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Comment Bolloré a kidnappé un article de La Nouvelle République sur l'écotaxe

Moins de 24h, soit à peine plus que la durée de vie d'un portique en Bretagne. Mercredi 6 novembre, quelques heures seulement après l'avoir mis en ligne, La Nouvelle République a retiré de son site un article intitulé "Comment Benetton et Bolloré ont kidnappé Écomouv'". Le lendemain, le site publiait un droit de réponse de Bolloré. Amer, l'auteur de l'article n'a pu que constater que "le cache de google [était] l'un des derniers de refuges de la liberté de la presse". Car à la lecture de l'article, encore visible en cache donc, difficile de comprendre pourquoi La Nouvelle République s'est précipitée pour le retirer. Est-ce lié à la réputation procédurière de Bolloré ? Ou au titre de l'article, qui forçait le trait sur l'actionnariat exact d'Ecomouv', tel que l'a publié Rue89 ?

Derniers commentaires

Je ne porte aucun jugement sur l'écotaxe, ce matin je me dis juste que si les Philippins étaient connectés actuellement aux images sur le monde, ils se poseraient des questions sur les destructions volontaires dans notre pays...
"Moins de 24h, soit à peine plus que la durée de vie d'un portique en Bretagne." Cette affirmation est contredite par les faits puisque les portiques ont été installés en Bretagne il y a presque un an (durant lequel il ne s'est rien passé). Ouest France
Qualifier en permanence ces taxes d’ »écologiques » n’est certainement pas la meilleure manière de communiquer l’étendue et l’urgence du problème, et en particulier le fait que la crise est aussi, si ce n’est surtout, un monstrueux choc pétrolier qui ne fait hélas que commencer :

http://blogs.mediapart.fr/blog/yt75/030713/transition-energetique

La quasi Omerta à ce sujet (des medias en particulier) est quand même assez impressionnante ..


On pourrait d’ailleurs dire que la crise actuelle est un double choc pétrolier, les montagnes de dettes étant héritées de la période post deux premiers chocs (pour retrouver la croissance « trente glorieuses » d’avant).
Mais de toute évidence l’époque tweetero facebookienne préfère la valse des étiquettes financières diverses et variées (« subprimes », « des banques », « de la dette » , « de la Grèce », « de l’euro », etc), sorte de phase Alzheimique de la civilisation industrielle sans doute.
C'est quand même marrant de faire un article qui montre (et qui dit quasiment texto) que Bolloré n'avait effectivement que peu à voir avec cette histoire d'écotaxe pour finir avec un titre qui incrimine Bolloré alors qu'il fait juste valoir son droit à ce que des informations inexactes sur son compte ne soit pas disséminées! (pour une fois)

Pourquoi ne pas avoir titré l'article: "Comment un journaliste de la nouvelle république a indûment cherché à faire du clic sur le dos de Bolloré"?

Corporatisme ou biais anti grand trust?
PF
Basta! a également mené une enquête sur le consortium collecteur de l'écotaxe: "Quand Bénetton et Goldman Sachs collectent l'impôt français".
On trouve l'article ici:
http://www.bastamag.net/article3465.html
On ne soulignera jamais assez les pressions que la démocratie subit de la part des groupes de pression.

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