Comment durer, et... se muscler : La nuit debout réfléchit
Le 40 mars, tournant pour la Nuit debout ? Après un peu plus d’une semaine d’occupation de la place de la République, à Paris, le mouvement a réfléchi samedi 9 avril à la manière de durer... et de se muscler. L’idée d’une grève générale (lancée par l'économiste Frédéric Lordon) a été très applaudie. En marge de la manifestation contre la loi travail puis, plus tard dans la soirée, lors d’une manifestation improvisée jusqu’au domicile de Manuel Valls, un parfum d’émeute flottait dans les rues de Paris.
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Derniers commentaires
https://youtu.be/pjf081ae_Is
Moi, je retiens ça:
[quote=]"On a décidé de ne pas se dissocier de ceux que vous appelez les "casseurs". C'est une division en plus que vous apportez.
Si cette loi est votée, fini les révélations type Panama papers, indique l'association Anticor, qui invite à signer cette pétition.
Nous sommes aussi invités à appeler nos députés européens. Il se trouve que figure parmi eux un certain Jean-Marie Cavada : +33(0)3 88 1 75367.
Pas de raison de se limiter à lui bien sûr : la liste des députés Ile de France par exemple est ici, et l'annuaire des parlementaires européens là.
A vot'bon coeur :-)
A mon boulot, c'est une cata sans nom, et sur les 150 personnes sur mon site, pas une seule, et surtout pas les syndicalistes, n'envisage de grève générale. Mais ça n'empêche pas les syndicats de nous y pousser, tout en n'organisant surtout pas les conditions de cette grève générale.
Pourtant, nous avons une grande tradition de grève générale, une de trois mois en 1989 et un mois en 1999.
Mais là, plus personne n'est partant.
Depuis quelques années, notre pouvoir d'achat s'effondre, et tout devient de plus en plus cher. Pourtant, nous sommes les mieux payés de la fonction publique à échelon équivalent, alors ça donne une idée des autres.... Personne ne va se lancer dans quelque chose d'aussi hasardeux qu'une grève générale. On n'est pas fous. On en prend assez dans la gueule
Je pense qu'au point où on en est, on va laisser le système s'effondrer lentement. De toutes façons, si l'état n'est plus en mesure d'assurer ses fonctions régaliennes et de se financer, ce n'est pas le capitalisme qui suppléera. De toutes façons, on n'a plus le choix. Nos dirigeants sont dans le meilleur des cas des incapables, et ceux qui prétendent les remplacer le sont encore plus.
Personne ne prendra de risques.
Mais alors, les mecs super bien payés directeurs de recherche du CNRS, qui disent qu'il faut se lancer dans la grève générale, je trouve ça bien mignon, et certainement, c'est ce qu'il faudrait faire, mais qu'il y aille, lui et ses fans.... Je ne suis pas sûre qu'il trouvera beaucoup d'émules;
Les CSP+++, ils adorent nous dire ce qu'on devrait faire, bien assis sur leur c.l.
Nous aussi, on sait ce qu'il faut faire, mais c'est bien plus facile à dire qu'à faire.
Et cette Nuit Debout, je leur souhaite bonne chance, tant mieux si ça marche, et je suis la première à espérer que ça fonctionne.
Mais le pouvoir des mots, ça ne marche qu'en totalitarisme et en psychanalyse, et il nous en faudrait une bonne, à tous, bien collective.
Et désormais, c'est avec une tendresse éperdue que nous les regardons faire leur jeu pathétique : ils en sont encore à décider de primaires et venir nous siroter leurs plans de stratégie politique pour les élections qui ne viendront plus, ou en tous les cas plus comme ils les rêvaient, entre eux, Monopoly à trois, à quatre, à cinq etc.
Et ils essayent encore de se consoler en trouvant des casseurs de leur ordre public déglingué, alors que ces casseurs sont un épiphénomène bon pour les actualités.
Désormais tout a changé.
Il manque en effet cette France laissée toujours pour compte dans ses cités que ne visitent jamais les cars de tourisme. C'est l'étape à venir.
Comment peut-on tolérer cela en période d'état d'urgence ?
La question est posée, il serait temps que l'on y apporte des réponses concrètes avant que de nouveaux drames se produisent dans une ville française.
Le gouvernement n'hésite pas à réprimer plus que violemment les manifestations plus que légitimes des céréaliers et des éleveurs de porcs industriels qui font l'honneur de notre agriculture tout en tolérant cette folie de Nuits debout...
La France est décidément un pays qui plonge dans les abimes du laisser-aller et du tout permissif.
Heureusement, en Espagne, il semblerait que le vent tourne et que Podemos ne soit plus qu'un lointain souvenir burlesque car nos amis Ibères ont supprimé la sieste afin de redonner un peu de tonus à leur productivité. Tonus qui doit faire défaut à tous ces manifestants sur leur lieu de travail au petit matin ( s'ils en ont un ces profs en vacances, ces bénéficiaires des aides sociales ou ces intermittents, de travail bien évidemment).
Soulignons également, la lucidité retrouvée de Renaud qui fait l'éloge de notre ancien premier ministre et sorti un magnifique album avec des textes ciselés comme le magnifique , j'ai embrassé un flic, bel hommage à nos forces de police mis en musique par Michaël Ohayon, artiste qui se hisse à la hauteur des plus grands, Goldman, Obispo ou Calogero.
Vous êtes passé à coté de Barbelivien.
Tout le reste n'est qu'enfumage et billevesées...
PG
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Recevez, en attendant, mes salutations les plus désolées !
PG
La seule alternative possible étant que Mona (la bise) ait eu raison. Mais personne ici n'oserait s'y résoudre. Et PG encore moins que les autres semblerait-il.
Heu" la rédaction" vous manquez de sommeil après trop de nuits debout ? D'ou vous sortez une telle affirmation ?
J'étais à Nation, des cordons de CRS/gardes mobiles bloquaient toutes les sorties, les casseurs se sont regroupés et chargeaient ceux qui étaient postés sur la rue Fabre d'Églantine... Le reste de la manifestation se dispersait sans aucun souci...
...
Mais, pour les prolétaires qui se laissent amuser par des promenades ridicules dans les rues, par des plantations d'arbres de la liberté, par des phrases sonores d'avocat, il y aura de l'eau bénite d'abord, des injures ensuite, enfin de la mitraille, de la misère toujours.
Que le peuple choisisse !"
(Blanqui, 1852)
C'était, certes, écrit à une autre époque.
Mais prenons "armes" dans un sens métaphorique, remplaçons "prolétaires" par "99%", "eau bénite" par "compassion" et "mitraille" par "flashball" et ça reste d'actualité.
Il me semble être pour l'instant prématuré.*
* mais je ne suis pas vraiment sur le coup.
Et enfin les flics font leur boulot, qui est de mettre en place les structures nécessaires a la liberté, l'égalité et la fraternité. Pour une fois qu'ont les payent a protéger le peuple, ça doit les changer des matraquage de mômes ou de migrants .