / les vieux / le djeunz / etc...
C'est cette cible suprême qu'il me semble devoir révéler mais pas en divisant les lésés
(mais comme en matière de racisme, on divise par catégorie pour mieux continuer pépère sans risque de changer le bon vieux schéma...)
Elle nous concédera pourtant qu'un plateau où il n'y a pas une seule femme c'est "horrible", ça la "terrifie" (pfffff, trouillarde!) et même il en faut au moins deux, sinon on a l'air de quoi? Bon, voilà qu'elle sait même compter jusqu'à deux! pour une femme, c'est pas mal, hein?
En tous cas, elle a bien raison sur au moins UN point, il ne suffit pas d'être femme pour avoir un discours de qualité. Beaucoup de bla bla pour rien, quand l'intervenante suivante règle la question d'un coup de cuillère à pot:
Compter, c'est la seule manière de rendre les choses VISIBLES.
Une autre manière de rendre les choses visibles, c'est cette photo, chez Olympe, avec un court commentaire, bien envoyé.
et les minorités visibles ?
et les membres d'autres classes ?
Bref et tou-te-s les autres discriminé-e-s ?...
-mâle blanc : 1 point
-femelle blanche : 3 points (je mets 3 , mais ça reste a débattre , dans l'idéal faudrait que ce soit en proportion du déficit constaté ²)
-mâle maghrebin/noir/asiatique/sioux : 2 points
-femelle maghrebine/noire/asiatique/sioux : 6 points
A la fin de l'année chaque producteur devra répondre d'au minimum 50000 points (voir²) l'équipe du Figaro se réserve le droit de se limiter a 12 tous médias confondus
A savoir qu'un coefficient exponentiel sera appliqué dans le cas d'un (et a chaque) handicap .
Et je rajoute 10 points a celui qui me dit que je suis un(e) boulet(te) .
Un plateau de femmes aussi... A plusieurs reprises j'ai du baissé le son, j'ai cru être dans un poulailler.
Et le rôle des médias est capitale. C'est ce qui m'a le plus interpelé dans les réaction de DS et de Anne-LAure Sugier, vous n'êtes pas que des relais d'informations, de l'analyse, du divertissement vous êtes un POUVOIR. Le quatrième parait t'il celui au combien important de représenter, de communiquer autour des autres. Et comme le dit une réplique d'un célèbre film de super-héros " Un grand pouvoir entraine de grande responsabilité" ^^.
Tout le long de l'émission Anne-LAure Sugier ouvre un questionnement intéressant sur la diversité de parole dans les médias mais semble vouloir éluder la question spécifique de celle des femmes. L'idée de la base de donnée pour moi est à creuser. ça pourrait en plus se faire avec les universités et autres organismes de formation. Vous avez formé qui, a quoi et hop base de donné.
Concernant le petit journal, pourquoi yann barthès n'a t'il tout simplement pas fait son boulot de clown lui ? Déjà il commence avec des remarques qui on rien à voir, vous avez pas vos barbes moche mais vous êtes bien jolies ?? O° Moi j'ai eu l'impression que c'est dès ce moment que c'est joué le rapport entre les protagonistes. Et pourquoi diable Yann Barthez a ressenti le besoin de défendre en mode imbécile : nan mais y'a des femmes, nan mais ça changerai quoi si y'en avait PLUS QUE LES HOMMES, bon relent de vieux tripe paranoïaque. QUOI QUOI VOUS LE POUVOIR NOUS CASTRER AaHAHAHAHHAhAHAHAH! ^^.
Pourquoi lui est t'il devenu sérieux? En cela il me fait pensé un peu à la position de Anne-LAure Sugier ou même notre cher @si - Mais nous on est bon, on mérite pas la barbe ^^ Parce que c'est vrai que la barbe est devenu un pouvoir. Un peu comme le Yabon des Indivisibles ou le Prix Busiris de Eolas. Ce prendre une barbe ça doit faire un peu mal à l'égo quand on est canal + ( LA chaîne progressiste ^^), mal tout simplement en étend CSOJ ou @si. Et on se défend avec je dirai une certaine réflexion comme @si ou CSOJ. Un peu de honte mal expliqué, mal exprimer et c'est bien normal c'est de la honte, ou comme un imbécile à la Yann Barthès mais nous, moi je on est bon mais euh non non !!!
Et les réactions suscités, COMMENT QUOI face à une introduction de type ouais t'es peut être conne et moche avec cette barbe mais tu es es bien bonne hihihi, plus une crispation de l'ego, les 2 représentantes d'un collectifs ne réagissent pas selon LE script ??? MAIS COMMENT ? La le débat est ouvert, Céline et Amélie ont été mauvaises ? Oui si tu passes au petit journal et que ça passe pas... Suite naturelle : mais qui est donc ce collectif, désorganisé etc ne nuit-il pas a ses propres intérêts? (Ton un brun paternaliste, concerné oblige). Retour d'un féminisme trop voyant revendicatif, d'ailleurs voici un échantillon de femmes qui ne se reconnaissent pas en La Barbe... Cela me rappel étrangement la DSKatastrophe. Y'a un ton pour porter une parole féministe, une forme une bienséance tout ça.
Alors puisque que nous somme sur @si Regardons à nouveau les 5 questions
Dont la 1er ma préféré : Pourquoi ces barbes un peu moches? sur Vos Visages qui ne sont pas moches...
Avant même d'essayer de suivre ce qui se dit, on en vient à espérer que la personne qui parle aura la possibilité de terminer son propos, au lieu de se faire couper la parole - ou se voir imposer la paume du patron... Et tout le monde adopte un débit de plus en plus rapide, et ça devient fatiguant et, surtout, frustrant à regarder. Anne-Laure, s'il vous plaît, vous êtes l'hôte, laisser parler vos invité(e)s !
Il n'y a guère que Brigitte Grésy qui s'en sort à peu près vivante, notamment quand elle dit estimer qu'une voix douce et féminine peut s'imposer dans un choeur mâle... et tout le monde l'écoute, et elle baisse encore le ton... Mais ce n'était qu'une trêve, c'est reparti de plus belle pour le brouhaha.
Enfin bon, je crois que c'est une antienne, le brouhaha chez @si. Quel dommage.
...
Je sais que je suis de mauvaise foi et que c'est encore pire chez les autres, notamment Taddéi ou Calvi (qui parvient un peu mieux à faire la discipline me semble-t-il), mais on est plus exigeant ici, non ?
"C'dans l'air":gros problème de parité hommes/femmes ,mais pas seulement,il y a aussi un problème de parité droite/gauche.C'est une émission où il n'y a pas d'opposition,tous les hommes qui y parlent sont de droite et tout le temps d'accord entre eux.On peut me prouver le contraire,comme on peut dire qu'il y a des femmes qui participent à cette émission.
Proportionelle?
Universelle!
De plus, dans les commentaires de l'article de Laure Daussy, quelqu'un a mis un lien vers un texte soit-disant scientifique qui indiquait que les femmes coupaient beaucoup moins la parole que les hommes : ben là, raté. Ultra raté. L'étude de ce texte est laminé par au moins la moitié du temps de cette émission. Rarement vu une telle cacophonie (et pourtant, sur @SI il y en a eu...).
Et puis j'ai pris ma douche.
Et là, l'idée d'altérité, exposée d'abord comme un principe par Anne-Laure Sugier puis comme un processus bénéfique dans les entreprises par Brigitte Grésy, m'est apparu, entre deux bulles de savon, oh combien intéressante, pertinente et prometteuse.
En effet, la recherche d'altérité peut permettre de définir la méthode qui permet de couvrir bien des questions (laissées certaines sans vraies réponses pendant l'émission), comme :
- Anne-Laure Sugier: comment vous définissez les priorités entre les différentes inégalités ?
- (je ne sais plus qui) : Comment et qui va faire des listes d'expertes utilisables par lémédias ?
- peut-on en tant que journaliste s'empêcher de recourir aux bons clients et de céder aux évidences de participants bien connu pour un sujet donné ?
- "comment j'utilise mon pouvoir ?"
- à quoi sert de faire "la police du chiffre" ? C'est au moins pour avoir une idée du problème, mais que faire ensuite ?
- temps relativement limité pour le/la journaliste pour trouver les personnes à inviter et qui peuvent venir.
- et la question principale : comment on fait pour réduire les inégalités d'image engendrée par les inégalités de représentation dans lémédias, sans user de cette aberrante discrimination positive qui ne résout rien ?
Voici, sorti de la douche, un premier jet d'une possible méthode basée sur l'altérité, du moins en me limitant au cas de la préparation d'un "plateau" :
Il ne faut pas s'empêcher de recourir à la première idée de "bon(ne) client(e)" qui s'impose. Ce serait trop difficile et surtout ce serait généralement contre-productif à la qualité du débat, puisque ce premier choix se justifie normalement toujours par une réelle très bonne compétence et adéquation de l'intervenant(e).
Mais il faut se limiter à un seul de ces choix d'évidence. Toute la puissance de l'altérité trouve à s'exprimer dans la manière de sélectionner les autres candidat(e)s.
En effet, comme expliqué par les deux invitées sus-nommées, l'altérité est extrêmement intéressante rien que du point de vue de la qualité potentielle et de l'intérêt du débat prévu. Elle permet de sortir du ronron répété partout, et il permet d'améliorer fortement la "performance" du groupe ainsi créé.
Il ne s'agit donc pas pour le journaliste de trouver un moyen de se donner bonne conscience en se disant qu'elle agit pour le bien de la société : c'est là d'abord intéressant pour le journaliste elle-même, au niveau du résultat journalistique obtenu (ou du moins du potentiel espéré).
Pour utiliser l'altérité à partir de la personne de "premier choix" il faudrait donc pouvoir déterminer la liste des personnes qui lui sont le plus "alterisé".
Pour cela, on pourrait utiliser un décompte de "critères d'altérité" satisfaits, un critère d'altérité étant une caractéristique personnelle non partagée par les deux personnes comparées.
Pour chaque personne reconnue du domaine de compétence adéquat, à chaque critère d'altérité différent du "premier choix", on ajoute 1 au décompte. Les personnes avec le plus grand décompte (le plus grand score) sont choisies pour être contactées en premier pour se confronter au "premier choix".
Mais comment déterminer les critères d'altérité ? On peut faire empiriquement une liste, sur la base de ses priorités, mais selon le/la journaliste, ce ne seront pas les mêmes priorités.
C'est là où la statistique peut jouer tout son rôle, un peu selon le principe qu'elle permet la réalisation du niveau du problème, tel que défendu par Alice Coffin.
L'étude statistique peut permettre de déterminer les caractéristiques personnelles qui dans la société donne lieu à une forte inadéquation entre la réalité statistique dans la société et celle dans lémédias, par catégorie (par exemple dans la catégorie des experts).
Par contre si les statistiques ne montre pas de forte inadéquation, on ne prend pas comme critère d'altérité, ou alors seulement avec une pondération bien plus faible.
Ainsi, on peut donner comme critère d'altérité, étant connu par ailleurs les sous représentations de ces caractéristiques (certaines très sensibles) dans les débats télévisés :
- le sexe bien sûr, c'est le thème de l'émission d@SI
- la couleur de peau (puisque le racisme est une réalité flagrante en France)
- l'origine familiale étrangère ou pas (critère évoquée sans le dire franchement dans l'émission mais en employant des termes comme "diversité" : étrange, non ?)
- le niveau social actuel et/ou d'origine (puisque par exemple chez les politiques, très peu de personnes viennent de milieux pauvres, ouvriers, etc.)
- l'appartenance ou pas à un parti majoritaire (UMP / PS) ; puisque comme détaillé par exemple par Acrimed, l'accès aux médias des "petites" formations est désastreux.
- etc.
Par contre à priori la tranche d'âge serait moins probable pour être un critère d'altérité, car il me semble (sans doute à tort) qu'il y a une relative bonne répartition de l'âge dans les experts (Bien que fréquemment chenus, Touati est jeune, comme la plupart des portes paroles de candidats).
Ainsi, on pourrait faire un annuaire "d'experts" (universitaires, journalistes, politiques, ...) où chaque personne aurait les caractéristiques des critères renseignées (secrètement, du fait de la sensibilité de certains critères), et donc il serait possible de faire une recherche à partir d'une personne donnée pour obtenir la liste des 10 ou 20 personnes qui sont compétents du même domaine (mots clefs associés aux personnes) avec le plus haut score d'altérité.
Hop, voilà le/la journaliste qui n'as plus d'excuses et n'as plus qu'à téléphoner.
Et cela changera très certainement, pour la fois suivante, son choix de "premier choix"...
(bon ben après la douche, je sais essayer le lit, je sens que j'en ai besoin...)
...
- Mixité facteur d'innovation et prise de risque ? Pourquoi ?
- Fidéliser le client, être prescriptrice d'achat, les RH, etc.
Mon problème, c'est qu'il y a deux femmes sur 73 ouvriers hommes dans mon entreprise (automobile). Fidéliser le client, les RH et l'achat, c'est pas notre domaine.
Je dis quoi, moi ?
Sauf que les plateaux TV sont constitués autour d'experts, et non de diplômés. Et qu'être diplômé ne signifie pas devenir un expert, une référence dans son domaine.
Doit-on voir là encore une résurgence du vieil antagonisme journalisme-université ?
On sait très bien ce que recouvre le terme "expert" en termes médiatiques...
http://www.voxeu.org/index.php?q=node/7404
D'après les recherches du chercheur qui a écrit l'article, les femmes auraient tendance à moins vouloir se mettre en avant en tant qu'individu mais elle serait favorable à se lancer dans la compétition en équipe. Cela pourrait expliquer en partie leur moindre présence sur des plateaux de télévision où la prise de parole est par excellence l'exercice de la mise en valeur individuelle.
L'auteur souligne néanmoins que ce trait varie fortement suivant les normes culturelles de la société considérée.
Merci à Daniel (ou à sa/son collaboratrice/teur) de l'avoir alors invitée et par la suite engagée.
;) yG